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| i'm meaner than my demons (bianca) | |
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| Sujet: i'm meaner than my demons (bianca) Lun 8 Oct - 22:58 |
| ☽ ☽ ☽ { just say fuck you and smile. } w/@"bianca commuzi" comme un fauve en cage, tu fais les cent pas. encore une fois (de trop) t'es seule dans ton grand palace, seule avec toi-même et tes vieux fantômes qui s'invitent. tu pianotes sur ton portable, tu essaies de rejoindre des potes dans l'optique de sortir, parce que c'est ce que tu fais quand tu veux oublier. tu sors, tu t'engourdis les idées à coup de verres alcoolisés; tu vis dangereusement aussi, tu provoques, tu craches ta douleur à la face du monde princesse. parce que ouais, au final tu souffres et t'arrives pas à la gérer cette souffrance qui pourrie ton existence. du coup, tu fuis comme tu l'peux. t'en parles jamais, c'est comme la loi d'omerta au sein de la famille, personne ne parle de l'événement. tous essaient de faire son deuil à sa manière; toi, t'aurais envie d'hurler, ça t'enrages qu'on refuse de parler de lui. ça donne l'impression qu'il n'a jamais véritablement existé, alors que pourtant c'était la lumière qui illuminait tes jours de grande noirceur. c'était le ciment de la famille, ce gamin. tu donnes l'impression d'être une pauvre junkie en manque de sa dose, tellement tu fais les cent pas sans trop savoir où donner de la tête. tu jettes un dernier coup d'oeil à ton portable et rien ne s'y affiche. tu le ranges dans l'une de tes poches, t'enfiles un sweat à capuchon et tes baskets; puis, tu t'engouffres dans la nuit. tu sais exactement où tu vas, t'espères juste qu'elle y soit.tu sais que jamais elle oserait te juger dans tes choix, tu sais aussi que tu n'as pas besoin de parler; qu'elle ne jouera pas les psys parce que c'est pas son genre, mais uniquement sa présence suffira pour apaiser ce feu en toi. tu quittes ton palace, la bourgeoisie pour les bas quartiers. tu relèves le capuchon de ton sweat sur ta tête, tu te camoufles et tu marches d'un bon pas. l'air frais te percute brièvement, te rappelle continuellement que tu es en vie, que tu as cette chance. tu débarques sur les lieux, tu sais où elle s'entraîne c'est pas la première fois que tu t'y retrouves. tu retires ton capuchon, puis tu avances en silence. tu l'aperçois dans sa cage, tu l'as voit à l'oeuvre la lionne et ça t'arraches un faible sourire, t'es admirative. tu te dis que t'aimerais être comme elle quand tu seras plus grande. pourtant, elle n'est pas si vieille que toi, mais tu l'as toujours perçu comme un modèle à suivre. tu l'as voit avec son entraîneur, ils semblent en pleine discussion. t'oses pas signaler ta présence, tu préfères demeurer à l'écart encore un peu et continuer de l'observer dans l'ombre. |
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| Sujet: Re: i'm meaner than my demons (bianca) Mer 10 Oct - 1:09 |
| tu te sens de trop au milieu de tous ces savants, de ceux qui ont donné leur corps, leur cerveau à la science avant même le passage de la faucheuse. tu te sens de trop avec ton corps constellé de tâches couleur océan et tes yeux cernés, t’es de trop mais tu t’accroches dans un vieux registre masochiste. ça fait partie de toi les regards de travers. les mois s’accumulent et personne n’ose toujours venir te parler. tu effraies avec tes grands airs, avec ton nom tâché de sang alors tu parcours les bancs de l’ivy league, tu t’endettes. tes objectifs sont encore flous mais tu restes passive dans ta propre existence. tu désertes le dernier cours, t’as pris de l’avance de toute façon. tu te perds dans tes rêves de gosse en traversant ton pont, dans l’écho de ton casque. une musique familière résonne dans tes pensées en te rappelant que t’es arrivée à destination alors tu sors, tu retrouves ta foule et tu te faufiles jusqu’à la destination habituelle. tu rentres dans le vacarme de sang et de coups. tu salues quelques habitués et prends la direction du vestiaire à droite toujours aussi désert. ton coach est déjà dans l’attente mais il s’est habitué au fil des années à tes minutes accumulées. c’est pas de la mauvaise volonté mais juste un manque d’organisation. tu te coules entre les cordes pour rejoindre le milieu du ring. t’écoutes les déblatérations lointaines alors que t’es déjà partie trop loin. t’as besoin de combattre, d’évacuer un peu de ta frustration. mais il s’acharne à débriefer le dernier combat qui te semble déjà si loin. faut dire que t’as un peu déserté l’endroit depuis l’affrontement avec ton boxeur, par crainte des conséquences. mais rien à faire, tu suis les conseils. tu t’échauffes sur les conseils du coach, t’étires et traverses la salle en sautillant pour contenir un peu de ta frustration. t’as besoin de donner des poings mais tu sais que t’es pas apte à en donner vraiment alors tu mords sur ta patience. les paroles te semblent toujours aussi lointaines alors que le débriefing continue. le coach aboie ses conseils, les exercices que tu connais déjà par coeur à la force de l’habitude mais tu t’exécutes docilement dans un silence qui ne te ressemble pas. tu finis par t’arrêter même si il aurait voulu que tu continues encore un peu mais il a la décence de ne pas insister alors que tu prends une gorgée d’eau, écoutant son programme pour la séance de récupération qui s’annonce. t’as tes habitudes avec ton boxeur, des habitudes modifiées par la dernière dispute en date alors tu dois t’adapter, un mot que tu n’aimes pas. t’as besoin de tes repères, t’aimes pas être chamboulée et t’aimes encore moins ton état d’esprit du moment. ton coach esquisse un mouvement de menton vers l’arrière pour te signaler une présence visiblement familière alors tu te retournes, esquissant un sourire lorsque tu reconnais pilar à l’entrée de la salle. tu sautes entre les cordes pour quitter le ring et file jusqu’à elle. tu vas bien ? qu’est-ce que tu fais là ? tu as un souci ? les sourcils froncés, tu jettes un coup d’oeil derrière elle pour vérifier que personne ne l’emmerde dans un geste protecteur et reporte ton attention sur la jolie italienne lorsque tu t’aperçois que la voie est libre. |
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| Sujet: Re: i'm meaner than my demons (bianca) Mer 10 Oct - 3:50 |
| ☽ ☽ ☽ { just say fuck you and smile. } w/@"bianca commuzi" tu demeures dans l'ombre, tu te fais discrète parce que tu n'es pas chez toi. c'est pas ton univers ce décor, t'es loin du compte. pourtant, y'a une partie de toi qui a l'impression de faire partie de la famille. ce clan que tu ne connais pas réellement finalement. tes iris noisettes qui observe la reine des lieux et son coach. discrétion qui ne dure pas, puisque tu te fais facilement repérer par ce dernier. tu te pinces brièvement les lèvres, tu ne baisses pas le regard. puis y'a vos regards qui se croisent lorsqu'elle constate ta présence, sourire fin qui étire ses lippes et voilà qu'elle sort d'entre les cordes, pour s'avancer à ta rencontre. doux sourire que tu lui rends en retour. tu vas bien ? qu’est-ce que tu fais là ? tu as un souci ? tu perçois l'inquiétude dans le timbre de sa voix, son regard qui se jette vers l'arrière; système de protection qui s'enclenche alors que tu n'as même pas encore eu le temps d'ouvrir la bouche pour dire quoi que ce soit. tu trouves ça hyper flatteur qu'elle veuille veiller sur toi de la sorte. vos familles se connaissent depuis plusieurs années, vos parents sont amis; vous avez vécues une réalité un peu similaire l'une et l'autre. sang italien qui coule dans vos veines, où le sens du mot "famille" est le centre de tout. c'est un peu ce que vous reproduisez l'une pour l'autre. elle agit comme la grande soeur que tu n'as jamais eu. t'affiches une petite moue, puis tu prends finalement parole; « à t'attendre, on dirait que j'viens te voir uniquement quand j'ai des emmerdes.» à vrai dire, c'est pas totalement faux ni entièrement vrai. tu débarques dans le paysage, lorsque t'as ce besoin urgent d'équilibre avant justement de commettre des gestes ou agir sur un coup de tête ce qui pourrait effectivement t'attirer des problèmes. « désolée, je savais pas que tu t'entraînais encore à cette heure-ci.» semi-mensonge, tu te doutais qu'elle s'y trouverait, mais il est vrai que tu ne savais pas qu'elle y serait encore pour bosser. tu viens à poser ton attention sur le coach un bref instant, puis tu reprends; « au pire, j'peux repasser. y'a pas d'urgence, j'te jure.» tu prends soin de le spécifier, t'es totalement honnête sur ce coup là. de manière générale avec elle, t'es complètement transparente c'est comme ça et c'est tout. t'hausses les épaules et y'a un sourire qui finit par éclore sur tes lèvres pulpeuses; « où, j'minstalle tranquillement et j'te regarde bosser?» sans attendre, tu la contournes et t'assois directement au sol en position tailleur, tu veux voir la lionne dans son environnement. c'est pas la première fois que tu assistes à ça, tu l'as même déjà vu lors d'un combat, mais c'est les entraînements que tu préfères le plus. t'aimes voir la boxeuse dans sa préparation physique et mentale avant d'aller se donner à corps et à sang dans le ring à son adversaire. pendant que ton attention est rivé sur elle, ça t'empêches de penser au reste. tu peux respirée, y'a un interlude avant le prochain round. |
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| Sujet: Re: i'm meaner than my demons (bianca) Dim 14 Oct - 17:54 |
| t’es pas commode comme nana, on ne cesse de te le répéter. t’as la prestance d’une elizabeth deuxième du nom et la fougue d’un simba. tu te perds entre deux identités, deux facettes de toi-même avec lesquelles t’as parfois du mal à jongler. t’es dépassée par le bordel ambiant qui a élu domicile dans ton cerveau. t’es même plus capable de réfléchir normalement. tu t’es perdue quelque part entre le passé et le futur sans passer par la case présent. t’as les frustrations que tu bloques, celles que tu accumules dans un espoir de mieux. si seulement. les rouages de ton crâne deviennent plus bruyants que l’ambiance pesante du gym. les sacs de frappe se font muets. tu te rêves parfois à mettre un bon uppercut dans la mâchoire paternelle pour l’héritage trop lourd qu’il a concédé à t’abandonner mais ça en reste au stade de fantasme et tu accumules une frustration supplémentaire. alors tu cognes plus fort, c’est ça ton problème. tu sais rien contrôler et tout t’échappe, surtout toi. tu aimes trop vite et souvent trop fort, tu hais trop tard et souvent trop amèrement. t’es comme ça, entière ou hors de contrôle selon les points de vue. et tu cognes pour oublier, tu frappes pour combler des manquements sentimentaux assez flagrants. t’es pas entière, t’es même un peu perdue sous tes airs de caïd. t’es usée par la rancoeur et les introspections. le sifflement se fait plus pressant contre tes tympans alors que tu fends l’air de tes poings fraîchement bandés en suivant les instructions du retraité des rings. tu comptes mentalement tes pas chassés avant de remonter sur le ring pour prendre la température sur la suite de l’entraînement. il a toujours pas l’air décidé à te laisser frapper alors tu continues sans demander ton reste. c’est pour ton bien qu’il le fait, pour conserver ton intégrité physique mais ça n’en reste pas moins frustrant. t’écoutes d’une oreille distraite en réfléchissant déjà aux mouvements que tu veux perfectionner. t’écoutes et tu t’exécutes, puis y’à un signal qui t’informe d’une arrivée familière dans ton dos et dés que tu l’aperçois, t’as un vieux relent protecteur qui se met en branle. elle passe parfois te voir à la salle mais souvent quand vous avez un rencard sauf que c’est pas le cas dans l’immédiat ou t’as encore oublié un truc, ce qui te parait le plus probable. t’es du genre perturbée en ce moment et tes méninges ont parfois du mal à garder le cap. mais ton premier réflexe c’est de l’interroger en fouillant visuellement ses arrières mais rien à déclarer alors tu reportes ton attention sur la carina. tu passes pas assez souvent, c’est tout ce que ça veut dire. si j’étais habituée à te croiser dans le coin, j’aurais pas à m’inquiéter quand tu débarques. ouais, c’est ton excuse pour justifier ta psychose mais elle prend les devants en se justifiant à son tour. je suis arrivée il y a pas méga longtemps, j’ai eu cours toute la journée. de toute façon, c’est habituel de te croiser dans le coin, tu passes ton temps à traîner ta carcasse entre les bancs de columbia et les rings du queens. tu t’apprêtes à rendre les armes, ton entraînement n’avait de toute façon rien de passionnant et l’idée de partager une pizza avec pilar est plus emballante que le cardio qui risque de t’attendre pour les prochaines minutes. mais le coach se rappelle à votre bon souvenir et la ritale semble décidée à poser le camp ici alors tu capitules en levant les yeux au ciel en signe d’ultime reddition. t’auras visiblement pas gain de cause cette fois-ci. bon, bouge pas alors. je te paie une pizza quand j’ai terminé et on va discuter. ton regard retourne sur le ring et tes pieds suivent le mouvement pour retourner près du coach alors tes neurones se remettent en mode combat et tu fais abstraction du reste. le coach attrape un sparring partner au hasard dans la salle pour palier à la désertion de l’éphèbe et tu reprends, tu t’améliores, tu cognes, tu t’appliques et ta patience reprend ses droits à mesure que tes coups se précisent. tu esquives, tu feins, tu encaisses et tu frappes. |
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| Sujet: Re: i'm meaner than my demons (bianca) Lun 22 Oct - 18:07 |
| ☽ ☽ ☽ { just say fuck you and smile. } w/@"bianca commuzi" tu passes pas assez souvent, c’est tout ce que ça veut dire. si j’étais habituée à te croiser dans le coin, j’aurais pas à m’inquiéter quand tu débarques. pas faux, c'est vrai que ça fait un bail que tu n'as pas traînée dans l'coin. tu viens à t'installer, les fesses au sol position tailleur. de cette façon, tu l'incites à retourner à son entraînement. celle-ci te propose d'aller manger une pizza après, ça tu ne peux pas refuser. celle-ci retourne au front, tu l'observes avec attention. elle retombe littéralement focus, complètement dans sa bulle. ces coups sont précis, ces déplacements dans le ring aussi. tu trouves cela fascinant, y'a ce silence qui plane; uniquement le bruit de ces pas et ceux de son adversaire qui se déplace, le bruit de ses gants lorsqu'elle vient à toucher la cible. tu te pinces les lippes par moment, lorsqu'elle celle-ci reçoit un coup bien placé, tu viens même à grimacer. évidemment tu te retiens de ne pas ouvrir ta bouche pour l'encourager, parce qu'habituellement lors de ces combats, tu ne manques pas de gueuler à t'en brûler les poumons, un brin intense; tu t'assumes. sauf que dans ce cas-ci, tu sais qu'elle a besoin de toute sa concentration. tu remarques dans son visage, sa soif de le mettre k.o; elle ne semble pas se laisser ébranler par le coup, qu'elle a pu recevoir. elle donne l'impression d'être cet oiseau qui renaît plus fort; celui qui renaît de ses cendres. instinctivement, tu viens à serrer les poings et tes phalanges blanchissent, tu ne manques pas une miette du combat. ça dure, ça dure et voilà le coup final qui met interruption au combat. la belle italienne envoie son adversaire au tapis. automatiquement, tu viens à te lever d'un bon, tu espères que ce dernier demeure au tapis. tu comptes les secondes dans ta tête, ça semble terminé pour lui. t'applaudis, tu ne peux pas faire autrement; tu ne penses même pas au regard que le coach pourrait te lancer, t'es juste trop fière et admirative. finalement t'arrêtes lorsque tu croises le regard du coach et t'hausses les épaules avec ce sourire un brin arrogant flottant à la commissure de tes lèvres. tu viens à jeter un oeil sur ton portable pendant que le coach termine de discuter avec elle, puis tu lâches; « j'vais t'attendre dehors, prends ton temps.» tu commences à prendre le chemin de la sortie et tu lâches sans te retourner; « toujours un plaisir de vous voir coach.» t'as ce sourire puant l'arrogance qui se forge sur tes lèvres à nouveau, heureusement il ne te voit pas. tu viens à pousser les portes et l'air frais du soir te coupe le souffle sur le coup, tu viens à t'endosser contre le mur de la bâtisse et tu attends ta boxeuse préféré. puis au bout de plusieurs minutes, elle arrive et tu lâches; « il avait aucune chance après le coup que tu lui a envoyé.» |
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