SAVE THE QUEENS
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 declan -- unbreak the broken

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Message Sujet: declan -- unbreak the broken   declan -- unbreak the broken Empty Dim 20 Fév - 19:02

( unbreak the broken )
The fact that I was born... the fact that I am alive... and the fact that I am in love... has my hatred toward these things ever burned so passionately? // ( s o n g / o u t f i t /) with  @declan gipson


valentine’s day, birthday


ryan to joy
« On t’attend au QG, j’ai repéré du mâle, H-B.»

jace to joy
« joyeux anniversaire , on t’attends »

Les flocons de neige s’écrasent lamentablement sur le macadam que la détective observe se recouvrir d’un fin drap de blancheur. L’odeur d’humidité chatouille son museau mutin, ce dernier retroussé, reniflant un peu trop bruyamment lorsque le carton des dossiers empilés sur son office dégagent une trop grande source de poussière. L’ordinateur bourdonne, tranche le silence morbide qui accompagne son quotidien dans les sous-sols des limbes, quelque part, cela rend les regards figés et tournés vers elle bien moins anxiogènes. Des photographies épinglées au mur, les recouvrant presque autant en largeur qu’en longueur, une seule manque à l’appelle. Cette dernière disposée précieusement sur son bureau en chêne usé. L’enfant l’observe, possède quelques tâches de rousseurs discrètes, sur son crâne, une casquette à l’effigie des Giants y est enfoncée, rendant ses perles bleutées et innocentes, légèrement obscures. Son nez est retroussé, et il possède cette mimique asymétrique dans son sourire que Joy peut reconnaître du bout de ses doigts. Il te ressemble , songe-t-elle à l’attention de l’absent, se remémorant ces nombreuses fois où, l’enfant accourait jusqu’à elle, ignorant alors que la casquette qu’elle lui offrait était celle de la maitresse de son père, plus que celle d’une simple amie. Et, chaque fois, dans un murmure étouffé à l’oreille du soldat, elle affirmait que Joshua ne ressemblait en aucun cas à son épouse. Chaque mimique, chaque intonation et chaque regard était d’une similarité effarante avec celle de Declan. Instinctivement, ses doigts quittent la photographie, pour venir cajoler un ventre vide , et quelques secondes suffisent pour qu’encore une fois, la jeune détective ne se flagelle d’une image qu’elle se créée intérieurement. Cette dernière se dessine avec une étrange facilité derrière ses paupières lourdes, la silhouette d’un nourrisson apparait, ce dernier possédait les sourires de Declan, et le regard malicieux qu’elle-même avait enfant. Un fantasme aussi fantasque qu’il n’en était douloureux, la douleur bien que résolument étouffée depuis plusieurs mois, presque même déniée par la principal intéressée n’avait de cesse de s’éveiller, chaque fois que ses prunelles se déposaient sur la photographie du jeune Joshua.


t’as perdu ton enfant, mort avant d’être né
lui,  existe véritablement
.

« retrouve joshua je t’en supplie joy. » la voix brisée de son ex amant éveille ses sens, au même titre que l’écran de son téléphone portable, déposée à côté du dossier du jeune garçon ne vienne s’hystériser. La jeune femme lâche un soupire, reportant avec flegmatisme ses obsidiennes sur l’appareil, un cumul de voeux chaleureux à son égard, de vieilles connaissances, des amants d’un soir, un ex petit ami, sa mère et puis…


Declan to Joy

« T’es où ? »
« Pourquoi tu réponds pas ? »
« Joyeux anniv… »
« Je suis désolé tu sais… »
« Je suis bourré Joy…je suis tu sais où. »
« J’ai besoin de toi… »
« J’ai toujours eu besoin de toi. »
«  Fuck Joy répond. »

Dans un soupire, la machine est reposée avec tant de virulence contre le bureau, qu’elle en aurait presque la sensation que cette dernière possédait le pouvoir de la carboniser. D’un geste plus doux, elle replonge la photographie du jeune Joshua sous la pochette cartonnée qu’elle glisse à l’intérieur de son sac-à-main. « hey Shelby c’est ton anniversaire, t’as promis ta tournée ! » L’interpelle Priam, l’un de ses collègues, et passe temps charnelle. Ses mèches blondes se balancent au rythme de ses pas assurés, tandis que sa large main se pose contre le bureau, Joy penche son visage sur le côté, ses cernes d’une nuit d’insomnie additionnés à un surdosage de caféine lui offrent des allures de fantôme se reflétant dans les iris de son collègue. Les longues mèches châtain de la jeune femme sont prisonnière d’un stylo qu’elle a glissé avec nonchalance sur le haut de son crâne. « wow, t’en tire une tête ! » S’exclame son collègue, son corps se penchant en avant, son nez frôlant celui de la détective, première sonnerie, s’en suit une seconde, puis une troisième avant que Priam n’attrape le téléphone en sifflant quelque chose de l’ordre du : ton admirateur je vais être jaloux , avant de coller l’appareil à son oreille. « Bonjour, je peux vous aider…Joy est indisponible pour le mom…ah…il a raccroché. C’est un timide… » « Ce que tu peux être con, t’es plus agréable quand tu te la fermes Cooper! » Siffle la détective, sautant sur ses pieds, ses doigts tapotent l’écran. Et son coeur lui fait faux-bon. d e c l a n en toute lettre s’affichant. D’un coup d’épaule la jeune femme bouscule son collègue, fonçant tête baissé jusqu’à la sortie.


Fuck, fuck, fuck.
I hate you Declan.
I fucking hate you


Son âme toute entière lui hurle de faire marche arrière, de rejoindre l’allée principal avec sa moto, et de se forcer à passer une soirée agréable auprès de Ryan et de Jace. Et pourtant, l’inquiétude pestilentiel à l’égard du soldat à l’âme écorché est plus forte encore que toute logique. Son myocarde s’emballe au rythme des vitesses qu’elle passe les unes après les autres, son arme de service toujours accrochée à sa hanche, et sa plaque tapant contre son thorax au rythme de ses battements cardiaques. L’endroit n’a pas changé, en dépit du temps qui s’est écoulée, c’est un constat qui la frappe lorsqu’elle cale sa moto sur le côté, à droite de l’entrée, casque déposé sur la selle de cette dernière. Il lui faut peu de temps pour le reconnaître, à partir de l’instant où la chaleur du bar vient remplacer le vent strident qui la cognait. À dire vrai, il ne lui avait jamais fallu bien longtemps pour le retrouver, ici ou ailleurs, en temps de paix ou de guerre, frappée par la malédiction d’une âme en appelant une autre. Aimantée à cette carcasse pliée contre le comptoir, condamnée à l’aimer dans la passion et la pitié, à ne jamais avoir le cran de le repousser réellement. Egoïstement éprise d’un animal qui n’était enclin qu’à se retourner contre elle, d’une manière ou d’une autre. Il lui faut quelques secondes de battement afin de reprendre son souffle, et de préserver une certaine contenance. Ses pas la guident jusqu’à cette carcasse à peine viable, dont émane l’odeur d’alcool qu’elle lui reconnait, qui lui est même désagréablement familière depuis plusieurs mois. Dans un soupire, elle tire le tabouret à droite du militaire, et d’un signe de la main, elle commande la même chose qui semble avoir remplis le verre de ce dernier. « Je te demande pas depuis qu’elle heure tu y es, hm.  » qu’elle souffle, sans oser pourtant le regarder, car ce serait se perdre dans la douleur de son regard, ce serait être hanté par ses yeux noyés d’un chagrin et d’une culpabilité, qu’elle n’avait plus le droit d’éponger. Ses ongles tapotent sur le comptoir, avant que ces derniers ne viennent griffer le verre plein qu’elle avale d’un trait. « Lèves toi, j’appelle ta femme. » souligne-t-elle avec la même acidité que le nectar qu’elle recommande pourtant d’un index levé. Incapable, comme toujours lorsqu’il s’agissait de cet homme là, d’être en accord avec ses paroles. En réalité, elle aimerait simplement figé le temps, et peindre ce moment pour l’éternité.


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Message Sujet: Re: declan -- unbreak the broken   declan -- unbreak the broken Empty Mer 23 Fév - 8:58

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valentine’s day, birthday

Declan to joy
Joyeux ani
Bon annive
Hehé aujourd’hui tu vieillis


De la somme de ces messages effacés, tellement d’autres qui suivent de sa vie avec laquelle le militaire n’a plus le droit de compliquer le cours. Du moins le pense encore assez sobre pour éviter de faire une énième connerie, de la rappeler, de lui briser le cœur et de rajouter cette énième acte désespéré sur la longue liste de ses erreurs. N’a eu besoin d’aucun rappel pour se souvenir de ce jour particulier. C’est étrange n’est-ce pas comme certaines choses sont si évidentes, que ce jour censé appartenir aux amoureux à été remplacé par cet autre chose. Cet anniversaire blague de départ, de cette petite moquerie, de ce gâteau de saint valentin offert pour la taquiner. Pour en rire ensemble de ces jeux stupides qu’on fait entre ami, quand tout était encore si simple. De cette tradition continuée, de toujours le préparer son petit présent. De ce qui est si aisé pour lui finalement. De ce qui l’est devenu moins les sentiments naissant. De ce qui est devenu impossible à l’heure actuelle. L’a pourtant fait dans la cuisine d’un Jace totalement décontenancé. D’un « tu lui diras que ça vient d’un magasin ou t’auras qu’à le jeter. » De ce besoin maladif qu’elle sache pas que ça vienne de lui, d’entrer encore davantage dans son existence au moins le temps que l’alcool fasse pas encore effet. De ce qui devient pure impossible lorsqu’il traverse trop intensément le palais. De ce manque flagrant qui survient dans l’ensemble de son être depuis que tout s’est terminé, de ce avec quoi il ne cesse de lutter, de ce qui s’est anesthésier sous la peine de la disparition, de ce qui revient à trop vive allure aujourd’hui. Devient culpabilité destructrice. Quel genre de père penserait à une femme plutôt qu’à son enfant disparu ? Quel genre d’hommes ? Se sent comme un pervers dégueulasse le militaire et ne trouve rien de mieux que de venir dans le refuge des âmes en peine. Des verres qu’on compte pas tant que la monnaie suit, sauf que l’argent rentre plus vraiment hein mais les dépenses ne sont plus. Sauf pour payer ce qu’il faut à Eileen… De ce lien là. Aurait-il dû lui envoyer un message aujourd’hui ? N’en voit pas l’intérêt, de ce lien perdu, seulement maintenu par sa haine, par ses mots acerbes, de ses intentions de le blesser. De ce va crever reçu un peu plus tôt. De cette sensation de pas tellement pouvoir lui donner tort dans le fond. De cette épave devenu, de ses responsabilités dans toute cette histoire. A remplir les missions, à s’éloigner, à vivre une autre vie, à sauver d’autres personnes et pas pouvoir le faire avec son propre gamin. Et ça survient souvent, ces mauvaises pensées de celle que Declan essaye d’éloigner autant que possible. De ce qui est lu sur le net, ce n’est jamais bon, de ces enfants qu’on envoie dans des pays étrangers, de ceux qui finissent sur le genre de site qu’il veut même pas imaginer. De ce qu’on pourrait faire d’infect et degueulasse. Et toujours cette même envie de gerber sur un monde où des kidnappeurs de gosses peuvent se balader en toute impunité. Faut protéger le pays des menaces extérieurs mais qui le protège de l’intérieur ? Se le demande de plus en plus dans l’errance de ces instants, dans ses soupirs semblant sans aucune fin, ne reflétant qu’une infime partie de ce tout en train de se propager. Et la journée sera longue et la nuit plus encore de ce tout mitigé, Joshua, Eileen et surtout Joy. Et les pensées du navy seals une fois encore s’égarent, s’éloignent vers tout autre chose que ce qu’elles devraient, à se demander si elle est encore au boulot.

Est-ce que tu bosses sur mon affaire Joy ? Est-ce que tu le cherches encore mon fils ? Est-ce que tu trouves des pistes où les autres ne trouvent que des voies sans issues.

Et toujours s’entête à trop penser, à vouloir tout couper, d’un énième verre avalé et bientôt les heures ne font que s’enchainer. Bon pilier de bar, de ceux qu’on ne vient pas trop dérangés. Parce que même à terre les poings peuvent rapidement craquer et seul un idiot et ou un fou s’en prendrait à lui. De cette présence préservée même dans l’état de décrépitude le plus total. Suffit de pas grand-chose, de la revoir dans les pensées, de l’imaginer pour commencer à écrire et le regretter aussitôt. Sauf que tout est délié, plus de réserves, plus assez pour ? Pour continuer sur la bonne voie, pour la laisser dans sa tranquillité mais encore assez pour se rappeler le jour. Même en train de cuver il arriverait encore à le lui dire ce que ce jour représente pour lui, oserait peut-être lui demander si elle a mangé son gâteau et le lendemain ? Chercherait à ne surtout pas croiser Jace ou Ryan. Surtout cette dernière dont l’envie de le tuer atteint des sommets et Declan ne peut pas la blâmer. De ce qu’il a fait subir à son amie, continue de le faire. A sa place, il serait peut-être encore moins agréables. Le nouveau verre tourne entre ses doigts face au silence en train de le rendre dingue. De ces émotions mélangées dans l’instant, de ce qui finit par s’écrire, la vérité de ce que le palpitant n’est pas capable de dissimuler. De ces mots si forts et tellement douloureux à la fois, de ce besoin de réponse qui ne vient pas. D’un je me sens trop seul qui vient s’écrire d’une toute autre manière. Et finalement l’appel du désespéré. Qu’est-ce qui lui prend un ? De ses droits qu’il se donne alors qu’il n’en a nullement le privilège du moins que rien se prenant pour le premier plan. Et là, de cette voix qui décroche et de la somme même de ses espoirs qui disparaissent. De ce qui est raccroché rapidement et des questions qui viennent hanter le palpitant. Là du téléphone reposer avec fracas, de l’écran se fissurant, tant pis hein. Ça grouille et ça enchaine les verres dans de la jalousie mal placée. Devrait se rendre à l’évidence, c’est son anniversaire, l’imagine déjà sur cette piste de danse en train de se trémousser. Se visualise trop bien la silhouette de ses paupières closes. La chevelure bougeant de ses mouvements dont elle a le secret, de son petit sourire en coin, de ce rire éclosion, de cette bouteille de bière dans la main. De sa beauté même dans une tenue que d’autres trouveraient banale mais pas lui. Parce que c’est ainsi qu’il la préfère de sa simplicité naturelle, pas besoins d’artifices, jamais. Naturellement parfaite dans le fond c’est toujours ainsi qu’il l’a vu… Myocarde en train de s’enflammer, parce qu’un type se trouve surement à ses côtés et ce questionnement intérieur contre lequel il ne peut pas vraiment lutter. Est-ce que tu l’aimes Joy ? De ce qui serait naturel n’est-ce pas ? Alors pourquoi ça fait si mal ? De l’imaginer ce après qui devrait pourtant être le chemin naturel de leur existence. Passer à autre chose ça parait si simple uniquement sur le papier…

Le tintement de la clochette annonçant une nouvelle entrée. Pas besoin de se retourner, c’est sans doute cela le pire d’une certaine manière. Comprendre sa présence sans odeur, sans mot, seulement d’une porte s’ouvrant, de ce silence dans l’endroit. Parce qu’elle porte son arme à la hanche t son badge contre son thorax, il pourrait presque imaginer ses vêtements, de cette connaissance un peu trop certaine de son être. Ce n’est pas bon. Parce que demande matin, quand l’alcool sera évanoui, le tout paraitra bien pire, de l’avoir gâchée sa belle journée, d’avoir détruit ce qu’il ne fallait nullement. D’encore une fois la faire venir à son secours et lui gâché le restant de l’existence. Le bruit de tabouret et le regard qui se tourne pas mais de ce qui est évident, de la connaitre trop bien. Quand le sourire s’étire sous les effluves, de ce qui se consume du cœur tambourinant plus que de raison dans sa poitrine. Est-ce que ça finira un jour ? Ne le pense pas malheureusement, condamné à le ressentir cet amour, à ne pas le voir faiblir même s’il le devrait… «Je te demande pas depuis qu’elle heure tu y es, hm. » De ce reproche qui n’en est pas vraiment un dans le fond, de ce tout si proche et lointain en même temps. Se lever là, se rapprocher et l’embrasser, ça semble l’évidence impossible. De ce qui est trop connu et en même temps de ce qui n’a jamais été son droit. De cette alliance encore au doigt, pourquoi ? Parce que l’espoir réside que Joshua revienne et quoi ? Retrouver quoi ? Ne sait même pas ce qu’ils sont, rien seulement deux êtres en peine se battant dans leur douleur. « est-ce que le soleil s’est couché ? » De la dose d’humour pas tellement bien venue, de ce qui s’étire quand même dans l’instant. De ce verre qu’elle vide rapidement, de la bonne descente qu’elle a toujours eue et qui lui étire un sourire. Encore un dans la douleur, dans le sien qu’il boit également, légèrement moins vite. « Lèves toi, j’appelle ta femme. » De ce rire mauvais sortant de ses entrailles, sa femme ? De ce qu’il sait sans doute mieux que personne, ça n’a pas la moindre forme d’importance. Ça n’est rien, ça ne sera jamais rien… De son regard venant enfin se confronter au sien. Osant finalement se perdre dans son être, dans son regard, contre sa personne avec douceur même lointaine. De bien être mauvais qu’il regrettera. De l’avoir perdue, elle mais surtout lui. Culpabilité racine revenant à si vive allure qu’il est bien incapable de la refermer sur le moment. « ma femme ? si elle daigne te répondre, je crois pas que ça sera pour me récupérer. Surement en train de chercher Niel. Elle risque plutôt de me foutre en cellule de dégrisement ou pire… » De ce qui vient comme une vérité, il n’est plus rien pour elle si ce n’est une perpétuelle erreur, de celles qui détruisent bien plus qu’elles ne renforcent. D’un geste de la main, vient s’emparer du verre recommander par la belle pour le vider, de l’élan de bon sens arrivant jusqu’à ces derniers neurones encore actifs. « T’es pas attendue ailleurs ? Connaissant Jace et Ryan, je suis certain qu’ils t’attendent et peut-être l’autre type aussi… » Se rend compte de ce qu’il vient de dire et se sens complètement idiot… De cette envie de la retenir qui lui crève l’organisme. « Pas que j’ai envie de te voir partir que du contraire, mais tu mérites mieux pour fêter tes 35 ans que l’épave de service déjà trop alcoolisée… » De cette pose quand c’est son propre verre qu’il vient tourner entre ses doigts, s’y perdant au passage. « T’as toujours mérité mieux… » que ce que j’étais capable de t’offrir.

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Message Sujet: Re: declan -- unbreak the broken   declan -- unbreak the broken Empty Mer 23 Fév - 9:24

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Many face
Many identity
But one soul, one heart
O n e s o u l m a t e


L’agent Shelby avait été formaté, un calque humain parmi les autres pour le bien de la nation, une main contre son palpitant battant la chamade, elle avait fait la promesse d’honorer et défendre son pays au prix de sa vie. Suivant l’unique trajectoire que son tendre et défunt père avait tracé, marchant dans les traces de pas de son frère aîné, ce dernier risquant sa vie à chaque inspiration soufflé au milieu du désert. Joy fut bien incapable de demeurer silencieuse et inerte devant les actions de ses homologues familiaux masculins, cette dernière souhaitant se rendre utile, poursuivre une constellation scintillant chaque nuit comme le doux appel de l’homme qu’elle n’aura jamais de cesse d’admirer. Le fantôme de son père effaçant alors toute trace d’affect à l’égard de ses multiples conquêtes de jeunesse, cette dernière se refusant d’ouvrir son coeur à un homme, dissimulant la clef de son âme à l’intérieur de ses entrailles. Certains furent bien plus obtus que d’autres, se présentant devant la porte de la maison familial, des mots d’amours glissants à travers leurs babines affamées et en émois. Et toujours, Jace se voulait cerbère de la volonté de la cadette. Bras croisés, il faisait front, empêchant quiconque de violer les désirs de la plus jeune, ô combien pourtant ce dernier s’interrogeait sur les raisons qui poussaient la plus jeune des deux à refuser l’amour ainsi. Sa carrière florissante à la CIA lui permettait d’entretenir ce fossé entre elle et le monde. Entre elle et les hommes qu’elle autorisait à froisser ses draps pour mieux s’évaporer à l’aube. Au fond, elle n’était qu’une enfant encore trop marqué par la tragédie qui n’aura eu de cesse de se rejouer toute sa vie. Chaque homme qu’elle aimait, finissait par disparaître. Jace lui suffisait, et pourtant…ce jour-là, lorsque sa main entra en contact avec celle du soldat, et meilleur ami de son frère. Elle avait pu entendre le fracas de ses murailles se détruire à l’intérieur de son corps, l’écho du désastre ricochant contre ses os. Et ses yeux s’offusquant toujours de cette alliance qu’il ne quittait que trop rarement, Joy s’était surprise à haïr une femme qu’elle ne connaissait pas.


De s’offusquer de ce qu’elle ne lui offrait pas
En apprenant à la connaître


L’amitié qu’elle éprouvait et entretenait à l’égard du Nevy Seal lui permettait d’agiter un bouclier solide et indestructible. Ainsi, chaque touché se drapait de l’innocence d’une amie, quand pourtant l’âme d’une femme brulait d’un trop grand désir à son égard. Ryan avait été la première à lire en elle, mieux encore qu’elle n’aurait su se décrypter elle-même. Un soir d’été, après quelques bières, prêts d’un feu crépitant, les obsidiennes de la jeune agent se perdait sur le galbe de ce soldat, qui lui paraissait presque aussi heureux qu’il n’était malheureux. Son dos pleurait, s’était-elle dit en avalant une énième gorgée d’ambré pétillant. Ne remarquant pas les azuréennes de la rousse à ses côtés. you love him, avait-elle affirmé à bas bruit, l’échine de la plus jeune s’était mise à frissonner et son coeur, lui, s’était échoué brutalement contre le macadam. À quoi bon mentir ? Au monde, elle le faisait avec une facilité effarante, capable de jouer le jeu de l’une de ces nombreuses identités. Mais, pas devant elle. Alors, Joy s’était contenté d’un haussement d’épaule. unfortunately yes. avait-elle rétorquée simplement, ses lippes collée à la bouteille, et son souffle saccadée prisonnier de cette dernière. L’ivresse d’une soirée lui permettait au moins de soulager sa conscience, à l’égard d’une famille qu’elle ne devait pas briser, mais bien plus encore à l’égard de la mémoire d’un père qu’elle refusait de reléguer à la seconde place.


Si je l’aime ouvertement,
Je t’effacerai, papa.


Et pourtant, bien plus rapidement qu’elle ne s’y était attendue, les lèvres du soldats avaient suffis à effacer toute trace de culpabilité. Court-circuitant la logique imparable d’une agent à l’intellect lobotomisé. Cette relation avait été, sans doute, la plus douloureuse, mais aussi la plus vivifiante. Joy avait assumé, menton levé, les désapprobations silencieuses de son aîné, s’était même confrontée sans rechigner aux regards suspicieux d’Eileen. Elle avait appris à aimer Joshua comme s’il s’agissait de son propre fils. Elle avait appris à être dans l’ombre, se condamnant à celle qui avait le droit de silence, celle qui ne posséderait jamais l’autorisation de le pleurer publiquement. De l’embrasser aux yeux du monde. Une prison, lorsqu’elle additionnait la somme de ce qui s’était déroulée, une étrange prison qui lui permettait pourtant de se bercer d’illusion. Un souffle de renouveau, et d’inconscience qui la rendait plus vivante qu’elle ne l’avait jamais été depuis le décès de son père. À double tranchant, pourtant, car l’aimer en secret, ou officiellement, ça ne changeait pas grand chose. Ça ne permettrait pas de le rendre immortel. Et, la compréhension du résultat de ce calcul lui avait brisé le coeur.


Qu’est-ce que tu dirais Declan ?
Si je t’avouais que j’ai porté ton enfant ?
Mais que je n’ai pas été assez forte pour le sauver, lui
.

Est-ce qu’il lui en voudrait ? Lui qui pleurait le fantôme d’un fils, cherchant à noyer son mirage dans le liquide alcoolisé pour mieux museler ses démons. Au fond, elle aurait pu refuser, cette enquête, ce tourbillon inadapté dans lequel elle était prise, se damnant à l’aube, et chaque nuit, parce que la responsabilité que le Seal lui avait imposé dans une supplique était aussi assommante qu’une pile de briques contre ses épaules. Ryan s’en était insurgé, Joy, pourtant n’avait écouté personne. Pas même Jace. Acceptant la mission en anesthésiant la triste réalité. Elle devait sauver son fils, afin de chasser la propre culpabilité qui enrobait un deuil qu’elle avait dénier ces dernières années. Ainsi, peut-être qu’elle se pardonnerait la somme de ses erreurs. Ce n’était pourtant qu’un prétexte égoïste pour être à ses côtés, prenant la place d’une épaule qu’aucune n’autre n’avait jamais eu, une branche solide sur laquelle le soldat s’accrochait. Et puis peut-être aussi, qu’elle le comprenait, ce chagrin qui le terrassait, parce que leur enfant , lui, avait disparu pour de bon. Effacé à tout jamais, néantisé avant même d’avoir eu la chance d’éblouir Joy d’un sourire qu’elle aurait figé. C’est lourd comme du plomb, ce mélange acide d’affects qu’elle ne parvient plus à trier, et ça s’amplifie aux côtés du soldat. L’alcool finalement, n’est qu’un prétexte dont elle se saisi pour réduire au silence les voix qui la tiraille. « est-ce que le soleil s’est couché ? » L’esquisse d’un sourire étire les lippes de la détective. La nuit est là, depuis trop longtemps pour elle, si longtemps, qu’elle peine à observer le jour. « depuis quelques heures déjà. » finit-elle par rétorquer, avalant l’absinthe alcoolisé d’un trait. Joy avait toujours eu conscience de la dangerosité de leur attraction, cette dernière activé et mise au silence. Mais jamais oublié, jamais retrouvé non plus. Le rire du soldat est une mélodie aussi amer que ne l’est le liquide qu’elle vient d’avaler, se chargeant pourtant d’en recommander un autre. Les orbes azurées bien que belliqueuses du soldat viennent s’ancrer aux siennes, et comme un étrange rituel qu’elle ne pourrait jamais parvenir à stopper, son coeur s’emballe à vive allure. Un simple regard l’électrise, la rend minable. « ma femme ? si elle daigne te répondre, je crois pas que ça sera pour me récupérer. Surement en train de chercher Niel. Elle risque plutôt de me foutre en cellule de dégrisement ou pire… » derechef, Joy observe du coin de l’oeil cette alliance, le rictus mauvais, et l’orgueil au bord des babines et les orbes, elles se reportent sur les bouteilles entassées derrière le bar. « Si elle est si terrible, pourquoi tu portes encore ta bague ? » Qu’elle se risque, sans pour autant attendre une quelconque réponse.


Il ne te le doit pas,
Et puis, il ne te l’a jamais offert ce luxe


La blonde aux cheveux ébouriffée observe son verre lui filer entre les doigts, ce dernier plongé contre les lèvres du soldat comme une offrande à sa souffrance. Et, un soupire agacée transgresse ses lippes. « T’es pas attendue ailleurs ? Connaissant Jace et Ryan, je suis certain qu’ils t’attendent et peut-être l’autre type aussi… » cette fois-ci, Joy laisse échapper un rire sarcastique, ingurgitant à son tour son verre, et tapant de l’index pour en recommander un autre. « Entre pas sur ce terrain là, Declan. Ce n’est pas bon, ni pour toi, encore moins pour moi. » qu’elle souffle, sans animosité, d’une voix éreintée. « Pas que j’ai envie de te voir partir que du contraire, mais tu mérites mieux pour fêter tes 35 ans que l’épave de service déjà trop alcoolisée… » Joy l’entend. La peine. Le regret. L’amertume. Ce mélange explosif d’émotions toutes plus négatives les unes que les autres. Elle les entends presque trop clairement, puisque ces dernières la hantent depuis des décennies. « T’as toujours mérité mieux… » doucement, sans doute au rythme de ce murmure qui a la saveur d’un flocon de neige s’échouant au milieu d’un été, ses azuréennes viennent observer le verre vide que le soldat observe, tourne, encore et encore. Et c’est instinctif, ce besoin viscérale de l’empêcher de couler, l’effroyable sensation qu’il peut disparaître, se dissoudre comme du sucre dans un verre d’eau brulante. Ses doigts rencontrent la paume de sa main, cajolent ses phalanges. « Arrêtes de boire s’il te plaît et de dire des idioties. » une supplique soufflée avec une trop grande sincérité, tandis que rapidement, le verre vide du soldat est attrapé, posé aux côtés du sien. « Puisque tu gâches mon anniversaire, autant que tu ai encore la force pour me porter. » Et peut-être que là, ce soir plus particulièrement, Joy Shelby n’ai aucune envie d’un ailleurs, que sa seule présence illusoire lui permettrait d’affronter ses démons. « T’as toujours su te faire pardonner. » Premier verre venant ponctuer sa phrase et bruler l’entièreté de sa gorge, ce dernier claque contre le comptoir, et se remplis. Joy laisse échapper un rire, sourd, presque endoloris. « Je vais le retrouver, je te le promet. » Un autre verre est avalé. Et aussitôt remplis. La promesse gravée contre le bois de ce bar, sous les yeux vitreux d’un père écorché. « Putain…j’aimerai te haïr, tu sais… » finit-elle par souffler, ses prunelles bleutées s’accrochant à celles du soldat et ses doigts, eux, venant trouver refuge contre cette mâchoire maintes fois embrassé.


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Message Sujet: Re: declan -- unbreak the broken   declan -- unbreak the broken Empty Mer 23 Fév - 9:48

( unbreak the broken )
The fact that I was born... the fact that I am alive... and the fact that I am in love... has my hatred toward these things ever burned so passionately? // ( s o n g / o u t f i t /) with  @joy shelby

Un jour peut-être que ce sera plus évident de la laisser partir. Peut-être qu’un jour le militaire pourra passer une soirée d’errance sans avoir ce téléphone qui le démange, sans que l’alcool ne vienne délier ses doigts, qu’ils ne tapotent trop sur l’écran de ce vieux téléphone ayant déjà vécu bien trop de coup de sang, de plus en plus nombreux ces derniers temps. D’une carcasse n’étant plus que l’ombre d’elle-même, d’un tout qu’on ne peut finalement pas sauver n’est-ce pas ? Qui est condamné à se vouter sous le poids de tout ce qui étouffe, sous cette absence contre laquelle il ne peut rien. Impuissance tellement difficile à accepter, dont il n’est pas certain de savoir supporter la somme des conséquences. Lui, le navy seal, l’homme d’action par excellence, de ces actes d’héroïsme dont on ne parle jamais, qu’on vit comme s’il s’agissait d’actions du quotidien. De ceux aussi que l’on préfère étouffer dans un silence glaçant, laissant entrevoir que tout n’est pas si parfait, si aisé. Que la morale parfois se retrouve enfermée pour obéir. Parce qu’on ne discute pas les ordres, on les applique, aussi difficile peuvent-ils être par moment…Tout sert toujours un but, tout va toujours vers le meilleur pour le plus grand nombre. De toutes ces valeurs apprissent dans la souffrance, dans la sueur, de ces entrainements sans fin, d’en ressentir plus grand, bonifié d’une certaine manière. Mais que vaut tout cela dans l’instant ? Qu’est-ce que ça renferme encore ? A quoi lui sert-il de pouvoir atteindre une cible à une distance lointaine s’il n’est même pas capable de mettre la main sur son propre enfant ? A quoi bon partir si c’est pour tout perdre au retour. De cette douleur intérieur qui vient transformer sa main en un poing uniquement destiné à ces errances lointaines. De ce qui semble sans but. De cette image pourtant si visible dans l’esprit, de cette silhouette floue dans laquelle la balle vient se loger en plein crâne. De ce qui lui permet encore de tenir presque debout, la seule possibilité d’un jour se venger, d’un jour le retrouver son gosse. Même si parfois il se surprend à ne plus apercevoir l’issue la plus favorable au bout du tunnel. De ces statistiques qu’il connait maintenant par cœur, de ces leçons non désirées et pourtant apprises, ancrées dans les tréfonds d’un palpitant souffrance. Plus le temps passe moins il est aisé de retrouver le disparu, plus les chances sont grandes de n’avoir qu’un cadavre à pleurer. Et ça, même toutes les thérapies sur terre n’arriveraient pas à l’empêcher de se flinguer. De cette scène que trop bien vue, de ces fins qu’on s’imagine parfois trop souvent. De ce kidnappeur devant lui, de la balle partant et de l’arme se retournant contre sa propre personne. De partir en paix, presque… Parce qu’en finir reviendrait à abandonner ce qu’il attend pourtant là, de ce téléphone pianotant encore des mots que Declan regrettera presque sobre… Mais dans le fond, elle n’est plus sienne Joy, ne l’a jamais vraiment été parce qu’il n’était pas totalement à elle, parce qu’il ne le sera jamais. De cet impossible rapprochement venant déstructurer l’ensemble de leurs entrailles. Et un jour, elle ne viendra plus. Et ce jour-là sera certainement le second plus triste de son existence. De l’avoir définitivement perdue tout en ne l’ayant jamais acquise comme il fallait… De l’ironie d’une situation auquel personne ne peut échapper.

Depuis combien de temps les verres s’enchainent ? Ne compte plus, de ce qui autrefois n’était qu’un amusement entre potes, qu’une célébration de leur victoire s’est maintenant muée en un quotidien destructeur. De ne plus vivre que pour l’oubli qui finit toujours pas arriver s’il dépasse le stade de la raison. Foutu capacité à tenir contre l’anesthésiant alcooliser. De devoir les enchainer bien trop avant que vienne le salut, si léger, très vite remplacé par tous ces inconvénients qui ne cessent de s’enchainer. De ces appels à l’aide incontrôlé dont une fois encore la policière est la victime toute désignée. Inconsciemment ou pas, ce besoin de la revoir, encore et toujours, de pas la laisser disparaitre vraiment, de pas lui offrir ce droit au bonheur qu’il reverrait pourtant d’être capable de lui donner. Mais faut croire que le cœur est un peu trop égoïste. Qu’il sait le myocarde désaccordé, que sans sa joie, il sombrerait dans des tréfonds où personne ne pourrait venir le chercher. Car elle seule arrive à lui donner la force de respirer, parfois… De remonter à la surface et d’observer sa propre déchéance. Un jour peut-être il arrivera à la laisser partir. Voudrait y croire tout en refusant de le voir arriver cet instant… De ce condamné tentant de reculer encore et toujours la date de l’exécution. D’une vie totalement sans elle qu’il se sait maintenant incapable de mener, de ce manque éprouvé depuis qu’il a tenté de la laisser s’en aller. Mais toujours Joy est resté accroché sous le rythme cardiaque d’une âme incapable de laisser l’autre se délier en totalité. Parce que même dans 30 ans, je continuerais de t’aimer…

Sixième sens incapable de quitter le militaire, de cette certitude, de ce elle est là venant l’envahir sans avoir besoin de se retourner. De ce tout provoquer dans l’inconscience certaine. De sa bouée sur laquelle vient s’accrocher la somme de ces douleurs. De ce qui est regretté autant que nécessaire. Et chaque fois, il se le demande Declan comment Jace fait pour ne pas le fracasser à force de faire souffrir la femme qu’il aime le plus au monde. De ce que le regard assassin de Ryan ne fait que lui prouver : Joy souffre et c’est uniquement sa faute… Mais le quadragénaire n’est plus en état d’une réflexion aussi intense, de faire passer des intérêts pourtant si précieux pour lui avant les siens. De cet égoïsme éthylique que rien ne semble être en étant de faire cesser, surtout pas son propre être. De l’humour débarquant là, de ce qui devrait pas tellement se propager non ? Pas dans la douleur de l’instant, de ce qui vient pourtant les frapper, de ce besoin inconscient d’arriver à la faire sourire rien qu’un peu. De rattraper rien qu’un peu la souffrance de l’instant, de revenir à ce qui était si évident autrefois alors que même là, ça n’aurait pas du l’être…   « depuis quelques heures déjà.» déjà, le temps devenue donnée bien loin d’être linaire, de ces nuits insomnies paraissant durer des jours tandis que ces verres qui s’ingurgitent en seconde pourtant heures. D’un tout incertain, de ce qui peut se continuer jusqu’au petit matin. Ça ne serait pas la première fois, sans doute pas la dernière… De ce qui se répond d’un haussement d’épaule, de cette sensation que cela fait bien longtemps qu’elle ne devrait plus bosser et en même temps, de cette presque envie qu’elle se tue à la tâche si seulement ça peut lui ramener Joshua, de ces inquiétudes et besoins venant se confronter dans un tout qui ne laisse finalement plus de place à tout le reste.

Et le questionnement Eileen venant là et il y en aurait à dire s’il acceptait d’en parler. De ce qu’il cache, dissimule, pourquoi ? De ce refus de la faire passer pour la vilaine de l’histoire. De ces fautes qu’il prend, considère uniquement comme siennes, de sa responsabilité à elle qu’il anesthésie comme si elle n’avait jamais existé. Parce qu’il aurait dû être là pour son fils, là pour sa famille, là pour veiller sur eux et empêcher qu’une telle horreur arrive. Même s’ils ne l’étaient déjà plus vraiment un tout soudé. Que les disputes et la rage ont remplacés ce qui servait d’amour. Et rien ne pourra le changer ce cheminement entamé, ce tout venant se déposer, leur réalité impossible à nier maintenant. Et l’homme continue de pas vouloir voir la situation dans son ensemble, continue de porter le poids d’une double responsabilité. D’agir comme si la procédure ne devait pas se lancer. D’un couple qui n’en a plus rien et ça ne date pas d’hier… De ce qui s’était terminé bien avant le premier baiser avec Joy. De ce qu’il n’était plus possible de recommencer après elle. D’un bonheur qu’Eileen ne saura jamais lui offrir, qu’aucune autre n’était capable de lui donner, de cette certitude dans l’être…  « Si elle est si terrible, pourquoi tu portes encore ta bague ?» Du questionnement dont il ne sait que faire, de cette bague qu’il vient regarder là, cherchent encore et toujours à y trouver des réponses qui ne viennent pas ou peut-être qui s’entassent à la porte avec tellement de force qu’aucune d’entre elle ne semble convenir. De ce soupir venant contre ses lèvres, incapable à retenir, de cette lassitude certaine quand le sujet est évoqué. Car c’est toujours la même chose, c’est pire à chaque fois au final mais jamais ça ne s’arrange vraiment. De ce mariage qu’il devrait terminer, définitivement, le sait très bien, en a eu envie tellement de fois ces dernières années. En a rêvé pendant de longues nuits à s’imaginer de pouvoir être avec celle qui à ses côtés ironiquement se trouve en cet instant. Tout abandonner pour elle, tout sauf ces enfants, de ce qui le maintient dans l’impossible union. De ces menaces dont à personne il n’a évoqué, de tout ce qu’elle lui prendrait… De ce qui a perdu de sens maintenant que tout lui a été enlevé. Alors pourquoi le garder ? Pourquoi continuer une mascarade ne faisant que le détruire chaque jour davantage. Lui-même ne le sait ou s’effraye de ces raisons qu’on éloigne d’un revers de la main car elles sont bien trop douloureuses. « Bonne question détective. » Lâcher pour mieux sombrer, pour faire disparaitre ce que les pensées pourtant ne cessent de crier… De cet anneau avec lequel il commence à jouer, bouger, tout en sachant qu’il serait impossible pour l’instant de commettre l’acte qui ne devrait plus rien représenter n’est-ce pas ? Mais qui le fige sur place. « Je… je l’abandonnerais si je le faisais… » De ce pronom ne représentait pas des traits féminins mais le rire d’un bambin qui n’est pas oublié, ne le sera certainement jamais, impossible de le laisser, impossible de passer autre chose… Sa vie ne pouvant avancer sans la présence de ce gamin, de son gosse… « Et puis ça fait fuir les groupies en chaleur bien plus rapidement qu’un pas intéressé. » De ce besoin de détendre l’atmosphère, de pas laisser le tout devenir encore plus anxiogène et destructeur mais c’est impossible à arrêter non ? Impossible de repartir en arrière.

Sacro-sainte jalousie, de ce sentiment découvert à son contact. De ce qui n’avait jamais effleuré sa peau de toute son existence. De ce qui vient picoter, de ce qui vient naitre sous la surface, de pas être un idiot, de bien se douter que d’autres ont tentés d’effacer les blessures que le nave seal à créer. Qu’un joyau comme elle ne reste dans un coin, elle attire, la lumière, les regards, ces gars et un jour, il y en aura bien un qui arrivera à lui faire oublier de venir le retrouver. Et lui il en fera quoi ? De l’avoir définitivement perdue ? De bien le savoir que c’est bien mieux pour elle et en même temps, d’espérer que ça n’arrive jamais. Dualité de l’homme dont le myocarde ne cesse de s’accélérer depuis que l’œillade sur elle s’est déplacée. De son verre vider pour la convaincre de quoi ? Déguerpir, mener sa propre existence et de ses mains qui se retiennent de venir la saisir, de laisser le derme retrouver ce qui lui est si familier. De ce manque si cuisant qu’aucun mot ne serait en mesure de le décrire. De jeu sarcasme venant naitre entre eux, de la vengeance ne tardant pas, de ces réactions bien trop semblables pour ne pas se comprendre, sans mots, sans rien. D’un tu vas trop loin dont la conscience alcoolisée comprendre toujours… Mais se refuse à l’évaporer, ce petit piquant de jalousie sous la langue…   «Entre pas sur ce terrain là, Declan. Ce n’est pas bon, ni pour toi, encore moins pour moi. » De cette vérité pourtant si limpide mais qu’il vient obscurcir de son impossibilité à… De ce je suis désolé pas prononcé, de ce non mérite d’être excuser pour ce qui n’est rien et tout à la fois…. « Je voudrais savoir comment ne plus te blesser… » Qu’il vient souffler sans arriver à arrêter, sans trouver comment ne pas les jalouser ses autres qui contre elle viennent se perdre. De ces rêves cauchemars de la retrouver, de connaitre chaque parcelle de son être, chaque tache de rousseur, chaque point de beauté, pourrait la dessiner parfaitement s’il avait un quelconque talent artistique.

Le verre observation de ce tout éreinté, perdition, de la détruire encore et en même temps de pas trouver d’autres vérités que celle présentée. De lui vouloir bien davantage qu’un homme dont l’existence ne constitue plus qu’à l’auto-perdition. D’être le bonheur qui auparavant la représentait si bien… De la culpabilité, de la colère, de l’incompréhension, de l’amour aussi, d’un mélange de tellement d’émotions qu’il vient renvoyer comme ça, sans trop savoir pourquoi, sans trop être certain que ça soit le bon moyen, le bon moment aussi. De cette journée spéciale qu’elle devrait vivre uniquement de sourire et de ce qu’il n’offre point dans l’instant… De la vérité finale, qu’il aurait aimé lui offrir la bague, la vie décente, la maison au bord du lac, les bambins, l’amour qui dure jusqu’à la fin d’une vie. Parce qu’il a jamais pu faire d’elle une honnête femme, l’aurait tellement aimé. Parce que Declan est certain qu’elle est la femme de sa vie, seulement, il a pas rencontré au bon moment…. De ce qu’ils auraient été dans une tout autre réalité, de ce qui si souvent vient rejoindre sa mélancolie apathique. De ce qui meurt et revient à la vie, se réchauffe d’un seul contact. De ce manque en train de se combler, suffit de ses doigts graciles contre son derme, de ce palpitant en train d’imploser, de pas réussir à les maintenir calme, les battements du myocarde. De l’être entier en train de lui rappeler la connerie qu’il a pu faire en la laissant se barrer, en la retenant pas, en l’abandonnant… Elle l’âme sœur de son existence…  « Arrêtes de boire s’il te plaît et de dire des idioties. » De ce verre qu’elle vient attraper, l’en délester et de lui en train de la regarder dans le silence moment. De ce « c’est pas des idioties. » Qu’il murmure… Là, de la regarder comme au premier jour et de l’aimer encore davantage… Tu mérites mieux que moi Joy, on le sait tous les deux. De ce qui vient de l’impossibilité de ne pas la regarder, en aucun cas… « Puisque tu gâches mon anniversaire, autant que tu ai encore la force pour me porter. » Le sourire vient naitre entre les lippes, de cette facilité déconcertante, de ce qu’il n’avait plus fait depuis très longtemps déjà. Du poids lui écrasant le corps devenant moins lourd l’espace d’un court instant… « Même complètement jeter, je pourrais toujours te porter Shelby… » De ce début bien davantage là pour le côté comique, quand de ses lèvres pincées, il ne retient pas le reste, de ce qui est beaucoup plus tragique et véridique. « Mais de nous deux, ça a toujours été toi la plus forte… » De tout ce qu’elle continue de soutenir sur ses épaules, de cette capacité à le soutenir même quand elle devrait le lâcher, surtout si elle doit le lâcher… De ses erreurs qu’il ne pourra jamais réparer, de tout ce qu’elle a trop perdu par sa faute…

«T’as toujours su te faire pardonner.  » De cet arcade venant se soulever d’un «  ah bon ? » venant se prononcer. Parce qu’il n’a jamais tellement su comment faire, de ce qui vient sans doute trop naturellement ou plutôt de sa nature à elle incapable d’en vouloir trop longtemps à la sienne. De ce qu’il n’énonce pas, pour ne pas blesser davantage, pour ne pas renforcer ce qui est déjà trop et pas assez à la fois. De se voir priver de boire et de l’observer en train de les enchainer ces verres, de les continuer pour oublier, tout comme lui… Est-ce qu’un jour on s’anesthésiera assez le cœur pour ne plus se retrouver ? De la question sans réponse dans l’instant, de rire douloureux venant faire écho à son palpitant, de leurs souffrances sœurs, différentes et communes à la fois. De ce qu’elle sait et qu’il ignore… «Je vais le retrouver, je te le promet. » De cette larme qu’il doit retenir là, de ces mots le faisant autant sourire que souffrir et de ce besoin de boire dans l’instant, de venir le rechercher le verre enlevé, de le faire remplir pour le vider, une, deux, trois fois, de ce besoin-là de plus ressentir la douleur dans les tréfonds de l’être avant de vers elle se retourner. « T’as toujours été capable de l’impossible, j’en doute pas. » De ce non mensonge mais pas tellement vérité, de ces doutes de plus en plus profonds, de ce qu’elle retrouvera seulement c’est le comment qui vient terrifier l’ensemble même de son être. Comment tu vas le retrouver ? Vivant ? Détruit ? Mort ?. De ce qui hurle dans l’être.

«Putain…j’aimerai te haïr, tu sais… » et ça fait mal, tellement et ça devrait non ? Et en même temps plus tellement, de ce qui vient tout emporter, là, de ses regards incapables de se détacher, de ce tout venant, de ses doigts contre sa mâchoire et de ces paupières venant se fermer rien qu’un instant, quelques minutes pour se laisser emporter par le contact, pour venir le vivre pleinement et emporté un peu de bonheur dans son océan noirceur. De ses doigts venant effleurer les siens, de ce qui semble irréel et pourtant tellement présent avant de de les rouvrir finalement ces yeux pour mieux l’observer, pour venir de sa main trouver sa joue avec douceur. « Parfois j’aimerais que tu en sois capable pour ton propre bien… » De ce début de dualité qu’il vient souffler dans l’instant, ne retient pas, absolument pas… « Mais souvent, je suis juste un putain d’égoïste remerciant je sais pas quelle puissance divine que tu me haïsses pas. De pouvoir continuer à te garder auprès de moi d’une manière ou d’une autre… Même si je devrais avoir réussi à te laisser partir… Pour ton propre bien… Faut croire que je suis vraiment un vrai crétin égoïste. » Que tu finis de prononcer de cette vérité aux notes de je t’aime non prononcés, là, quand le corps bien se lever, à regret laisser cette main quitter son visage et ressentir le manque puisant. De la regarder. « Allez viens, je te porte où tu veux. Où veux-tu que nous allions. » De ces idées traversant l’esprit mais qu’il éloigné d’un battement de cils… Là, de son corps proche du sien, de l’attente de ses désirs, de ce tout, d’être prêt à aller jusqu’au bout du monde, uniquement si c’est avec elle. Et rien qu’un peu, laissé de côté sa peine pour se concentrer sur elle…
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