anita | the innocence of childhood clings to us.

Anita & Mahe.

 the innocence of childhood clings to us.  
T’es devenue faible, t’as le cœur qui s’est fêlé. Se sont faufilé comme des petites harpies dans ton cœur, enfonçant tout l’amour possible dans ce dernier. Les gosses. Ouai, t’as apprécié d’être puni d’une telle manière, une corvée au début, puis tu réclames limites des heures, passant des jours entiers avec ces enfants. Ça te brise le cœur. Ouai, t’en a un, il est enfoui, il est caché bien à l’abri pour qu’il ne souffre pas trop.
T’aimes pas être vulnérable, t’aime pas grand-chose à vrai dire. T’aimes pas les responsabilités, de base, mais là tu ne sais pas, il te manquerait presque ces gamins. Le projet d’adopter ? Faut pas pousser. Trop  jeune et surtout pas prêt, tu le seras peut-être jamais. Ça ne te gêne pas. Mais ça te tient à cœur d’aider, de leur donner un peu de bonheur, pas que tu sois une grande source de bonheur. Ouai en fait tu ne sais pas trop pourquoi tu as fini par accepter d’y retourner. Tu ne sais pas trop pourquoi, mais au final, qu’importe. Ça te plait. Tu ne veux surtout pas assumer qu’au final t’es un sentimental. Tu viens de quitter l’orphelinat, direction la plage. Une petite plage tranquille, assez grande, donc tu te demandes comment les autres gèrent les vingt enfants qui ont eu la chance d’être enrôlé pour l’aventure. Ouai c’est une chance quand tu penses que les autres s’occupent autrement. Tu ne sais pas trop si tu ne vas pas tomber sur ton ex, Scar. Ça sera brûlant et pas dans le bon sens du terme. Normal, façon tu ne fais pas trop le malin devant elle. Faut dire que tu le sais, t’as mal agit, mais c’est une pulsion, une putain de peur qui te prend au trippe qui te pousse à faire autre chose, à fuir parfois les choses prodigieuse de ta vie qui te font du bien. Ça te gêne pas, t’es libre comme ça, mais t’as quand même le cœur en miette. Et tu ne te l’expliques pas forcément.
T’arrives sur la plage, le sable est doux et chaud. Tes chaussures sont dans tes mains, puis t’observes, le sourire accroché à ta bouille. Les lunettes de soleil toujours sur ton nez, pour protéger ton regard ? Non pour laisse tes opales flirté avec les personnes, discrètement. Non, tu ne mattes pas, quoi que. Non, là de suite, tu es juste à fond sur ta mission les gosses. Tu les entends rire, ça te fout dans une telle émotion, des papillons qui se bataillent dans ton estomac. T’aimes ses monstres, tu n’arrives pas à comprendre pourquoi sont là. Pourquoi les parents ont démissionné sans même leur donner une chance ? Après tu ne connais pas toutes les possibilités de leur présence là. Mais avoues, ton cœur il est pris, il est amoureux des enfants, d’une bonne façon, pas perverse, pitié. Mais non, le jour où tu fous une fille enceinte, t’assume, et peut être qu’en vrai ça te changera, t’en sais quoi ? T’es pas devin. Tu repères une jeune fille, que t’as déjà vu, tu n’arrives plus à remettre son nom dans ton esprit. Trop de prénom à retenir.
«   Salut, Luan m’a envoyé ici pour venir en aide, je suis Mahe !   » Pas besoin de dire que tu es là par obligation, car tu ne te sens plus si obligé de t’y rendre.   «   Alors, comment ça se passe dans le coin ?   » Puis t’as des petits potes qui vienne te voir et te sauter au-dessus, jure que les enfants ça te laisse voler dans un autre univers te lançant toute  leur innocence en pleine face.