M / OLIVER JACKSON COHEN (négociable)

identité complète / abel dozhy, largement négociable/changeable. tranche d'âge / plus de trente ans. statut civil / célibataire. études ou métier / au choix groupe conseillé / your choice.
avatar souhaité / oliver jackson cohen, mais négociable. (henry cavill, charlie hunnam, garrett hedlund, françois arnaud, ben barnes, mario casas, aidan turner..)

shaye fernsley / abel, c'est l'premier qui a fait craquer ton coeur d'enfant. parce qu'il avait toujours le temps d'échanger deux/trois mots avec toi, t'oserais à peine l'avouer, mais c'est bien souvent son prénom qu'tu entourais d'un coeur dans tes cahiers. lui? il te voyait que comme la petite soeur de. en même temps, t'étais si jeune. y'a jamais rien eu, et avant qu'il n'ait pu t'voir grandir, il est parti, emmenant avec lui ton crush d'adolescence. c'est chacun d'votre côté que vous avez vécu votre vie, traverser les épreuves.
et voilà qu'plusieurs années plus tard, il réapparait, ramenant avec lui ce charme qui t'plaisait tant. mais le changement pour lui, il est brutal, parce que t'es plus cette gamine que t'étais. il comprend pas l'changement au départ, pis apprend c'qui s'est passé. tu veux pas en parler, tu l'repousses, une fois, deux fois... mais il revient, à chaque fois. comme si t'étais un putain d'projet à remettre sur pied. parce que ouais, t'as le coeur explosé, ouais, y'a plus que des cendres en toi. mais il est tenace abel, il reste malgré tout. s'il savait dans quoi il s'embarque.
il il passe, souvent, à ton boulot, à ton appart. tu finis même par l'croiser à tes soirées... il est souvent là, à surveiller qu'tu fasses pas trop de conneries, que tu fasses pas l'excès de trop. il te surveille, comme si tu'étais encore une gamine. alors tu cris, tu l'pousses. tu l'épargnes pas, avec tes mots qui s'font parfois blessants, tu veux qu'il s'casse, qu'il te laisse. et quand ça fonctionne pas, tu changes ta stratégie, t'abuses et uses de tes charmes, tu l'touches, tu veux qu'il flanche. il t'repousse, il s'fait violence. mais lui si droit, fini malgré tout par flancher, et c'est une nuit endiablée que vous finissez par partager y'a quelques semaines. une parmi tant d'autres pour toi, pour lui probablement. et pourtant. le lendemain, il est toujours là. fidèle à lui-même. pas un mot sur cette nuit, comme si rien ne s'était passé.
ça aurait pu, ça aurait dû signer la fin de tout ceci.
mais il est toujours là.
et malgré toi, quand les nuits s'font longues, quand les images du drame rôdent autour de toi, tu t'surprend à chercher du réconfort auprès d'lui, t'invitant chez lui, ou simplement, en trouvant d'la chaleur à travers des mots échangés. et pendant un temps, ça t'apaise.
t'es pas sûre de ce que c'est entre vous. lui? probablement pas non plus. vous n'en avez pas parlé. vous n'en parlez jamais. qu'est-ce que vous êtes, qu'est-ce que vous faites? des questions, tant de questions, pour aucune réponse. et pour l'instant, ça vous suffit.