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 (TW) palais d'argile ft. misha

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Blake Grayhall;

-- plutôt bête de sexe --
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Blake Grayhall



joland novaj
gypsophile (ava) ; drake (sign) ; mad'eyes (icons)
max ; oksana
1043
1010
25
brandissant l'étendard de la doucereuse liberté.
collectionneur des passés fragmentés. les petits bouts de rien témoins de la déréliction de ceux qui les ont jetés. et blake ramasse, redonne un souffle, rétablit l'âme de quelques antiquités.
jolene - sage - brynn

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Message Sujet: (TW) palais d'argile ft. misha   (TW) palais d'argile ft. misha Empty Lun 29 Mar - 18:05


palais d'argile
@misha orlov

TW : viol, violences verbale et physiques.

le bruit des vagues perce le silence. leur mouvance comme une mélodie douce, l'unique mélopée qui enveloppe l'âme et l'entraîne vers des confins aux horizons bleutés. s'extrayant de sa carcasse, l'esprit s'échappe, distillé lentement, sortant du corps marionnette pour devenir amorphe, se mélanger à l'écume pourléchant les gravillons qui ruissèlent sous les secousses délicates. celles qui écartent le danger, fuient ses affres lorsqu'elles se rétractent pour retourner dans les profondeurs de leur palais abscons. c'est nymphe qu'elle aurait voulu être, la poupée. couronnée princesse pour jouir d'un laisser-passer vers ce monde souterrain. se fondre dans la masse immense qui viendrait l'engloutir toute entière, noyer la souffreteuse à petit feu. d'une mort indolore, presque douce, les fracas de l'eau sur la rive comme seul et unique cri. c'est muette que la carcasse se déplace, vêtue de sa robe blanche immaculée. la première qu'on lui avait donné. cadeau dont le poison s'écoule toujours, empeste l'odeur immonde du plaisir solitaire qui se déverse sur sa dentelle effilée. devenu ce haillon qui accumule ces tâches que même la javel ne parvient pas à effacer. drôle de mélodie que celle qui se rembobine sous les pupilles dilatées, commémore les actes de l'innocence bafouée par la tragédie moderne. la mécanique est funeste, ses habitudes marquées à l'encre vermeille d'un sang poisseux, tétanisant les muscles et gelant les organes. il se revêt d'une résine presque neuve, le squelette décrépit. sur le derme, le vernis s'appose, forge cette même image qu'ils érigent en ce modèle universel de beauté. la noblesse de l'oisillon est feinte, demeure dans cette apparence frivole et prude sur laquelle les prunelles avides s'attardent pour ne pas affronter l'effroi de l'existence condamnée qui frôle leurs homonymes. ils n'y voient que les parties du corps dévêtus. et celles qu'ils désirent posséder, arracher, s'octroyer pour jouir de cette euphorie qui les grise et les enivre, qu'importe que la poupée ne soit que jouet, de chair pourtant. alors quand les flots d'immondice se déversent, qu'ils se greffent sur les fibres de la peau, c'est l'ombre de leur chimère qu'ils placent, répandent et étalent. les vices dégueulés pour qu'ils entachent d'autres âmes.
alors le pas est lourd, mène l’épave le long d’un couloir de la mort qui s'étend à l'infini. tunnel sans fin à la lumière éteinte. car il n’y a aucune sortie, aucune déroute, aucune envie. finissant toute terrassée par la gangrène qu’ils ravivent, disséminent encore à l’intérieur leur marque putride, comme pour nourrir cette hydre affamée qui risquerait de s’assécher. semence nectar que le corps a fini par accepter, sacrifiant barbara sur l'autel de l'immondice. déchet parmi tant d'autres, vide de substance qui s'élance lorsqu'ils l'embarquent. et c'est sans un mot que tu les as suivis, barbie, sentant à peine leurs doigts s'enfoncer autour de la nuque. car la caboche est déjà partie vers cet ailleurs que seule la poupée a le secret. ces étendues de sable troublées par la chaleur qui sillonne la frontière fine les séparant du ciel, sur lesquelles les obsidiennes se posent, se questionnent en même temps sur ces flammes extatiques qui semblent brûler l'air. redevenue gamine qui fait de la chimie une magie insufflée par les fantômes environnants. elle foule les sentiers sablonneux, entend ces voix qu'elle fabrique plus qu'elle ne se souvient. ces notes qui scandent son nom, passent au-dessus de sa silhouette folâtre qui batifole de maisons en maisons. môme aux songes emplis de contes mirifiques aux espoirs infinis, d'une tendresse sans égale. délicatesse égarée que les cachets ont cette faculté de revigorer. il vient de là, l'éden miraculeux, se résume à une rangée alignée de petites gélules placides. toute la nuit, barbie, à gaver l'estomac d'anxiolytiques, à ensuquer le peu qu'il reste d'humanité sous l'épiderme dépravée, calmant la tempête qui gronde dans ce myocarde qui déraille, se surprend encore à tressaillir de peur alors que la pratique relève du rituel.
le corps tangue, de droite à gauche, il oscille, suit le mouvement qu'on lui impose sans que tu comprennes, barbie. que leurs mains fouillent déjà l'entrejambe, que le piètre bout de tissu qui recouvrait l'épave est déjà à tes pieds, qu'ils fulminent déjà du désert qu'ils y trouvent. ce même désert que tu aimerais qu'ils voient dans le fond des pupilles. pourtant, c'est là que la pluie inonde la surface qui déborde de ces larmes incontrôlables. toujours ces perles qui creusent leurs profonds sillons, extirpant l'inconscient de ses fabulations. la vue brouillée, barbie, le temps que l'orage passe. le temps que l'orage passe. 
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https://savethequeens.forumactif.com/t10787-teen-idle
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Message Sujet: Re: (TW) palais d'argile ft. misha   (TW) palais d'argile ft. misha Empty Lun 12 Avr - 18:56

palais d'argile
Barbie & Misha

« Arrogant men with knowledge make more noise from their mouth than making a sense from their mind.  »

/!\ TW : viol, abus psychologique, humiliation

Cette réponse a été écrite avec le consentement de mon partenaire rp, et la culture du viol ne saurait être cautionnée/appuyée/approuvée dans ce topic (sources plus bas)



Huit heures tapantes sont les heures furieuses par lesquelles les tourmenteurs s’apprêtent à faucher la victime, pour un peu de rédemption illusoire. La berline s’est engouffrée dans les artères du Queens, par-delà les beaux quartiers, là où les regards ni même les âmes ne convergent. Elle a sillonné les rues, âprement résolue à vendanger sa suppliciée ; Barbie pouvait encore s’agripper à la saillie de ses derniers espoirs, les hommes en noir se rapprochaient de sa sale destinée. Ils ont ainsi coupé le moteur lorsqu’ils l’ont aperçue, quelque peu hagarde sur l’asphalteuse, lorsque deux subalternes ont jailli de la voiture. Et comme ils ont déployé leurs jambes avec la détermination crasse du châtiment, ont empoigné la jeune femme : "pas d’esclandre", qu’ils ont soufflé fermement comme ils rêvent déjà de possession. Les deux mastards, de leurs bras râblés et puissants, ont enjoint Barbie à disparaître à l’arrière du véhicule, sans grande délicatesse ni déférence. N’ont plus pipé mot dès lors que le moteur a ronronné de nouveau, insufflant le mutisme des steppes nourri de leur étrange sérénité. A l’avant sur le siège passager, Misha n’a daigné lever son nez de son téléphone portable qu’au bout de longues minutes ; il a considéré Barbie dans le rétroviseur intérieur d’un air qui ne se veut étrangement pas vindicatif. Il a les traits des bons jours, quoiqu’un peu de lassitude dans la cornée ; la tâche lui semble familière, presque emmerdante. « Quelle sale gueule, Barbie. » a-t-il soufflé d’un timbre invoquant l’amitié factice. Et c’était bien vrai, comme elle avait le teint lilial, presque translucide, à la faveur des airs absents.  « Faut dormir la nuit. » Monceaux de conseils prétendument avisés, comme une rosserie déplacée. Bien sûr, qu’elle n’a su se lover tout contre la chaleur d’un sommeil fortifiant, lorsqu’elle avait hélas, et par la force des mots et de sa fronde, choisi la misère en ce petit matin.

Et toujours, à l’abri des questionnements et des regards, la berline les a conduits sur une friche de tôle et d’acier. Les bâtisses suintent l’apocalypse de l’après ; ça se sent, que personne ne viendra tendre l’oreille quant aux cris des suppliciées. Les cinq faucheurs ont assez fracturé les nerfs de Barbie pour mieux qu’elle les suive à travers les dédales de couloirs et d’escaliers, ils ont usé de menaces, de mains puissantes, de terreur et d’inhumanité pour la pauvre espèce qu’elle représente. Pour preuve de la cruauté crasse, Misha s’est arrogé le droit de la boutade lorsque, parvenus sur le seuil des sévices, ils sont passés devant deux marmules tenant des chiens en laisse. Dobermans à poil ras, belles bêtes taillées dans la vigueur et l’hostilité. « T’en fais pas. Ceux-là, c’est pas pour aujourd’hui. » Au bon souvenir de ses sales menaces imputant les sévices sexuels par le prisme des clébards, Misha a ourlé les lèvres dans un rictus puis a poussé la porte dans un grincement sourd. T’as pas idée, Barbie, de combien tu vas subir et de comment je te crèverai par la force et les outrages. Tu seras morte en dedans, bien avant de crier grâce.

Tous, se sont engouffrés dans la chambre aux murs bruts vêtus de béton. Et c’est sûr, que y a rien de bégueule et que tout suinte le foutre, le sale et le sang. Le matelas posé à même le sol se farde de tâches suspectes ; l’immondice du monde est déjà passée dessus. Et qu’importe puisqu’ils ont pris leurs aises ; l’un à la porte, l’autre à la fenêtre. C’est qu’il ne faudrait guère que lui passe par la caboche comme une envie d’en finir. La mort pour dérobade, aussi glaçante soit-elle, a déjà été prise comme issue. Suffit de se pencher par-dessus le châssis et d’aviser le sol pour y percevoir une tâche brunâtre. Puis un autre s’est assis à la table sur laquelle trône une radio dont il a tourné le bouton ; "c’est Aretha Franklin !", qu’il a jubilé d’un air heureux tout en hochant bien la tête en rythme. Le quatrième a intimé Barbie à s’écorcher les genoux au sol. Le cinquième, Misha, s’est affairé à ôter sereinement sa chemise. C’est qu’il aime pas bien l’hémoglobine sur ses fringues propres.

Puis il s’est enquis en russe de la santé de la prévenue ; “Hyacinthe a dit ce matin qu’elle était clean”, qu’on lui assure. Toujours, prendre bien soin des catins et s’assurer qu’elles ne s’encombrent pas de sales plaies comme de maladies crasses. Le sentiment d’attente, interminable pour la suppliciée, s’est accommodée des bruissements d’étoffes d’une chemise vaincue, des frôlements du cuir lorsque Misha s’est défait de sa ceinture, de l’humiliation subie lorsqu’il l’a mise autour du cou de Barbie et qu’il a bien tiré sur la boucle. Petite chienne des sales frondes. Il a noué la laisse improvisée tout contre sa nuque et d’un geste, l’a sommée de se lever, l’a couchée sur le matelas. Sans grande douceur ni effusions, il a contorsionné son corps puissant contre le sien. Et ça se sent bien, cette compétence qu’il a à mater les chairs ; Misha sait pertinemment comment la maintenir de force, que ses gestes obstruent bien les siens et que le bassin lui soit offert. Le coup de rein est sec et tranchant, lui cisaillant le tout, en dedans. Les chairs, les entrailles, la dignité. Il a rompu les lombaires malgré le sang tâchant le matelas, a bien maintenu le collier de cuir afin de déshumaniser la victime. A moitié morte, mais pas assez pour ne rien ressentir, Barbie a des airs de poupée disloquée comme il la tue. Puis se déverse en elle, la pourfend encore, se relève. Légère tape sur la joue chaude de la pauvresse ; “Brave fille”, qu’il susurre, comme un maître à son corniaud. Une étrange sérénité sur le visage, comme une tâche savamment bien accomplie.

Misha ne fait guère grand état de l’horreur qu’il instille lorsqu’il se rhabille et se gratte la gorge d’un raclement. L’entreprise lui a donné soif, songe-t-il comme il s’attable et se sert un verre. Et, sans considération pour Barbie, fait signe à ses hommes que la suite peut être donnée. Les deux hommes les mieux bâtis s’avancent, voraces et appétents. « J’me laisserais bien faire, si j’étais toi. C’est qu’ils pourraient te tordre le cou d’une seule main. Mais j’te préviens, des fois, ils ont des délires bizarres. Comment qu’ça s’appelle, déjà ? » Misha lève la tête vers l’un de ses comparses geôliers, l’air de rien, sourcillant à peine. « L’ondinisme j’crois. Un truc du genre d’après Fiodor. » « Ah ouais, c’truc là. » Froncement de nez écoeuré d’avantage par les propos du complice que par la violence qui s’exerce à ses côtés. Misha a porté son verre à ses lèvres, a feuilleté le journal, s’est fendu d’une cigarette. A haussé le son de la radio lorsque les gémissements l’exaspéraient, ce salaud. Puis, lorsque les deux brutasses ont fini par jouir des sales sévices, a interpellé Barbie. « La grossièreté, Barbie. Ta putain d’erreur, c’était la grossièreté. A partir de maintenant, j’espère que la politesse t’arrachera pas la gueule. » qu’il a soufflé de lassitude sans même la toiser. Tremblotante et défaite, sur le matelas des calvaires.

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Déconstruire les mythes et stéréotypes sur le viol (Amnesty international)
16 façons de lutter contre la culture du viol (ONU femmes)
Aide aux victimes (site du gouvernement)
Survivantes de la prostitution (compte instagram, témoignages des survivantes)


(c) DΛNDELION ; @barbie brakni
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