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| Sujet: poésie bancale Mar 30 Mar - 16:29 |
| il y a dans le couloir, les regards sans mot - le cœur sans parole et la voix d'une muette.
mona s'avance. menton légèrement baissé, de ces airs à ne vouloir rien dire - imperturbable. perchée en haut de son propre monde, c'est dans son imaginaire qu'elle exulte ! sirène qui affronte le vide de son existence sans s'intéresser assez à celle des autres - juste assez pour ne pas paraître monstre entouré d'apôtres. dans sa main, elle trimballe quelques papiers légers valant bien plus que leur pesant d'or... suivant les ordres, les demandes ! faux magiques permettant la féerie d'art sublime; à amener à bea.
bea bea bea drôle de femme celle-là bea bea bea inspiration de craintes; de jalousie; de beauté ! d'envie bea bea bea faut avouer qu'à entendre son rire, ça donne envie d'écrire des histoires d'amours qui n'en finirait pas. bea - à pas trop savoir quoi faire quand on la voit elle a l'air si sérieuse puis rieuse sur quel pied danser ? alors ! mona choisit de ne rien faire. estimant que les choses sont sans doute mieux comme ça dans le flou (artistique ?) dans le noir (chimérique).
finalement la croiser; mona trouve que bea elle respire la liberté. elle aime bien ça - dans un silence inébranlable, pas même dans un soupir ! la main s'élève pour lui tendre les papiers... aucune volonté d'être condescendante - impolie. c'est juste ainsi qu'elle vit; à s'abstenir quand elle ne sait comment agir.
-"..."
lippes s'entrouvrent - spontanéité ravalée. volonté de lui dire qu'elle apprécie la forme de ses cheveux avant d'estimer que la remarque est inutile. parfaitement futile.
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| Sujet: Re: poésie bancale Mer 31 Mar - 9:13 |
| ◐ ◐ ◐ [ poésie bancale ] w/@mona pollock Elle est lune Quand tu es soleil. Elle est nouvelle Tu l'émerveilles. Mais elle est silence Et toi... Tout sauf patience.
Beatrice regarde les passants dans la rue, ceux trop absorbés par leur propre vie, leur propre destination, pour s'arrêter en chemin et admirer la vue. Ceux qui ne voient même pas la gérante du Sempiternal, posée derrière sa vitre, à les analyser, à les guetter. Ce matin, Mona doit passer. C'était assez lacunaire. Des papiers à rentrer, un dossier à parfaire. Cela irrite un peu Bea de mettre ses plans en suspend juste parce que cette demoiselle passe. Ce qui l'agace surtout c'est de ne pas savoir à quoi s'attendre.
Mona, enfantée par une famille qu'elle ne connaît pas, adoptée par le Dark Mist. Adoptée trop vite au goût de Bea. Bea, toujours si soucieuse de ce qui se passe ici, de ceux qui entrent dans leur vie.
La porte s'ouvre, la silhouette longiligne pénètre la galerie. Sans un mot, celle que la brune voit comme une vipère, se tord sur le sol, glisse jusqu'à elle. Toujours ce silence profond, gênant, intimidant.
Quel est donc ce mépris que tu crois pouvoir arborer ainsi?
Beatrice soupire en saisissant les documents, espère que cela ira vite. Mais elle voit la jeune femme qui clopine d'un pied à l'autre, fermant la bouche comme si elle s'apprêtait à lui dire quelque critique qu'elle s'est ravisée d'énoncer. « Quoi?! » Pas de salutation, ni d'une part ni ne l'autre. Juste cet aboiement que Beatrice déploie dans le vide de la galerie. Elle saisit le regard prononcé de Mona vers ses cheveux et elle craque soudain « Qu'est-ce qu'il y a Mona? Mes cheveux sont pas à ton goût et tu sais pas comment me le dire? Enfin... faudrait encore que tu daignes me parler pour oser me critiquer. Du moins en face je suppose. » La vipère, ce jour, c'est Beatrice. Elle feule, sa langue claque. Les sous-entendus sont matraques.
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| Sujet: Re: poésie bancale Lun 19 Avr - 16:49 |
| dans l'absence de parole le soupir s'impose encore plus fort (ça lui vrille les tympans, de sentir ainsi une telle lassitude chez elle dont elle perçoit sans peine l'agacement). mona voudrait s'inventer poète, pour lui réciter les vers que bea escompte peut-être entendre depuis trop longtemps ; jongler de consonnes pour lui compter fleurette, rire d'un rien sans buter sur les lettres ! incapacité à laisser entrevoir ses couleurs (tableau pastel dans une poursuite du bonheur).
-"quoi ?!"
brusquerie soudaine la fige ; disparaissent alors les mouvements de nervosité. c'est la stupeur qui l'emporte, et les yeux ronds de se retrouver finalement confronté à la voix désenchantée. la femme sauvage montre les crocs là où l'enfant bestiale sent les poils qui s'hérissent. danger ?
-"qu'est-ce qu'il y a mona? mes cheveux sont pas à ton goût et tu sais pas comment me le dire? enfin... faudrait encore que tu daignes me parler pour oser me critiquer. du moins en face je suppose."
à la bataille des maux déjà rendre les armes ; enfin mona, elle veut que tu parles ! prononce tes pensées ! bea les croit hostiles, viles et assassines prouve lui ton amitié ! (celle dont tu rêves à la nuit tombée) à prononcer les louanges, qu'il y a t-il de si compliqué ?
-"... j'aime comment tu t'énerves. ça te rend encore plus vivante et bouleversante. 강한."
aucune expression sur la femme de cire ; poupée toujours figée n'ose ponctuer ses mots d'un sourire de peur d'encore la froisser. compliment maladroit ; volonté d'un mieux. le venin n'est pas ce qui ébranle - les attaques sont vaines quand l'armure est si solide (si stupide).
-"j'ai parlé. satisfaite ?"
crainte d'en dire trop ; là il n'y en a pas assez. l'intensité de la belle trouble tout ce qui chez mona est statue ; se sentir fébrile face à celle capable de tant éprouver ! communication foireuse de deux créatures aux différences innombrables: incompréhension mutuelle pour seul point commun.
-"... qu'est ce que tu regardais avant que j'entre ?"
@beatrice vaughan
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| Sujet: Re: poésie bancale Mar 27 Avr - 18:25 |
| ◐ ◐ ◐ [ poésie bancale ] w/@mona pollock Il n'y a pas d'irrévérence dans son ton sans conséquence. Il n'y a pas de vice dans son sourire sans malice. Il n'y a pas d'erreur dans ses regards empreints de malheur. Elle est là, ouverte, juste pour toi.
Beatrice s'emporte sans se retenir. Cela fait longtemps que ce venin, elle se force à le contenir. Cela fait longtemps qu'elle force sa colère à se maintenir en elle, à ne pas exploser au visage de cette nouvelle fidèle qui la défie et dénigre de son silence impardonnable. Alors la voix éclate. Et nul doute qu'elle fracasse quelque chose chez la visiteuse car elle semble surprise avant de répondre.
Enfin des mots. Enfin un échange. Aussi bizarre soit-il. Cela change.
Beatrice se retient de rire. Elle ne sait comment interpréter cette phrase sortie d'un livre de contes ou d'une histoire sans fin. Comment Mona fait-elle pour l'exaspérer encore à ce point ? « Pardon? » Balbutiement maladroit de la rein du Dark Mist. Elle n'est pas vraiment la diva des lieux mais elle en est la maîtresse des clés. Elle dévisage l'importune et fait un pas vers elle quand Mona continue son incohérence. « Il en faut plus pour me satisfaire. » Elle voudrait lire derrière ces pupilles qui se dessinent sur ce visage opale. L'Asie a coloré les traits de la Pollock d'une aura trop charmante, trop enivrante pour que Bea lui résiste quand elle semble lui demander de baisser les armes. « Les êtres humains. Les gens qui passent. » Elle détourne ses yeux vers la grande baie vitrée et s'en rapproche, fixant du regard un couple de personnes âgées qui traverse la rue. « Y a les gens qui sont touchants, ceux dont on voudrait voir l'histoire se dessiner au-dessus de leurs âmes pendant qu'ils défilent sous nos yeux. Et puis... » elle dévie vers un gamin sur un skate qui force une voiture à freiner brutalement et qui dilate les pupilles de Beatrice dans un sentiment de stress instantané. « Et puis, y a les autres. Ceux dont la vie semble représenter fort peu, tant pour eux que pour nous. » Elle se retourne, dévisage à nouveau Mona et lui demande sans détour cette fois. « Pourquoi tu ne m'aimes pas Mona?» C'est concis, clair, précis. La philosophie du moment l'a poussée à ne plus repousser l'interrogation. Elle ne joue pas Beatrice. Elle a toujours aimé la vérité.
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| Sujet: Re: poésie bancale |
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