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 chaos - galedad

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Message Sujet: chaos - galedad   chaos - galedad Empty Lun 28 Déc - 3:27


should've thought twice before you opened your trap, come into a nuclear war with a strap. you can tell me to shut up, we'll both say shut up ! when i say "shut up", i get a plaque -- @soledad bello

Une frayeur… une terreur… un cauchemar qui ne faisait qu’empirer… c’était comme la mort, pire que la mort. C’était comme infame, pire que l’infame… c’était comme l’angoisse… pire que l’angoisse. Alors que ce message restait en tête, une simple lettre en apparence, quelques mots griffonnés dessus, à l’attention de la prostituée qu’elle était, qu’elle avait toujours été, fort malheureusement. Quelques mots qui l’effrayaient, qui lui faisaient si peur qu’elle avait l’impression que tout allait s’arrêter, que le monde ne tournerait plus jamais, que la vie n’avancerait plus jamais… quelques mots qui l’alarmaient, c’était la fin. tu avais toujours redouté ce moment, gala… depuis que ton bébé t’avait retrouvée, tu avais toujours redouté le moment où lui, te retrouverait. lui. son mac. Celui qui la possédait, celui qui la forçait. Celui qui détruisait le restant de sa vie depuis si longtemps… la peur était palpable sur son visage, l’enfer revenait au centuple, tandis qu’elle comprenait… il savait où elle habitait désormais. Cela voulait dire qu’il savait où habitait son bébé. Que joy était en danger. tu n’avais pas prévu cela, gala. jamais tu n’avais prévu qu’un jour ta vie mettrait celle de ton enfant en danger, mais tel était désormais le cas. Et si tu n’obéissais pas, il la tuerait… ou pire. ou pire… à cette pensée, son sang ne fit qu’un tour. Elle ne pouvait pas l’accepter. C’était impossible. elle ne pouvait pas accepter que son bébé se retrouve en danger. Elle devait agir. Obéir. Le chasser. Faire diversion pour que jamais plus il ne repose ses yeux sur ce trésor qu’était son enfant, cette jeune femme merveilleuse qu’elle avait de la chance d’avoir pour fille…
tu étais effrayée, gala… tu n’avais qu’une envie, appeler ta fille, la prévenir, lui demander de venir, lui demander de t’aider. mais tu ne le pouvais pas. surtout pas. il était hors de question d’inquiéter ton trésor, il était hors de question de lui faire peur, encore moins de la trainer dans ces histoires. jamais… elle était bien trop pure, Joy. Elle était ton bonheur. ton seul bonheur… tu ne pouvais pas accepter qu’il lui arrive quelque chose. Tu étais une mère. une mère qui aimait son enfant. Tellement qu’elle pouvait tout affronter… tellement qu’elle avait le courage de s’élancer hors de l’appartement, avec lenteur, et assurance. Tremblant, effrayée, mais assurée. Parce qu’elle faisait le bon choix. Parce qu’elle devait la sauver. parce que si une seule personne méritait la vie sauve, et l’esprit sauf, c’était elle… c’était cette merveilleuse petite lionne qui veillait sur toi. qui ne méritait pas de se plonger dans ses ténèbres…
Il fallut cependant un bon moment… les rues de new york, difficiles pour une femme comme elle, canne en main, l’impression de s’enfoncer dans une marée humaine. L’impression de ne plus respirer… il fallut du temps. fort heureusement, par moment, un citoyen bien sympathique pouvait parfois t’aider à franchir un passage clouté, ou une marche. Tous n’étaient pas insensibles. une preuve que dans ce monde, il y avait les monstres, et les humains. Monstres comme son mac, humains comme les bons samaritains qu’elle pouvait croiser… si seulement ils savaient, tous, à quel point elle s’enfonçait dans les ténèbres, jusqu’à arriver à l’endroit… un parc. Une ruelle non loin. Sombre. Et cet homme. cet homme, en cuir, une arme dans la poche, un regard carnassier. Cet homme, qu’elle craignait comme la peste. je vois que tu as reçu mon message, galatea… une peur incontrôlable, une panique… les membres tremblants. L’impression de disparaître… l’envie n’en manquait pas, mais tu devais tenir bon. Pour joy. pour joy… une pensée qui restait, subsistait encore, toujours. s… s’il… s’il te… plait… il savait de quoi elle parlait. Il savait qu’elle protégeait un être cher. le plus cher à ton cœur. il savait qu’il avait gagné. qu’est-ce qui me plairait ? un an que t’as déserté, gala ! un an que tu ne m’as pas remis mon fric ! un an, putain… tu crois qu’on peut m’échapper ainsi ?! un coup. dans le mur. Une main. Agrippant fermement le bras de la quadragénaire. Un rictus. Des larmes. Tout se perdait. Elle se perdait. La panique en son sein. Le corps qui ne se maintenait plus. l’homme qui la giflait. t’es à moi ! t’es à moi ! t’es à moi, putain ! et tu oses fuir ?! elle pleurait… et tu n’arrivais plus à parler. elle comprenait… c’était un nouveau sacrifice… elle sauvait joy.
Elle sauverait joy…


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Message Sujet: Re: chaos - galedad   chaos - galedad Empty Mar 29 Déc - 23:06


i put my armor on, show you how strong how i am, i put my armor on, i'll show you that i am, yeah, i'm unstoppable, i'm a porsche with no brakes, i'm invincible, i win every single game, i'm so powerful, i don't need batteries to play. -- @galatea thorn

perséphone perdue dans les rues new-yorkaises, madrilène loin de sa terre natale, n’existant désormais plus que pour elle. après de longues années, trop longues, à se satisfaire de l’apathie, des sourires forcés, des rêves déguisés. les siens n’étaient pas compatibles avec sa destinée trop rapidement embrassée. destinée avortée par la mort lui ouvrant ses bras, par la mort qui semblait trop belle, trop douce. la mort frôlée mais finalement quittée. un mal pour un bien, peut-être, parce qu’aujourd’hui la reine soledad s’est envolée pour devenir sole, simplement sole. sole, maîtresse de la folie, escort girl des sombres nuits. sole, qui vend ses charmes surtout la nuit. sole, qui profite de ses journées pour découvrir l’univers dont elle a trop souvent été privé. plus proche du monde que tu ne l’as jamais été. plus proche du ciel que les nuages eux-mêmes. t’es enfin débarrassée de tes chaines, princesse, et aujourd’hui t’apprends même à vivre. à vivre enfin. à vivre intensément.
les magasins à perte de vue, les buildings surplombant les quelques rayons du soleil encore existants, c’est dans ce parc qu’elle décide volontairement de s’arrêter, de s’imprégner d’un peu de verdure tout en continuant son chemin jusqu’à son appartement. ce n’est que lorsque ses pas la guident près d’une ruelle qu’elle entend les cris. cris menaçant d’un homme. regard jeté immédiatement en sa direction pour devenir spectatrice d’une vision marquante. une femme, violentée par un homme, si bien verbalement que physiquement. les cris, la main acérée autour du bras de cette pauvre femme se maintenant faiblement à l’aide d’une canne. et puis cette gifle. des mots qu’elle ne comprend pas, mais cette gifle. l’esprit retourné, l’intervention immédiate, crainte inexistante, besoin de se sentir vivante. hé ! silhouette fine qui s’approche du macabre duo, détache la main violente du bras de la blonde, quadragénaire morte de peur. t’as aucune idée de ce qui se passe réellement, soledad, s’il s’agit d’une agression commune ou s’ils se connaissent plus en profondeur. d’un ton ferme, assuré, mais aussi complaisant envers la femme, elle prend la parole. un problème, madame ? le regard empli de flammes qui se pointe ensuite en direction de l’agresseur.
sa façon à elle de lui faire comprendre qu’elle ne partira pas, qu’elle ne détournera pas le regard, femme forte, femme en rêve de liberté, qui ne supporte pas d’en voir une autre se faire rabaisser par un homme. de se faire attaquer par un bourreau sans pitié et sans courage. sans aucun courage, pour oser s’en prendre à une femme semblant déjà bien affaiblie. le cinéma ne sera pas le même, avec toi, sole. parce que t’as toutes tes forces. toutes tes forces que tu mettras à son service à elle.

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Message Sujet: Re: chaos - galedad   chaos - galedad Empty Jeu 7 Jan - 4:36


should've thought twice before you opened your trap, come into a nuclear war with a strap. you can tell me to shut up, we'll both say shut up ! when i say "shut up", i get a plaque -- @soledad bello

La terreur… la peur… la panique… elle ne savait plus comment faire, pour affronter de telles horreurs. pourtant, ça, ce n’était rien… tu le savais. elle ne savait plus comment faire, pour se relever, pour ne pas flancher… parce qu’un au auparavant, elle était cette femme détruite, cette femme incapable de sourire, cette femme presque morte, qui pouvait se laisser faire, et ne rien ressentir, sauf la perte tragique d’un bébé désormais adulte, qu’elle pensait ne jamais connaitre… mais désormais… désormais, elle avait retrouvé son bébé. elle t’avait retrouvée, plutôt. elle avait touché du doigt ce trésor qu’elle avait toujours aimé, qu’elle n’avait jamais cessé d’aimer, depuis le tout début. Ce petit trésor, qui, auparavant, pleurait dans ses bras, une fois la lumière découverte pour la première fois. Ce petit bébé, fruit d’une relation non consentie, d’une abomination, mais qui avait de grands yeux si magnifiques, un sourire, un visage, des petites mains qui restaient éternellement gravés dans l’esprit de la quadragénaire… ce bébé, qui avait été sa seule joie… aujourd’hui, elle l’avait retrouvé. Retrouvée. Sa fille. et c’était bien pour cela que tu avais osé affronter cet homme, ce mac effroyable qui ne tenait pas compte de ton humanité. elle voulait la protéger. Elle devait la protéger. Instinct maternel qui allait à l’encontre de celui de survie, elle se tenait, faiblement, larmes qui dévalaient ses joues, devant le cauchemar… cette ombre qui criait, qui hurlait, qui frappait, qui blessait… serre sur ses bras, le vautour frappait, tout en la rabaissant toujours un peu plus, tout en la détruisant par quelques mots bien placés. Parce qu’elle savait, galatea. Elle savait qu’elle ne pourrait plus jamais, ni voir la lumière du jour, ni voir le sourire de son trésor, maintenant qu’il l’avait retrouvée, et qu’il était bien décidé à la punir. Elle le savait. tu ne savais cependant pas affronter ceci sans laisser tes larmes s’effondrer. elle savait, et elle avait si peur… si mal…
Jusqu’à cette intonation. comme une surprise, comme inattendue, une voix féminine qui s’élevait. miracle, ou cauchemar de plus ? tu ne pouvais pas laisser une innocente payer pour toi. un regard vers la nouvelle venue, et une expression implorante, elle ne savait quoi dire, quoi penser, peur au ventre de regretter tout espoir. pourtant, elle fut bien vite libérée des griffes de son assaillant, et un regard de plus, elle ne put que trembler en la remerciant. je… m… merci… mais que faire ? il avait une arme. venais tu de précipiter cette inconnue vers une mort certaine ? pourtant, elle représentait son salut… non, aucun problème ! maintenant, pourriez vous nous laisser ? répondit-il à sa place, alors que la salvatrice s’inquiétait. tu ne sus parler, la peur te privant de tes mots. Pourtant, ton regard implorait. Tu avais besoin d’aide… tu ne pouvais pas l’affronter. et l’homme gronda s’il vous plait ! c’est… c’est entre ma mère et moi ! sa mère… sa mère ?! tu ne pus en supporter d’avantage, tu n’avais qu’un enfant, un trésor, une merveille ! i… il n’est pas mon fils… c’est un… un mac… lâcha-t-elle, comme poussée par ce besoin de le corriger, cet homme qui osait se faire passer pour sa progéniture, son seul bonheur. tu venais néanmoins de signer ton arrêt de mort. Parce que dévoilé, il n’était plus ce monstre menaçant, mais ce criminel averti. haha… m… mais non voyons… ce regard noir jeté sur la quadragénaire. il prévoyait déjà de te faire souffrir en représailles. parce qu’on ne lui échappait pas. i… il a une arme… a… attention… souffla-t-elle, apeurée… tremblante…
« il a une arme. » et tu comprenais… que s’il s’en servait, tu ne verrais sans doute plus jamais le regard de ta fille venir te réchauffer. s’il s’en servait…
Elle ne voulait pas y penser. apeurée. Espoir presque trop maigre que l’inconnue puisse en porter une aussi. Ou se défendre. Espoir presque impossible, le seul auquel elle pouvait se raccrocher.
Celui qu’elles s’en sortent. Qu’il détale, ou finisse dans cette ruelle.
Sombre.


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