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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !

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 Retour à la case départ {feat. Ambroise Marshall}

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Message Sujet: Retour à la case départ {feat. Ambroise Marshall}   Retour à la case départ {feat. Ambroise Marshall} Empty Ven 25 Déc - 19:13

Voilà plusieurs soirs que Serana allait à ces séances de groupe, pour essayer d’aller mieux. Est-ce que ça fonctionnait ? Peut-être un peu. La jeune femme n’avait pas encore réussi à parler de son histoire, mais elle s’était rapprochée d’un jeune homme, Wes. Leurs histoires étaient différentes, mais c’est ce qui les avait rapprocher. C’était la première fois depuis longtemps que la brunette pouvait parler de ce qui lui était arrivé ce fameux soir à une personne autre que Wilhelm ou ses parents. La confiance s’était établie assez rapidement entre eux et Serana se rendit compte que c’était bien de pouvoir parler à quelqu’un qui avait une histoire qui pouvait ressemblé à la sienne. Les deux jeunes gens étaient les deux seules personnes qui n’avaient pas encore parler dans leur groupe de soutient, mais ce n’était pas un soucis. L’un et l’autre savait l’histoire de l’autre et c’était tout ce qui comptait.

Ce soir là, Serana avait un peu traînée à la soirée, profitant de la présence de Wes pour se ressourcer un peu. Sa présence lui faisait du bien et elle se disait qu’au moins, elle n’angoissait pas le pauvre Wilhelm avec ses histoires. Elle ne voulait pas le stresser plus que ce qu’il ne l’était déjà. Tout le monde semblait être parti lorsque Serana décida d’en faire autant. Wes était parti avant elle. La brune était restée un peu plus longtemps, avait même aider les organisateurs à ranger la salle. Certains n’avaient jamais remarqué la présence de la jeune femme tellement elle était discrète. On lui demanda si elle appréciait les séances et la jeune femme rougit légèrement en disant qu’elle les trouvait enrichissante, mais sans rajoute de détails. Elle s’excusa par la suite disant qu’elle devait rentrer chez elle. Le soir, elle détestait être toute seule pour rentrer, mais elle n’avait pas le choix. C’était un peu la thérapie qu’elle s’imposait pour vaincre sa peur. Parce que c’était un soir comme ce soir là qu’elle avait perdu son futur mari et qu’elle avait été blessée et traumatisée. Après avoir mit son manteau, saluer discrètement les organisateurs, la jeune femme sortit du bâtiment. Elle regarda autour d’elle nerveusement. C’était la partie de la soirée qu’elle n’aimait pas beaucoup. La jeune femme n’avait jamais demandé à Wes de l’accompagner, c’était un travail qu’elle devait faire toute seule, cependant, elle avait toujours son téléphone a porté de main au cas où. Elle pouvait toujours appelé quelqu’un pour discuter le temps du trajet si elle se sentait suivi par exemple... Pendant qu’elle réfléchissait à tout ça, la jeune femme ne fit pas attention à ce qui se trouvait devant elle et lorsqu’elle sentit son pied glissé sur une plaque de glace caché par la neige tombée la veille, Serana s’étala de tout son long au sol. Plusieurs passants se précipitèrent vers elle pour l’aider à se relever et lui demander si tout allait bien. La jeune femme se releva, mai se rattrapa à un des passants.

«Je crois.. je crois que je me suis foulée la cheville...»

L’hôpital était un peu trop loin pour que on l’aide à y aller à pied. Un des passants appela une ambulance et cette dernière arriva quelques minutes plus tard. Terriblement honteuse, la jeune femme remercia les personnes qui étaient restés avec elle et on la conduit directement aux urgences de l’hôpital le plus près. Lorsqu’on la déposa aux urgences, Serana se rendit compte que c’était l’hôpital où elle avait été hospitaliser lorsqu’elle avait été agressée. Quelques frissons la traversa. Ce n’était pas le même contexte, le même soir. Ce soir, c’était juste pour une possible cheville foulée... Elle était loin d’imaginer que ce serait le même urgentiste qui allait s’occuper d’elle comme cela avait été le cas quelques mois plus tôt.
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Message Sujet: Re: Retour à la case départ {feat. Ambroise Marshall}   Retour à la case départ {feat. Ambroise Marshall} Empty Dim 27 Déc - 16:02

« Bonsoir, Docteur Marshall. » En un an, peu de changements notables sur le plan professionnel : la même tenue blanche, baskets aux pieds, le même stéthoscope noir abandonné au fond des grandes poches quand il n’était pas utile, quelques cheveux blancs supplémentaires ici et là sur les tempes quoiqu’encore très épars, la peau des mains usée d’être désinfectée des centaines de fois à la semaine, parfumées de tabac froid, la même addiction pas même ralentie. La même façon de se présenter, les mêmes sourires bienveillants, la patience toujours quasi-inébranlable même mise à rude épreuve, les heures supplémentaires toujours enchainées, l’absence totale de volonté d’étaler à ses collègues sa vie privée. Vie privée qui elle, avait été tout à fait bouleversée, en un à peine. Ca avait commencé par la découverte de la boule de poils abandonnée dans les ordres au pied de l’immeuble – le chaton dont il n’avait rapidement pas été question de se séparer avait depuis pris quatre bon kilogrammes, avait été surnommé Pascal et gardait la fâcheuse tendance de s’endormir dans son tiroir à chaussettes quand Ella n’était là pour l’accueillir sur ses genoux. Puis il y avait eu Ella évidemment, Ella bulldozer de son existence et de sa solitude. Lui croisait souvent des couples évidemment, jeunes et vieux amants, mais jusqu’à elle, il imaginait qu’il resterait épargné – qu’il n’y arriverait pas... C’est simplement parce qu’elle n’était pas dans sa vie, Ella. Et puis Wes ensuite, bien-sûr, qu’il hébergerait aussi longtemps que son meilleur ami le nécessiterait. Lui qui s’imaginait se plaire dans une vie de solitaire, découvrait combien il s’était fourré le doigt dans l’œil. Combien c’était, en fait, tout le contraire. Dans la vraie vie, tout avait changé. Mais donc pas au travail, qu’il appréciait toujours autant pour les rencontres que cela lui offrait et la diversité des pathologies et prises en charge, pour le rythme absolument décousu qui lui convenait parfaitement.

Il n’était pas bon pour se souvenir des noms ; il en croisait trop tous les jours pour vraiment parvenir à les retenir. Possible que celui-ci, Serana Carthew, lui rappelle vaguement quelque chose : il ne s’était même pas attardé à réfléchir sur le sujet, il savait depuis longtemps que cela ne rentrait pas et que c’était peine perdue d’avance. Pour les visages il était autrement meilleur : et il jura dès le premier coup d’œil qu’il l’avait déjà rencontrée. Probablement ici, puisqu’il y croisait chaque jour tant d’êtres différents. Il aurait juste besoin d’encore un peu temps pour se souvenir du pourquoi et du comment. Il n’avait pas pris le temps de se replonger dans le dossier informatisé ou dans ses antécédents – pas pour une histoire de cheville foulée qui serait sans aucun doute très vite réglée. Mais cela lui reviendrait : il avait aussi appris à ne pas poser ouvertement la question, pour éviter les boulettes désagréables. Alors sans s’attarder sur la question qui lui traversait l’esprit, il ne perdit pas de temps et s’installa sur le tabouret roulant face à elle : « Qu’est-ce qui vous emmène ? »
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Message Sujet: Re: Retour à la case départ {feat. Ambroise Marshall}   Retour à la case départ {feat. Ambroise Marshall} Empty Mar 29 Déc - 8:24

Il y avait un an presque jour pour jour, Serana était passée par ces urgences. Sans savoir que sa vie allait changer du tout au tout, sans savoir que l’amour de sa vie n’allait plus être là pour la soutenir, la faire rire, lui dire qu’elle avait raison de faire son métier d’infirmière. Sans savoir que presque un an après, elle se retrouverait encore une fois dans cette salle des urgences avec le même docteur qui s’était occupé d’elle des mois plus tôt.

La jeune femme attendait dans la salle qu’on vienne la prendre en charge. Elle savait parfaitement qu’elle s’était foulée la cheville sur cette plaque de glace. C’était une évidence même lorsqu’elle s’était retrouvée sur les fesses, la douleur à la cheville. Bien qu’elle soit infirmière, il y avait longtemps qu’elle ne s’était pas occupée d’un adulte. Son métier, avant son agression, l’avait mené dans les couloirs du service pédiatrie et elle n’en était pas ressortit depuis. Oh bien sûr, elle connaissait parfaitement le corps humain, ce n’était pas le soucis. Le soucis, c’était de s’occuper elle-même de cette cheville. Pour éviter de faire une bêtise, elle préférait qu’un medecin s’en occupe et les passants l’aidèrent en appelant une ambulance. La facture allait être salé, mais tant pis. Elle n’avait juste pas la force de luter contre la douleur.

Une fois aux urgences, Serana se rendit compte que toute cette effervescence lui manquait. Elle avait travailler quelques temps aux urgences avant d’être muter en pédiatrie. Aider les autres, c’est ce qui avait fait qu’elle avait choisi ce métier. Il n’y avait pas que des journées faciles, mais elle s’était accrochée et elle avait toujours aimé son métier. Si elle était honnête, elle pouvait dire que le travail commençait à lui manquait. Est-ce que c’était une bonne chose ? Peut-être. Mais elle ne se sentait pas encore assez forte pour supporter les problèmes des autres. Son esprit était encore trop fragile pour accepter de prendre sur elle le malheur des autres. Mais d’un autre coté, si retourner au travail lui permettait d’aller mieux ? Elle pourrait aussi voir Wilhelm et ses instruments de musique qui amusait les enfants. Elle devait avouer que tout ça lui manquait... Mais reprendre sa vie d’avant alors que plus rien n’était pareil, est-ce qu’elle en aurait le courage ? Une simple pensée pour son fiancé décédé et son monde pouvait basculer d’un moment à l’autre...

Serana était totalement perdue dans ses pensées lorsque le médecin arriva. Elle leva les yeux vers lui et se rendit compte qu’elle le connaissait ! C’était lui qui s’était occupé d’elle lorsqu’elle était arrivée aux urgences dans un état lamentable. Serana n’avait pas retrouvé la parole avant de sortir de l’hopital. Ce serait la première fois depuis qu’elle s’était muée dans un silence qu’elle allait lui parler. La jeune femme se redressa légèrement sur le brancard et répondit à la question.

«Je... Je suis tombée sur une plaque de glace... bêtement d’ailleurs, je n’ai... je n’ai pas regardé ce que je faisais.»

La jeune femme joua nerveusement avec ses mains, avec ses doigts qui avaient été luxés des mois plus tôt. Elle avait encore mal parfois... Exceptée Wilhelm et Wes, il y avait longtemps qu’elle n’avait pas parler à quelqu’un d’autre que les deux garçons. Pendant que le médecin l’examinait, elle rajouta :

«Je tiens... je veux seulement vous dire que je suis un traitement. Antidépresseurs. Pour... pour une histoire qui remonte à un peu plus d’un an.»

S’il voulait vraiment savoir ce qui s’était passé, sans doute allait-il ouvrir son dossier ? Parce que son dossier médical, il devait être bien garni avec ce qui s’était passé...
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Message Sujet: Re: Retour à la case départ {feat. Ambroise Marshall}   Retour à la case départ {feat. Ambroise Marshall} Empty Dim 24 Jan - 22:38

Ainsi donc, l’urgentiste avait une mémoire tout à fait sélective. Le pire étant probablement pour les patronymes : il en croisait tous les jours des dizaines et des dizaines, si bien que la plupart du temps il ne cherchait même plus à faire le moindre effort de mémorisation. Il était sûr et certain de ne jamais être capable de sortir sans aide le nom entier de quiconque n’était pas suffisamment proche – patient, voisin, célébrité lambda. Il était bon quand il s’agissait des visages, bien meilleur physionomiste. Seulement à l’époque celui de Serana avait été éclaboussé d’une violence inouïe, noyé d’un chagrin semblable à un gouffre qui restait aujourd’hui encore probablement béant... Non, le précieux indice, ce fut sa voix.

« Ce sont des choses qui arrivent par les temps qui courent », il éluda sans précipitation, sourire rassurant dont il avait le secret pendu aux lèvres. Il cherchait où il avait bien pu entendre ce timbre-là, occupé par la même occasion par l’articulation blessée. La cheville était déjà ecchymosée et œdématiée sur sa face externe, il s’assurait de pouvoir la mobiliser doucement dans les différents plans quand elle apporta une précision... Pas des moindres. L’électrochoc ; sa voix, encore. Il se redressa de façon quasi-imperceptible et fronça les sourcils comme il avait tendance à le faire quand il s’égarait dans ses pensées... Il était tout à elle, pourtant. « Je me souviens », il reconnut après une pause grave.

Elle avait été miraculée, l’infirmière (elle était bien infirmière, n’est-ce pas ?) tout juste fiancée. Ca avait été d’une violence à couper le souffle et à soulever les cœurs. Le sien ne s’y habituait jamais de toute manière. Les sauvages lui avaient tout pris, assassiné son amour pour une bague de fiançailles... Et elle, malgré les coups : miraculée.

Tu parles d’un miracle.

Elle avait dit quelques mots, puis il avait fait l’annonce qui briserait sa vie. Puis elle n’avait plus rien dit. Y compris le lendemain matin, quand il avait pris le temps de retourner la voir, s’assurer qu’elle ne manquait de rien dans son désespoir auquel il ne pouvait hélas rien, sa voix à lui jamais avare de douce chaleur. Il avait fait ce qu’il pouvait... Et il était reparti en se disant qu’il aurait aimé faire plus, quand il ne comprenait pas, parfois. C’était curieux, comme l’intonation de ses quelques mots l’avait marqué. Probablement parce qu’ensuite, s’en était suivi un très long silence.

Il reposa doucement la cheville sur le brancard, l’abandonna un temps, reprendrait dans quelques minutes si elle souffrait quand il pressait ici ou là, aux points stratégiques. « Comment vous allez ? Il posa encore ses mots, dans un soin infini. A part cette cheville, je veux dire. » La question pouvait être idiote quand elle était précipitée. Proposait si elle le souhaitait une oreille attentive, un débriefing, un an après. C’était très court et c’était à la fois interminable, un an, quand on y réfléchissait bien.
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Message Sujet: Re: Retour à la case départ {feat. Ambroise Marshall}   Retour à la case départ {feat. Ambroise Marshall} Empty Mer 27 Jan - 23:04

Serana s’en voulait de ne pas avoir fait attention lorsqu’elle était sortie de la salle. Il n’était pas rare à cette période de l’année que la nature fasse des caprices, c’était chaque année la même chose. La voilà donc aux urgences à attendre qu’on la prendre en charge. La jeune femme prit son mal en patience. Puis un médecin s’approcha d’elle et elle le reconnu tout de suite. C’était le Docteur Marshall. Il était là un an plus tôt lorsque Serana avait été admise aux urgences après son agression et la mort de son fiancé. Elle n’était pas certaine qu’il la reconnaisse. Il avait sans doute vu passer trop de personnes pour se souvenir de la jeune femme malgré son histoire assez triste en soi. Elle lui expliqua alors comment c’était passé l’accident et il lui dit que ça arrivait. Il lui souriait doucement en regardant sa cheville ecchymosée. Il lui manipula doucement l’articulation et la jeune femme serra les dents. C’était douloureux, mais sans doute moins que lorsqu’elle était arrivée ici même il y a un an. Puis, elle lui dit alors qu’elle était sous antidépresseurs... Et il se souvient. Il devait se rappeler qu’elle avait perdu pied, qu’elle avait fait un mutisme, qu’elle avait mit des semaines avant de s’en sortir. Et elle n’avait pas revu le docteur. Elle était sortie de l’hopital sans le revoir. La jeune femme avait beaucoup pensé à lui, s’était demandée si elle ne devait pas retourner le voir... mais trop de souvenirs allaient revenir si elle retournait le voir et par manque de courage, elle n’avait pas été le voir. Pourtant, elle avait tant de raisons d’aller le voir et de le remercier. Parce qu’elle était vivante malgré tout. Détruite, mais vivante.

Le docteur déposa doucement la cheville sur le brancard. Il lui demanda comment elle allait, en dehors de la cheville. La jeune femme baissa les yeux et joua doucement avec ses doigts, presque nerveusement. C’était l’occasion de parler un peu. Parce qu’à l’exception de Wes et Wilhelm, elle ne parlait pas beaucoup Serana. Alors, il lui donnait l’occasion de le faire... La jeune femme leva de nouveau les yeux vers le docteur et lui dit :

«Je vais... Je vais bien. Mieux du moins.»

Elle lui fit un petit sourire avant de reprendre.

«Physiquement, je m’en suis remise... c’est plutôt moralement que c’est plus difficile...»

Seran s’en voulait encore. Elle s’en voulait parce que c’était elle qui avait choisi de sortir au restaurant ce soir là. Son fiancé lui avait fait sa demande sans qu’elle ne se doute de quoique ce soit. La soirée avait été parfaite jusqu’à ce moment. Ou tout avait été brisé.

«J’ai du mal à me dire... à me dire qu’il n’est plus là, même après un an... Chaque fois que je suis toute seule, je pense qu’il va rentrer... Chaque fois que je dois marcher dans la ville, je me sens pas bien... Mais, je remonte doucement. Maintenant, je vais dans un groupe de paroles... Enfin, j’écoute beaucoup ce que les autres disent. J’ai encore du mal à mettre des mots sur ce qui m’est arrivée...»

La jeune femme sourit timidement avant de baisser les yeux. C’était bien la première fois qu’elle parlait avec quelqu’un aussi longtemps. C’était même sans doute une première fois depuis cette première nuit. Serana leva les yeux de nouveau et lui dit :

«Je tenais à vous remercier. Pour ce que vous avez fait cette nuit là... Je sais que sans vous je ne serais sans doute plus là. Je sais que j’aurai du vous le dire avant...»

La jeune femme s’en voulait pour beaucoup de choses. Peut-être qu’elle devrait travailler sur son sentiment de culpabilité...
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