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 in a room full of art (mahe)

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Message Sujet: in a room full of art (mahe)   in a room full of art (mahe) Empty Ven 20 Juil - 1:53

les cent ans du groupe l'oréal n'était déjà qu'un lointain souvenir. ou du moins le disaient-ils depuis quelques années. pourtant, elle se rappelle encore de l'évènement comme si c'était hier athenais. comment pouvait-on oublier une telle institution ? papa avait mis les petits plats dans les grands avec des invitations à paris pour trois jours consécutifs. à noter que l'on avait cessé de numériser les guests au-dessus d'un certain nombre qui dépassait déjà les quatre chiffres. il n'y avait pas à dire, monsieur weiss était maître dans son art. il ne souffrait que rarement de la concurrence, ce qui ne rendait que le mal plus vif encore quand ça arrivait. et même si quelques années s'étaient envolées depuis le chiffre record, on n'en oubliait pas pour autant de continuer à célébrer chaque bougie. c'était un accomplissement qui méritait d'être remarqué. et comme le paternel ne faisait jamais les choses à moitié, il cherchait sans cesse à se renouveler pour assurer le spectacle. chaque membre de l'équipe était alors réquisitionné pour apporter sa pierre à l'édifice, le but principal étant évidemment de tirer son épingle du jeu. et ça faisait déjà plusieurs jours que la demoiselle weiss murissait son idée. elle aussi souhaitait apposer son empreinte entre les murs de l'oréal, ce n'était pas pour rien qu'elle se levait chaque matin pour aller y travailler. n'étant pas sûre que son géniteur la prenne au sérieux, ni qu'il lui accorde le crédit nécessaire, elle avait pris le parti de s'en remettre à sa génitrice. celle-ci étant bien plus à l'écoute, elle trouverait forcément les mots pour imposer l'idée de sa fille. il y avait ce jeune homme qu'elle avait croisé plus d'une fois dans la rue, qu'elle avait observé de loin même si elle ne le dirait pas trop. par peur d'être mal jugée sans doute. puis pour la simple et bonne raison qu'elle ne voulait pas passer pour une psychopathe aussi. il peignait, il était passionnée et athenais avait été touchée. elle avait raconté tout ça à maman, lumineuse comme jamais depuis quelques temps. et maman avait sourit. pour autant, la jeune weiss n'avait rien vu, ni rien compris.
depuis plusieurs minutes déjà, elle arpentait la salle sans se départir de son sourire de circonstances. elle naviguait à travers les corps massés dans un espace qui lui semblait toujours bien trop exigüe pour être toléré. et finalement, elle atteignit l'objet de sa convoitise. un sourire s'installa sur ses lèvres alors qu'elle attrapa au vol deux coupes de champagne. le meilleur du coin, papa l'avait assuré à plusieurs reprises. elle se posta non loin d'une table pour admirer le jeune peintre dans l'exercice de son art. elle était presque devenue une habituée de cette pratique même s'il était d'autant plus plaisant de le retrouver sur son propre terrain. quand il s'arrêta de griffonner sa toile une minute de trop, l'occasion était bien trop belle pour passer à côté. alors elle s'approcha de lui, les mains toujours prises par le conteneur du liquide dorée. apparemment, je n'dois pas être la seule à avoir été conquise, qu'elle débute, faisant référence aux invités qui ne quittaient pas son oeuvre du regard. je m'appelle athenais et je plaide coupable. elle était définitivement la raison de sa présence ce soir-là. elle lui tendit une coupe dans l'esprit de lui proposer une pause qu'il méritait bien. je suis ravie que vous ayez accepté l'invitation. à vrai dire, elle n'avait aucune certitude quant à sa réponse lorsque cette idée complètement folle lui avait traversé l'esprit. mais elle ne s'était pas démontée, prête à essuyer un refus si c'était son choix. sauf que quelque chose lui disait que l'univers était peut-être de son côté aujourd'hui. après tout, il était là non ?
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Message Sujet: Re: in a room full of art (mahe)   in a room full of art (mahe) Empty Lun 23 Juil - 20:31


Athénaïs & Mahé.
 in a room full of art.
T’as pas envie et ça elle le voit Belly. Elle te connait, comme-ci c’était elle ta mère. Mais elle n’est que la grande sœur, qui survole ta vie depuis toujours. Elle a toujours été là pour supporter tes choix, tes âneries parfois énormes. Elle est là, elle ne laisse jamais une once de chagrin ou encore de déception franchir ses opales. Elle est fière. Tu lui rends la même chose. Tu l’aimes ta sœur,  c’est sans doute le seul amour que tu es capable de donner. Celui que tu donnes à tes proches. T’offres bien plus que ton amour, tu offres ton âmes, tes entrailles. C’est pour ça que tu te caches, que tu te caches derrière un : je m’en-foutisme qui fait fuir. C’est comme ça que tu es célibataire. Ça te va, ça te convient. L’art, ta famille et les problèmes qui vont avec sont assez pour ton esprit et ton cœur. «   Mahe, t’y vas vraiment comme ça ?  »  Tu jettes ton regard en hauteur souriant et faisant le coq. «   Quoi je ne suis pas beau comme ça !  »  Tu joues avec ta sœur, faisant le crabe avant qu’elle ne termine avec douceur dans tes bras. «   Mets au moins un truc noir et pas troué !  »  Tu lèves à nouveau les yeux et tu sais qu’elle a raison. T’accepte d’aller à cette soirée pour bosser et tout ça juste pour l’argent. Ta sœur n’arrive pas à se faire suffisamment d’argent, tu ne sais pas trop ce qu’elle a, mais elle te cache un truc. T’as pas cherché à comprendre, pas pour le moment. Tu le feras, toujours, car tu ne peux pas faire en sorte de ne pas la savoir heureuse. Elle te porte bien trop souvent à bout de bras quand tu es en pleine détresse, la détresse que seule elle connait. Cette envie d’être le mec, le fils que ton père veut, désir, mais tu le sais ça arrivera jamais. C’est ainsi. Tu aurais dû finir dans l’entreprise familiale, t’aurais pas été malheureux à peindre et à bosser en donnant des autres et gérant bien des choses. Au soleil. Loin du temps parfois grisâtre du Queens. Mais non. Non. Peu importe le soleil, les filles calientes à souhait. Tu t’en tapes. Tu veux vivre ta vie même si pour ça tu renonce à de l’argent.

Tu t’es changé et tu as eu la validation de ta sœur, te priant de ne pas faire de malheur. Elle te connait, ce n’est pas ton style. T’es plus dans le feel de te poser, de tenter des choses avec les filles. Pourquoi ? Tu t’en veux à mort de ce que Scar a subit par ta faute. Tu ne veux plus ressentir cette douleur que tu as sentie en lui disant la vérité. T’avais honte, mais tu as fuis, tu fuis toujours les responsabilités. Ça doit être ton mantra : pour être heureux, ne jamais avoir de responsabilité. Une fois sur les lieux, tu t’installes. Tu avais la voie libre, alors tu as choisis de prendre des bombes de peinture, sans odeur, histoire de ne pas gêner les invités. Merci, Belly. Comme toujours. Tu ne savais pas trop ce que t’allais faire, mais t’as commencé par quelques visages des personnes présentent étant en train de parler, tandis que d’autre te contempler. Tu n’aimes pas trop cette attention sur ta personne. Tu peins et tu vides ton esprit, totalement oubliant le reste. Aucune envie de prendre la chose avec sérieux. Tu peins comme si seul ton âme se déversait sur la toile, tu as des ailes dans ces moments-là, tu es concentré et tu le sais y a qu’à l’art que tu es capable de te foutre une laisse. Tu ne l’as quittera jamais cette petite danseuse qui danse magnifiquement sur ton organe central. Une voix viens te sortir de ta toile, une grande cette fois-ci avec la beauté de la vue qu’offrait les baies vitrés de l’endroit. Tu jettes un œil à la jolie voix qui était venue t’interrompre. Tu es presque sûr de l’avoir déjà vu , mais où ? Peut-être à plusieurs endroits ? C’est elle dont Madame Weiss t’avais donc parlé ? La fille. Celle qui est apparemment éprise ou du moins à eu un coup de cœur pour toi. La mère en te voyant avait l’air subjugué par ta belle gueule et ne s’est pas retenu de dire que sa fille avait de bon goût. La gênance tu t’étais senti mal. T’aimes pas les compliments. À se demander en vrai si t’aime quelques choses, joli cœur. «   Enchanté !  »  Tu prends ton chiffon essuyant soigneusement ta main pour la saluer. «   La fille de Madame Weiss c’est bien ça ?  »  Tu lui offres un sourire avant de songer à vraiment te présenter. «   Mahé.  »   Tu lances ton prénom en souriant à la jeune femme, plantant tes opales dans les siennes avant d’écourter ce moment électrisant à souhait. «   Je ne pensais vraiment pas venir au début.  »  Que tu avoues, t’es sincère et clairement sans aucun ornement à tes mots. Tu prends la coupe qu’elle te tend, frôlant ses frêles doigts dans ton geste. «   Merci !  »  

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Message Sujet: Re: in a room full of art (mahe)   in a room full of art (mahe) Empty Mar 21 Aoû - 1:07

elle n'est pas fan de ces réceptions à rallonge athenais, elle ne l'a jamais été. que des sourires forcés, des faux-semblants, des partenariats uniquement invoqués dans l'intérêt du business de chaque gros noms de new york. elle ne se plait décidément pas au milieu de tous ces mensonges. pourtant, elle est forcée d'être là, ne serait-ce que pour éviter d'entacher l'image des weiss. elle fait bonne figure, avec l'aisance de ces gens trop longtemps forgés à l'exercice. en plus, elle a fait en sorte de rendre la soirée moins monotone, plus agréable et intéressante. pour la première fois, elle a apporté la touche athenais à l'organisation de l'évènement. et elle a misé sur son obsession du moment. l'art de cet homme qu'elle prenait souvent plaisir à admirer, peu importe où il aimait se produire. sans le savoir, il l'avait touché quelque part. sa peinture lui avait évoqué des choses, même si elle était incapable de poser des mots dessus, d'expliquer ce qu'elle avait ressenti. alors, comme un coup de pouce du destin, pour lui montrer que son travail valait beaucoup, à ses yeux du moins, elle avait tout mis en oeuvre pour l'exposer au regard des riches de ce monde. eux, ils avaient du pouvoir. eux, ils dominaient la ville. ils pouvaient faire et défaire une réputation. croyant très fort en lui, elle misait plutôt sur la version positive de l'essai. et si les premières minutes de la réception avaient davantage ressemblé à un calvaire qu'à un véritable plaisir, la tendance semblait s'inverser. en effet, elle venait de poser ses iris sur son artiste anonyme. et elle entendait bien ne pas se coucher aussi peu renseignée ce soir-là. l'occasion était là et elle n'avait plus qu'à la saisir. une coupe de champagne pour s'introduire, assortie à un sourire de circonstance. bien que beaucoup moins forcé celui-là. enchanté ! alors le plaisir semblait partagé, à son grand soulagement. elle n'aurait pas aimé s'attirer ses foudres dès les premières minutes. la fille de madame weiss c’est bien ça ? elle hésite à plaider coupable encore une fois, à s'incliner face à son oeil si aiguisé. elle-même. suis-je si prévisible que ça ? un rire s'échappe de ses lèvres. elle semblait tout de suite bien moins mystérieuse que lui et ça ne jouerait sûrement pas en sa faveur. pourtant, elle ne se démonte pas, jamais. elle le fixe, elle l'écoute, dans l'attente de la suite. mahé. son inconnu avait finalement un nom. sa curiosité était quelque peu rassasiée mais elle était encore bien loin du compte. elle en voulait toujours plus athenais, au grand dam de ceux qui l'entouraient. l'instant est suspendu tant elle n'avait jamais eu le loisir d'avoir ce genre d'échange avec lui. elle se contentait d'être la femme dans l'ombre, qui s'émerveillait sans jamais se dévoiler. je ne pensais vraiment pas venir au début. la surprise est à peine masquée sur les traits de son visage alors qu'elle se reprend en l'écoutant. vraiment ? elle débute. et à qui ou à quoi dois-je ce revirement de situation ? parce qu'elle a besoin de savoir ce qui avait changé le cours des choses. j'aurais été déçue. elle ne peut pas s'empêcher d'ajouter ce ressenti si légitime, tandis qu'un sourire presque gênée prend place sur ses lèvres. elle aurait accusé le coup en ne cessant de s'imaginer combien sa participation aurait pu rendre bien meilleure la soirée. elle lui tend la coupe qui n'avait pas quitté sa main depuis le début de leur discussion et sursaute presque quand leurs doigts entre en contact. la collision qu'elle n'avait pas vu venir. elle se perdait déjà beaucoup trop dans son regard bleu azur. décidément, sa beauté était à la hauteur de celle de ses peintures. merci ! elle n'ajoute rien, avant de finalement laisser les mots se frayer un chemin jusqu'à ses lèvres. c'est mon rôle d'hôtesse, ce qu'on attend de moi. elle dit en haussant les épaules. ça l'avait bien trop démangé pour qu'elle se réfrène. qui irait répéter que ce poids lui pesait trop après tout ? lui ? il n'avait pas l'air d'être ce genre d'homme. puis, elle reporte ses yeux sur la peinture qu'il avait commencé, juste derrière. est-ce que j'aurais droit à une toile, en mon honneur ? ça faisait bien trop longtemps que ses pupilles brillaient devant ses travaux. ce serait mentir que de dire qu'elle ne rêverait pas de posséder un dessin de son cru.
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Message Sujet: Re: in a room full of art (mahe)   in a room full of art (mahe) Empty Sam 8 Sep - 16:04


Athénaïs & Mahé.
 in a room full of art.
Belly est toujours de bon conseil, mais pour le coup, une fois sur place, la soirée commence déjà à te paraître longue. La sensation d’être un ours en plein milieu de la piste d’un cirque à devoir faire des choses sans ça rien ne va pour lui, c’est un peu dans cet esprit que tu te sens pour le coup. Oui, c’est con à dire, mais tu le regrettes déjà un peu d’être là, pour de l’argent, mais vous en avez besoin surtout que c’est par ta faute que votre père laisse pourrir Belly, tant qu’elle ne te renvoi pas à tes responsabilités. Ce mot il t’horripile. Puis ta passion prend le pas. Tu peins, tu laisses ton esprit couper les ponts avec la réalité, laissant que tes opales, ton cœur, ton âme te guider. Tu te laisses aller oubliant ces regards sur ta personne. Tu le sais que si tu y penses tu vas finir par te braquer. Tu étais concentré, tu étais bien, te laissant porter quand cette voix est venue te happer de ton univers.  Un simple sourire s’esquissant sur ton visage, tu la regardes. Devinant par ses mots qui elle pouvait être. Tu la regarde et tu es mal à l’aise en sachant ce qu’elle pourrait ressentir pour toi, les mots de la madre Weiss cours dans ton esprit. Mais tu tentes d’être normal, mais tu ne sais même pas si ta normalité et la leur dans le coin. Pourtant tu fais partie de ce monde, ce monde de paillette de richesse, mais ça c’est en Espagne. Tu l’as oublié ce temps où tu avais ce que tu voulais parfois juste en un sourire, en un claquement de doigt. Tu te souviens de tes assiettes qui t’arrivaient dès que tu le voulais. Mais t’aimais pas trop ça. On en revient toujours à la même chose, tu n’aimes rien. C’est ainsi. «  J’aurais plus misé sur un air de famille !   »  Pas dit qu’elle le prenne comme un compliment, parfois les filles ont horreur qu’on leur dise ça et tu en as bien conscience. Belly n’aime pas cette ressemblance avec votre mère, pourtant elles sont rayonnant toutes les deux.  Tout comme les deux Weiss que tu as pu rencontrer jusqu’à présent. C’est donc un compliment pour la jeune femme, qui n’est pas dépourvu de charme, mais tu n’observes pas ça. Oui, tu fuis, tu fuis dès que sa mère t’a révélé son coup de cœur plus qu’artistique sur ta personne. T’as une belle gueule, tu le sais, mais ça ne t’aide pas à faire ce que tu veux. Comme éviter les filles qui veulent trop, beaucoup trop de toi. Déjà ta position sociale n’aide plus comme en Espagne. Beaucoup de regard s’évapore dès qu’on apprend ton job ou encore ton portefeuille, alors qu’on le sait ce n’est pas du tout le cas. T’es un mystère pour beaucoup, Scar savait ça, mais personne d’autre n’avait su tirer clair ton jeu, enfin ton jeu, c’était tout de même une réalité. La pauvreté que tu vivais sans l’aide de ton père. Tu te perds dans les opales de la jeune femme, un moment tu t’y perds et tu fuis cet endroit chaleureux, l’endroit qui dévoile toujours l’âme des gens. Tu fuis son âme, sa personne. Tu souris en avouant que tu ne pensais pas venir, mais tu avais cette femme pour toi, cette force, cette Belly qui t’a toujours soutenu, même en détruisant parfois ses chances et ses propres rêves pour toi. Rien que d’y penser ton cœur se foudroie, car tu es dans le fond un poids pour elle et rien que ça te laisse complétement paumé sur le chemin des remords. «  Ma sœur …   »  tu souris et tu l’bserves un moment avant de pincer tes lippes. «  Tant de désolation juste pour ma personne, qu’ai-je fait pour avoir le droit de vous décevoir de cette façon si ma présence aurait manqué ?   »   Tu as une voix charmante, pourtant tu ne voulais pas charmer la jeune femme, surtout pas. Tu ne veux pas la blesser, la réduire en cendre, elle a l’air fragile, son corps est frêle, mais peut-être qu’il cache une fore de la nature. Tu fuis ce moment de douceur qui est électrisant, des doigts que se frôle finissant par couper court à ce moment de délectation. La coupe en main tu la remercie et tu te plonges à nouveau dans ses yeux, des prunelles qui ne sont pas si simple à décrypter, t’aurais envie d’en savoir plus, sans parler, sans t’accrocher à elle et sans la laisser tomber un peu plus pour toi. Peut-être que la mère avait bien fait de te prévenir, ça te laisser libre de manœuvre pour l’éloigner de toi, pour prouver que tu n’étais pas bon, comparé à elle ? Mais est-elle bonne ? T’en sais rien, mais tu pars toujours avec une bonne image des autres les laissant te guider vers le plus bas à leur guise s’ils veulent être détestable. «  Et vous faîtes tout ce qu’on attend de vous ?   »  Que tu demandes, tu sais ce que s’est d’avoir un devoir envers sa famille, puis t’as fui toi, très tôt, car ton cœur en souffrait, emphatisait de ne pas pouvoir laisser  montrer ton talent, ta passion. Une peinture ? Elle est belle, elle est rayonnante, elle ressemble à une poupée brisée et pourtant son sourire est là, présent entourant tous les convives avec grand soin. «  Je prends la demande très au sérieux … vous m’avez proposé une pause, alors je pourrais faire cette toile, si vous m’accordez un moment pour la dessiner en votre compagnie ?   »  Tu souris. Tu te perds dans ce que tu devais faire. T’avait envie de creuser cette jeune femme énigmatique et bien trop mystérieuse à ton goût pour le coup.

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Message Sujet: Re: in a room full of art (mahe)   in a room full of art (mahe) Empty Dim 23 Sep - 0:16

bien décidée à casser le mystère qui entourait l'artiste des rues, elle profite de l'aubaine, de sa présence à la soirée des weiss, pour se faire. elle n'est pas spécialement réservée athenais, elle n'est juste pas du genre à se mettre trop en avant quand une foule s'entasse. elle a préféré miser sur lui pour apporter une touche d'intérêt et elle n'est pas mécontente du résultat. alors elle s'intéresse à lui, à ce qu'il pourrait ressentir. elle se demande même si l'évènement lui est supportable, elle-même ayant bien du mal à rester là où on aimerait qu'elle soit. les convenances n'étant décidément pas la tasse de thé de tout le monde. lip devait être occupé à arpenter la salle et à serrer des mains dans l'espoir d'introduire ou de sceller de futurs partenariats. tandis qu'elle était l'atout charme de la société et de la famille. son sourire et ses bonnes manières se devaient de mettre dans de bonnes dispositions les potentiels clients en devenir. alors elle s'en tenait à ce qu'on attendait d'elle, même si l'exercice lui plaisait si peu. elle prend sur elle, ne voulant pas faire de vagues inutilement. le temps d'un instant, elle décide de se soustraire à ce qu'on exige d'elle parce que ça l'oppresse et qu'elle a besoin d'autre chose. elle aussi meurt d'envie de profiter de cet évènement, mais d'une toute autre manière. elle rejoint le seul invité qu'elle attendait vraiment ici et elle entend bien ne pas repartir sans en avoir appris davantage le concernant. il la perce à jour dès qu'elle l'approche, devinant bien vite qui elle était. j’aurais plus misé sur un air de famille ! elle hoche la tête, pas peinée par cette réponse, sa mère étant une très belle femme. j'prends cela pour un compliment. elle était fière de sa mère, même si elle n'avait pas une place qu'on lui enviait dans la société. elle avait su rester digne avec un boulot qui ne payait pas de mine, alors elle avait tout le respect de son unique fille. au fil de son échange avec le beau brun et des regards appuyés qu'ils partagent, elle apprend qu'il avait failli décliner l'invitation, mais elle fut ravie de voir qu'il était finalement revenu sur sa décision. ce pourquoi elle cherche à savoir ce qui l'a aidé à le faire. ma sœur… elle ne connait malheureusement pas cette demoiselle, mais elle lui devait une fière chandelle. et mentalement, elle se promet de l'en remercier un jour si elle est amené à la rencontrer quelque part. plus elle regarde l'homme qui lui fait face, plus elle lui devine un charme apparent. elle n'y avait jamais réellement fait attention, totalement happée par sa peinture plus que par ce qui pouvait naviguer autour. ce soir, il complétait à merveille les oeuvres qu'il exposait. tant de désolation juste pour ma personne, qu’ai-je fait pour avoir le droit de vous décevoir de cette façon si ma présence aurait manqué ? elle hausse les épaules dans un léger sourire. que pouvait-elle bien lui dire sans passer pour une psychopathe ? pour une voyeuse ? ce n'était vraiment pas ce qu'elle était. elle savait juste remarquer et apprécier les belles choses. je n'trouve jamais réellement de véritable intérêt dans ce genre de réception, elle commence en jetant un regard alentour pour englober tout ce que cet évènement représentait. j'me suis bêtement dit que vous arriveriez sûrement à me distraire. une nouvelle fois, elle hausse les épaules, pas certaine de ce qu'elle était en train de dire. encore moins du fait que ce soit correctement interprété. j'vous avais déjà vu de loin dans les rues de new york et j'ai trouvé que vous méritiez que l'on vous regarde vous exprimer. elle l'avait finalement dit. elle espérait qu'il ne le prendrait pas mal et qu'il ne se ferait pas de fausses idées sur sa personne. elle avait tout sauf besoin de ça. elle passait déjà sûrement pour une fille collante depuis plusieurs minutes, autant ne pas en rajouter. et quand le bleu azur des yeux de mahe capte de nouveau les siens plus marronnés, elle est presque déstabilisée athenais. elle qui pourtant savait gérer un tas de situations d'une main de maître, se retrouvait quelque peu jetée dans le vide sans filet de secours. elle lui avoue que si elle était ici ce soir, c'était uniquement pour honorer des engagements qu'on attendait d'elle. parce qu'elle n'avait rien choisi la jeune weiss. quand ça touchait la société familiale, elle n'était plus la seule décisionnaire sur ses actes. et vous faîtes tout ce qu’on attend de vous ? elle retient difficilement un rire, il a sûrement tapé dans le mille. elle n'aime pas se faire dicter sa conduite alors de toutes ses forces, elle fait ce qu'elle peut pour garder un semblant de contrôle sur tout ce qui la touche de trop près. touché, elle débute pleine de malice dans le regard et dans le sourire en coin qui s'installe sur ses lèvres. j'aime avoir le dernier mot sur ce qui me tient à coeur. tenez... vous par exemple, mon père n'était pas pour. et pourtant, force est de constater que j'ai gagné. pas peu fière de son effet, elle sait qu'elle n'a pas gagné la bataille, mais c'était déjà une étape de franchie. c'était un grand pas pour elle. et prise dans l'élan, elle se permet même de demander à l'artiste une oeuvre d'elle-même. parce qu'elle a étrangement envie de tout tenter ce soir athenais. si la vie faisait qu'elle ne le recroisait jamais, elle ne pourrait pas se reprocher d'avoir rater sa chance. je prends la demande très au sérieux… vous m’avez proposé une pause, alors je pourrais faire cette toile, si vous m’accordez un moment pour la dessiner en votre compagnie ? elle hoche la tête, satisfaite de la réponse qu'il lui offre. j'ai tout mon temps, et j'ai le sentiment que je ne me trouverais jamais plus belle qu'à travers les traits que vous esquisserez de moi. il avait un talent indéniable, elle tenait à ce qu'il le sache. et si en prime, elle pouvait se targuer de posséder une de ses toiles, elle en serait comblé. elle avait l'intuition qu'un jour, celle-ci vaudrait de l'or. et à cet instant, elle se sentirait fière d'avoir été celle qui lui avait permis de se dévoiler la première fois.
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Message Sujet: Re: in a room full of art (mahe)   in a room full of art (mahe) Empty Mar 16 Oct - 16:50


Athénaïs & Mahé.
 in a room full of art.
Un premier compliment lancé. Mais tu as toujours conscience malgré que tu ne sois pas une lumière que les jeunes femmes n’aiment pas toujours ressembler à leur mère. Pour toi, tu aimes voir la ressemblance, prendre le meilleur d l’être qui a donné la vie. Tu donnerais tout pour ta mère, peut-être pas assez, forcément. Tu es l’ombre de ce que ta mère voudrais pour toi. Elle aimerait que tu cesses de traiter ton père comme ça, que tu le vois comme elle le voit. Mais toi tu le prends pour la nuit, tu le prends pour l’opposé de ta personne, plus tamisé et plus dans l’envie d’être toi, d’être heureux. Il est celui qui amène une trop grosse pénombre sur votre famille. Mais tu le sais, un jour ça finira par se tasser et par laisser tout ça derrière vous pour le plus grand bonheur de la Madre qui ne rêve sans doute que d’un accalmi, de voir les siens ensemble sans avoir à faire tampon ou à finir par être juste la prisonnière d’une mauvaise atmosphère.   «  Bonne réaction.   »  La jolie Weiss te plaît à ses mots, elle a l’air fière d’avoir tant de ressemblance à son ainée. Et t’aime bien ça. Le sourire qui s’installe au fil de la conversation. Toi tu n’es là que pour l’argent dans le fond et faire plaisir à ta sœur. Elle veut que tu avances, que tu ne gâches pas tes chances, mais dans le fond, as-tu en vie d’exposer tes créations qui reviennent à déposer ton âme sous les yeux de personnes dont tu ne connais rien. Si tu peins, si tu laisses ta passion dévorante te déchirer l’âme à chaque fois, laissant les reflets du chaos qui traîne en toi se dévoiler, ce n’est pas pour le plaisir de quiconque, mais pour le tien. Tu aimes l’obscurité qu’on t’offre en te laissant en tant qu’anonyme, tu as peur, tu redoutes la clairvoyance qu’on pourrait avoir à ton égard. On pourrait clairement donner raison à ton père, que tout cela ne soit que temporaire, que tu n’es aucune chance. Tu n’es qu’une poule mouillé en réalité. Tu te contrôles, tu inspectes chacun de tes mouvements de tes sourires, pour éviter d’être charmant aux yeux de la jolie poupée au tient éblouissant, mais peut être éprise de toi aux dires de sa mère. T’as pas envie de te jouer d’elle, alors tu prends gare à ne pas la blesser.   «  Sauf montrer son argent …   »   Tu inspectes un peu l’endroit et surtout les personnes présentes. Tu sais exactement c’est quoi l’envie de tout montrer, tout dévoiler. La belle Athénais n’avait pas dévoilé de gros bijou comparé à d’autre comparse présente dans le coin. Ça te fait sourire ça te rappelle presque tes propres réceptions donné par ton père, laissant l’argent couler à flot, mais tout cela en le cachant. Complexe, mais ton paternel y parvenait avec aisance. Tu ne dis donc pas ça pour vexer la jeune femme, mais tu es juste trop franc, sans doute. «  Vous distraire ?   »  Que tu redemandes en souriant. De quelle façon, juste par l’art ? Cette question est en suspens dans ta tête et tu attends donc qu’elle te donne plus de détail. «  C’est gentil, même si j’avoue volontiers me sentir mieux à l’abris des regards   »  Faut dire que d’habitude tu graphes souvent dans les rues, dans des endroits complétement interdit, au risque de perdre beaucoup, de finir peut être dans un endroit pas fait pour toi : la prison. Tes opales sont beaucoup trop de fois pressantes envers celles de la belle, tu tentes d’éviter le contact visuel, mais tu aimes ce dernier, et tu y retournes automatiquement. Tu subis ce regard plein de malice qu’elle t’offre et tu l’écoutes. Elle sait ce qu’elle veut et comment l’avoir. Bon ou mauvais point. Tu n’es pas sûr, mais dans le fond ça te plaît. Tu commences à vouloir creuser un peu plus la petite poupée à l’air distant et le sourire volcanique , des opales qui ont du mal à quitter ses lèvres qui s’étirent délicatement. «  Une habituée à la victoire alors ?   »  tu demandes. Elle est plus adroite que toi pour amadouer son paternel, mais elle ne sait pas qui tu es. Beaucoup ne cherche pas à creuser vu le quartier où tu vis et tout ce qui va avec. Alors, que tu es plus que l’image que tu renvoies. Beaucoup plus. Tu as juste tout lâché pour vivre ce que tu voulais et ne pas continuer dans l’entreprise familiale. Gérer des restaurants dans le monde et tout. Non merci. Pas pour toi. Proposition de toile pour elle, la représentant elle. Le sourire s’attachant à ton visage, tu l’observes, commençant à composer ses traits dans ta tête, l’observateur en toi était en train de se réveiller avant même le moindre accord de la jeune femme. Tu souris à cette réponse donnée et tu pinces tes lèvres.   «  Alors, voyons si vous vous trouverez plus belle à travers un selfie que à travers ma façon de vous voir !   »  Te voilà charmant, stop toi de suite, maintenant, avant de le regretter.  Tu tends sa main et tu attends qu’elle accepte de la prend après avoir pris ce qu’il te fallait. «  Allons par-là.   »  L’endroit où tu as déposés ta veste, un autre endroit où les autres invités n’avait pas été, et où tu te doutais que tu serais tranquille avec la belle pour laisser ton âme s’introduire sur la toile. Une fois dans la salle, tranquille tu t'installes. «  Alors, parlez-moi de vous … ce que vous aimez, ce que te passionne, ce qui te fait pleurer … tout !   »  Et pendant ce temps-là, tu laisseras tes opales se plonger dans les siennes, te noyant délicatement dans le marron clair de ses yeux pour tenter de t’emparer d’un bout de son âme, un bout d’elle, le plus vrai possible. Tu ne peux pas juste dépeindre des traits, il te faut toujours plus, tu creuses, encore et encore plus la victime de ton art.

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Message Sujet: Re: in a room full of art (mahe)   in a room full of art (mahe) Empty Mar 25 Déc - 23:28

il y avait toujours des échappatoires à toutes situations, même quand le terrain semblait miné d'avance. et ça, elle l'avait compris au fil du temps athenais. à force de trébucher et de s'y essayer, elle avait appris comment faire en sorte de tirer profit de chaque demande qu'on lui avançait. accepter de représenter avec classe et élégance la famille en s'écrasant sur quelques désaccords qu'elle n'avait pas le droit de formuler était une chose, mais elle estimait avoir le droit à une récompense pas si exigeante finalement. les minutes s'égrènent, les échanges se font et elle est ravie de ce qu'elle a accompli en le faisant venir ici athe. elle sait qu'elle aurait davantage tourné en rond si sa présence ne s'était pas fait sentir pour lui tirer la tête hors de l'eau. ces longues réceptions étaient d'un ennui certain pour une jeune femme aussi dynamique qu'elle, qui avait besoin de soirées qui bougeaient réellement et qui ne se plaisait pas vraiment à seulement sourire à chaque convive, une coupe de champagne à la main. elle était tout sauf une potiche, tout comme ne l'était pas sa mère. les femmes weiss entendaient se faire respecter dans la société. elle ne pouvait donc pas être plus heureuse quand il la compare à cette femme qu'elle admirait énormément. bonne réaction. elle lui avoue même qu'elle ne se sent pas à l'aise dans ce genre d'évènement. elle n'y trouve aucun intérêt quand d'autres ne se plaisent qu'à faire semblant. sauf montrer son argent… elle acquiesce, parce qu'elle ne peut qu'approuver ses dires et c'était un état de fait qui la répugnait. ce besoin d'étaler sa richesse et son prestige aux yeux du monde ne faisait que traduire un besoin  flagrant d'attention, un besoin d'exister plus et mieux que les autres. elle ne voyait pas ce qu'on pouvait trouver à cela athenais. elle qui ne songeait qu'à être quelqu'un auprès de ceux qui comptaient, elle n'avait besoin de rien de plus pour se sentir bien. il observe autour de lui et elle hésite sur son ressenti, elle ne sait pas si il se sent de trop où si cet environnement lui convenait de temps en temps. elle parlait énormément la jeune héritière, elle mesurait à peine ses mots, à tel point qu'elle pourrait même se faire passer pour ce qu'elle n'était pas. mais elle n'en pouvait plus de mesurer chaque phrase qui passait la barrière de sa bouche, elle crevait d'envie d'être spontanée, de se laisser aller. au moins pour une fois. il ne la connaissait pas, pouvait-il vraiment quelque chose contre elle ? elle était sans doute trop naïve, son père le lui ferait sûrement remarquer, mais elle avait envie de lui faire confiance. comme si son instinct lui criait qu'il ne jouait pas un double jeu, qu'il était fiable, au contraire de plus de la moitié des mecs qui emplissaient ces lieux. vous distraire ? encore un coup de sa langue bien pendue. cela dit, c'était tout à fait innocent. elle voit qu'il s'interroge et il en a tous les droits parce qu'elle ne joue peut-être pas de tact à cet instant. vous devez me trouver étrange, non ? à vrai dire, j'ai tellement pris l'habitude de me retenir de dire ce que j'pense que quand j'le fais, c'est de manière un peu abrupte sans doute. elle affiche un sourire mi-gêné, mi-malin. vous me sortez de mon quotidien millimétré et c'est une telle bouffée d'air frais. en sa compagnie, elle a la sensation de voir la vie autrement. et ce sentiment est aussi bizarre qu'agréable. c'est gentil, même si j'avoue volontiers me sentir mieux à l’abris des regards. elle venait finalement d'obtenir sa réponse. égoïstement, elle avait tenu à le mettre en lumière parce qu'elle jugeait qu'il le méritait. mais à aucun moment elle n'avait pris la peine de lui demander si c'était ce qu'il espérait pour la suite. j'crois que vous ne mesurez pas bien l'impact que votre peinture peut avoir sur le monde autour. moi, elle me fait du bien. on se ficherait sûrement d'elle si seulement elle osait raconter ça à quelqu'un. une peinture n'avait aucune vertu. sauf qu'il n'y avait que ceux qui savait la décrypter et l'interpréter pour ressentir vraiment ce qui s'en dégageait. ce talent-là, elle le possédait sans nul doute la blonde. puis il y avait mahé, qui sans rien faire, l'hypnotisait et l'électrisait complètement de son regard bleu azur. elle n'avait pas à y penser bien longtemps pour se dire qu'il devait en faire tourner des têtes, peut-être même qu'il avait déjà trouver sa perle rare. un artiste avec un physique comme le sien ne devait pas avoir à remuer beaucoup pour trouver des prétendantes. alors elle est comblée de savoir qu'il n'était là que pour elle ce soir. une habituée à la victoire alors ? elle laisse échapper un léger rire, pas peu fière de ses talents. si lui avait son art, elle savait très bien amadouer son père pour obtenir ce qu'elle voulait de lui. pourtant, il se targuait souvent d'avoir le dessus sur toute la famille, sans se rendre compte que sa fille savait aussi le mener à la baguette quand elle le décidait. plus ou moins. disons que j'sais m'y prendre. elle utilisait la voix qu'il fallait, le regard qu'il fallait, les petites manies qu'il fallait. rien n'était laissé au hasard, tout était même millimétré et ça fonctionnait à merveille la majeure partie du temps. ne me dites pas que vous n'avez aucun secret pour faire plier l'adversaire, je n'vous croirais pas. décidément pas. ce type qui avait tout pour lui devait être le pire des prédateurs quand il s'y mettait. il avait déjà tous les avantages. allons par-là. c'était sans doute pour ça qu'elle était persuadée de ne rien pouvoir lui refuser, quoiqu'il lui demande. instinctivement, elle jette un regard alentour pour vérifier que ses parents n'étaient pas à moins de cinq cent mètres à la ronde, parce qu'elle avait désespérément besoin d'air et d'espace. puis elle se laisse porter, à l'écart, dans une pièce beaucoup moins exposée, beaucoup plus calme. alors, parlez-moi de vous… ce que vous aimez, ce que te passionne, ce qui te fait pleurer… tout ! elle est prise de court par toutes ces demandes d'abord, puis aussi par ce regard un peu différent qu'il pose sur elle. comme s'il sondait déjà son âme, comme s'il voyait clair en elle, comme personne ne l'avait jamais fait jusqu'à aujourd'hui. elle se sentait mise à nue mais n'en ressentait pourtant aucun dégoût sinon une certaine déstabilisation. je m'appelle athenais, j'ai un grand frère et j'avais un compte en banque plein à craquer avant même de pousser mon premier cri. je travaille dans la société de mon père parce que ça lui fait plaisir, mais j'sais pas si c'est vraiment ce que j'veux. elle hausse les épaules, la tête un peu ailleurs, à la recherche de ce qui viendrait par la suite. j'pense que... j'veux dire, j'suis dingue de tout ce qui touche à la mode, aux fringues. c'est peut-être là-dedans que j'devrais chercher ma place mais j'en sais trop rien pour le moment. j'pleure pas beaucoup, j'ai une fierté assez mal placée qui me met dans des situations impossibles. non ce n'était vraiment pas à taj qu'elle pensait en cet instant, à peine. j'aime profiter de mes amis, j'aime les soirées interminables à danser sur la piste. j'adore le champagne, ça m'aide à passer les soirées comme celle-ci et j'suis toujours prête à faire de nouvelles rencontres. la peinture me parle aussi, la votre encore plus. elle soupire avant de poursuivre. vous voyez... j'ai vraiment rien de sensationnel à raconter, j'suis une fille comme toutes les autres. elle secoue la tête parce qu'elle ne s'estime pas tellement. sur ce point, elle ne ressemble pas franchement à son frère, encore moins à son père. c'était de sa mère qu'elle avait pris le plus, pour son plus grand bonheur.
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Message Sujet: Re: in a room full of art (mahe)   in a room full of art (mahe) Empty Dim 10 Fév - 15:08


Athénaïs & Mahé.
 in a room full of art.
Ces soirées tu les vécus toi aussi, ailleurs, dans un autre monde, mais tu sais bien que tout ce qui compte c’est montrer son argent, démontrer qu’on est tous mieux que la personne à sa droite. Une course au succès, voilà tout. T’as jamais aimé ça toi non plus. Peut-être, car tu ne te retrouvais pas dans les personnes que tu y croisais. T’aspirais à autre chose, tu voulais de l’art, de l’amour sans doute plus que tu ne voudrais te résoudre à l’avouer, mais c’est passé. Tu le crois. Alors, tu jongles entre ton caractère de taciturne et quelques mots échangés avec la jolie blonde. Elle a l’air aussi à l’aise que toi dans cet endroit. Vous y auriez votre place si vous le voulez, mais faut vraiment le vouloir. Et t’es pas trop sûr que la jeune Weiss le veut, mais on fait tout pour nos parents, on donne tout, jusqu’à tout briser, puis après on a envie de lâcher des litres de larmes quand on pense ce qu’on a perdu. Pas l’argent, ni la situation, juste la famille. Tu souris à ses mots qui se dévoilent, elle a l’air gênée et ça te fait sourire. Tu en oublierais presque les paroles de sa mère, tu ne devrais pas oublier tout ça, pourtant tu apprécies de parler avec la jeune femme. « Non pas si étrange que ça, puis ça rend différent alors c’est un bien ! » De ton point de vue, ne pas ressembler aux autres, ne pas suivre le mouvement sont des bonnes choses. « Je n’aurais pas pensé être une bouffée d’air frais pour quelqu’un ! » Tu as plus l’habitude d’être un poison plus qu’autre chose dans la vie en général, quand tu examines ta vie, courte vie, ce n’est clairement pas le fait d’être une bouffée d’air frais qui te viendrais en tête. mais peut être que la jeune femme sera l’une des premières personnes que tu ne brises pas sans le vouloir ou que tu ne saccages pas, et vice versa. Le dialogue qu’elle te tient continue de t’étonner, laissant tes opales flirter un instant avec les siennes, tu lui offres un sourire. « Peut-être que ce n’est pas tout le monde qui est capable de détecter l’âme des peintures, tout ce qu’elles sont capable de donner au public, à celui qui ose perdre ses yeux dessus. » Que tu lui dis. Il faut du talent presque pour savoir apprécier une peinture, un tag ou tout autre forme d’art, il faut aussi des artistes de talent et toi tu ne te représentes pas dans ce type d’artiste. Tu ne sais pas peut être que tu es la version intermédiaire. Un manque de confiance, sans nul doute. Mais on ne changera pas le Mahe que tu es. Discret, taciturne et observateur. Peut-être pas assez pour le dernier point. Ou alors tu n’observes pas les bonnes choses ? Tes opales toujours planté dans les siennes, tu écoutes son rire qui vient répondre à tes mots, tu réponds en souriant doucement et timidement. Le type qu’on n’imagine pas forcément timide, mais t’aime pas attirer l’intention, c’est si compliqué pour toi. « J’imagine parfaitement ! » Tu souris, laissant toujours tes opales pénétrer un peu plus les siens, laissant ces derniers tenter d’imaginer de quelle couleur est son âme, à elle. Les mots glissent sur toi, alors que tu t’en amuses. « Peut-être que j’ai quelques secrets aussi ! » Secret que tu n’utilises plus trop, peut-être à tort, mais l’avoir blessé elle c’était trop. Tu avais blessé une fille et tu te rappelais ce que ta mère te disait. N’oublie jamais qu’une fille est une sœur. Et toi t’es sœur tu pourrais donner ta vie pour les protéger des prédateurs ce que tu aies en soi, un prédateur endormi, qui n’a plus espoir de trouver proie à son pied. On se joue de toi, laissant le karma sans doute venger Scar. Tu la questionnes, laissant la jeune femme déverser un flot de parole, des mots qui se mélange dans ton esprit, alors que durant tout cet exercice, tu n’as cessé de la dévorer du regard, capter le sien, pour obtenir des réponses qu’elle-même ne pourrait peut-être pas voir. Tu n’as jamais peint pour représenter la beauté, beauté que détient sans nul doute Athénais. Tu dépeins les émotions, les passions. Tu as besoin qu’on découvre qui est la personne que tu as peinte, laissant l’art et ton âme prendre le contrôle, tu en oublies ton cœur, car cet organe devenu noir y a longtemps aurait du mal à faire les choses bien. Tu souris à sa dernière phrase, alors que ton regard il jongle entre la toile installé sur l’étrier et ses opales. « Non vous avez bien plus de chose à dire que vous ne le croyez ! » C’est subtil de tout capter. Alors, tu lui offres un sourire avant de laisser ton regard se plonger avec plus d’ardeur dans le sien. « Pourquoi la dernière fois vous avez retenu vos larmes ? » Tu la regardes toujours sans même laisser tes paupières frémir. « Les couleurs, les formes dans la mode c’est ça qui vous passionne ou l’élégance que vous pouvez donner aux autres de par les vêtements ? » Tu veux en savoir plus et tu dois appuyer sur des endroits où elle n’aurait pas été pour t’éclairer. « Personne n’est vraiment comme les autres, on se force à l’être… » Et tu sais de quoi tu parles, tu le sais tellement bien que quand tu as décidé de faire le grand saut, tu avais tout perdu.

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Message Sujet: Re: in a room full of art (mahe)   in a room full of art (mahe) Empty Jeu 22 Aoû - 22:35

elle cherche du nouveau dans l'ancien, du bon dans le mauvais, de l'imprévu dans une soirée trop organisée. parce qu'elle avait tout vu se construire. chaque minute de l'évènement avait été soigneusement pensée. et comme la fille weiss qu'elle était, elle avait pu tout examiner à l'avance. tout savoir de ce qui se jouerait ce soir-là. autant dire que tout son plaisir était déjà gâché avant même le commencement, elle qui ne savait jouir que de l'instant. ce besoin d'être exaltée, surprise, de ne pas tout contrôler sans cesse, il a toujours fait partie d'elle. sauf que l'image des weiss souffrirait bien trop d'une petite bourde, s'il venait à y en avoir une. ce pourquoi ses parents n'avaient jamais failli à tuer dans l'oeuf les plus grands espoirs qu'elle pouvait nourrir à l'égard d'un gala aussi somptueux soit-il. à défaut d'avoir été piquée de curiosité par les idées de son cher père, c'est grâce aux siennes qu'elle entrevoit une porte de sortie athenais. grâce à son bon goût et son bon sens, qui l'avait conduite à faire inviter l'artiste des rues. le peintre sans déguisement. celui qui n'avait besoin d'aucune parure pour s'illustrer face au monde. mis à nu par les poils de son pinceau. les sourires ne sont plus aussi fades et figés quand elle échange avec lui. quand elle échappe ce qu'on la forçait à devenir, ce qu'on faisait d'elle et de son image. quand on lui composait un rôle à honorer sans se soucier de ce qu'elle pouvait ressentir à force de tricher. elle évoque sans mal son impression d'être en marge de ce monde dans lequel elle vivait pourtant depuis toujours. lui qui n'est qu'un inconnu lui donne une sensation de confiance toute nouvelle qui la pousse à se libérer de ses démons. non pas si étrange que ça, puis ça rend différent alors c’est un bien ! c'est un sourire qu'elle lui offre, pour imager ses paroles. vous aussi vous cultivez cette différence ? j'veux dire... ce n'est pas le genre de soirées dans lesquelles vous devez souvent vous rendre. c'était ce qu'elle entrevoyait quand elle le regardait. lui et sa discrétion, sa façon de se tenir en retrait et de ne pas exposer son art partout où il pourrait le faire. certain s'escrimait à dévoiler leur talent, souvent discutable, quand lui cachait l'or qu'il avait entre les doigts. chaque humain ne vivait décidément pas sur un pied d'égalité et les plus méritants n'étaient que rarement les plus chanceux. c'est avec une sincérité non feinte qu'elle lui avoue combien il rendait plus agréable une fête qui n'en avait aucune allure. et le compliment semble le surprendre. je n’aurais pas pensé être une bouffée d’air frais pour quelqu’un ! peut-être que vous n'aviez jamais rencontré les bonnes personnes. ou la bonne personne du moins. c'est bien de toi que tu parles. toi dont il avait apaisé l'amertume qui étreignait ton âme en ces lieux. toi à qui il avait permis de voyager un peu à travers ses couleurs. sans doute qu'il n'imaginait pas ce que ses peintures pouvaient te faire ressentir. même toi, ça te surprenait à chaque fois, tant tu peinais à y poser des mots. son regard dans le sien, elle boit ses paroles, presque aussi passionnantes que ses toiles. peut-être que ce n’est pas tout le monde qui est capable de détecter l’âme des peintures, tout ce qu’elles sont capable de donner au public, à celui qui ose perdre ses yeux dessus. à coup sûr, il avait raison sur toute la ligne. encore une fois. l'ouverture d'esprit, c'est ce qui manque à beaucoup. quand on n'est pas prêt à se laisser porter, à se laisser aller, on n'peut pas comprendre. elle avait besoin de se libérer de tout athe. que son esprit cesse de se tourmenter, qu'il oublie tout ce qui n'était pas les formes devant ses yeux. et alors enfin, elle pouvait plonger pleinement dans une contemplation qui la scotchait souvent pendant des heures. certain pouvait trouver ça monotone, elle y voyait des tas de choses qu'elle appréciait. peut-être que j’ai quelques secrets aussi ! ses iris malicieux qui reviennent le détailler à l'entente de ses nouvelles paroles. ça m'intrigue énormément. faut pas m'en vouloir, j'suis assez curieuse. tout le monde avait des secrets, plus ou moins avouables. elle en était l'exemple le plus évident. le sien était particulièrement noir, pour une âme qui ne l'était pas tant. et il la tourmentait chaque jour, chaque nuit. il ne se passait pas une heure sans qu'il ne revienne s'inviter dans son paysage. cette nuit-là, elle avait pris perpet' athenais. définitivement étreinte de culpabilité, à défaut de l'être à travers des barreaux. puis finalement, elle s'ouvre la jeune weiss, elle se raconte. dis ce qu'elle est, ce qu'elle aime. ce qui la rend vivante et ce qui éteint ses éclats. dans le but qu'il puisse un jour lui offrir le plus beau des cadeaux. celui de l'avoir comprise et de le lui prouver par un portrait. pas femme à se mettre en avant, elle se dit même plutôt banale, n'ayant rien à offrir de grandiose au reste du monde. on vous avez bien plus de chose à dire que vous ne le croyez ! un mince sourire vient maquiller ses lèvres, touchée par les mots qu'il lui renvoyait. ce n'était pas le genre de choses qu'on lui disait souvent alors c'était tout nouveau pour elle. et c'était plaisant, vraiment agréable à entendre. pourquoi la dernière fois vous avez retenu vos larmes ? y'a comme un coup qu'elle prend dans le coeur suite à sa question. déjà en train de s'interroger pour tenter de savoir si elle avait vraiment envie de s'ouvrir à ce sujet. celui qui faisait mal, le plus dur à encaisser même si elle s'efforçait de le cacher derrière un fierté sans faille. ses pupilles la transpercent et elle finit par baisser les yeux. quand j'ai trouvé mon mec dans les bras d'une autre. un froid s'installe sans doute, rendant sa vie beaucoup moins glamour en une fraction de seconde. elle jurerait que le décor doré venait d'en prendre un coup, affichant déjà des fissures par endroit. c'est dans sa passion pour la mode qu'elle poursuit. les couleurs, les formes dans la mode c’est ça qui vous passionne ou l’élégance que vous pouvez donner aux autres de par les vêtements ? j'pense pas m'y connaître suffisamment en tissu et tout ce qui est couture. j'imagine que c'est davantage le fait d'imaginer ce qui pourrait embellir une femme. ça lui fait du bien de discuter avec lui, il semblait s'intéresser à ce qu'elle avait à dire. et c'était tellement rare que ça redorait quelque peu l'image qu'elle se faisait d'elle-même. personne n’est vraiment comme les autres, on se force à l’être… les modèles imposés par la société, elle soupire dans un haussement de tête. pourquoi est-ce que tout le monde s'escrime à les suivre ? si personne ne s'y pliait, chacun serait libre d'être qui il veut sans jugement. c'est un monde qu'il faudrait changer pour parvenir à cet idéal. et elle avait tellement de belles aspirations athenais, qu'elle se rendait à peine compte combien c'était irréalisable.
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Message Sujet: Re: in a room full of art (mahe)   in a room full of art (mahe) Empty Sam 26 Oct - 20:21


Athénaïs & Mahé.
 in a room full of art.

T’aurais pas imaginé la soirée ainsi, te concentrant sur la jeune femme Weiss. Surtout après les dires de sa mère à son propos, qui avait fait que t’effrayer. Le grand loup qui avait peur de la petite fille. Cela ne devrait pas être possible. Pourtant, c’est le cas. T’es là juste pour faire plaisir à Belly, pour ravir un peu son âme et son cœur qui dépérissent à te voir galérer avec ces morts. Elle aimerait le meilleur pour toi, tout comme t’aimerais être le meilleur pour ta sœur, mais le monde fait que ce n’est pas si simple. Bien plus complexe que d’espérer les choses. Tu cultives ta différence ? Ses mots pourraient être une lame aiguisée se plantant dans ton organe chantant, mais ce n’est pas le cas. Elle est loin de savoir que tu fais partie de l’une de ces familles plutôt aisées, régnant sur un petit empire, mais toi tu as su prendre l’envol, prendre le choix de ne plus avoir le droit d’être un Velázquez par tes choix. Ce fût douloureux et audacieux à la fois, tu as toujours eu un espoir, comme une étoile perdue dans la nuit sombre, seule, que ton paternel ne mette pas ses menaces en exécutions. L’argent tu t’en contrefichais, mais la famille c’était plus douloureux, le cœur encore endoloris par ces adieux que tu avais dû faire pour ne pas partir comme un voleur. Les mots avaient manqué lors de ces adieux, ne sachant plus quoi dire à la fratrie et encore moins au cœur de la mama qui ne cessait de noyer son visage sous les larmes. Une sensation de culpabilité que tu avais dû affronter avec le temps, maintenant tu vivais, pensant encore à eux, les appelant quand lui n’était plus là, lui qui ne voulait plus rien savoir de toi. « non je n’ai jamais mis les pieds dans ce genre de soirée … » mais tu mens avec perfection, les pieds dans ce genre de soirée tu les as mis, te délectant souvent des jeunes femmes comme la Weiss. Te sentant comme un roi libre de vivre sa vie, mais tu avais oublié que tu n’étais qu’un prince , et qu’à présent tu n’étais que le prince déchu. T’aimes être un poison, puis parfois tu t’en mords les doigts de faire du mal, de ne savoir que faire face à certain problème. Alors, c’est parfois sympa d’entendre de tel mot, l’honnêteté qui se déverse sur tes lèvres, incapable de mentir, jamais tu n’as entendu le fait d’être une bouffée d’air frais pour une autre personne. alors venant de l’inconnue Weiss est presque étrange. Un sourire qui se fige sur ton visage sous les mots de la princesse. « ou alors je n’offre pas la même chose à ces autres personnes qu’à vous … » Un sourire joueur qui se peint, avant de s’envoler. Faut pas chercher à quoi ça rime, toi-même tu ne sais pas, mais t’es comme piqué par la conversation qui se déroule avec la jeune femme, comme si rien que les mots pouvaient conquérir, la seule chose que tu veux, c’est bel et bien de l’argent, du temps pour l’art et rien d’autre. Mais comme toujours, tu n’es pas maitre de ton destin, tu ne l’as jamais été, même quand tu as essayé de prendre des décisions toi-même c’était contré. Tout comme elle tu avais du mal à croire aux humains, en sa capacité à se laisser aller, fallait juste parfois un peu d’aide pour lâcher prise et cette aide n’était jamais trouvé. Les opales qui s’attirent, se plongeant dans l’âme de l’autre, les lippes qui s’étirent avec douceur. « le lâcher prise faut le maitriser, parfois on doit en retenir certain et d’autre … faudrait les pousser dedans pour qu’ils lâchent prises. » tu souris imaginant le lâcher prise comme une abime gardant tant d’émotion en soi, laissant les faibles d’esprit incapable de s’y plonger, par peur, par manque d’inspiration. Conversation qui éveille la curiosité, tu te délectes de ses opales, glissant dans son âme petit à petit, essayant de dompter celle qu’elle était, la comprendre. Ce n’est pas simple, mais la poupée, n’est pas qu’une princesse, elle a l’air d’en avoir vécu des choses dans sa vie, quelques-unes plus grave que d’autre. Indomptable et douce. Douceur d’un mélange exquis. « mais connaître et détenir mes secrets ne me rendra que plus face, cette note de mystère est la plus appréciable à mes yeux. » Tu ne mentais pas. T’aimais ne pas tout savoir d’une personne, les personnes qui en disaient trop te rendait fou, tout savoir te laisser croire que les autres étaient triste et dénaturé de sens. A quoi bon s’aventurer avec eux ? Et si en réalité le non-mystère rassurait ? Tu pourrais essayer, un jour. Puis tu creuses, petit à petit dans ce château de sable qui fait la jeune femme. Une première claque, le karma qui te frappe encore. Femme bafouée, par un homme comme toi, le sourire s’estompe comme tu estompes le fusain que tu appliques sur la toile. Le cœur lourd d’une enclume en plus. Silencieux un instant, dessinant, dans tes yeux tu la voyais comme scar, ce qui n’était pourtant pas le cas. « Il n’en valait pas la peine, je sais que c’est simple de dire ça, mais faut me croire ce genre de mec n’en vaut pas la peine. » tu le sais que trop bien, t’es ce style de mec, ce style de personne qui ne sert à rien. Ne surtout pas confier un cœur si fragile à ta personne. tu le sais, mais le tien il s’en mêle s’accroche encore souvent, t’es pourtant difficile, complétement dans le déni. Tu voudrais tout juste mettre ton cœur en quarantaine pour ne plus jamais qu’il s’accroche à un autre que tu pourrais briser, comme un abruti. Le sourire qui se rattrape à ton visage, alors que le fusain ne cesse de s’imposer, tout en s’estompant la seconde d’après. Tu peux détecter une sensibilité, une manière de vouloir rendre les autres au mieux, tu la sens si fragile à la fois, un tas d’élément qui t’aide à composer le dessin, son reflet, ce qu’elle devrait voir dans son miroir et pourtant ce que peu parvienne à voir dans leur reflet, ne voulait pas laisser ce dernier émanait la vraie imagine, souvent bien plus belle qu’il ne pense l’être. Eblouis par ses mots, le fusain ne cesse de composer cette douce mélodie de frottement , tu ne la regardes plus depuis quelques minutes déjà, seul cet échange de parole t’aide, guide ton âme d’artiste. « sans doute pour la même raison que vous comme moi sommes ici .. le sens du devoir, l’envie d’être comme les autres, la peur … » t’as peur, tu as eu peur, maintenant tu as encore peur d’une manière différente, ton cœur s’est heurté à tes rêves, à ta capacité à décevoir les tiens, et ça fait peur. Tu souffles sur la toile laissant un sourire complaisant se poser sur ton visage. « On vous cherchez, mon amie voudrait son portrait s’il vous plait … » Les opales qui croisent celle de la jeune weiss et ta voix qui répond : « Je suis à vous … » Et tu le sais déjà que tu te donneras moins pour cette femme qui ne répondra jamais aussi honnêtement que la princesse devant toi. Tu t’apprêtes à les suivre, quand tu passes à côté d’Athenais glissant ces mots à son oreille. « Merci pour la vérité que tu m’as donné … » un chuchotement qui glisse jusqu’à elle, alors que tu frôles sa main de la tienne, la laissant seule pour découvrir la toile que tu venais de composer pour elle.

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