We enjoy the moments || Ella

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{ we enjoy the moments }
crédit/ tumblr ☾ w/@Camille Alvar

Camille. Camille. Camille. S’il y a bien un homme, dans ce monde, auquel elle ne sait rien refuser, c’est  lui. Le père que son cœur a choisi. Celui qui lui a offert un toit quand elle a fui la maison familiale, celui qui lui a donné tout ce dont elle manquait durant toutes ces années si instables. À l’épilogue d’une adolescence chaotique, elle aurait pu vriller, mille fois plus, si elle ne l’avait pas rencontré. S’il n’était pas tombé sur elle, dans cette rue, pour l’emmener chez lui rencontrer cet autre homme qui deviendrait lui aussi un père. Camille et Alejandro, ils sont la famille qu’elle s’est choisie. Avec tout ce que cela implique. Comme elle a accepté, cet après-midi, de se rendre au centre commercial avec Camille. C’est loin d’être son lieu de prédilection, à Ella. Elle se sent vite étouffée par la surabondance de consommation, par tous ces gens qui achètent à outrance des choses dont ils n’ont pas besoin, sans se préoccuper une seconde des personnes démunies pas si loin d’eux, juste, à quelques mètres. Loin d’être un exemple non plus, la camée a conscience de ne pas valoir mieux. Elle ne fait rien pour aider les autres, elle non plus, trop prise dans les affres de son existence pour les aider. Ou peut-être que ça, c’était avant, il n’y a encore pas si longtemps. Plus tu commences à aller mieux, plus tu t’en rends compte. C’est en train de naître en toi, comme un instinct que tu ne contrôles pas. Tu veux faire quelque chose pour le monde, tu veux apporter ta contribution. Tu veux, un peu, faire mieux. Les prémices encore tout juste balbutiés d’une vocation qu’elle n’a pas encore le courage d’assumer. Elle finit par évacuer ses pensées, un brin trop utopiques, pour finir de se préparer. Elle se fait jolie, pour Camille. Elle ne veut pas qu’il s’inquiète des cernes sous ses prunelles, ou bien de son visage trop pâle, ou encore tant d’autres détails qu’il serait le seul à voir. Quand elle entend sa voiture en bas de l’immeuble, l’âme tourmentée saisit son sac à main, puis le rejoint. Le sourire aux lèvres, tout de suite, quand il la salue. Il t’a tellement manqué. Il était là, Camille, mais plus vraiment lui. Il t’avait oubliée. Et sentir qu’il se souvient de toi, le voir rien qu’à son regard, ou à la manière dont il a de t’appeler princesse, ça te réchauffe le cœur comme lui seul sait le faire. Un baiser contre sa joue qu’elle lui rend, elle reprend. « Tu diras peut-être pas ça quand tu m’entendras râler à chaque boutique. » elle le taquine mais, déjà, perd son sourire plein de malice devant le cadeau qu’il a pensé à lui emmener. Le calendrier de l’Avent dont il lui avait parlé. « Oh, c’est beaucoup trop gentil. » Les opales qui brillent, comme une gamine, elle ouvre le paquet avec plaisir. Elle est déjà en train d’ouvrir le premier jour sans attendre quand il entame la conversation. Elle lui jette un coup d’œil en biais, un brin amusée mais beaucoup attendrie, quand il parle de la protéger. « Trouver un cadeau à Al’, c’est l’expédition la plus périlleuse de l’année, là. » Là, comme ça, elle n’a aucune idée. Non pas qu’elle soit très douée, même avec les autres mais Alejandro… il est bien le plus compliqué. Elle finit par reposer soigneusement le calendrier sur la banquette arrière pour se concentrer sur son père de cœur. Et lui, celui dont il veut parler, c’est de l’élu de son cœur. Elle se mordille la lèvre en quittant la voiture, ne sachant pas par où commencer. Ambroise, elle pourrait en parler des heures si elle s’écoutait. Mais elle n’a aucune envie de paraître ridicule même si, elle le sait, Camille ne la trouverait jamais ridicule. « Tu veux savoir quoi de lui ? » elle finit par demander tout en entrant dans le centre commercial à ses côtés. Car c’est plus facile que de se lancer dans un discours interminable sur l’être aimé.

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crédit/ tumblr ☾ w/@Camille Alvar

Un instant entre père et fille, rien que tous les deux, loin des tempêtes de leur vie. Elle a l’impression que ce n’est pas arrivé depuis une éternité, Ella, depuis qu’il l’avait oubliée. Elle ne saurait décrire l’intensité du soulagement qu’elle a éprouvé, quand elle a senti dans les prunelles de Camille qu’enfin, il la reconnaissait. Elle voudrait, désormais, profiter deux fois plus de lui qu’à son habitude. Car c’est comme si elle l’avait perdu, tout ce temps, et qu’enfin elle le retrouve. Elle réalise la valeur qu’il a pour elle, même si elle le savait déjà, elle ne savait pas ce que c’était d’avoir peur de perdre un père. Un père qu’elle retrouve tout naturellement maintenant, un sourire amusé sur les lèvres, alors qu’il lui parle comme si elle était une enfant. Mais c’est ce que tu es, sans doute, à ses yeux. À leurs yeux. T’as pas l’impression qu’ils t’ont juste apprivoisé, comme un chat errant qui leur faisait pitié. C’est vraiment, comme si tu étais de leur famille. Comme si tu faisais pleinement partie de leur vie. Comme si tu étais, tout bonnement, leur fille. Et ils sont, aussi, cette famille qu’elle s’est choisie. « Tu sais que je f’rai n’importe quoi pour toi. » Pas besoin d‘un déjeuner, ni rien d’autre pour l’amadouer. Camille, il n’a qu’à lui demander. Étonnamment docile, la poupée farouche devient bien plus facile à vivre que ses songes tourmentés ne le permettent, avec lui à ses côtés. Les prunelles tournées vers lui, elle l’écoute avec attention, alors qu’il semble préserver soudain le suspense sur le cadeau qu’il voudrait offrir à son cher et tendre. Elle retient l’envie de lui demander d’accélérer, certaine qu’il va craquer de lui-même mais… elle ne s’attend pas à une si grande nouvelle. « Oh non, c’est vrai ??? Alors vous allez vous marier, mais je suis trop contente !! » elle se jette dans ses bras comme la gamine heureuse qu’elle est à cet instant, en imaginant le mariage de ses parents. Tu les aimes, tous les deux, tu les aimes tellement. Ils méritent le bonheur plus que quiconque. Toi, tu veux le leur, plus que quiconque. Reculant finalement pour mieux le regarder, le sourire toujours affiché, la féline ne tarde pas à ajouter, déjà tout excitée. « Je suis sûre qu’il te dira oui ! Il t’aime autant que tu l’aimes, moi j’ai aucun doute là-dessus, tu sais. » peut-être ne sait-il pas aussi bien l’exprimer. Camille a cette facilité qui peut échapper à son bien-aimé. Mais Ella, elle comprend Alejandro, parce qu’elle est comme lui. Elle a attendu tellement longtemps avant d’avouer ses sentiments à l’homme de sa vie… alors que lui, il avait été capable de les dire, tellement plus vite. Et, justement, son père de substitution semble décidé à en savoir plus sur son petit-ami. Un petit rire gêné s’échappe des lèvres de la môme quand elle entend toutes ses questions. « Hé c’est fini l’interrogatoire m’sieur l’inspecteur ? » elle le taquine, assurément, mais elle va répondre à toutes ses demandes. Elle va essayer tout du moins. « Je l’ai rencontré au lycée… j’pense que je vous en avais même déjà parlé. Il me suivait tout le temps dans mes conneries mais c’était le mec le plus gentil du monde. » et il l’est toujours. Son cœur se gonfle déjà d’amour alors qu’elle commence tout juste à parler de lui. « Il est médecin. Il lit plein de livres affreusement ennuyeux. Il fume plus que moi mais il refuse que je le fasse dans la maison. Il ne parle pas beaucoup, sauf à moi… à moi, il me dit des choses qu’on m’a jamais dites. » elle affiche une moue devant la niaiserie de son propre discours. « Je sais pas trop quand on a commencé à sortir ensemble, on s’est retrouvé cet été et… tout est allé super vite. On est parti en vacances ensemble presque tout de suite. Et je crois qu’en revenant, c’était clair… on était ensemble. » les images italiennes reviennent dans son esprit. Elles voguent au fil de ses pensées romantiques alors qu’ils pénètrent dans la première boutique. Elle est dans de parfaites dispositions pour chercher une alliance même si ce n’est pas pour elle, mais bien pour ses deux pères. « Enfin voilà… attends quoi ? Tu ne vas pas t’y mettre aussi hein ?? Regarde plutôt ces bagues au lieu de dire des bêtises !» elle exige, pour lui faire oublier une idée aussi vile. entre lui et Alejandro, elle ne sait pas comment elle pourrait bien gérer leur côté surprotecteur. Pourtant ça la touche, Ella, comme à chaque fois qu’ils lui montrent comme ils l’aiment, ils la touchent en plein cœur.

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crédit/ tumblr ☾ w/@Camille Alvar

Camille et Alejandro, ils sont les premières personnes au monde à avoir su lui offrir de l’amour. Pas un amour éphémère, pas un amour amical, pas un amour qui s’émiette. Non, un réel amour, sans restrictions, sans conditions. Un amour inconditionnel, c’est ce qu’on dit de celui d’une mère, d’un père. Ella, elle n’a pas connu chose pareille. Jamais, jamais avant eux. C’est pour ce sentiment si fort qu’elle les considère de tout son cœur comme ses parents. C’est aussi pour cette raison qu’elle sait qu’ils sont faits pour être ensemble. Témoin privilégiée de leur amour, elle sait qu’il durera toujours. Un mariage ne fera qu’officialiser cela. Mais c’est peut-être précisément ce qu’il redoute, Alejandro, l’officialisation. C’est aussi ce que craindre Camille, un refus de la part de l’homme de sa vie. « Arrête… je suis sûre qu’il va accepter. Il t’aime, vous êtes fiancés ! Et puis, lui aussi a eu peur de te perdre cette année, tu sais. » Son amour s’est certainement renforcé, ou plutôt, il a dû en prendre plus conscience encore qu’il ne le savait. Elle n’imagine pas qu’Alejandro puisse refuser… même si elle comprend qu’il soit effrayé. Elle, à la place du policier, serait morte de trouille. Mais elle n’a aucune demande à faire, elle ne sera que… le témoins de Camille ? La proposition la surprend moins encore qu’elle ne l’atteint en plein cœur. « Oh… bien sûr que je veux. Je mettrais ma plus belle robe. » elle affirme avec un beau sourire, juste avant qu’elle ne précise. « Mais je te préviens, ça sera pas les robes affreuses qu’on voit dans les films ! » Elle plaisante, Ella, elle garde une certaine insouciance. C’est qu’elle a un certain mal à laisser apparaître ses émotions, plus encore quand elle est bouleversée. Mais ses prunelles disent pour elle, combien elle est chamboulée. C’est alors d’autant plus difficile d’exprimer ses sentiments à elle. L’écorchée ne le fait que si elle y est vraiment contrainte. Toutefois, face à son père de cœur, c’est plus facile de parler à cœur ouvert. « Je vois, donc il vaut mieux que je parle moi-même… » elle dit avec un sourire en coin, plus pour le taquiner que sérieusement. Dans tous les cas, elle lui aurait accordé quelques confidences. Les mots de Camille lui font un bien terrible à entendre. Comme une camée en manque, Ella, elle se sent mieux dès lors qu’elle reçoit un peu d’amour. Et de Camille, elle en a sans limites. D’Alejandro aussi. Un sourire apparaît sur ses lèvres devant le constat que, sur un point en tout cas, ses deux pères se rejoignent totalement. « Oui je comprends… moi aussi j’ai toujours eu peur avec… d’autres… avec lui, j’ai plus peur que ce soit mal qui lui fasse du mal… c’est bizarre, hein… » Pour celle qui a tant fui l’amour et ses dérives ; pour celle qui a brisé bien des cœurs en les prenant pour cibles ; c’est une première, oui. Mais Ambroise, elle ne veut pas le blesser. Elle a si peur, en réalité, de tout gâcher. C’est la première fois qu’elle tient tant à quelque chose qu’elle a si peur de le perdre. Un peu perdue dans ses songes, elle écoute les exigences de son père de substitution avant de rétorquer avec évidence. « Oh tu sais ce que tu veux faire graver ? Quelque chose en espagnol, ça serait cool ! » elle suggère, mettant volontiers du sien dans cette quête. Mais quand il affirme qu’elle pourrait bien se retrouver dans la même situation avec Ambroise, l’ébène se sent presque rougir alors qu’elle secoue la tête de gauche à droite. « Parce que tu me vois mariée, toi ? » Elle est tellement loin de cette image de l’épouse modèle, si loin de la femme parfaite. Elle préfère oublier cette idée alors qu’il la serre rapidement dans ses bras comme pour lui faire comprendre qu’il l’embêtait. Un sourire en coin, elle acquiesce distraitement de la tête aux paroles suivantes de son interlocuteur, puis enfin se décide à donner le nom de l’élu de son cœur. « Ambroise. » elle le prononce comme si elle parlait d’un ange. Autant que ses yeux brillent déjà des étoiles qu’il déclenche en elle.  Mais les lueurs ne durent guère alors que Camille évoque sa dépendance à la drogue. « Oui, il sait… mais… on n’en parle pas… il voudrait sûrement que j’arrête… » Il est médecin après tout. Mais la vérité, c’est que le sujet est si épineux, et eux trop amoureux, pour qu’ils abordent le sujet. C’est trop tôt, aussi, sans doute. Changeant de sujet, la gamine désigne une bague, un simple anneau avec un fini sablé, un aspect granuleux qui rend le tout à la fois sobre et moderne. « Regarde celle-ci, t’en penses quoi ? » et c’est autant pour oublier le sujet de ses tourments que pour aider Camille à trouver la bague de ses rêves.

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crédit/ tumblr ☾ w/@Camille Alvar

C’est quelque chose qu’elle a toujours aimé avec Camille. Ils parlent à cœur ouvert, tous les deux, sans limites. Elle se sent proche de lui. Cela faisait longtemps que ce n’était pas arrivé. Mais, enfin, elle a la sensation de l’avoir pleinement retrouvé. Il devrait en être de même pour son fiancé. Pourtant, elle comprend et décèle sans mal les craintes de son père de cœur. Tout ce qui lui est arrivé à bouleversé son existence, mais pas seulement. Celle d’Alejandro également. « Les sentiments, ça ne disparaît pas comme ça. Tu as changé mais t’es toujours l’homme dont il est tombé amoureux y’a… genre, cinquante ans ? » elle conclue avec une pointe de malice, pour espérer le faire sourire. Mais la ténébreuse se doute que, tant qu’Al ne lui aura pas dit oui, il éprouvera toujours cette peur malgré lui. Elle espère seulement que cela arrive vite. En attendant, Camille veut même lui offrir la robe qu’elle portera pour l’occasion. Proposition qui fait immédiatement sourire celle qui est comme sa fille. « Hum, d’accord, je veux bien. » elle consent sans mal. De lui, elle accepterait tout et n’importe quoi. Même de jouer les princesses alors qu’elle est tout le contraire. Le sourire aux lèvres quand il l’embrasse sur la joue, elle finit par se confier au sujet de son amour. C’est tout nouveau pour elle, d’avoir peur pour l’autre, plus que pour elle. Avec attention, elle écoute chaque mot de celui qui est à ses yeux un véritable spécialiste de la question. « Alors je suppose que c’est ça, l’amour… » elle retient presque une grimace. Se sent tellement loin, depuis si longtemps, de tout ça. C’est même la première fois en réalité, qu’elle aime quelqu’un si fort qu’elle pense à son bien-être avant tout, Ella. Même avant elle-même. Oubliant ses pensées, elle se focalise sur cette bague dont ils sont en quête, avant de demander au sujet de l’actuelle. « Il y a écrit quoi sur celle que tu as maintenant ? » un brin intriguée, elle s’intéresse au mariage de trop près. Mais c’est car il s’agit de celui d’Alejandro et Camille. Elle, elle est trop jeune, ou juste, pas prête. Alors, devant les paroles de son père, l’écorchée vive doit avoir une tête suffisamment effrayée pour qu’il comprenne. Non, elle n’est pas du tout prête. « Tu m’as fait peur… ouais, je préfère pas pour le moment. Même si j’adorerais voir Al devenir dingue à courir derrière un gosse. » elle confie avec un trait d’humour alors que son bras glisse contre celui de Camille. Tout est allé vite avec Ambroise, parce qu’elle l’aime si fort et, miraculeusement, ses sentiments sont réciproques. Seulement, elle a trop peur de s’engager, Ella, certainement car elle sait qu’elle a encore beaucoup trop de choses à régler. Parler de ses problèmes d’addiction ne lui est pas facile, elle qui a refusé si longtemps de les admettre, plus encore avec Camille. La gorge nouée devant les craintes de son père qui ne peuvent que la toucher, elle acquiesce timidement d’un petit signe tout en ajoutant. « Je fais attention, tu sais… » Piètre tentative pour le rassurer. Mais il fut un temps où elle aurait pu sans mal surdoser ses rails juste… juste pour se laisser couler. Ce n’est plus le cas désormais. Mais arrêter… elle ne sait pas si elle en est capable. Tandis qu’elle essaie de changer de sujet, son interlocuteur la prend sur le fait. Un petit sourire coupable, elle finit par plonger ses prunelles dans les siennes avec plus de sincérité. « Je vais y penser. J’te le promets. » elle déclare avec franchise, quoique soulagée de revenir sur un thème bien plus agréable. Elle observe l’alliance qu’il lui désigne à son tour, plutôt satisfaite par son choix. « J’aime beaucoup aussi. Mais j’suppose qu’il faut que ce soit une évidence, non ? Genre, celle-là et pas une autre ? » un peu comme Alejandro l’est pour lui. C’est un choix difficile. Sûrement plus que le sera celui de sa tenue… du mois, elle ose l’espérer. Un petit ricanement sort des lippes de la môme alors qu’elle secoue la tête en signe de négation. « On n'va pas en essayer des centaines hein ? » elle redoute déjà les heures d’essayage. Pourtant, elle pourrait bien aimer. Aimer imaginer ce qu’elle portera au mariage le plus merveilleux auquel elle pourrait assister.