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 — Fall together — ft Magdalene

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Message Sujet: — Fall together — ft Magdalene   — Fall together — ft Magdalene Empty Ven 5 Fév - 8:30

« On n’aime que ce qu’on ne possède pas tout entier » — Proust

— PERFECTLY WRONG

Dans le creux d’une aurore timide se dressait un gamin aux cheveux d’or, collés sur son front encore humide, quelques mèches de cette chevelure se retrouvèrent propulsé à l’arrière à l’aide du revers de sa main, alors que Frederik observa son amante d’une nuit. Rouquine à la beauté rare, elle n’avait rien de comparable à la beauté de celle qui hantait encore le creux de ses pensées, Magdalene.  La première fois qu’il avait contemplé sa beauté mystique, elle était habillée d’un halo bleuté, givré par quelques striures mordorées. Admiratif d’une infinité sans fond, elle avait cette façon d’examiner ses pierres qui démangeaient la curiosité, qui vous pique au plus profond. Les souvenirs de la courbe d’un visage continuaient bien des soirs à hanté l’héritier d’un royaume illégale. Et  vous savez, dans les souvenirs d’antan, il y’avait toujours ce petit rire, ce son et cette odeur qui vous rappellent chaque détail — l’amertume d’un souvenir éteint. Mais à présent sous ses prunelles céruléennes, se dressait le début d’une journée avortée — une tristesse qui vous pousse à l’extinction. Bijou frauduleux se tenant sur le bord du lit, il admira une dernière fois sa conquête, laissant les reflets d’ivoires de l’astre venir chatouiller sa peau violacé par les morsures d’une nuit. La saveur voluptueuse de l’astre de feu, maculant par la nitescence divine du soleil ses traits séraphiques encore endormis d’un doux halo angélique. Cependant, la fascination fut l’amante de la corruption, ainsi ne se déroberait-elle pas à la contemplation de la jeune femme qui mendiant encore dans celui-ci l'entièreté de son attention. Et dans sa contemplation un soupire s’échappa et le blond se leva, scellant dans celui-ci sa matinée fracassé par le parfum d’une journée encore inconnue.

La ronde venait de commencer, et dans un silence mortuaire il laissa son esprit vagabonder. Ses pas le guidant dans un de ces quartiers malfamés. Il contourna ces rues sans noms, là où le bruit de la chaire mouillée à la teinte d’hémoglobine tombait au sol, donnant aux scènes un air fantomatique, une impression apocalyptique d’une fin de combat sanglant, dont chacun ressortait — mort. Et dans l’immensité de ces buildings, il avança lentement, se perdant dans le creux de ses pensées qui tambourinaient contre les parois de son crâne. Ses pieds frôlant le sol humide, il s’arrêta un instant, respirant l’air, appréciant le silence d’une ville qui se réveillait lentement, doucement. Il leva sa tête vers les cieux, regardant l’astre se mouver dans les amas cotonneux et dans des chants désacralisés de ces derniers. Son soupire le fit sortir de sa rêverie. Il appréciait le silence mais détestait être seul, sûrement par habitude d'être accompagnée la plupart du temps. Et c’est ainsi qu’il rejoignit le royaume des fous. L’écume de l’hémoglobine enivra la salle dans laquelle il rentra. Le liquide carmin encore frais régnait en tant que Roi sur l’assemblée de malfrats qui, du coin de l’oeil, fixaient l’homme qui avançait dans le sous-sol d’un bar miteux dont personne ne connaissait l’existence mais dont tous les truands connaissaient l’héritier de ce chaos : Frederik. Ce dernier fixa le gagnant de ce duel, un sourire maigre peignant sur ses arabesque pâles, le félicitant d’un coup de tête discret. Carter Rivers — combattant pour les Skjærsilden—, surentraîné par les forces de cette mafia se donnant les moyens de gagner, toujours, afin de faire rentrer de cet argent dont ils manquaient constamment. Et sur les lèvres du Roi se dessina un sourire narquois — ]i]un appel à la guerre[/i]. Sans réfléchir ce dernier enleva sa chemise et ce déplaça sur le ring de ces combats illégaux. Frederik attrapa le cou d’un de ses combattants et l’envoya valser contre le mur le plus proche. S’en approchant avant que ce dernier n’ait eu le temps de se redresser, il lui infligea un coup de poing ferme sur la mâchoire, avant d’exploser le vase de la colère qui habitait en lui. Ce combattant n’était plus qu’un amas de chaire se tuméfiant sous ses doigts repliés. Chaque parcelle de peau touchée finissait par rougir, presque timide devant la violence qu’il utilisait. Dans les veines de l’agresseur, ce sont des mois de frustration, de sentiments cachés, de ressentiments exacerbés, d’insultes retenues qui finissent par se traduire par une force haineuse pour mieux faire résonner le son aigu de cet homme, hurlant à chaque coup reçu, dont la faucheuse embrassa ses lèvres maintenant bleues.  D’un geste rapide, il examina le cadavre d’ores et déjà raide, un sourire innocent naquis sur les lèvres de l’ainée Jakobsen, d’un coup de main, sa chemise épousa de nouveau son corps sculpté par les dieux, et dans le reflet d’un miroir brisé il s’admira — tel Narcisse, admirant le chef-d’œuvre de sa réflexion, et de son charisme contre l’eau meurtrière qui se faufila dans les passages étroits de ses poumons.  Un sourire prit place sur ses lèvres, contrôlant les pulsions meurtrières qui l’animaient, s’approchant de l’oreille d’un de ses sbires démoniaques il murmura  :

— Débarrassez-moi de lui ordonna-t-il avant de partir.

Pantin de teint pale aux joues creuses d’un appétit absent, il s’enfonça à nouveau dans le creux d’un New-York possédé par les âmes vagabondes. L’âme encore emplie des rêves sans lendemains, il errait dans l’immensité à la recherche de son bourreau. Perle de nacre dans un écrin de mort, il roulait entre les courants instables qui fracassaient son corps contre des falaises, déchirant sa chair devenue trop tendre, trop éloignée de ses racines pour espérer se renforcer sans aide. Marchant, il traînait son corps à la teinte carmine et au visage violacé de son combat qu’il avait finalement remporté. Trimballant sous les couches d’écume qui l’habillaient un corps encore endolori par des putains de choix. Il écouta le sifflements du vent qui se fracassait contre les parois de ces immeubles qui nourrissaient la mégalomanie de Frederik, laissant par des mouvements incontrôlés la neige s’éclater sur le sol ambré de ce mois de février. Et ce fut à ce moment qu’il reconnu la chevelure aux milles et une senteur que le blond s’avança, suivant cette délicate silhouette au doux nom de @Magdalene Van de Walle . Colombe aux ailes sombres annonçant la mort de chacun, elle était l'éphémère d’un sentiment qui s’étiolait sous les lamentations de Frederik, ceux qui ne se manifestaient que pour observer la solitude du trentenaire qui s’apitoyait sur son sort, sur cette relation qu’il ne voyait jamais naitre, et d’un sentiment qu’il ne savait même plus différencier des autres. Venus gracieuse bénie des dieux, il ne s’ennuyait jamais quand il la croisait. Érudite dont il ne pouvait jamais se laisser de l’écouter, il pouvait écouter ses myriades de paroles sans que l’ennuie ne vienne l’éreinter. Magadelene était ce fruit désirable qu’il voulait posséder, sans que personne d’autre ne puisse la toucher. Mais la réalité s’avouait bien différente, et ainsi, il ne se voyait guère dans ses bras, mais juste dans ses bas. Les pas de la nymphe s’accélérant, il pressa donc les siens dans ses rues trop grandes pour se retrouver dans une ruelle, et quand ses pieds s’arrêtèrent, il attrapa le poignet de la belle avant de la coller contre le mur en brique qui se trouvait derrière eux :


— Hey Princesse lui murmura Frederick dans le creux de son oreille.

Magdalene n’avait rien à craindre, car même s’il dévorerait son âme, il finirait quand même par la sauver de ses propres crocs.

— Je pensais que tu étais morte, plus aucune nouvelle de toi. Mon petit coeur commençait à s’affaiblir sans toi.

Taquinerie enfantine, badine. Le démon laissa paraitre sur ses arabesque un sourire laissant apparaitre ses crocs argentins. Magdalene n’était rien d’autre qu’une satanée addiction qui le pourrissait de l’intérieur. Mais quand il la voyait cette addiction avait un je-ne-sais-quoi de jolie qui le poussait à l’abnégation.
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Message Sujet: Re: — Fall together — ft Magdalene   — Fall together — ft Magdalene Empty Ven 12 Fév - 21:15

.001
nos étoiles ennemies
l’hymne à la folie
déchire mes abysses
et sur un maelstrom sinistre
monstre de fascination
grise
t o x i q u e.


turnerjoy — e.m.c

⠀⠀⠀⠀⠀⠀  l’impression vague, esquisse spectrale de ce quelque chose qui vous dépasse ; composante vénéfice alimentée par des molécules de rien mutent amplificatrices à en déciller l’absolu abyssin. le genre métastase —dévastatrice alliée du malin, arrimée aux canevas nécrosés de la toile concave. fermente d’une souffreteuse béance et de miasme, méli-mélo de parallaxes infernales. jakobsen cerbère insane lèche les peaux de satin avec autant de dévotion que les illuminés du cercle séraphin ; vante démérite sa sublime diaphane où échouent les souffles lamentés des catins. ça jette, brise et ça casse d’éclats serrés les faix asphyxiés, poings cruels rossés de désespoir. et les verbes injuriés taquinent cette foutue gargue, irritent le palais cueillant avide les délices de ces moitiés-dames ; le ludisme de la raillerie appuyant l’effroyable —je vous parle d’un homme impitoyable. plutôt, et vous pardonnerez l’effronterie —spécial. quand il s’acharne et elle s’harnache. fleur misérable. ça n’est pas faute d’enjoindre à la mélopée désagréable ce fameux il faut que tu t’éloignes ; des non-dits tracés à la craie albe d’illusoires territoires, de ceux insoumis aux cartes déraillant à la cime des ventricules las ; frederik vogue tel un corsaire sur des routes veinasses. pille, bougre roi de pacotille, les droits arbitraires, comble le vide intrinsèque que lacèrent ses désolations secrètes. un mètre quatre-vingt-douze de mystères. et peut-être ne l’avouera-t-elle jamais, ça lui plaît ; outre l’horreur synonyme de pègre, l’évidente délicatesse. c’est que la conjugaison rime avec maladresse. hante et erre ses pensées fallacieusement nippées de teintes ivoiriennes. essence personnificatrice d’une angoisse et qui persiste, et qui enterre la beauté nitescentes des jours heureux. de jolies allégories pas même croisées à l’interstice des rêves bleus. l’onirisme dont magdalene se revêt est ténébreux, dépourvu de palettes diaprées, nuance charbonneuse. invariable soporifisme dans sa tonalité cireuse.

« quelle idiote !
— madame ?
— pardon, mais je ne me sens pas très bien ; ce sera tout pour aujourd’hui. nous reviendrons la semaine prochaine sur la problématique des pierres de synthèse avec un premier cours théorique. nous diviserons ensuite la classe afin d’orienter le sujet sur l’aspect pratique en salle de laboratoire. »

⠀⠀⠀⠀⠀⠀  et sous la gouverne d’un décret s’entremêle l’acte, il se vide l’amphithéâtre. ça la frappe elle, perle régalienne à l’outrecuidance désuète ; claquent saccages les écrans torrentiels, des coups d’poignard, des coups d’bassin adjurant vestiges crasses, déferlent fadasses ; arachnéennes flétrissures suivant furibondes l’incurvation gracile de l’épine dorsale. le cri muet du traumatisme figé dans l’azuré du bucolique regard. tristes persanes éperdues de flou et de vague ; répriment la liaison des ondes sépulcrales, ce mausolée bâtit entre les vallons dorés des souvenirs infâmes ; magdalene porte en l’abnégué sein la flamme gouachée des iniquités coupables. brûle ardente le cruor de l’édénique jardin ; nahaash serpentine, fruit cadavérique altère l’innocence des sentiers ectoplasmiques, ces fils cousus ne formant plus qu’un gros entonnoir, gouffre infini précipice de l’enfiellé famélique ; avale glouton les particules béates. demeure l’effervescence des répugnances, sentencielle géhenne et broie l’idéal ; dystopique paysage au substratum frelate assaille l’encéphale. pourtant ça n’est qu’un mirage ; observez le putain d’flash. la fragmentation térébrée du cœur malade, des boum et des cracs comme une kyrielle de balles. cette singulière douleur forcément terrasse. impalpable satyrique valse sur les salves effrénées du vent, martyrise l’esgourde de menaces. geins gras, cinq années à sonner le glas ; confusion du réel et du cauchemar, distordues landes où se pavane l’effroi. capitonnés à travers l’espace exigu d’une cage, bam le thorax ploie, les viscères se nouent de surcroît.

kaléidoscope lugubre, la melliflue trébuche ; subconscient d’infortune tourne à balle dans les rues. virages à trop de degrés celsius, de une consume, secondement l’crash sera trash soyez en sûr.

⠀⠀⠀⠀⠀⠀  frôlée l’épiderme, hérissé le duvet ; ces chairs en contact quémandant davantage que la maigreur distancielle barrière à l’orgasme ; ça la calcine de l’intérieur, déchiquète l’élastique des organes. remous acidifiés, l’isthme détraqué hurle ô liberté ; lymphe biliaire de philharmonie réprouvant le vice superfétatoire. déjecter tripes et boyaux adviendraient apparats, or nul vertige intercepte l’oasis putride d’une quelconque marque d’embarras. van de walle contient l’opprobre au creux du rudoyé estomac, faciès blafard ; navrée dear, je ne saisis pas la farce —trop tard. le vrai démêlé du faux s’abat à l’instar du sac contre le méplat d’une joue pâle. frederik jakobsen criblé du karma, persécuté par la force ferreuse d’une boucle belliqueuse. elle l’écroue, féline farouche ; puis nib, c’est le grand vide. effacées les réminiscences du passage à tabac et celles du comateux circuit. le myocarde joue de tachycardie, deux-cents battements par minute, pianote à vive-allure —à deux doigts d’crever, l’inertie chute. l’on pourrait s’y méprendre, effet frederik ; cocktail tonic à la limite de l’explosif. eux, toi plus moi, nous, il y a de la dynamite attention à taper dans l’mile, au terme des dénominatifs. clamons-le en chœur, péjoratif. encore, calomnie.

« abruti, ne bouge plus. »

⠀⠀⠀⠀⠀⠀  foudroie l’éther le dyspnéique susurre. phalanges manucurées à l’usure crochent la prison de tissu, ses petites serres geôlières froissent, tirent pour se faire ergastule. magdalene tout ce qu’elle trouve à babiller s’assimile à une insulte, toutefois la pire injure —lovée en position fœtus, l’matricule par terre sur le macadam dégueulasse d’une new york suintant l’urine et qui pollue, risible, est si pure.

« je me suis perdue. où est-ce qu’on est ? aide-moi, je t’en conjure. »

⠀⠀⠀⠀⠀⠀  l’envie de pleurer tiraille, tant parce qu’elle voudrait s’époumoner dégage, tu n’es pas loyal. mais la conscience dérape, la fée se déleste étourdie de courage, exhaler le parfum du mâl(e) calme. et dis, jamais tu m’lâches ? promets, peut-être serais-je tienne. l’on pourra toujours faire semblant en prétendant la haine. bébé, je chancelle.

le
monde
est
cruel ;
toi avec.



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