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 Jihel | watch me hate you !

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Message Sujet: Jihel | watch me hate you !    Jihel | watch me hate you !  Empty Jeu 19 Juil - 0:19


Gabriel & Jihane.
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Tu venais tout juste de rentrer au pays. Tu avais fait un déplacement en Russie. Un petit plaisir que tu venais de te payer avec ta tante Lyzéa.  La finale de la coupe du monde. Tu aimes beaucoup le foot comme les sport collectives en général et l’équipe Française venant d’être sacrée t’avait séduite y a deux ans, durant le dernier euro. L’euro tu l’avais vécu en étant en Italie pour quelques courses qui s’y déroulaient. Tu étais tombée sur ce tournoi mêlant l’Europe et donc cette fameuse équipe, tu étais tombée sur le dernier match de bleus, le surnom filé à cette équipe. Et tu es tombée raide dingue de ces hommes pleurant sur le terrain leur échec. Tu les as vécu ces moments délicat où tu sais que c’est extraordinaire ce que tu vis, mais que tu ne peux pas te réjouir d’avoir perdu, car tu n’as pas réussi. Ça te déchire le cœur et tu te sens t’ensevelir sous terre. Les poumons incapables de brasser de l’air, alors tu étouffes. Ils t’ont brisé le cœur et autant dire que depuis que tu suis plutôt leur match. Faut dire que les équipes d’Amérique ne sont pas forcément les meilleurs, mais ont un bon potentiel. La preuve elle a quand même durant le dernier match préparatif des bleus réussis à finir le match par un joli un à un. T’aimes ton équipe, celle de ton pays, mais les joueurs de la France t’ont charmé par leur diversité, un réel plaisir pour les yeux.

Enfin, tu regardes ta tante qui ronfle dans le taxi. «  Vous pouvez me déposer à cet endroit s’il vous plait !  »   Que tu demandes au chauffeur en lui tendant la carte de l’écurie de ton père. Non, tu ne vas pas pactiser avec l’ennemi, surtout que cet ennemi est juste ton père. Tu vas juste récupérer ton bébé Gabby, le chien qui ne supporte pas ta tante. Dès qu’il l’a vois, tu es sûre qu’il va japper, et jamais ça ne manque. Enfin, tu pianotes quelques messages sur ton téléphone, les yeux pleins d’étoile d’avoir pu vivre un tel match entre la Croatie et la France. Pas ton équipe, mais ça t’allait parfaitement. Glissant un peu plus dans l’assise du siège, tes opales flirte avec le monde se promenant dans les rues, le sourire scotché à tes lèvres, tu te sens bien d’être de retour, surtout que tu le sais, les entraînements pour la cup serie arrive à grand pas. La petite princesse est excitée, tu as tellement envie de prouver encore que tu es capable de beaucoup de chose et ça sans avoir les bras fort de ton père pour te protéger. Tu n’as pas besoin de lui, enfin si tu veux encore de ses câlins et de profiter de ses bons conseils, puis qu’il passe une soirée avec toi, sa plus vieille pour parler de sa femme, celle qui a su le calmer sur les courses et le rendre heureux sans ça. Ouai, toi t’es pas prête de trouver ce genre de relation, puis tu ne cherches pas, tu ne veux pas de ça, en vrai.

Le taxi vient de te déposer devant l’écurie. Tu sens quelques regards sur toi, mais autant dire que ça se remet vite fait au boulot. Tu es loin de la petite fille d’y a quelques années encore. En dehors des circuits tu es devenue féminine, tu as encore du mal à faire confiance aux hommes pour ce qui est de te mettre à nue, trop peur de retomber sur un crétin du style ton premier amour. Alors après avoir redescendu les pants de ton short, tu te diriges à l’intérieur.   «   Ton père n’est pas là ! Mais si tu viens voir ton chien, il est dans le premier stand !  »   T’offres un grand sourire à Ramon, il te connait bien, tu es sûre qu’il t’a vu grandir durant toute ton enfance, tu as grandi avec sa fille, alors autant dire qu’il est comme un père pour toi. Enfin, là n’est pas la question, perché sur de court talon, tu te précipites en direction du stand  un.   «   Mon bébé ?  »   Que tu hurles, toute excitée. Certains parlent à leur chat, toi tu parles à ton chien. Un amour de boule de neige.   «   Gabby, viens me voir tu m’as manqué !  »    Tu es triste, il n’arrive pas, il est où ?   «   Mon bébé ?  »   Tu restes là à attendre entendant au loin quelques jappements. Tu n’as qu’une hâte le serrer contre toi et le récupérer. Il t’avait manqué, un peu trop en vrai.


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Message Sujet: Re: Jihel | watch me hate you !    Jihel | watch me hate you !  Empty Jeu 19 Juil - 18:51


Gabriel & Jihane.
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A l'extérieur de la ville, bien à l'extérieur, sur les routes moins peuplées, Gab était en train de se faire un petit kiff. Sur sa moto, il profitait des virages, de la vitesse pour se faire plaisir. En contrôle certes, mais les deux-roues permettaient de prendre des trajectoires que n'offraient pas la voiture. Un itinéraire précis ? Non, pas vraiment, il avait un peu de temps avant d'aller bosser, il faisait beau, alors il était simplement parti chauffé la gomme. C'est une activité qu'il faisait régulièrement quand le temps et le planning lui en laissaient la possibilité. Au bout d'un moment, il s'arrêtait sur le bord de la route, à une station service pour faire le plein et se rafraichir à l'intérieur. Un coup d'oeil à sa montre et il constatait qu'il s'était peut-être un peu emballé aujourd'hui, il allait être en retard. " Et merde." Un dérapage contrôlé plus loin et il tirait de nouveau sur le moteur, pas pour son petit plaisir personnel, mais pour limiter la casse. Gab était un habitué des retards, malgré lui. Sa fâcheuse tendance à penser à autre chose, cumulée au fait qu'il n'arrivait pas à avoir une notion de temps, un classique.

En profitant de l'avantage qu'il pouvait facilement se faufiler entre les voitures, il était finalement parvenu à gagner l'écurie. Non loin de là, Après avoir enlevé sa visière, il s'arrêtait pour regarder sa montre et penser à l'excuse qui passerait le mieux. Le problème c'est que son regard ensuite se dirigeait vers un homme un peu plus loin, Ramon, qui l'attendait de pied ferme. Pour l'effet de surprise c'était foutu. Comme si de rien était, Gabi se garait donc un peu plus loin, abhorrant un sourire innocent en retirant son casque. "Stinson, deux retards, en trois jours. Pas mal, pas mal. Bon allez au boulot." Pas plus de remontrance que ça ? Non, car si Gabi était un habitué des retards, il était aussi acharné dans son boulot, car passionné, il travaillait bien. Ramon et les gens avec qui il bossait ici le savaient et comme lorsqu'il arrivait après l'heure, il restait aussi plus tard, c'était un problème, sans en être un. Le jeune homme était pris tel quel ici et ça se passait plutôt bien." Tout de suite."

C'était déjà oublié et il pouvait retourner à sa mission du jour, vérifier la pression des pneus et la réajuster, de tous les pneus et il y en avait beaucoup. De temps à autre, il s'amusait à jeter de l'eau à un chien réceptif, pour jouer et pour la chaleur. Ce toutou était là depuis quelques jours et le mécano avait prit l'habitude de jouer avec,de le rafraichir. Il ne savait pas son nom, il ne connaissait le propriétaire, mais il ne cherchait pas plus loin dès lors qu'il le croisait. D'ailleurs, il avait peut-être abusé, puisque là, il était k.o, dans le premier stand. Enfin k.o ... Quelqu'un venait d'appeler son bébé et le chien levait la tête comme pour vérifier quelque chose. Une voix féminine qu'il avait la très nette impression de connaitre aussi Gabi et justement, c'est par ce prénom qu'on appelait. Qui pouvait venir ici le voir ? De la visite, ça faisait toujours plaisir. "Oui, c'est qui ? J'arriiive."

Une nouvelle fois, "mon bébé", le chien se précipitait dans la même direction que lui qui venait enfin, d'apercevoir la jeune femme en question. Il avait son plus beau sourire, parce qu'on venait le voir bosser quand même quoi, mais là. Choqué. Le toutou sautait dans les bras de ce qui devait être sa propriétaire. Jihane... Jihane ? Le prénom lui était revenu rapidement. Aussi rapidement que le pourquoi du comment qui expliquait son sourire qui s'effaçait et sa mine qui devenait cramoisi. "Euh ... Pardon. Je .... retourne travailler. " Demi-tour, avant de faire l'inverse, telle une girouette, de manière express et la mine songeuse. "Attends. Il s'appelle vraiment Gabi ?" Le jeune parlait à Jihane, celle qui avait dix raisons de lui mettre le poing dans la tronche, où d'envoyer l'autre Gabi lui mordre les fesses. Le constat fut immédiat. Cours mon petit, cours. "J'ai rien dit." Ce coup-ci, il fit en sorte de s'éclipser, honteux, un peu soucieux, mais surtout avec cette question. Pourquoi Gabi ?
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Message Sujet: Re: Jihel | watch me hate you !    Jihel | watch me hate you !  Empty Dim 22 Juil - 17:15


Gabriel & Jihane.
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T’aimes passer du temps avec ta tante, heureusement vu que vous vivez toutes deux ensembles, c’est compliqué autrement. Mais, ce petit week-end en Russie vous a régalé, tu n’as pas beaucoup dormi, autant dire que dans le taxi avec cet homme qui ne parle clairement pas ce n’est pas joyeux. Tout le contraire de TeeJay, ton chauffeur d’uber préféré. T’aimes bien l’appeler à la rescousse, faut dire que pour une petite pilote plutôt douée t’es celle qui passe le moins de temps dans une voiture pour conduire. T’es plus du style à être conduite. Pas compliqué. Tu n’aimes pas rouler à cinquante à l’heure. T’es du style à t’endormir, car rien d’excitant. Tu aimes tellement la vitesse l’adrénaline qui en découle et tout ce que ça crée en toi que tu ne peux pas conduire en tant que civile. Pas pour toi. Limite on pourrait te dire que t’es princesse sur le coup, mais t’assume.

Tu n’avais qu’une hâte c’était retrouver Gabby. Il te manquait durant les déplacements, t’aimaient pas le prendre quand tu prenais l’avion, t’aime pas le savoir dans la soute et tout. C’est ton gosse. Les animaux c’est des bébés pour toi, t’aimes ça peut être un peu trop et encore t’es raisonnable t’as pas un zoo dans ton jardin avec panda, suricate ou encore pingouin. Puis bon ce n’est pas censé faire bon ménage tout ce petit monde. Mais t’aimerais tellement en rencontrer, pas pour faire la causette, mais t’es sûr que la faible qui est en toi, le cœur béant d’amour tu aurais quelques petites larmes en rencontrant de tels animaux. Tu le dis et t’assumes t’aimes peut être plus les animaux que les gens. En même temps la cruauté des humains tu l’a connais tu l’as déjà vécu, mais tant pis. Tu fais avec. Mais parfois ça te rebute ce que tu vois un peu partout et souvent sur des personnes ou des êtres vivants juste plus faible et qui n’ont pas de voix. Bref, tout ça pour dire que tu n’as qu’une envie serrer ta boule de poil dans tes bras, l’embrasser et rentrer chez toi, et peut être que tu iras faire un bisou à ton père s’il est dans le coin.

«  «  Merci Ramon … tu me connais je viens voir mon chien ! C’est dépassé d’aller dire bonjour à son père ! »   Tu te marres un peu sur tes mots. Car tu le sais Ramon il est super protecteur avec sa fille, vous en avez fait des quatre cent coups avec elle, autant dire que vous avez rarement tout dit à vos pères. La même situation toutes les deux, des vies que vous vivez à fond, et elle te soutient. C’est un peu une meilleure amie, mais en vrai n’y a pas de nom à votre relation. Pourquoi en imposer un ? Vous pouvez tout être toutes les deux. Amie, meilleure amie, sœur et même ennemie parfois. Le sang assez chaud et surtout l’envie de ne jamais en démordre même si votre cœur il bat fort pour l’autre, peu importe. «  Embrasse Teagan pour moi ! »   Puis tu te faufiles en commençant à appeler ton bébé. Tu te lâches sur les mots d’amour, ton chien il doit tous les connaître, tu l’appelle gabby de temps à autre pas tout le temps. Mais tu apprécies les gabby, ils ne sont pas tous mauvais.

T’as qu’une hâte le voir, puis t’entends une fois qui te sort qui arrive. C’est qui ce gars ? Tu ne reconnais pas la voix et peut être que t’aurais voulu la reconnaître pour pouvoir être forte et ne pas être submergé comme tu l’es à cet instant. Toi t’es tranquille t’attend ton chien … le mignon, le gentil, mais en vrai tu vois débarqué ce chien de Gabriel, le fumier qui a brisé ton cœur et en vrai qui t’a mise au plus bas, te faisant comprendre bien des choses. Ô que oui, tu le sais les gars c’est beau, ça te fait parfois du bien, mais qu’est-ce qu’intérieurement c’est moche ! Puis c’est des connards. Tu fais une généralité ma petite ? Ouai. Mais alors là tu dois avoir le roi face à toi. Tu restes stoïque et t’as toutes tes putains d’émotion qui te noient sans aucun répit. T’es en apnée depuis un petit temps maintenant et ce n’est pas agréable, tout au contraire. Travailler ? Pardon, il travaille ici ? T’es là en train de tenter de comprendre, mais t’as la beauté de ton chien qui te donne du bonheur, qui te donne envie de le serrer. Lui au moins il ne ferait pas de mal à ton cœur volontairement. Puis il te pose une question, tu ne sais pas, t’hésite entre fuir et foncer. Fonce, putain.  T’as pas le temps de réagir, de dire amen que le mec il disparait. C’est son fort, les coups caché et les coups bas façon. Alors tu le suis. Punaise durant le temps que tu marches, tu regrettes presque le chien à tes côtés n’ait pas le mot attaque dans ses ordres. Dommage. «  Tu fais quoi ici ? »   On va commencer dans l’ordre, aller, tu peux le faire. T’es forte, t’es plus la petite fille brisée par un connard d’idiot. «  Ouai il s’appelle gabby et alors ? »   Que tu demandes. «  Mais le plus important, tu fais quoi ici , vraiment ? »   T’es sage petite princesse, t’es presque douce, t’es trop bonne, tu le sais ? Peut-être que tu caches ton jeu pour le moment, mais tes peut être bien à deux doigt de laisser les émotions actionner la guerrière que tu caches en toi. Il n’est pas prêt le gars pour l’apocalypse surnommé Jiji.


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Message Sujet: Re: Jihel | watch me hate you !    Jihel | watch me hate you !  Empty Sam 28 Juil - 18:46


Gabriel & Jihane.
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Gabriel pouvait s'en rappeler comme si c'était hier et pourtant, il avait la sensation en parallèle que c'était dans une autre vie. Les jours où, sans aucune demi-mesure, il avait fait du mal à Jihane. Tout était parti d'une course, de ce qu'il appellerait aujourd'hui une stupide course, Gab n'ayant jamais eut la vocation d'être pilote. Lui à l'époque, c'était quelque chose et en instant bien, sur quelque chose. Aujourd'hui, il devenait quelqu'un, mais ça n'en effaçait pas tous ses déboires du passé. La preuve en image en face de lui. Il en avait presque eu le souffle coupé sous le coup de la surprise. Et pourtant, c'était la raison de sa présence ici à la base. Revoir son visage le replongeait immédiatement vers la vision de la pire version de lui-même qu'il avait pu être. Tout ce qui en avait découlé ensuite. Pour le jeune homme, perdre Maddy un temps et se perdre en chemin à la longue. Diffuser ces photos d'elle nue, pour la briser en deux, par vengeance, à l'heure actuelle, c'était inimaginable. Il avait voulu la broyer à l'époque et sans scrupule, alors que c'était censé être sa petite amie. Alors, qu'il avait passé de bons moments avec elle. En un claquement de doigt, il avait tout envoyé valser et avec le sourire s'il vous plait.

Pour être tout à fait honnête, il n'avait pas cherché à savoir ce qui lui était arrivé par la suite. Gabriel ne s'était jamais renseigné puisque, entre temps, il avait complètement plongé dans les méandres de la bêtise humaine. Au final, il ne savait pas si elle en avait été affectée. Très probablement. Si le jeune homme avait l'envie et la volonté de réparer tous ses torts. S'il avait réussi à se faire pardonner sur certains points, il avait l'intime conviction que pour Jihane, ça relevait presque de l'impossible. Comme faire face à une claque sans pouvoir effectuer la moindre esquive. Il tendrait probablement la joue de toute manière.

Du coup, réflexe pas très mature, mais bon, il s'estimait avoir besoin de réfléchir. Battre en retraite restait donc la meilleure option. Jihane ne l'entendait pas de cette oreille. Il allait faire un malaise là ? Non, mais non. Qu'est-ce que Gab faisait ici ? Est-ce qu'il allait osé dire à la jeune femme qu'il travaillait pour son père. C'était un tout droit vers le risque de se faire renvoyer. Mentir ? Non, non. Il assumait maintenant, avec plus ou moins de difficultés, mais il assumait. Elle insistait en plus. "Je ... Travaille ici en dépannage de temps à autre. Enfin, en plus de ..." Jihane n'avait probablement rien envie de savoir sur sa vie. Il pouvait le deviner facilement, donc il s'arrêtait. Hasardeux au possible. Sa mine s'était légèrement renfrognée lorsqu'elle mentionnait que le chien s'appelait bien Gabby. Aucune chance qu'il ne parte dans la provoque là-dessus en revanche. Après tout, il n'avait pas son mot à dire. Pas à elle. "Chouette prénom et chouette toutou. Je crois qu'il m'aime bien d'ailleurs."

Qu'est-ce qu'il lui passait par la tête ? Parler de son chien, affectueusement, avec le regard qui allait avec. Avant de la regarder elle de nouveau, pour essayer de retrouver un visage neutre. Chose pas évidente étant donné que Gabby wouf venait lui tourner autour pour jouer. Comme un peu plus tôt. Pas maintenant, pas devant elle. Ce n'était absolument pas le moment. Il faisait tout pour montrer que ce n'était pas de sa faute ça au moins. " Je pense qu'il va falloir que tu l'occupes un peu ... Il a une sacrée dose d'énergie." Des conseils ? Plus la discussion avançait et plus il avait l'impression de s'enfoncer. En fait, son inconscient cherchait peut-être carrément une baffe, c'était ça l'idée. Elle était venue à sa rencontre, pour avoir des explications, il ne pouvait pas s'enfuir cette fois. Il était obligé d'aller jusqu'au bout de ses pensées. "Écoutes, si ça te dérange que je bosse ici, ce que je peux comprendre. Pas de problème. Je ne veux pas d'histoire." C'était un peu présomptueux de la part de quelqu'un qui aurait pu en écrire un livre de toutes les histoires qu'il avait provoquées. Avec Jihane en couverture. Pourtant, il avait baissé les yeux, gêné et il était sincère. S'il devait partir, il partirait. Il n'était pas venu travailler ici par hasard, il savait qu'un jour cette discussion allait arriver. Gabi n'en menait pas large, mais c'était aussi son occasion à lui. S'il se défilait et qu'il n'allait pas au bout des choses, il allait le regretter. Quitte à s'en rendre malade. "Je ne veux plus d'histoire."
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Message Sujet: Re: Jihel | watch me hate you !    Jihel | watch me hate you !  Empty Dim 29 Juil - 21:56


Gabriel & Jihane.
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Parfois tu attends de bonne surprise et tu tombes sur le pire truc possible au monde. Tu n’aurais jamais pensé tomber nez à nez avec lui. En fait, tu espérais ne jamais le recroiser. Tu avais combattu les méandres des coups porté par celui que tu avais aimé. Avais. Oui, enfin ça c’est ce qu’on pense, on ne sait jamais si le mal ne peut pas revenir, si ça ne pas nous exploser à la gueule en une seconde, top chrono. Faut jamais trop être sûr, sauf si on est avec son ex h24. Pas le cas avec Gab et toi. Tu ne l’as jamais revu, il a disparu te laissant le cadeau le plus horrible possible, tout cela en laissant des gars, pardon des pervers essayer de te retrouver, commentant avec fougue et vulgarité les photos. Tu ne sais pas trop comment tu dois le vivre qu’il est de retour dans le coin, pas seulement dans la ville, mais bel et bien dans un endroit que tu fréquentes. Bon pas tant que ça, vu que tu as ta propre écurie, mais ici ça reste la maison, même si parfois les pilotes t’observes en mode : t’approche pas de mon bébé. Ouai, les hommes sont possessifs et cons.

T’aurais dû savoir qu’il allait juste fuir, qu’il n’allait pas te laisser demander des explications ou autre. La preuve, il avait vite prit ses jambes à son cou. Tu aurais pu passer outre, mais te faut des explications. Ô que oui, impossible autrement, impossible de ne pas savoir ce que mec fait dans les parages.   Tu te plantes devant lui, tu parles et tu puisses le courage présent dans ton être pour pouvoir faire la forte, non pardon tu es forte. Du moins, t’as pas envie d’être à nouveau faible. Même si dans le fond, tu ne sais pas comment tu aurais dû gérer autrement cette histoire avec Gabriel. Tu as été forte à ta manière en ne cédant pas à ses envies. Tu as fait entendre ta voix et c’est exactement pour ça que tu veux faire les campagnes qu’on t’a proposé. Parler du fait que les femmes doivent plus se faire entendre et cesser d’avoir des aprioris sur certain métier. Comme la mécanique, le fait d’être pilote de course ou même pilote d’avion. Il y a peu de femme qui ose passer tous ces examens pour conduire des Boeings. T’aimes savoir que beaucoup de femme continue de se battre pour vos droits, la mentalité de quelques hommes n’est pas à applaudir. Et Gabriel fait partie de ses hommes dont on devrait pouvoir prévenir la gente féminine qu’il n’hésite devant rien pour faire du mal ou autre.

Tu l’écoutes les bras croisés devant lui. T’es un peu choquée. Tu pourrais aller pousser une gueulante dans le bureau de ton mère, mais ce dernier n’est pas au courant de ce qu’il a fait, de ce que tu as subi. Ce fût Lyzéa qui avait tout fait pour t’aider, fuir le queens pour los angeles, te reconstruire, accepter à nouveau ton corps et tout. «   Comment tu as osé venir prendre un poste ici, c’est juste ça ?  »  Ouai, tu ne comprends pas comment lui a pu oser revenir dans les parages. Ton prénom est connu, celui de ton père aussi, alors pourquoi il est là ? Là est toute la question pour toi. «   C’était quoi le b de venir bosser ici ? Chopper de nouvelle photo ? Détruire à nouveau une vie ?  »  Tu es lancée. Pourtant le ton est plutôt calme, t’as pas envie d’ameuter Ramon ou autre. T’ as pas besoin que lui soit au courant. Tu as tout fais pour cacher ton mal être après cette exposition très dégradante. Mais au moins tu auras appris à ne pas accepter de faire des photos avec ton mec, peu importe la confiance ou non. «   Il t’aime bien …  »   Les yeux qui fusillent le ciel, non mais la blague. «   Ouai, il doit se dire que tous les Gabriel ou gabby sont bon … mais le pauvre se fait des films, y a des connards dans le lot !  »  Tu lui fais un clin d’œil, alors que tu sens ton chien venir lécher tes doigts, ça te fait sourire oubliant presque un instant avec qui tu te trouves à ce moment précis.

Le chien est un traite, c’est censée être fidèle et il va tourner autour de ton ex, ce lâche. Finalement le prénom gabby fait que les hommes soit con ? Tu croises les bras. «   Moi je crois que tu devrais te mêler de tes affaires … je ne sais pas, tu dois peut être avoir le droit de traîner sur le net pour ruiner une nouvelle vie ?  »   D’où il se permet de te dire ça, tu vois rouge, mais tes calmes, t’es forte quand même, mais tu vas finir par craquer, faut pas pousser non plus. Tu l’écoutes, tu le laisse parler, mais t’as pas le temps de répondre que le gars, il ose te dire qu’il ne veut plus d’histoire. Pardon. Pardon ? Oui, tu vois rouge là de suite. «   Mais t’es sérieux, tu ne veux plus d’histoire ? Les histoires c’est que toi qui les crées. C’est toi le petit merdeux qui fait de la merde, qui a foutu des photos sur le net…  »  Tu souffles et tu finis par sentir ton cœur s’emballer. Mais sérieux, tu vois rouges et tu es rougeâtre de couleur. Tu tentes de tenir, de rester calme, mais à croire que le gabby, le chien avait finalement capté que tu commençais à t’’énerver, à te ronger de l’intérieur. Il jappe, ne comprenant pas ce qui se passe. T’as même pas envie de sourire. Tu te rapproches de gab’. «   C’est quoi ton problème, t’as encore envie de salir une fille ? Moi ? Je n’aurais jamais pensé que tu sois si con pour revenir, pour oser faire le mec en venant travailler là !  »  Tu râles, tu tentes de garder un ton plutôt doux, pas pour lui, juste pour éviter d’ameuter le peuple, mais tes gestes et ta tête prévienne bien de ta colère. «   Tu te prends pour qui ? Car crois t’es qu’une merde qui mérite même pas d’être sur terre … les gens de ton espèce …  »  Tu n’ajoutes rien essayant de te calmer avant que ton palpitant ne finisse par déclarer forfait.


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Message Sujet: Re: Jihel | watch me hate you !    Jihel | watch me hate you !  Empty Jeu 2 Aoû - 9:27


Gabriel & Jihane.
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Gabriel avait décidé quelques temps auparavant de venir bosser ici, il avait tout fait pour que ça marche. Qu'on le garde et il y avait mis du sien, jusqu'à s'y plaire même. Ce n'était pas anodin, ce n'était pas sans arrières pensées. Il y avait un but derrière tout ça. C'était le seul moyen qu'il avait trouvé pour se retrouver en face de Jihane. Elle faisait partie d'une sorte de liste qu'il avait faite voilà un an à peu près. Dans cette liste, des personnes qu'il avait blessés, voir même plus que ça pour certains. La jeune femme était tout en haut de cette liste, Maddy y veillait et il avait été obligé de faire preuve d'une grande imagination. Si pour d'autres il s'était contenté d'aller les voir, de leur parler, là, il ne pouvait pas faire simplement comme ça. Non, pour Jihane il était allé jusqu'à se trouver un troisième job, tout ça pour qu'un jour, elle passe par là. Gabi s'était armé de patience, tout en scrutant de temps à autres les personnes qui passaient par là. Tout ça pour en arriver là, maintenant, à ce moment. L'ancien lui aurait été préparé, il aurait exactement sut quoi dire, Gab aurait bien parlé, mais tout ça n'aurait été qu'une grosse dose de conneries. Des mensonges bien pensés. Le fait qu'il ne sache pas trop quoi dire, qu'il n'arrive pas à la regarder, finalement c'était assez logique. Ce qu'il lui avait fait était mal, clairement sa pire bêtise et il n'était pas excusable.

Pour ses questions, alors que légitimement elle s'énervait, il avait des réponses. Elles ne sortaient pas. Pourquoi elles ne sortaient pas ? C'est vrai que les probabilités que ça se passe bien étaient faibles. De là à n'avoir plus de son et plus d'image, d'être sur le reculoir complet... Alors, il n'arrivait à parler que du chien, de Gabby, mais ça aussi ça l'énervait. Il avait l'impression que malgré lui, tout ce qu'il allait dire ou faire là tout de suite la ferait monter d'un cran. Que Gab était doucement, mais surement en train de la remonter comme une horloge. Se faire traiter de connard, aucun problème, c'était mérité. Qu'il s'occupe sur le net à briser des vies, pour cette fois il avait envie de parler. "Je ne fais plus ce genre de choses." Dire ça maintenant en parlant de "chose", c'était hyper maladroit, mais il était tellement sur la défensive. Peut-être que c'était ça le prix à payer ? Qu'il y ait une personne qui, toute sa vie, aura cette rancune envers lui. Aucun moyen que ça s'arrange et que donc, il soit forcé de vivre avec ça. Non, non, non. Il s'était promis, il avait promis.

Le chien s'emballait un peu, elle encore plus. Gab allait perdre son job, mais il s'en fichait. Tant qu'il essayait de s'expliquer. C'était pas gagné. Comment pouvait-il prétendre ne pas vouloir d’histoire, lui ? Jihane avait raison d'insister sur ce point précis. Et puis, c'est le karma. "Je sais ce que j'ai fait, je sais ce que j'étais. Ou ce que je suis, si tu veux, c'est ton droit de le penser. Je ne mérite rien d'autres que de m'en prendre plein la gueule, on le sait tous les deux." Jihane s'était rapprochée et Gab devait maintenant faire très attention à ce qu'il allait dire. Le problème, c'est que faire attention ce n'était pas son genre. Il l'avait laissé s'énerver contre lui, ce qu'il n'aurait jamais permis avant.

Il devait se ressaisir et prendre sa chance, celle d'expliquer, car sinon, il aurait fait tout ça pour rien. Ce n'était pas facile d'assumer, mais il était là pour ça non ? Gabi avait grandi, il continuait de grandir, ce n'était pas naturel encore ce type d'approche, mais il avait le mérite d'essayer. "Je vais t'expliquer ... Je ne suis pas là par hasard." Elle allait le frapper c'est sûr, genre en mode - Voilà qu'il revient pour finir le travail - Les mots n'étaient pas faciles à trouver, mais il s'empressait de poursuivre, quand même. Tant pis si ça sortait pas dans le bon ordre ou comme il aurait aimé. " Il m'est arrivé certaines galères ... Bon, je te rassure, je dis pas ça pour que tu me plaignes ou quoi que ce soit. C'est juste que ... Si je suis là, aujourd'hui et depuis quelques semaines, c'est que je voulais te croiser. Avoir une chance au moins de m'excuser." Il y avait du progrès, mais c'était dans la difficulté. Jihane était rouge tomate, ça n'aidait en rien. "Je te demande pas de me pardonner, t'aurais même raison de me frapper, de me faire renvoyer, mais ce n'est pas ce qui compte pour moi. Je suis désolé, pour tout le mal que je t'ai fait et ..." Et un bruit.

Quelqu'un approchait. Sans doute que la petite discussion avait attiré quelques regards même si Gabi avait vu la demoiselle se contenir. Ramon ... "Tout va bien ici ? "Il était fichu. Ce qu'il avait dit ne servirait à rien. Jihane allait le pointer du doigt, il allait se faire renvoyer. Quitte à ce que soit sa dernière opportunité, il devait au moins finir sa phrase. Tant pis pour tout le reste. "... Je regrette énormément ce que tu as subis à cause de moi."
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Message Sujet: Re: Jihel | watch me hate you !    Jihel | watch me hate you !  Empty Lun 6 Aoû - 4:23


Gabriel & Jihane.
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Le voir ici, dans ton chez toi, même si en vrai ce n’est pas mon écurie, ce fût juste révoltant ? Tu ne sais pas du tout quel mot tu peux user pour décrire ce que tu ressens ou encore ressenti quand tes opales se sont posé sur Gabriel. Surprise, triste, énervée. C’est un vrai souk dans ta tête, dans ton cœur. Mais t’as pas envie de lui laisser une chance de ne pas s’expliquer sur sa présence. Il doit savoir parfaitement qu’ici c’est l’écurie familiale, faut être aveugle ou con pour le louper. Il n’est pas le premier, alors le second ? Ouai, ça se tient ça pour toi. Alors, hors de question pour toi qu’il s’échappe sans la moindre explication. Non, tu ne peux pas accepter cela. Tu es là, face à lui, le cœur battant fort, mais tu le calme, tu le cajoles silencieusement pour montrer une force que tu as en toi. Pas simple. Car le voir, c’est comme ce reprendre toute cette vague de honte, de peine en pleine face. Tu y penses parfois, même si tu aimerais dire que tu es passée à autre chose ce n’est pas le cas. Un mélange de bien des choses, peut être que dans le fond, tu fais encore le deuil de cette relation, de cette innocence que tu pouvais avoir. Merci Gabriel d’avoir tant brisé la petite princesse. Alors, les bras croisés, t’es pas prête à lâcher le morceau, tu vas devenir une hyène qui ne lâche pas sa proie, qui s’acharne.   «   Quoi tu fais dans le proxénétisme, désormais ?  »    Le ton toujours calme, tu es trop calme extérieurement pour que tout on être ne prenne par feu, tu vas te transformer en super nova sous ses yeux et ça ne sera pas beau, faudrait que tu craques, que tu lâches la pression, maintenant.  

La pression monte, elle se décuple au plus tes opales se posent sur lui, tu ne peux pas l’éviter, tu ne veux pas éviter sa personne, non tu ne veux pas perdre. Pourtant ce n’est pas un jeu, le prix c’est juste de survivre à cette rencontre, pas vrai ? Il ne fait plus ce genre de chose qu’il venait de te chanter. Mais tu t’en balance, que ce soit vrai ou non. Sur le coup, quand ces photos sont sortis sur le net sur un site de vengeance de mec en manque de couille, tu n’as pas su réagir, tu es restée caché, comme si le problème c’était toi et ça tu t’n veux. À recommencer, tu préparerais une vengeance, mais dans le fond, serait-ce la meilleure des choses à faire ? T’en sais rien, tu ne peux pas voir le monde avec des si et en vrai tu t’en cogne totalement. Tu l’écoutes, c’est déjà bien gentil de ta part.   «   Quoi t’es venu ici pour t’en prendre plein la gueule ? Donne-moi des gants de boxe … je le fais quand tu veux !  »   Ton regard d’un bleu si intense, sont devenus sombre, tu bouillis de l’intérieur, mais étrangement, tu parviens à garder le contrôle. T’es forte et tu n’as pas envie de t’abaisser à son niveau. Il a changé ? Jusqu’à sa prochaine crise ? Ça te fait rire.

Il cherche  les mots dans sa tête et dans le fond ça te saoule. Il a cru que tu avais toute la vie à lui offrir pour l’écouter parler et dire de la merde ? Ce n’est pas le cas. Le temps qui passe dans le silence total, autant dire que ça te laisse le temps de monter en pression. Ton regard jongle entre les deux gabby. Faudra quand même que tu revoies l’idée du chien portant son nom. Sur le coup, c’était une bonne idée, mais là autant dire que tu te dis que tu n’as pas rendu justice à ce pauvre cabot aussi doux qu’un agneau. «   Manquerait plus que je te plaigne … le jour où je fais ça, demande pour mon bien à me faire enfermer !  »   Ton regard est de plus en plus noir, tes bras se décroisent et tu joues avec tes mains, trifouillant les outils devant toi. Tu te calmes Jiji, tu ne prends pas ça comme arme. «   Me tente pas de te frapper alors que j’ai un cric dans les mains … crois-moi c’est un conseil d’une personne qui ne veut pas finir en prison !  »   Tu lui lances un clin d’œil.   «  Alors, si je résume … dis-moi si je me trompe !  »   Tu hausses les sourcils et tu commences le récit. «   Tu veux t’excuser, mais tu ne veux pas que je te pardonne. Tu es là depuis des semaines comme un dingue qui suit sa proie ?  »    Tu prends le temps de respirer. «   Tu me chantes que tu as changé ?  »    Tu souris, un sourire agréable, mais qu’il ne se réjouisse pas trop, t’es pas de bonne humeur. «   Si t’as changé, tu fous quoi là, à essayer de me piéger, à me force à voir ta sale face ?  »   Que tu lui demande. Le ton il est monté, ta petite voix a rendu l’âme, elle a laissé place à des hurlements. «   On est d’accord que tu connais mon job, hein ?  »   Que tu demandes, tu connais la réponse, t’es pas conne à défaut que lui le soi.  Puis t’as envie d’entendre la suite, d’arrêter d’interrompre, quelques secondes, mais Ramon est là.

Puis la voix de Ramon ramène une touche d’apaisement sur tes épaules. Tu respires, le regardant lui, puis Gabriel. Pas le temps de parler, Gabriel rajoute une phrase. Ne le croit pas. Voilà ce que te chante la petite voix dans ta tête. Tu restes là, inerte et pensante un petit moment, une éternité pour toi, quelques secondes pour les secondes.   «   Jihane ?  Gabriel ?  »   Vous êtes silencieux. Tu souffles. «   Je t’expliquerais après … mais je gère !  »   Tu restes souriant face à Ramon. C’est Ramon et tu ne veux pas qu’il soit au courant. Ton père ne sait rien et Ramon va forcément tout lui dire, t’as pas d’excuse sur le coup pour que Gabriel vire de ta vie d’un claquement de doigt.   «   Gabriel tu as fini de regarder la voiture de Rudy ?  »   Tu restes à les observer, attendant que Ramon s’en aille pour en finir avec ce mec. Heureusement que Gabby vient à toi, pour quémander des caresses, tu te mets à sa taille pour le prendre dans ses bras. «   Tu m’as manqué toi !  »   Que tu lâches à haute voix.


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Message Sujet: Re: Jihel | watch me hate you !    Jihel | watch me hate you !  Empty Mar 7 Aoû - 16:53


Gabriel & Jihane.
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Jihane faisait si peur que ça avant ? Gabriel avait tout imaginé dans sa tête, mais là il avait l'impression de faire face à une tempête en préparation. Comme lorsqu'on voit le ciel s'assombrir, qu'il n'y a rien, que le temps est calme en apparence, avant le gros boum. Celui qui fait frémir le ciel. Gabriel n'avait pas envie de frémir, oh que non. Pourtant, il s'était positionné en plein milieu, avec une cible sur le front, prêt à recevoir un éclair en pleine tronche. Pourquoi elle n'acceptait pas la discussion ? Franchement, il n'aurait même pas dû se poser la question. Il s'était simplement dit, qu'en face d'elle, il trouverait les mots, pas que ce serait facile, mais ... Un peu moins difficile tout de même. Le mouvement de recul est légitime. Ne pas répondre au sujet du proxénétisme, ne pas répliquer. Un élan de lucidité, pour son bien. Au fond, il n'était pas encore habitué à la difficulté. Gab c'est quelqu'un qui avait toujours fait en sorte d'avoir ce qu'il voulait, de la manière dont il le voulait. Les gens vers qui il était allé récemment, ils avaient été plus ou moins réceptifs, mais il avait oublié quelque chose de fondamental. Jusqu'à maintenant, il n'avait jamais eut à affronter un coeur qu'il avait brisé. Un coeur qu'il avait piétiné. Si son plan était bien dans sa tête, il était irréalisable dans la réalité. Il ne pouvait pas lui demander de comprendre, il n'avait pas le droit. C'était tout simplement stupide.

L'orage qui gronde ? La prochaine étape. Ses yeux ... Il n'avait jamais vu quelqu'un le regarder de la sorte. Avec tant de ... véhémence, une noirceur. C'est lui qui avait provoqué ça ? Ou comment prendre conscience de la portée de ses actes, même des années après. Il n'avait pas le droit de parler, il n'avait pas le droit de la regarder, mais pourtant, il fallait croire qu'il était un peu suicidaire sur les bords. Ou obstiné, au choix. Gab ne pouvait pas juste baisser les bras. "Je ne te demande pas de me plaindre et ..." Impossible. Impossible d'en placer une. Elle montait en intensité Jihane et avec elle, une boule dans le ventre pour Gabi. De l'angoisse ? Celle que ce soit peine perdue. De la résilience ? Non, pas encore du moins. Elle avait le droit d'exploser et si son souffle se coupait légèrement, à la vue du cric, il se sentait même prêt à accepter ça. Se laisser frapper si ça peut aider. Jamais, Gab n'aurait accepté ça avant. Que quelqu'un ne lève le moindre petit doigt sur lui. Ou alors, il aurait répliqué, détruit la personne et celle-ci n'aurait rien pu faire. Pas cette fois, cette fois, il le méritait sans doute et il était en mesure d'encaisser cette fatalité. Il avait bel et bien changé, mais comment se faire entendre ? Du courage et de la sincérité, c'est tout ce qui pouvait l'aider maintenant. "Vas-y, tu peux me frapper. Je ne bougerai. Je ne dis pas que j'ai changé au point de bien faire les choses. Je ne sais pas bien faire les choses. Les méthodes simples ... je ne sais pas faire. Ce n'est pas comme ça que j'ai appris à être, mais j'essaye de faire de mon mieux maintenant. De m'améliorer, de réparer mes erreurs, Je ne suis pas venu te piéger..." Il s'était même approché, comme pour lui montrer que oui, il accepterait définitivement les coups. C'était dangereux, très dangereux, mais ... assumé. Il ne s'enfuirait pas cette fois. "Alors, si ça peut t'aider ..." Il pointait du doigt l'objet qu'elle tenait dans les mains, sans ciller. "... Tu peux y aller. Je ne pourrai de toute façon rien te dire de plus que je suis désolé. Encore. Alors vas-y." Est-ce qu'il la poussait presque à le faire ? Si tel était le cas, c'était son inconscient qui parlait.

Son regard était appuyé, mais Ramon débarquait. Finalement qu'il perde son job serait en définitive la meilleure façon de terminer sa journée, vu comment c'était parti. Pas grave. Il y avait beaucoup plus grave en face de lui. Le dégout. Puis, c'est choqué que Gabriel encaissait le coup. Rien, elle ne disait rien. En tout cas, pas tout de suite. Se contentant de regarder bouche bée, Jihane, le chien, puis Ramon, comment devait-il le prendre ? Son coeur palpitait beaucoup trop. Sa salive était épuisée. "Je, oué ... J'arrive tout de suite." Ramon semblait suspicieux, mais grâce à la demoiselle, il n'avait rien détecté qui aurait pu le pousser à intervenir. Il se contentait de lancer un regard du genre - t'as intérêt de te grouiller là Gabi - mais il s'en allait. Il avait encore foutu le bordel pas vrai ? Dans l'écurie de son père, devant son chien. Gabriel n'avait pas sa place ici. Les yeux rivés au sol, la lueur d'une infime larme, il prenait conscience de son idée stupide. "Je vais faire mes affaires. Je vais dire à Ramon ce que j'ai fait et ... Je ne viendrai plus te causer des problèmes." C'était désespérant, mais quel autre choix avait-il ? Aucun autre. Il était devant la seule personne avec qui sa rédemption était impossible. Et pourtant, il avait la certitude que c'était justement celle qui lui fallait irrémédiablement. L'ironie et sa façon de se jouer de l'homme. Gabriel était dans un cul de sac et franchement, c'était beaucoup plus douloureux qu'une douleur physique. Mérité pourtant. " Je ... pardon pour tout ça. Tu n'entendras plus parler de moi, c'est promis."
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Message Sujet: Re: Jihel | watch me hate you !    Jihel | watch me hate you !  Empty Mar 14 Aoû - 16:35


Gabriel & Jihane.
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À ce qui paraît le temps guérit les maux, guérit les peines. Peut-être, mais ça ne fait pas disparaitre la rancœur. Du moins pas la tienne que tu peux avoir à l’encontre de Gabriel. Comment tu peux oublier, passer à autre chose quand tu as vécu le pire. Pas un viol, mais c’est tout comme. Ton image utilisée, une longue bataille pour récupérer ton droit à l’image. De la pédopornographie. Mais t’as rien dit. T’as pas voulu brisé le cœur de ton père. Toi sa petite fille, petit princesse qui a laissé ce mec déposer ses yeux sur ton corps dénudé, laissant des photos en souvenir. Mais ça c’est les sentiments, l’amour porté à ce mec. Tu l’as aimé Gab, tu l’as chéri, tu as imaginé bien des choses. Laissant en toi des songes insoupçonnables se créer en toi, des rêves que tu n’aurais jamais pensé avoir. Tu n’étais pas une petite princesse sauf celle de ton paternel, puis t’as eu des envies de fille, de princesse, mariage enfant. Mais t’étais juste crédule. Tu t’étais laissé engourdir par ces battements de cœur qui te chantait un hymne à l’amour, votre hymne.

C’est la démence, la noirceur dans ton cœur qui se reflète dans tes opales, tes mots sont parfois piquant, mais le ton employé fût doux, enfantin presque, jusqu’à laisser le tonnerre t’envahir de toute part. Tu pourrais te contenir, laisser ses mots sortir,  faire des ricocher sur toi pour mieux s’en allait, pour mieux oublier ses paroles. Tu t’en fiches de ce qu’il a à dire en vrai. Ouai, tu t’en balances, t’as pas envie d’avoir une once de regret de le haïr, de le vouloir en souffrance devant toi. Il pourrait se tordre de douleur sous tes yeux, à en finir à quatre pattes que t’es pas sûre de lui donner un téléphone pour appeler les secours. Du moins c’est ce que tu crois, car dans le fond, tu ne sais pas si ton cœur de guimauve ne serait pas capable de faire une pause dans cette haine. T’en sais rien. Tes doigts, tes mains ont besoin d’agripper les choses se tenant sous tes mains. Un cric. Tu l’imagines, tu fantasmes presque sur le fait de lui envoyer en pleine tête. Mais tu te retiens, t’es pourtant pas calme, tout au contraire, le diable t’habite aujourd’hui.  Tu te terre dans le silence, tu le laisses parler, s’enfoncer, car pour toi ce ne sont que des facéties, des mots usant juste ton temps inutilement.   «   Tu crois qu’on attend après toi pour réparer le mal que tu as fait ? »   Que tu demandes, tu ne hurles pas, tu l’as entendu, mais ça te fait rien. Ton âme est souillée par sa faute.   «   Que ce soit l’ancien toi ou le nouveau … à quoi bon venir ici … à quoi ça te sert ? Te racheter une conscience ? Une conduite ? »   Tu grimaces. T’y penses, tu songes à sa présence dans le coin. «   Tu crois que mes séquelles peuvent être réparé ? »   Tu souris, mais le regard si inflammable, tu pourrais foutre le feu à gab en un clin d’œil. Tu es obsédée par sa présence, non tu ne conçois pas qu’il ait osé venir ici, qu’il est osé approcher ta famille, ton univers à nouveau. Son retour signalerait presque le retour de ton enfer et t’as pas le cran d’affronter les dires de ces mecs, des plaisanteries salace que tu as subit sur le net, tu as lu, tout ce qu’ils pouvaient dire. Tu fus bien conne, mais la curiosité était là et l’image qu’il avait aidé à te construire en te faisant croire en son amour était détruite à coup de : sale pute, connasse ou encore baisable.   «   Pour qu’on te plaigne après ? »   Le frapper et lui offrir une sorte de vengeance de ta part ? «   Tu mérites rien … t’es rien. »   T’es mots ne sont pas hurlé, t’es pas calme en un clin d’œil, mais t’as pas besoin de hurler ces mots, le ton est taillant à souhait et le petit sourire narquois accompagnant cela fait tout.

Ramon est là. Tu cogites rapidement, tu ne dis rien par amour, tu ne dis rien pour éviter une quelconque peine à Ramon, à ton père. Ces deux-là ce sont enroulé dans votre éducation à Teagan et à toi. Vous n’avez jamais eu de mère, Lyzéa fût présente pour guider, mais vous vous êtes forgé seule. Teagan est plus forte que toi, tu le sais. Mais sa force déteint toujours sur toi. Alors après tu lui expliqueras, mais tu ne diras pas la vérité, ô que non. Tu es silencieuse, laissant ta main caresser le pelage de Gabby, tu souris à Ramon qui s’en va après quelques mots échangé avec l’ordure se tenant face à toi. Il est vrai que tu vois une personne peut être différente face à toi, mais tu ne vas pas baisser les bras, tu ne vas pas laisser les choses ainsi. Pardonner, car il ne faut pas faire confiance à ce mec, c’est même sûr.  Tu l’observes, tu le laisses s’exprime devenant taciturne. Puis tu vois rouge. Non, qu’il se taise. Qu’il ferme sa bouche, maintenant. Tu la sens cette rage faire naître une douleur dans tes entrailles. Tu t’en approche de lui, t’es trop près, calme toi. Ton palpitant il va finir par dépasser le mur du son, il va bien trop vite, il va exploser te laissant sur le carreau en moins d’une seule seconde, juste pour ce gars. Juste pour cet être qui n’a pas le droit d’avoir ta peau, pas encore. Il n’a plus le droit d’obtenir des larmes et pourtant t’es à la limite. Tu es devenue écarlate à l’idée qu’il ouvre sa bouche. «   Tu fermes ta gueule ! »   Et tes mots, tes mouvements furent précis. Un bruit sourd,témoignant de la violence de l’acte, un bruit qui fît japper gabby qui c’était calmé, qui s’était apaisé sous les caresses, tandis que l’humain portant le même prénom venait de prendre ta main en pleine face. Une main endolori pat la douleur, mais ça ne fait pas plus mal que ton cœur qui saigne encore. «   Personne ne sait ce que tu as fait et ce n’est pas pour que toi tu le fasses ! »   Que tu lances. «   T’as pas besoin de faire ça, de leur faire du mal, de briser ce qu’il pense de moi … les autres je m’en fiche mais pas eux ! »   Que tu balances et c’est vrai. Tu les connais ces hommes vont avoir des choses à demander, vouloir démonter chaque être ayant pu faire couler des perles salées de tes opales et ça tu ne peux pas le concevoir.  

«   J’aurais jamais du réentendre parler de toi, jamais … mais t’es bien trop con pour le concevoir ! »   Tu finis par lui jeter un regard toujours aussi noir, restant silencieuse, laissant tes opales faire comprendre à Gabriel qu’il n’a pas d’importance, mais tu le sais c’est faux, sinon t’aurais jamais réagi aussi véhément. «   Gabby allez vient mon chien ! »   Tu pars et tu ne veux plus parlementer, car t’as pas envie d’entendre cette voix si apaisante autrefois et si saignante à présent. Tu détournes donc les talons, partant, pour pouvoir te remettre de tout cela.



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Message Sujet: Re: Jihel | watch me hate you !    Jihel | watch me hate you !  Empty Dim 2 Sep - 13:11


Gabriel & Jihane.
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La stupidité. Faire quelque chose de contraire au bon sens. Gabriel était en plein dedans. Peut-être qu'il n'avait pas assez réfléchi. Son cerveau l'avait trahi jusqu'à le pousser à se prendre une porte en pleine face. Pourtant, même devant ce regard plein de haine et de colère. Il y croyait encore. Persuadé au fond de lui qu'il n'y avait une petite possibilité, même infime, qu'elle allait comprendre, que Jihane allait l'écouter au moins. Petit à petit, il n'y croyait plus et il disait bonjour à la fatalité. Une juste fatalité. Amplement mérité.

"Je ne veux pas ... " Se racheter une conscience ? Une conduite ? Il ne pouvait même pas terminer sa phrase. D'un, elle avait raison et même s'il se mettait à prétendre le contraire, c'était exactement ce qu'il essayait de faire. Se racheter. De deux, les mots qu'elle employait étaient exactement ceux qui pouvaient l'accabler, le mettre dos au mur. Il ne pouvait rien faire d'autres que d'affronter la tempête, sans avoir le droit de s'abriter. Que ça passe ou ça casse. La deuxième possibilité devenait une évidence. Des séquelles ... C'était sans doute ça le pire. Gabi n'avait pas bien mesuré la portée de ses actes passés. Il avait abordé le problème en minimisant ce qu'il avait fait et les répercussions que cela avait eut sur la jeune femme. Il s'était dit que ça datait et qu'elle n'en était plus affectée désormais, mais la rancune semblait beaucoup plus présente que ça. Aucune prescription sur ce cas précis. " Je ne fais pas ça pour me plaindre, encore une fois ... Je voulais juste te parler. " Les mots ne sortaient plus comme il le souhaitait, il n'y avait rien à faire. Gabi se retrouvait totalement impuissant devant la détermination de Jihane. Tout ce qu'il pouvait dire ou faire ne servirait à rien et elle avait encore une fois raison. Il ne méritait rien. Simplement un fardeau qu'il allait devoir porter toute sa vie, sans jamais pouvoir l'enlever.

Que Ramon arrive à ce moment-là, c'était presque un sauvetage. Même s'il ne comprenait pas la passivité de la demoiselle d'un coup. Après cette intervention, plus qu'une possibilité pour lui. Tout balancer, tout assumer. Et en subir les conséquences. Comme là, avec la proximité de Jihane. Elle était beaucoup trop proche et avec son regard, son teint écarlate, il aurait dû avoir peur. Ce n'était pas de la peur, c'était de l'appréhension et surtout, du courage qu'il cherchait pour ne pas fuir. Tout se passait très vite. Le coup était attendu et il ne fit strictement rien pour l'éviter et rien pour répliquer. C'était à lui désormais de faire preuve d'une étonnante passivité. Il comprenait enfin. Elle n'en avait parlé à personne, de ses proches. Elle n'avait pas assumé ce qu'il lui avait fait. Voilà pourquoi, aujourd'hui c'était à son tour de subir. C'était elle qui avait porté un fardeau pendant de longues années finalement, sans pouvoir en parler. Il assimilait beaucoup mieux cette rage. Comme le fait que c'était irréparable, ce qui faisait beaucoup plus mal que le coup précédent. "Je suis désolé. Je ne pensais pas..." Avoir été aussi con ? Que ça lui ait fait autant de mal pour qu'encore à l'heure actuelle ça la mette dans des états pas possibles ? Tout ça à la fois. Gabi n'avait pas pensé, mais il aurait dû. Revenir dans la vie de Jihane et espérer quelque chose de positif, c'était une cause perdue d'avance. Quelques minutes auparavant, il aurait essayé de se justifier, de la retenir, mais là, Gab était totalement résilié. Seul avec ses erreurs, incapable de faire quoi que ce soit. De dire quoi que ce soit. La situation était claire. Le jeune homme n'avait pas d'autres options que de quitter sa vie, de quitter son lieu de travail. Il devait prendre sur lui et abandonner. La regarder partir avec le sentiment de lui dire adieu à elle, ainsi qu'à toute chance de rédemption. Si seulement il était capable de faire ça ... Dans l'instant, il était persuadé que oui, sans se douter que ce serait impossible. Impossible de vivre avec ça, mais il allait le découvrir bien assez tôt. Définitivement pas un adieu.

Fin. ou pas.
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