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 the past is alive

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Message Sujet: the past is alive   the past is alive Empty Ven 16 Oct - 5:50


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{ the past is alive }
crédit/ tumblr ☾ w/@sofia bloomsbury

Ce monde… ce monde n’était pas le sien, il n’y ressemblait pas, pas à ce qu’elle avait toujours connu, pas à ce qu’elle avait toujours vu. Ce monde, il était si différent, si beau, si brillant. Elle n’avait pas sa place ici, elle n’était pas assez pure pour y avoir droit. elle n’était pas assez pure pour pouvoir poser les pieds ici, pour pouvoir marcher dans cette pièce, respirer cet air. tu était peut-être sortie de la rue, venus, mais tu t’y voyais toujours. Tu étais toujours cette fille désespérée qui dormait sur le sol, contre les poubelles pour ne pas avoir trop froid. Tu était toujours cette fille désespérée, qui rêvait d’un monde meilleur, sans vraiment y croire. pourtant, elle y était. Elle le touchait du doigts, ce monde. elle le touchait du doigts, sans vraiment y croire. Et elle avait peur. ce n’était pas ta place. elle avait peur, comme si le monde allait soit la dévorer, soit la rejeter. Comme si le monde allait la punir, de cette ascension injuste.
Parce qu’elle l’était. Injuste. Elle ne méritait pas cette ascension, elle ne méritait pas d’être là. elle n’était qu’une gangrène dans un monde qui n’était pas le sien, elle n’était qu’une tare, impure, sale. Elle ne se sentait pas à sa place, et pourtant… pourtant, elle essayait. Elle se présentait bien, elle respectait les codes que sa patronne lui avait enseignée. Elle se faisait petite, assez pour pouvoir l’aider, assez pour ne pas se faire remarquer.
mais dans ce monde, certaines personnes se remarquent toujours.
Elle avait beau ne pas le vouloir, ses cheveux ondulés, bruns, son visage doux, sa taille, son comportement. En tentant de ne pas se faire remarquer, elle réussissait l’inverse, et parmi les regards qu’elle croisait, il en fut un qu’elle ne songeait plus revoir depuis des années. Un, qui sembla foudroyant, choc auquel on ne devrait pas survivre, alors que ses doigts ne purent que se relâcher, son regard presque tétanisé, une vision du passé, des yeux qui l’observaient, et qu’elle ne connaissait que trop bien. ses yeux à elle.
et des années en arrière, tu semblais partir vers le monde des souvenirs, venus. Toi, portant le nom de la déesse de l’amour, face à la seule personne que tu avais réellement aimé, dans un contexte amoureux. Ce n’était pas comme arya, ce n’était pas comme peyton, ce n’était pas comme avec ta sœur… c’était… c’était la seule personne qui avait su te faire ressentir quelque chose, au-delà de tout ce que tu avais pu imaginer, dans ta vie. quelque chose qui avait explosé en elle, alors qu’elle était seule, à la rue, qu’elle se vendait encore, corps contre de l’argent. Alors qu’elle ne semblait pas destinée à l’amour, pas capable d’aimer réellement. mais elle… elle, elle avait su te faire vivre. sofia. Sofia, et les souvenirs qui remontaient. Sofia, et cette envie qui revenait, ce désir oublié qui ressurgissait. Et les larmes. Les larmes aussi, quand elle avait connu le chagrin d’un amour si pur, au sein de deux âmes presque impures. Il y avait cette douleur, il y avait ces larmes. Il y avait ces souvenirs, il y avait cette vie. il y avait ce désir, il y avait cet amour. Le tout en un regard croisé avec ces pupilles. Le tout en un regard, alors qu’elle perdait pied. tu manquais presque de tomber, détournant le regard un instant pour ne pas manquer d’équilibre. mais c’était trop tard, le mal étai déjà fait, son cœur était déjà touché, son sang semblait déjà stagner… son cœur battait plus fort que tout, sa tête en ébullition, elle ne sut comment l’affronter, un regard seulement, et elle perdait l’équilibre, pour trouver des bras venus de nulle part, qui la rattrapèrent, comme une simple fleur tombant délicatement. m…merci… bras salvateurs, bras du destin…
Comme quoi le passé revient toujours.


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Message Sujet: Re: the past is alive   the past is alive Empty Mer 21 Oct - 20:03

i stay up all night, tell myself i'm alright, baby, you're just harder to see than most, i put the record on wait til i hear our song, every night i'm dancing with your ghost.

La normalité, la banalité. Presque l’inconnu, presque l’imprévu, pour elle. Pour la louve dont la vie n’a rien de simple, rien en commun avec celles des autres jeunes femmes de son âge. La normalité, la banalité, au cours d’une soirée, d’une fête. Elle se l’autorise, invitée par une connaissance de son quartier. Du quartier de sa tante, le centre de sa vie, le centre de son monde. ton centre bien à toi, sofia. De la façon la plus cachée qui soit. Des émotions que tu tais, que tu gardes en toi, que tu caches en prenant le rôle de matriarche. En assumant les responsabilités qui sont tiennes, depuis que sa santé est défaillante.
Le poids, toujours sûre elle. Le poids d’une famille dysfonctionnelle. Le poids d’une mère ingérable. Le poids de la rue et de la peur. Et maintenant, cette souffrance. Le poids de la maladie. t’es pas capable de lui en vouloir, sofia. T’accuses seulement la vie, de souhaiter, une fois de plus, que tu t’effondres. T’accuses la vie, mais pas elle, parce que tout ce que tu désires, tout ce que tu demandes, c’est qu’elle fasse attention à elle. de cette manière, elle est devenue bras droit des ferreira. Louve dangereuse, louve vénéneuse, sort les armes comme elle bat des cils.
Elle s’est renforcée, plus dure encore qu’elle ne l’était à l’époque. Plus forte encore qu’elle ne l’était à l’époque. L’adrénaline dans le sang, le danger dans la tête, bombe en explosion, les dégâts qu’elle traîne sur son passage. A l’époque. son époque à elle, venus. Venus que t’aperçois, soudainement. Comme le fantôme du miroir, comme un reflet au bord du lac. Venus, le visage presque effacé par le temps, pourtant intact dans ton esprit.
Les traces d’une douceur, d’une tendresse, d’une épaule, d’une confidente, d’une confiance. Les traces de cette relation qui aurait pu basculer, qui était sur le point de se transformer, de prendre une tournure plus belle, plus romantique. Ce que Venus espérait. et t’as su que lui briser le cœur, sofia, tout comme le tiens à toujours été brisé. T’as sur que réduire à néant son espoir, parce que de l’espoir, toi, t’en avais pas. De la peur. Juste de la peur. l’éloignement provoqué, par sa faute. Son unique faute. Et le duo de la rue, le duo de sans-abris, brisé, quand sofia trouve refuge chez la seule personne de sa famille qui lui restait.
Les regards, foudroyants, comme avant. Finalement, elles se retrouvent proches l’une de l’autre. Attirées par une force mistique, certainement celle du passé. Venus qui semble plus perturbée encore, alors que l’équilibre s’échappe et qu’elle se retrouve dans ses bras. de rien. le sourire faiblard malgré une voix assurée. ça fait longtemps, venus… longtemps, toutes ces nuits dans le froid. Longtemps, cette boule au ventre à force de crever de faim. Longtemps, ces seuls moments de bonheur rien qu’à deux. comment tu vas ? soudainement, le vacarme, le bruit, disparaissent au profit de son seul visage. De cette seule question. comment tu vas.

(c) shining.
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Message Sujet: Re: the past is alive   the past is alive Empty Ven 23 Oct - 7:01


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Un toucher, un simple toucher, et les souvenirs qui remontaient, qui revenaient, plus forts encore que par le regard de l’instant d’avant. Un simple toucher, plus que cela, même, quand elle se retrouvait en ses bras, qu’elle retrouvait cette sensation qu’elle pensait avoir oublié. Quand elle se retrouvait dans ses bras, comme le destin lui jouant un tour, la montrant au loin, pour s’évader tout près. Si elle avait su…
Si elle avait su, qu’aurait-elle réellement changé ? cette fête, l’aurait-elle fuie, ou s’y serait-elle rendue plus tôt ? aurait-elle vraiment voulu s’échapper de cette présence, de cette odeur sur sa peau, de cette voix à son oreille, de cette beauté dans son cœur, qui brillait, qui n’était jamais partie. pourtant, tu avais cru t’en être remise, venus. Tu avais cru pouvoir l’oublier, la ranger dans un coin de ton esprit, l’oublier dans un coin de ton cœur. tu avais cru pouvoir lui échapper, destin malicieux. Lui échapper, à elle, cette femme, cet amour, ce passé. mais à peine l’avait-elle vue que son monde avait basculé. Que ses souvenirs étaient revenus, plus forts. Et qu’elle n’avait pas voulu les chasser, ou trop tard. Puisqu’à peine perdant son équilibre, ce fut dans les bras de la démone qu’elle se retrouva, dans une étreinte, presque, qui ne pouvait que rappeler à son corps combien il faisait bon, dans ses bras. sofia ?! feignit-elle, tandis qu’elle profitait depuis moins d’une seconde de cette peau contre la sienne, de ce parfum dans son esprit, de cette voix dans son être, qui sublimait chaque partie de son corps, comme si jamais elles ne s’étaient quittées ? comme si jamais elles ne s’étaient oubliées…
si tu étais sincère avec toi-même, peut-être n’aurais-tu jamais voulu quitter ses bras, te relever ainsi. Si tu étais honnête avec toi-même, sans doute aurais-tu voulu tout oublier pour profiter une nouvelle fois de sa proximité. parce qu’elle avait eu beau tenter de lui échapper, de taire son chagrin, jamais elle n’avait pu s’en défaire, de ce passé avec elle, de cet amour pour elle.
était-ce toujours de l’amour, qu’elle ressentait, en cet instant magique, en cet instant malicieux ? elle ne savait point, ne savait plus rien distinguer. Parce que tout devenait flou, sauf sofia. Parce que le monde semblait s’arrêter, sauf elles deux. Parce que son cœur tambourinait si vite contre sa poitrine, qu’elle semblait échapper au temps qui ralentissait, au brouhaha qui se dissipait.
parce que cette femme avait eu ton cœur, et que tu n’étais pas sûre de le lui avoir repris, quand elle avait disparu, quand elle s’était rétractée, quand elle avait retrouvé sa famille, qu’elle t’avait abandonnée. sofia avait toujours eu son cœur entre ses mains, mais l’avait brisé en s’en allant. Désormais, difficilement réassemblé, il semblait être sur le point d’exploser à nouveau, ou d’enfin être réparé. Elle ne savait pas, ne parvenait même plus à penser.
Même les mots lui manquaient, alors qu’elle lui faisait désormais face, à regret. parce que l’instant durant lequel elle t’avait rattrapée, elle t’avait tenue, avait été si beau. Que ton cœur avait manqué un battement, ne semblait plus se méfier. Plus autant. même brisé. Il semblait que son cœur ne puisse pas s’éloigner de ces mains qu’elle avait si souvent tenues, dans le froid de la rue, tandis que leurs deux corps ne faisaient plus qu’un, qu’elle la gardait contre elle, glissait ses lèvres dans son cou, pour un moment de tendresse, mais surtout de chaleur. tu te souvenais de la peau de son cou, si chaude. qui pouvait anéantir le froid de ton visage, celui qui frappait ta peau lors de ces nuits difficiles. Tu te souvenait de la peau de son cou, de tes lèvres qui venaient sur elle, pour en profiter un peu, de cette bouillotte, de ce feu intérieur. et le reste de son corps qui semblait ne vouloir que la retrouver. retrouver ces étreintes, après seulement un toucher. Retrouver ces étreintes, innocentes et amoureuses, qui les maintenaient au chaud, en vie. qui faisait du bien, au fond. Qui lui avait toujours manquées. oui… ça fait longtemps… sofia… et le simple fait de prononcer à nouveau son nom. Ce prénom qu’elle s’était interdit de reprononcer, pour ne pas se faire plus de peine. Ce prénom qui retrouvait le chemin de ses lèvres, aussi chaleureusement qu’il y était venu la première fois. je… et bien… je ne suis plus… à la rue. la première réponse qui lui vint en tête. rassurer sofia. Ou lui rappeler qu’elle l’avait laissée seule, dans le froid des rues de new york. tu ne savais pas, venus. Tu ne savais pas si tu lui en voulais ou voulais à nouveau la toucher. Il y avait ces deux émotions en toi, et le fait qu’elle t’ait rattrapée avait provoqué un besoin, en toi, de la toucher, de la sentir, de te rappeler… mais alors qu’elle te posait cette simple question, c’était comme un mouvement bref de rage qui se déversait. Bref. Un seul instant. Un seul regard. et tu étais perdue. Tu lui en voulais. Tu la voulais. Tu ne savais plus. si ton cœur se détruisait. Ou se réparait. j’imagine que… je ne sais pas… elle ne savait pas si elle allait bien, ou non. Devant elle. que… que fais-tu là ? ce n’était pas froid. Il y avait même un sentiment de chaleur. imperceptible. Qui la gagnait. Quand elle lui parlait. tu… je ne sais pas si… si j’ose vraiment te le dire… mais tu m’as manquée… une sincérité étonnante. Face à l’amour perdu. une sincérité qui n’était pourtant pas si étonnante, quand on avait déjà côtoyé la femme portant le nom de la déesse de l’amour. tu ne savais pas mentir, tu ne savais qu’être brutalement honnête. et encore plus envers elle. envers elle, qui avait marqué son cœur. si vite. Si fortement.

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Message Sujet: Re: the past is alive   the past is alive Empty Jeu 5 Nov - 20:00

i stay up all night, tell myself i'm alright, baby, you're just harder to see than most, i put the record on wait til i hear our song, every night i'm dancing with your ghost.

Son regard, elle est capable de le reconnaître, entre mille. Son regard, elle est capable de le lire, de le deviner, comme avant. Comme lorsqu’elles n’étaient que ces deux gamines, perdues l’une avec l’autre. Perdues l’une face à l’autre. Abîmées par le monde, ravagées par le destin, affaiblies par l’immondice de la vie. elle s’en souvient, encore et toujours, du réconfort trouvé dans les bras l’une de l’autre. De la chaleur de deux corps enlacés. Des sourires quand les nuages n’étaient que noirceur. Des discussions interminables sur un ailleurs, sur une vie meilleure. des rêves brisés, par ta faute. des espoirs finalement effacés, à cause de toi. Parce que, quand t’as repoussé venus, toute cet univers entre vous s’est effondré. Effondré sur vous, pour ne plus rien laisser d’autre que cette absence. Que ce vide. l’image de venus, son souvenir, il ne s’est jamais effacé de l’esprit de la louve. Il est toujours resté, intact, indemne, en elle. Il est toujours resté comme pour ne jamais oublier. ne jamais oublier que ton malheur, tu l’avais trouvée.
Longtemps. Si longtemps, que leurs regards ne se sont pas croisés. Longtemps, si longtemps, qu’elles ne sont plus ce qu’elles ont été. cette relation indescriptible, mais aussi indestructible. Indestructible à l’époque, certainement bien différente aujourd’hui. t’es plus la même, sofia. T’es bien plus dure encore. bien plus sombre encore. mais venus, elle, elle n’en sait rien. Elle ne sait plus rien de toi. Plus rien de celle que tu es. Tout comme tu ne sais plus rien d’elle. plus rien. Plus rien. Sauf ce qu’elle accepte de lui dire. Sauf ce qu’elle accepte de lui révéler. c’est vrai ? oh, je suis heureuse pour toi, venus. heureuse de savoir qu’elle n’est plus obligée de dormir sur un trottoir. Plus obligée de mendier pour se nourrir. Plus obligée de fuir la brutalité des autres. c’est ce qu’il y a de pire, au fond, dans la rue, la peur. La peur de l’autre. La peur du danger. La peur de l’horreur. C’est ce qu’il y a de pire, et c’est dans cette précarité que tu l’as laissée. Elle.
Et cette question. Une question si banale. Une question anodine. Mais à laquelle elle ne trouve pas les mots, tant elle est perturbée de la revoir. Tant elle est perturbée par cette situation, sofia. heu… je… rien, je venais simplement profiter de la fête… et toi ? et toi, venus. Comment t’expliques qu’on se retrouve là, toutes les deux. Comme un signe du destin, comme une étoile scintillante. la brune est gênée, décontenancée, bouleversée par ce qui se déroule juste devant elle. Par cette scène dont elle se sent spectatrice alors qu’elle en est la principale protagoniste. Et des mots. Des mots forts. Des mots puissants. vraiment… le cœur fermé, le cœur mort, si bien que t’en viens à douter. Douter d’avoir véritablement manqué à sa vie. manqué à son âme. Manqué à son cœur. Quand toi t’es vide. Complètement vide d’émotions. Vide d’amour.

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Message Sujet: Re: the past is alive   the past is alive Empty Mar 10 Nov - 7:04


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Un retour dans le passé, celui qu’elle n’attendait pas, qu’elle n’espérait pas, qu’elle n’aurait jamais cru voir venir. Un retour dans le passé, et le monde qui semblait s’ouvrir sous ses pieds, parce qu’il y avait tant d’émotions, en un seul regard. tant d’émotions, quand elle pensait à sofia. Tant d’émotions. Et de regards. D’envies. Probablement la rage, qui s’étouffait par le manque de souffle, quand elle la regardait, les souvenirs d’elles deux, blotties contre le froid, d’elles deux contre le monde entier. Y avait-il vraiment de la rage ? non, pas vraiment. Pas seulement. C’était un condensé d’émotions, qui existait en toi, venus, et tu ne savais pas comme l’affronter. parce que sofia, la belle sofia, c’était celle dont le toucher lui avait toujours paru si léger, celle qui avait pu la guérir de chaque mal en la regardant dans les yeux, celles dont les lèvres s’étaient posées sur les siennes, un jour. et plus jamais elle n’avait rêvé d’autre chose, venus. Parce que sofia… sofia lui avait volé son cœur, un soir. un jour. une fois. Pour toujours. Sofia lui avait volé son cœur, avant de disparaître. et cet amour, cet amour que tu avais voulu oublier, revenait, comme une explosion en toi. mais il n’y avait pas que cela. Il y avait aussi la colère, la déception. Elle avait été abandonnée, elle avait été laissée sur le bas-côté par celle qui lui avait pris son cœur. il n’y avait pas de rage, mais il y avait une colère sourde, qui venait la prendre, tandis que son regard ruisselait sur le corps de la jeune femme, celle qui avait possédé son cœur. celle qui le possédait peut-être encore. non, tu ne savais pas comment réagir. les mots te manquaient, alors que tu aurais voulu crier. Les mots te manquaient, alors que tu aurais voulu lui dire, lui dire que tu étais encore blessée par sa disparition, lui dire que tu n’avais plus pensé à elle, lui dire que son regard à lui seul rappelait tous les bons souvenirs, que ses mains sur tes épaules avaient l’étrange pouvoir de te donner tant frissons et chaleur. lui dire que tu ne comprenais pas, que tu n’avais jamais compris pourquoi ton cœur avait été un tel jouet entre ses mains. elle aurait voulu lui dire, lui crier tout cela. Parler avec ses larmes, celles qui mouillaient ses iris sans se permettre de sortir. parce que c’était un rêve, comme dans un rêve. Parce que le temps n’existait plus, parce que le monde s’était figé. Parce que le monde devenait un bruit de fond, tandis que ses yeux attrapaient le regard de celle qui parvenait à la mettre dans tous ses états. Et les quelques mots capables de franchir la barrière de ses lèvres étaient des paroles rassurantes, sur sa condition. Une question affligeante, sur sa présence. Rétorquée, à laquelle elle ne pouvait trouver une seule réponse. Et ce qu’elle n’aurait jamais pensé pouvoir dire en sa présence, vérité qui se reflétait dans son regard. tu m’as manquée… c’était vrai, c’était probablement une des paroles les plus sincères au monde, quand bien même elle n’en revenait pas de l’avoir dit. le teint rouge sur tes joues, qui venaient colorer ta peau mate, tu ne comprenais pas comment tu étais capable de perdre tous tes moyens face à elle, encore, toujours. Tu ne comprenais pas avec quelle force elle parvenait à te faire flancher, encore, toujours. o…oui… vraiment… elle ne pouvait pas. ne pouvait pas mentir, pas à elle. jamais à elle. elle ne pouvait pas, parce que son cœur battait trop fort pour qu’elle puisse penser à un mensonge cohérent. cela ne veut pas dire… que… que je… te pardonne d’être partie. D’avoir disparu. tu savais que tu n’avais pas le droit de lui en vouloir d’avoir trouvé une meilleure vie, mais elle était partie avec ton cœur entre ses mains, tout de même. ce même cœur qui ne savait comment se comporter, dont les battements se faisaient de plus en plus forts, incontrôlables. j… je ne sais pas… si je t’en veux… si… je… je ne sais pas… mais… une main venue dans la sienne, un souvenir qui remontait. Simplement. sa main dans la sienne. pourquoi… tu m’as abandonnée ? le monde, ce n’était plus qu’elles deux. Le brouhaha autour d’elle s’estompait, et elle n’aurait pas été capable de voir qui que ce soit d’autre. Parce que son cœur, son âme, sa colère et ses sentiments, étaient tous braqués sur sofia.
Sofia. Louve éternelle qui ne savait la rendre indifférente.
Sofia…

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