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 La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée (Wilhelm, Bronx)

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Message Sujet: La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée (Wilhelm, Bronx)   La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée (Wilhelm, Bronx) Empty Lun 12 Oct - 9:59


"La musique donne une âme à nos coeurs
Et des ailes à la pensée"

(Platon)
@Wilhelm Cyranik

Il y a des choses qu’elle devine sans savoir comment les expliquer, Noelene. Souvent c’est assez (complètement) irrationnel et cela finit par passer comme c’est venu quand elle manque finalement de ténacité, parfois c’est une franche réussite. Moins souvent. Il y a quelques années, quand leur duo se montait péniblement, encore tout brinquebalant mais ayant rapidement admis qu’il leur faudrait un fond musical pour leur pitreries (oui mais lequel ?), elle avait comme par enchantement entendu parler de cette boutique au fin fond d’un des coins les moins bien famés du Bronx. Elle aurait pu trouver plus près (était-ce bien prudent ?), mais l’idée l’avait suivie fervemment comme un chewing-gum collé à la semelle d’une chaussure. C’est donc comme cela qu’elle avait rencontré Wilhelm – qui avait aussitôt pris un long, très long moment pour l’écouter parler elle, de ses envies et incertitudes quant à la musique qui devrait accompagner leur corps désarticulé (elle ne s’était encore jamais lancée après tout). Ca avait marché tout de suite : à la fois musicalement parlant et pour tout le reste ; elle est extravagante et c’est une évidence dès le premier regard, son aura à lui d’ours infiniment patient sait lui inspirer confiance. Ca n’était initialement « que » des conseils en terme de choix de disques et d’artistes, il a fini, en la cernant aussi rapidement qu’un claquement de doigts ou presque, par composer pour elle. Un privilège énorme d’abord, un passe-temps ensuite qui pourrait lui prendre des heures sans que jamais elle ne se lasse, sagement assise à l’écouter le menton posé sur ses deux poings fermés et les grands yeux bleus rêveurs, elle l’enfant pourtant aussi inépuisable qu’instable. Elle aime aussi l’entendre parler de musique : il ne parle pas beaucoup, contrairement à elle Wilhelm est tout sauf expansif et quand elle essaye de s’immiscer dans sa vie privée elle doit clairement sortir les rames. Mais il est passionné dès qu’il se lance, sa culture est immense ou impressionnante. Elle-même a grandi entourée bercée dans l’infinité de goûts artistiques (extravagants souvent) de son cinéaste de père : mais elle ne saurait pas rivaliser, elle ne lui arrive pas à la cheville.

Alors toujours, elle revient. Elle prend le métro et marche un temps certain jusqu’à sa boutique, elle connait bien le chemin maintenant et ses jambes immenses n’ont pas totalement perdu l’habitude des kilomètres. Sa tenue, ici et là, est presque sage : la longue chevelure est relevée en un chignon brouillon, sa robe noire avec de larges fleurs violettes est tout à fait passe-partout et épouse discrètement sa mince silhouette à chacun de ses pas – sage, mais des Doc Martens d’un bleu électrique aux pieds, les cheveux à la fois verts et bleus suivant la lumière ou comment ils s’ordonnent ; alors pas de doute c’est bien elle.

Elle connait par cœur le bruit du carillon de la porte qu’elle pousse avec l’épaule (ses deux mains sont prises par un gobelet contenant un café allongé pour lui, un smoothie kiwi-céleri-pomme verte pour elle), les couleurs sobres et chaudes du magasin adoré. Comme Wilhelm, les lieux détonnent avec tout ce qu’elle dégage elle : et pourtant elle s’y sent bien. Elle s’y sent toujours bien. Elle reconnait la silhouette de l’ours adorable perchée de dos sur un escabeau à fouiller dans les étagères en hauteur, ça tombe bien elle arbore un large sourire malicieux et s’avance sans un bruit… C’est ce qu’elle imagine.  – Salut Noe, il lâche sans se retourner. Il fait ça tout le temps et il ne manque jamais son coup, à chaque fois elle reste surprise et s’arrête tout net avant d’éclater d’un rire enfantin. Elle avait pourtant essayé de marcher très très discrètement.  – Salut Willie, tu sais que ton numéro m’impressionne toujours autant ? Je cherche encore la caméra cachée… Elle est d’ailleurs à jeter deux ou trois coups d’œil circulaires dans la boutique, il faudra bien qu’elle finisse par accepter qu’il la reconnait vraiment rien qu’à l’oreille. – Ca va ? Quoi de neuf docteur ?
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Message Sujet: Re: La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée (Wilhelm, Bronx)   La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée (Wilhelm, Bronx) Empty Jeu 15 Oct - 4:03

 
La musique donne une âme à nos coeurs
Et des ailes à la pensée
Noe & Wilhelm

« Rien de mieux qu'un peu de couleur vives dans un paysage gris.»

La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée (Wilhelm, Bronx) B72370ee0f617ee4983a194e7246eeea

Je me suis absenté trop longtemps…

Enfin, ce n’était que trois semaines, mais n’ayant jamais pris vraiment de “vacances”, c’était énorme pour moi.

Justement, j’avais pris ce temps pour moi. Une semaine dans le gouffre et deux semaines pour m’en sortir. Tout se passait à l’extérieur des murs de la boutique, mais je me doutais bien qu’on sentait l’inquiétude chez les employés, voir les clients. J’étais toujours là, que ce soit en avant ou dans mon atelier. Je me consacrais à mon entreprise corps et âme, en me négligeant…Ma boutique, c’est ma vie…

Mais la vie n’est pas ma boutique…

Presque vingt ans de négligence, tout être censé risque de craquer. De sombrer n’ayant plus les nerfs pour se supporter. J’avais considéré la boutique comme une porte de sortie à mes angoisses et mes problèmes, mais je n’avais fait qu’empirer mon cas. Le travail ne peut régler les soucis, les sentiments. Il ne fait que les camoufler sous une pile de papier ou de tâches à faire.

C’est souvent le corps qui lâche, l’énergie qui ne se régénère plus. La moindre embuche, aussi bête est-elle, peut faire crouler le plus solide des hommes, s’il ne prend pas le temps de régler son esprit...

Je suis tombé ayant eu du mal à reconnaître mon erreur; de vivre dans le passé. Croire qu’il est possible de reprendre une relation là où on l’avait laissé. Comme si tout allait reprendre facilement. Non, ce n’était pas si simple…

Le monde change et vieillit. Je me devais de m’y soumettre et de l’accepter.

Et changer à mon tour…

Prendre soin de mon apparence et de mon être. Accepter de l’aide et échanger avec des professionnels sur ma situation. Moi qui avait un préjugé sur les psychologues depuis ma jeunesse, je devais admettre qu’une fois l’abcès percé, il était plus facile de voir les solutions et trouver une quiétude. Ma situation n’est pas unique. Je ne suis pas le seul à vivre ce genre de questionnement. Je ne devais pas avoir peur de les avouer et d’y faire face.

Cependant, je refusais de rester entre quatre murs, chez moi. Bien que je cohabitais souvent avec la solitude, je craignais de plonger à nouveau dans un tourbillon si j’occupais pas mon esprit. Ne serait-ce que quelques heures par jour dans la boutique. Retrouver en lieu sur, qui m’apaise…

Même voir des clients allaient être plus agréable…

Oui, moi, celui qui se cachait dans son atelier fuyant la société, je voulais voir des visages. Des gens…

Comme Noe…

Cette demoiselle colorée qui n’a aucun filtre. Je n’étais pas très à l’aise, la première fois que nous nous sommes rencontrés. Je n’avais pas cette aisance, cette familiarité rapide qu’elle avait.

À peine quelques minutes d’entretien, elle me tutoyais me parlant avec aise de manière déconcertante. Tandis que moi, je maintenais le vouvoiement, prenant une distance chaque fois qu’elle faisait un pas vers moi.

J’insistais à rester dans le sujet de la musique, ne voulant pas voguer dans ma vie personnelle. Pourtant, elle, n’avait aucune gêne de me parler de ces expériences de vie, de ces ennuis. Puis au fil du temps, de ces visites, je me surprenais moi-même à l’aider. Avec de l’écoute, mais aussi des conseils pour finir par lui donner encore plus de mon temps, de mon talent.

Des compositions…Des trames sonores que je lui offrais pour ces spectacles. Sachant très bien que le monde artistique est ardu, je n’exigeais rien en retour. Ces demandes me permettaient d’aller dans cette avenue de la musique qui me plaisait, mais que je me consacrais moins: la création. Cela m’exigeait de sortir de ma zone de confort, de me mettre au défi, pouvant passer une soirée entière sur quelques secondes…

Méticuleux, perfectionniste, mais totalement impliqué.…

C’est plus fort que moi...cela se reflétait partout…

Jusqu’au classement des vinyles.

Cela faisait plus d’une demi-heure que j’étais juché là-haut, penché, le nez dans l’inventaire. Je détestais quand on changeait le classement sans me prévenir. Je n’ai que jeté un coup d’oeil et j’avais compris qu’on avait fait des changements en mon absence…

Obnubilé, je replaçais la dernière livraison comme je le souhaitais, ne prenant que quelques secondes pour saluer celle qui venait de faire son entré. Je pourrais la reconnaître, même avec une foule marchant au même rythme. Ces Doc Martens la trahissaient…

Je semblais pas m’en préoccuper, mais c’était le contraire. Je me suis inquiété pour elle durant mon absence…, mais je souhaitais qu’elle ne s’était pas inquiété pour moi…

Et j’espérais qu’on avait été discret à mon sujet…

L’odeur du café frais me caressait les narines. Un léger sourire sur mes lèvres blanches…

Elle aussi me connaissait bien…

“ Il y a une caméra pour la sécurité, pas pour m’avertir d’une Eisemann à l’horizon…, tu le sais bien. Chaque démarche est unique…et avec le temps, le nombre de fois que tu viens ici, je reconnais la tienne.” disais-je la tête dans une boite de livraison. Je transférais les derniers vinyles dans l’étagère.

“ Allongé sans sucre ?”

Je sortais la tête, retirant l’adhésif et ainsi plier la dernière boite de carton. Non, je n’avais plus les cheveux dans le visage. Il était bien placé, tout comme ma tenue; belle chemise bleuté avec des bretelles, pantalons et souliers propres noirs. Je sortais tout droit d’un vieux film noir et blanc…

Comment j’allais…? Je préférais passer…et qu’elle me parle d’elle…comme d’habitude. C’était plus agréable.

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Message Sujet: Re: La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée (Wilhelm, Bronx)   La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée (Wilhelm, Bronx) Empty Lun 14 Déc - 15:41

Toujours, mes mots ont tendance à s’entrechoquer dans la précipitation. Il est certaines personnes avec lesquelles je m’efforce de les peser et soupeser avec précaution, car les mots ont des conséquences qui me dépasseraient parfois. J’aurais tendance à louper quelques connecteurs logiques, quand j’ai toujours été plus rapide que la moyenne. Il est certaines personnes avec lesquelles, forcément donc, la prudence gronde et c’en est usant de concentration, les psychiatres et autres soldats en blouse blanche, les grandes personnes en costume parfaitement repassé, les adultes graves et responsables.  Et puis il en est d’autres qui permettent la liberté des vagabondages de l’âme et des pensées : Wilhelm est de l’une d’entre elles. Je me sens à la fois libérée et en sécurité, cocon douillet sans chaines, expansible en une infinité de possibilités sans craindre la moindre sentence.

« Ce sera pour une prochaine fois », je relève le défi, enfant boudeuse rien qu’une seconde et puis finalement bonne perdante face à cette oreille infiniment plus fine que mes pas, légers pourtant, poids plume indéniablement, ne sauraient être délicats. Gamine toujours impressionnée par le magicien qui lui fait des tours, rien que pour elle, sans crier gare.  « Allongé sans sucre », je confirme et mes ongles sans vernis tapotent le gobelet en carton recyclé alors que je finis par m’égarer et me demander si le super-humanoïde dont j’aime autant la compagnie qu’il m’impressionne – mais tout en douceur, sans jamais avoir la silhouette du grand ours intimidant – n’est pas également doté d’un surdéveloppement des quatre autres sens. Moi je trépigne et j’accélère, toujours, il n’y a peut-être qu’avec lui que je saurais apprendre à observer. Ecouter. Je pose sur l’étagère à mon niveau la boisson qui lui est destinée, il s’active dans ses derniers rangements et il a les doigts fins et allongés du musicien depuis toujours, chorégraphie machinale et improvisée qu’il ignore très probablement. Je le regarde faire un temps, bascule en avant et puis en arrière, en arrière et puis en avant sur mes talons et la pointe des pieds, m’arrête soudain. L’enfant est un électron libre instable mais a les idées bien en place, et elles ne dégarpissent pas si rapidement : elle est souvent ici et là, clairement pas suffisamment régulière pour avoir remarqué son absence, mais la curiosité est tenace. « Tu as oublié de répondre à ma question. Deux questions, en fait ! » Un éclair de lucidité me pique le bout du nez, je joue avec la bague à mon majeur droit et relève les yeux très bleus à la vitesse de l’éclair la seconde suivante : « Je ne voudrais pas t’embêter, ceci dit je suis certaine que tu peux me parler de toi tout en rangeant ton bazar. » Et je bascule encore, en arrière en avant en arrière, lentement... m’arrête, arbore un large sourire malicieux. « Je peux t’aider ? Je suis beaucoup plus ordonnée et rigoureuse que j’en ai l’air. »  
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Message Sujet: Re: La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée (Wilhelm, Bronx)   La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée (Wilhelm, Bronx) Empty Sam 16 Jan - 5:39

 
La musique donne une âme à nos coeurs
Et des ailes à la pensée
Noe & Wilhelm

« Rien de mieux qu'un peu de couleur vives dans un paysage gris.»

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Certains le voient comme une maladie. Moi, je le vois comme moyen d’être organisé. De bien maîtriser mes produits, ma boutique: la musique. Être à ce point exigeant envers moi-même et bien m’assurer de la disposition total des vinyles.

Le moindre album, artistes, même chanson; je pouvais aisément le retrouver. Dans la bonne rangés et la bonne section. Quelques instants me suffisent pour diriger les clients et ajouter mon grain de sel. Je ne suis pas très bavard, mais il m’arrive de pousser quelques éléments sur le choix de composition, anecdote sur l’artiste ou même le temps passé en studio. Je crois que c’est ma façon de combler le silence entre moi et le client.

Je suis à l’aise avec la musique, mais pas les gens. Ils n’ont pas ce même langage. Cette façon simple de communiquer. Je n’arrive pas à m’ouvrir facilement avec un être humain. Je préfère, de loin, la compagnie d’une guitare ou d’un piano. Même une batterie est plus facile d’accès qu’une personne.

On ignore ce qu’il voit, ce qu’il ressent; ce qu’il pense face à nous. Tout est une question d’échange, d’énergie…C’est tellement complexe de comprendre quelqu’un…sans douter. Sans avoir la crainte d’être jugé.

Alors, je contourne, je détourne, j’évite…

J’évite les discussions trop sérieuse me concernant. Je n’ai pas à faire le préambule de mes états d’âmes à une personne dont je connais à peine…

C’est encore pire avec quelqu’un qu’on connaît…Qu’on apprécie.

Je veux éviter les craintes, les soucis…Mélanger mes problèmes avec les siens. Ternir cette belle énergie qu’elle dégage avec mes propos. J’ai cette manie de d’alourdir les choses…Par mon caractère…et mon handicap avec le genre humain…

Des réponses brèves, concis et vagues. Assez pour être poli, mais court pour rien mettre sous la dent.

Je fais attention avec Noe…C’est différent.

Sa curiosité à le don de me pousser au pied du mur, m’obligeant parfois à briser la glace et devoir m’ouvrir. Elle ne lâche pas le morceau…

Jamais….

Oui, j’avais bien entendu ces questions, mais je n’avais pas envie de lui dire la vérité. Que je sors de 2 semaines de calvaire me remettant en question…Que j’ai moi-même plusieurs questions à me poser et faire des choix. Des nouveaux choix de vie : pour mon bien…

Hors de moi l’envie de mettre cela sur la table…

Je me concentrais de placer les deux dernières vinyles de ma boite.

“ Mon bazar ?” Disais-je en me tournant vers elle d’un coup. Insulté.

“ C’est…c’est pas un bazar ici, Noe ! Au contraire, tout…tout était très bien rangé. Je me fais un devoir de rendre cela impeccable…! Et tu vois, j’ai osé m’absenter un temps et je dois recommencer…”

Je l’ai dit furtivement…Dans une montée de lait. C’était dans ma nature de grogner, mais je restais calme. Je n’allais pas plus loin…

C’était pas de sa faute…

Il fallait que je corrige le tir…

“ Euh…excuse moi. C’est juste...que…Enfin…Euh…Oui, si tu veux m’aider…La boite sur le coin du comptoir; c’est…c’est les nouveautés Folk. La section est à ta droite.”

Je descendais lentement en rapportant la boite vide. D’un geste presque mécanique, je retirais le ruban afin de plié le carton et le mettre avec les autres en pile.

Il restait une autre boite…Je rejoignais Noe au comptoir tout en prenant mon allongé.

En prenant une gorgée. J’essayais de me rattraper…

“ C’est gentil pour l’allongé….Tu aurais pas dû….”


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