Sujet: Perdre le contrôle | Azela Jeu 21 Nov - 9:57
Une nouvelle journée difficile se termine. Le travail de pompier n’est pas tâche aisée, mais ce n’est pas ça qui va démoraliser Izoën ; c’est tout le reste. Toutes ses pensées, tous ses conflits antérieurs, tout ce qui fait que ses pensées ne sont pas toujours roses. En réalité, elles ne le sont jamais. Il y a toujours quelque chose qui ne va pas et si Izoën ne s’en plaindra jamais, c’est au fond de lui que ça fait mal. Il a besoin que ça sorte, il a besoin d’arrêter de penser et jusqu’à maintenant il n’a trouvé qu’une façon de lâcher prise, de tenter de le faire du moins. Aller la voir, tenter de perdre le contrôle, avant de le reprendre malgré lui. Le besoin de ne plus être le contrôleur de ses actions, le contrôleur de ses pensées. Alors après ses heures de travail, au lieu de rentrer chez lui pour son train-train qui ne l’intéresse plus depuis des années maintenant, routine qui l’emprisonne au même point que son mariage, il a rendez-vous, avec elle. Cette petite drogue maintenant. Ce besoin de la sentir prendre le pouvoir, ce besoin de s’abandonner le temps de quelques instants. Izoen est tellement quelqu’un qui garde le contrôle en règle général, dans son couple, au travail, c’est toujours lui qui donne les ordres, lui qui prend les décisions et les fait appliquer, que le temps de quelques heures, il a besoin lâcher totalement prise. Alors, après sa dernière douche de sa garde, il salut ses collègues, prend sa voiture pour s’arrêter quelques kilomètres plus loin. Ce n’est pas encore l’heure, et il a besoin de marcher, de prendre l’air après toutes ces heures passées dans l’urgence et la précipitation. Les gardes ne sont pas faciles, il faut toujours rester sur le qui-vive et prendre les bonnes décisions au bon moment et ce, même avec la fatigue qui prend peu à peu le contrôle de notre corps. Izoën se dit aussi qu’en marchant, ça fera passer certaines pensées, que ça le mettra mieux dans le bain pour le rendez-vous qui se profile à l’horizon. Pourtant, il a plus l’impression d’être un lion en cage, attendant que le spectacle ne commence, ou bien d’être un enfant attendant les cadeaux de noël un matin de vingt-cinq décembre tandis que toute la famille dort encore. L’impatience. Ce besoin de cette presque dope, qui ne tue pas ses neurones mais qui le plonge de plus en plus dans cette addiction dont il a dû mal à se passer. L’idée de se donner corps et âme à cette dominatrice est ce qui l’a fait tenir en cette fin de garde. Il ne l’avait pas vu à la caserne ces dernières heures, alors cette envie c’était d’autant plus confirmé. Regardant finalement l’heure, il reprend sa voiture pour finir les derniers kilomètres qui le sépare du point de rendez-vous. Prenant pourtant soin de se garer un peu éloigné, dans un parking d’une supérette beaucoup fréquentée, il s’approche de plus en plus de cet instant dans il a besoin. « Bonjour ! » Il entre, il ne se fait pas prier et surtout, il ne veut pas être exposé aux yeux des autres. Pas de surnoms bizarre, il n’est pas à cette stade, tout ce qu’il demande c’est qu’elle le possède. « On reprend là où on s’était arrêté la dernière fois ? » Il ne tourne pas autour du pot. Il ne peut pas attendre longtemps. Il a besoin d’être dominé, de souffrir, il a besoin d’être en égalité parfaite avec ses pensées qui le rongent.
Tu conjugues ta vie professionnelle de ton mieux, pas une grande dormeuse ce qui fait que tu n’as pas besoin de perdre de temps pour pouvoir profiter de la vie comme tu aimes le faire. Tu aurais dû abandonner ce boulot de dominatrice, dès que tu avais eu ta formation pour devenir le temps de tes études, la voix cajolant les maux violent et parfois moins de ces sons qui laisse tes poiles se hérisser. T’aimerais leur envoyer le bonheur pour qu’ils respirent, qu’ils s’expriment pour que la vie ne tienne plus qu’à un fil. Mais tu ne le peux pas. T’aurais dû arrêter, surtout quand ton meilleur client était aussi devenu le collègue. Les opales qui le suivent parfois, appréhendant le monstre dans son monde, loin d’être un ange, loin d’être dans la retenue, le ton souvent froid. T’aurais pas pensé réussir, mais en vrai ça t’a toujours amusé, laissant parfois des choses simples leur faire plaisir à ces personnes désireuse d’un peu de dureté dans leur vie. Femme et homme. Plus souvent des hommes, mais les femmes étaient là elle aussi, parfois amenant leur conjoint, incapable d’être la dominante, alors elle conjugue avec les femmes comme toi, qui croque la vie et s’acharne à avoir le pouvoir. Toi tu as que le pouvoir de ta vie, laissant cette dernière se jalonner de moment époustouflant, pour survivre à tes parents, absent, qui n’ont jamais mérité que tu les appels ainsi, même s’il reste ces gens ayant donné la vie. Dario, Lali et Cami, sont ceux qui t’ont appris, forger le doux caractère que tu es, petit chaton pouvant pourtant faire une lionne en furie dés qu’on la caresse d’une mauvaise façon. Les mots n’auront jamais happé les tiens, ne sachant laisser les sentiments exploser, mais tu es là, tenant leur main, pensant tout de même à toi, malgré cette envie d’être la parfaite sœur. Mais qui est parfait ? personne tu le sais que trop bien. Dans ton antre, tu laisses tes opales fusionner avec le mur immaculé, patientant qu’il arrive, celui qui est beaucoup trop dans ta vie à présent. Tu te délectes de ton yaourt d’une douceur à faire pâlir les anges, quand il entre dans ton antre, les prunelles se posant sur lui, tu le regardes demander, tu souris déjà machiavéliquement, tu ne sais jamais comment vont se dérouler les séances, ils ont tous des attentes spéciales parfois moins et tout est nouveau à chaque aventure dans ce travail, un travail auquel tu t’es attachée plus que tu n’oserais le dire. Tu bondis, laissant ton regard froid de petite peste s’imposer à la place des mots. Un coup de cuillère sur sa main. « C’est moi qui commande ici, pas toi. » Le regard drivé sur lui, tu jettes un coup d’œil au sol, une demande silencieuse pour qu’il se mette à genoux. Lui qui se mouve à t’obéir, toi qui gardes le pouvoir sans le partager, pourtant le partage, tu aimes ça, tu es plutôt la petite rose qui aime être cajolé, tout en ayant des libertés. Mais pas d’histoire d’amour, juste une relation professionnelle qui s’accroche à ton être, car il te manque parfois, quand son odieux personnage ressort pour éclabousser le joli flocon immaculé que tu es. « Tu vas promettre à ta maitresse de ne plus jamais pénétrer dans son antre ,ainsi, tu vas être un bon petit GARCON. » Le regard noir tu le laisses répondre, alors que tu redonnes par plaisir un coup sur sa tête, le dos de la cuillère qui caresse sa joue. « Compris ? » tu t’étais toujours imaginé autre chose dans la domination, des choses parfois étranges, mais en vrai tu pourrais juste le foutre dans un coin, le punir, l’insulter et ça irait. Le dominer, le faire chose, qu’il n’est plus aucune conviction dans son propre monde que tu imagines être fourni avec une apocalypse au vu de ce qu’il te demande d’être pour lui. Le dominer, est chose aisée, mais parfois souhaiter qu’il te renverse c’est un jeu dangereux qui risque de s’installer.
Sujet: Re: Perdre le contrôle | Azela Lun 22 Juin - 18:23
Izoen ne s’était jamais vraiment intéressé à toutes ces choses : les relations dominant dominés, jusqu’à ce qu’il vienne ici pour la première fois, pour un but bien déterminé : le punir de ses fautes, se sentir en dessous alors qu’il a toujours eu un côté supérieur aux autres. C’est un grand tournant dans la personnalité du lieutenant et c’est pour ça qu’il a du mal à lâcher prise. Virage à cent quatre-vingt degrés, passé du chef à celui du soumis. Son coté détaché fait qu’il n’aurait pas ri de la situation s’il l’avait observé il ne sait où dans les médias, mais il n’aurait pas compris ce besoin, avant de finalement comprendre que c’est exactement ce qu’il recherchait. Si bien qu’il ne veut plus arrêter. Si bien qu’il en est devenu accroc, à ça mais surtout à la demoiselle qui le temps d’un instant peut prendre possession de son corps. Il sait que c’est mal, qu’il aurait dû changer de maitresse de domination quand il a commencé à en devenir accroc ou pire encore quand il a su qu’elle travaillait dans la caserne où il est lui-même lieutenant mais il n’a pas pu se résoudre à tout arrêter. Peut-être que c’est ce qu’il lui plait, cette adrénaline, ce côté malsain qu’il a de la regarder parfois qu’il ne devrait pas ou bien ce double rôle qu’il a avec elle selon les circonstances. Si dans un sens ça a un côté gênant, ça apporte de l’excitation, et ça prolonge d’autant plus son addiction pour elle, pour tout ça. Le mot excitation est le plus approprié pour cette situation, car c’est devenu l’une des seules activités qu’il attend avec ferveur même s’il ne le montre pas forcément. A peine est-il arrivé qu’elle commence déjà avec sa voix, son regard et ses demandes. Il ne mit pas longtemps à s’exécuter : il se met à genoux face à elle alors qu’il la regarde de bas désormais. « Tout ce que vous voudrais maitresse ! » Se soumettre le temps d’un instant, alors qu’il sait très bien qu’il va tenter de reprendre le contrôle rapidement. C’est plus fort que lui, mais la règle est claire ici : c’est elle qui commande ici et lui n’est qu’une chose. Il veut se sentir plus bas que terre, il veut qu’elle lui parle comme s’il n’était qu’un moins que rien mais pour cela il a besoin d’elle, car il ne se soumet pas tout seul, il ne se met jamais à genoux de lui-même tout seul par exemple. Il a besoin de sa domination. Des coups de cuillères, ce n’est rien, il veut plus, mais il faut que ça aille crescendo. « Et si je veux être un mauvais petit garçon, j’aurais quoi ? » Il cherche, il ne se soumet pas totalement, car c’est beaucoup lui demander. Ou bien est-ce que c’est tout calculé, parce qu’il veut qu’elle le punisse. Maintenant, tout de suite. Parce que c’est ça qu’il recherche dans le fond, la punition. Pas forcément pour ce qu’il vient de faire là à l’instant mais pour tout le reste. Pour toutes ses choses qu’il a fait tout le long de sa vie et qui le rongent encore aujourd’hui, des années plus tard. Il est plus en recherche de punition que de soumission et il a du mal à se lâcher sur cette dernière partie. Il y a toujours un moment où son envie de reprendre le contrôle est là, mais il se contrôle, pour profiter au maximum de sa maitresse dominatrice. « Quelle serait ma punition ? » Insiste –t-il à ses dires précédents, il veut oublier ses maux, il ne veut rien ressentir et pourtant il ressent plus de l’excitation au bout du compte que le sentiment recherché, celui d’oublier son côté ‘maniaque du contrôle’ le temps d’un instant.
Sujet: Re: Perdre le contrôle | Azela Mer 8 Juil - 19:16
Tes hésitations n’auront pas eu raison de ton choix. T’es restée dans ce monde de domination, princesse de heurtant à un rôle qui n’est pas fait pour toi de base. Ce n’est pas toujours naturel, les ordres, les mots que tu lâches. Tu te sens bien dans ce donjon, tu mentirais si tu disais le contraire. Le seul souci c’est sans nul doute ce client. Ce collègue. T’aurais du tout arrêter, avant que tout ne se referme sur toi. Tu aimes avoir la maitrise de ton corps, cette emprise sur les autres, la reine de ce donjon, de tes soumis. Ces hommes d’âge différent, de culture tellement de monde se mélangeait dans ces bas-fonds, il venait retirer leur masque de dureté, démontrer leur vulnérabilité, sans doute pour être meilleure. Tu cherchais encore la raison de leur présence. Mais le seul qui te donnait du fil à retordre c’était toujours le même Izoen. La manier, le manipuler à ta guise n’était pas simple, car il se refusait à ce propre jeu pour lequel il avait signé. Les opales dans les siennes, ce donjon maculé de décoration plutôt bon genre, tu croques ta langue à ses mots. Sa voix faisant parcourir de l’électricité dans tout ton être, c’était dangereux, pour lui, pour toi. Tu ne pouvais pas te permettre de perdre cet argent si aisément gagné, tu ne devais faire que quelques petites choses et parfois tu ne pensais pas être prête à en faire certaine, pourtant tu y parvenais. Sans doute le gain, le besoin de devenir ce que tu voulais, la fabuleuse chirurgienne que tu rêvais d’être. T’avais que quelques rêves en tête et pour ces derniers tu étais prête à beaucoup sauf peut être à devenir une prostituée, c’était différent, plus sain que tu prétendais, plus sain pour toi, pour eux. Il avait besoin de courber l’échine pour se sentir mieux, pour redécouvrir leur songe. Il parle, il ne veut pas se plier lui. Il est le diable chuchotant à ton oreille. L’aiguille dans la cuisse plantée, la cuillère s’apitoyant sur le dessus de sa main. « t’ai-je demandé de l’ouvrir ? » Les opales dans les siennes, l’air de petite chef sur le visage. Il est incontrôlable, t’aurais du t’en débarrasser, mais tu as ce pincement au cœur quand t’y songe, tu ne parviens pas à savoir quoi, mais ce jeu, dans lequel il te mène te plait plus que ça ne le devrait. Il est le moins maniable de tes clients, alors Ela, tu ne veux pas l’abandonner. Les échanges de message, tout ce qu’il fait qu’il ne devrait pas pouvoir faire, c’est la faute de ton autre boulot. Tout donner pour réussir dans ta vie, ne pas attendre que ça te tombe dans la bouche, car ça ne se fera pas comme ça. Un jour il faudra arrêter, mais pour le moment ça t’aillait. Tu profitais de la vie avec tout ça, sans même se soucier d’argent, pas assez pour payer un appart, sans doute par choix, plus qu’autre chose. « Reprend toi ! à genoux devant la table ! » Tu attends qu’il agisse, tu le sais qu’il faudra plus qu’un ordre, comparé aux autres. le malmené pour briser cette carcasse qui l’empêche de respirer, d’être celui qu’il pourrait être, quand tu as finis avec lui, il est différent, tu vois une lumière dans ses iris différentes de l’accoutumé. « Une autre dominatrice, ou toi me regarde m’occuper d’un autre ! » Le regard froid, le sourire moqueur, tu te poses sur la table, où il est censé te rejoindre à genoux. Les pieds se balançant dans le vide. « Retire mes escarpins ! » une idée précise en tête.
Sujet: Re: Perdre le contrôle | Azela Dim 8 Nov - 15:37
Izoen il était clairement le genre à se moquer des mecs soumis, à ne pas comprendre les parties de SM dans les films tellement ce n’était pas son truc. Pourtant voilà un moment maintenant qu’il fait partie de ce monde qu’il ne comprenait pas. Maintenant il comprend, il comprend ce besoin irréversible de se sentir humilier, ce besoin d’être là. Pourtant il ne lâche pour le moment jamais prise totalement. Il faudrait qu’il se fasse pardonner, qu’il s’excuse mais Izoen est difficilement un homme à qui on enfile un collier au bout d’une laisse. Il ne se laisse pas totalement pas aller, il ne la supplie pas encore et encore. C’est le problème. Il a besoin de lâcher prise, de ne plus avoir le contrôle mais Izoen est comme ça, il se bute à le garder ce fichu contrôle, il n’arrive pas à se laisser aller mais c’est la raison de sa présence ici. S’il y a bien une femme qui y arriverait c’est la demoiselle face à lui. Il ne la nomme pas ici, il est même persuadé que ça ne l’arrange pas qu’il connaisse son identité mais l’inverse existe aussi. Il perdrait totalement sa crédibilité au travail et même dans la vie de tous les jours si jamais ne ça se sait. Et le voilà encore perdu dans ses pensées, alors qu’il est là pour ne plus penser à rien. Il revient à l’instant présent en entendant ses ordres. Cette fois il abdique, il s’exécute, se mettant à genoux à l’endroit indiqué. Une légère grimace prend possession de ses lèvres face à sa possible punition. Il ne pourrait pas supporter la voir avec des autres. Il a le sang chaud et bien qu’il soit en position de dominant, il ne pourrait garder son calme comme un vulgaire pantin. C’est sa drogue, sa dose, pas celle d’un autre. « Je ne souhaite pas une autre dominatrice maitresse, je saurais me faire pardonner pour toutes mes fautes ! » Fini-t-il par dire, tout en gardant un certain contrôle. Il dit ça pour ne pas voir la sentence tomber. Il dit ça car il ne veut pas la perdre elle et c’est moment privilégié si on oublie la somme qu’il y met à chaque séance ici. S’il y a bien une chose qui pourrait le faire écouter c’est bien la menace que tout cela se termine. Tel un drogué accroché à sa dose, il n’est pas prêt à renoncer à tout cela. Il arrive, à genoux, face à elle alors qu’il la regarder, essayant de ne pas avoir le regard trop insistant pour ne pas recevoir le même genre de menace. Il marque un temps en entendant sa requête puis s’exécute, lui retirant ses chaussures, se demandant où tout cela les mènes « Que dois-je faire maintenant ? » Dit-il d’un ton brut alors qu’il reprend le contrôle de ses gestes, alors qu’il est plus sur la réserve. Il est plus difficile de se laisser aller qu’on pourrait l’imaginer « maitresse. Je ferai n’importe quoi » fini-t-il par ajouter, se précipitant pour ne pas avoir de punition, pourtant c’est pour cela qu’il est ici non, pour être puni, pour ne plus avoir le contrôle et pour qu’on lui fasse payer ses erreurs du passé qu’il ne peut oublier. Elle doit lui faire payer indirectement toutes ses erreurs. Malgré tout, il garde une certaine réserve. @Azela Morales
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Sujet: Perdre le contrôle | Azela 
Jeu 21 Nov - 9:57
Tu conjugues ta vie professionnelle de ton mieux, pas une grande dormeuse ce qui fait que tu n’as pas besoin de perdre de temps pour pouvoir profiter de la vie comme tu aimes le faire. Tu aurais dû abandonner ce boulot de dominatrice, dès que tu avais eu ta formation pour devenir le temps de tes études, la voix cajolant les maux violent et parfois moins de ces sons qui laisse tes poiles se hérisser. T’aimerais leur envoyer le bonheur pour qu’ils respirent, qu’ils s’expriment pour que la vie ne tienne plus qu’à un fil. Mais tu ne le peux pas. T’aurais dû arrêter, surtout quand ton meilleur client était aussi devenu le collègue. Les opales qui le suivent parfois, appréhendant le monstre dans son monde, loin d’être un ange, loin d’être dans la retenue, le ton souvent froid. T’aurais pas pensé réussir, mais en vrai ça t’a toujours amusé, laissant parfois des choses simples leur faire plaisir à ces personnes désireuse d’un peu de dureté dans leur vie. Femme et homme. Plus souvent des hommes, mais les femmes étaient là elle aussi, parfois amenant leur conjoint, incapable d’être la dominante, alors elle conjugue avec les femmes comme toi, qui croque la vie et s’acharne à avoir le pouvoir. Toi tu as que le pouvoir de ta vie, laissant cette dernière se jalonner de moment époustouflant, pour survivre à tes parents, absent, qui n’ont jamais mérité que tu les appels ainsi, même s’il reste ces gens ayant donné la vie. Dario, Lali et Cami, sont ceux qui t’ont appris, forger le doux caractère que tu es, petit chaton pouvant pourtant faire une lionne en furie dés qu’on la caresse d’une mauvaise façon. Les mots n’auront jamais happé les tiens, ne sachant laisser les sentiments exploser, mais tu es là, tenant leur main, pensant tout de même à toi, malgré cette envie d’être la parfaite sœur. Mais qui est parfait ? personne tu le sais que trop bien. Dans ton antre, tu laisses tes opales fusionner avec le mur immaculé, patientant qu’il arrive, celui qui est beaucoup trop dans ta vie à présent. Tu te délectes de ton yaourt d’une douceur à faire pâlir les anges, quand il entre dans ton antre, les prunelles se posant sur lui, tu le regardes demander, tu souris déjà machiavéliquement, tu ne sais jamais comment vont se dérouler les séances, ils ont tous des attentes spéciales parfois moins et tout est nouveau à chaque aventure dans ce travail, un travail auquel tu t’es attachée plus que tu n’oserais le dire. Tu bondis, laissant ton regard froid de petite peste s’imposer à la place des mots. Un coup de cuillère sur sa main. « C’est moi qui commande ici, pas toi. » Le regard drivé sur lui, tu jettes un coup d’œil au sol, une demande silencieuse pour qu’il se mette à genoux. Lui qui se mouve à t’obéir, toi qui gardes le pouvoir sans le partager, pourtant le partage, tu aimes ça, tu es plutôt la petite rose qui aime être cajolé, tout en ayant des libertés. Mais pas d’histoire d’amour, juste une relation professionnelle qui s’accroche à ton être, car il te manque parfois, quand son odieux personnage ressort pour éclabousser le joli flocon immaculé que tu es. « Tu vas promettre à ta maitresse de ne plus jamais pénétrer dans son antre ,ainsi, tu vas être un bon petit GARCON. » Le regard noir tu le laisses répondre, alors que tu redonnes par plaisir un coup sur sa tête, le dos de la cuillère qui caresse sa joue. « Compris ? » tu t’étais toujours imaginé autre chose dans la domination, des choses parfois étranges, mais en vrai tu pourrais juste le foutre dans un coin, le punir, l’insulter et ça irait. Le dominer, le faire chose, qu’il n’est plus aucune conviction dans son propre monde que tu imagines être fourni avec une apocalypse au vu de ce qu’il te demande d’être pour lui. Le dominer, est chose aisée, mais parfois souhaiter qu’il te renverse c’est un jeu dangereux qui risque de s’installer. 