no one can hurt you. (venus)

Le froid s’installe doucement, mais sûrement, dans les rues de new-york. L’atmosphère refroidissante mais qui réchauffe à la fois, parce qu’à l’approche du gel et des flocons, la magie des fêtes s’invite, elle aussi. Un noël de plus qu’elle fêtera aux côtés de sa famille, quand, quelques années plus tôt, elle voguait en inde, en Allemagne, pour des moments toujours plus magiques. mais le temps passe et ton cœur ne guérit pas, peyton. Le temps passe et tu réalises qu’il n’y a rien de plus magique que d’être aux côtés de ce que tu aimes. Même si ta liberté doit en pâtir, même si tes envies doivent en pâtir.
La pointe de tristesse toujours un peu présente au fond de son cœur, mais depuis qu’elle est ici, sa vie a changé, les rencontres se sont succédé. Impossible de ne pas penser à lui. Ewan. Ewan et son cœur, sur le point de crevé, qui recommence à battre quand il s’approche. Ewan et ce baiser inoubliable. Ewan désormais en couple avec une autre, par sa propre faute. tu repousses l’homme qui te plait, l’homme pour qui tu éprouves des sentiments. Tu le repousses, prenant le risque de lui faire mal, de l’éloigner de toi. Parce que l’amour, tu ne sais pas, tu ne connais pas. Parce que la maladie est bien trop grande. comment lui reprocher, alors, de s’épanouir avec une femme qui saura l’aimer. Ewan. Puis cassey, rencontrée le soir de Noël. Ce Noël familial riche en émotions. Cassey, devenant peu à peu ta meilleure amie.
Et Venus. Enfin, venus. Une première rencontre, brève, rapide, de celles qui marquent pourtant une vie. Venus, petite sans-abri avec une vie beaucoup trop difficile. Venus, à qui elle a donné quelques fois de quoi manger, sans penser que la vie viendrait la remercier. Venus, présente, un jour, à l’hôpital. Acceptant de lui tenir la main. tu diras toujours que t’en avais pas besoin, que t’en as pas besoin, peyton, parce que t’acceptes pas la maladie. Mais la réalité, c’est que t’es bien plus mal en point que ce que tu ne veux bien dévoiler. venus, elle n’en sait pas plus sur elle, sur sa maladie, mais elle est restée. Elle est restée à ses côtés. Tout naturel alors de l’inviter aujourd’hui à boire un café pour la remercier. Attendant patiemment à une table du petit café de l’angle de la rue, celui aux saveurs artisanales dont elle raffole, elle se perd dans ses pensées. tu l’invites ici, dans un lieu qui te ressemble, dans un lieu atypique, différent des endroits claquants de new-york. venus, salut ! qu’elle s’exclame, en apercevant ses boucles brunes. Elle se lève rapidement, dépose deux bises contre ses joues avant de l’inviter à la rejoindre. je suis contente que tu aies pu te libérer aujourd’hui. Je t’avais promis un café et je suis sûre que cet endroit te plaira. du temps libre avec la boutique qu’elle décide de mettre à profit pour retrouver ses amies et ne pas s’attarder sur ewan, sur ses sombres pensées. Amie. Venus en est-elle une ? elle se comporte comme telle, en tout cas. ou plutôt comme un ange gardien, un ange dont t’aurais bien besoin.

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