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 wanna take you somewhere. (jeff)

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Message Sujet: wanna take you somewhere. (jeff)   wanna take you somewhere. (jeff) Empty Dim 4 Oct - 20:05


i wanna take you somewhere so you know i care, but it's so cold and i don't know where, i brought you daffodils in a pretty string, but they won't flower like they did last spring. -- @jeff stinson

Le rejet. Le sentiment d’abandon, encore. A peine retrouvé. A peine retrouvé, il disparait. Joue au mort, ou du moins, s’évertue à l’éviter, encore. A l’éviter, toujours. Repousse chaque fois le moment de se revoir, annule les rendez-vous, les uns après les autres. Le sentiment d’être rejetée, à nouveau, repoussée, à nouveau, par la personne qui comptait le plus à ses yeux. Qui a toujours compté plus que tout, à ses yeux. Bianca, tu l’aimes, Jeff. Tu n’oublieras jamais ce que ton cœur a éprouvé, lorsque ton regard a croisé le sien. Lorsque ton regard s’est jeté sur lui, comme avant. Et t’es dans l’incompréhension la plus totale, car c’est lui, qui a demandé à te revoir. Lui, qui a demandé ton numéro de téléphone. Mais plus rien, depuis. Plus rien, sauf ce bout de papier laissé. Un bout de papier avec son adresse. Le seul endroit où elle est capable de le trouver, puisqu’il ne donne plus signe de vie. Tu te sens prête, assurée, Bianca, à débarquer à l’improviste chez lui comme autrefois. Comme lorsque tu étais sa reine, qu’il était ton roi. Prête, là où elle devrait hésiter. Là où la peur devrait la gagner. Celle de voir cette relation une relation changée, un homme changé, celle de ne plus avoir sa place, celle de ne plus avoir autant d’importance. Une peur qu’elle balaye, parce qu’elle doit en avoir le cœur net. Elle doit comprendre. Et une grande inspiration, elle frappe à la porte, un sac empli de conneries à la main. Tout ce qu’il faut, chips, alcool, des sandwichs, pour une soirée, juste eux, juste comme avant. T’attends, patiemment, qu’il vienne t’ouvrir. Priant de toutes tes forces pour qu’il soit là. Priant de toutes tes forces pour que l’accueil soit bon. Pour que l’accueil soit doux. Comme un besoin, ultime, de le retrouver. De retrouver sa chaleur. Coucou… Qu’elle lâche, finalement, le minois adorable, quand il se retrouve face à elle, quand la porte s’ouvre enfin. J’espère ne pas te déranger, je me disais que ce serait une bonne idée de… De passer la soirée ensemble. D’en apprendre plus sur lui, sur sa vie d’aujourd’hui. De découvrir l’homme qu’il est devenu, de trouver les points communs avec le gamin qu’il était. De pouvoir l’écouter, pouvoir te confier, comme si le monde n’avait pas désiré vous séparer. Comme si le monde n’avait pas cherché à tout ruiner.

(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: wanna take you somewhere. (jeff)   wanna take you somewhere. (jeff) Empty Sam 10 Oct - 22:07

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wanna take you somewhere  ;
Jeff & Bianca


Il a rien prévu de sa soirée, Jeff. Parce qu’il prévoit jamais rien. Il est toujours seul, en toutes circonstances, quoi qu’il arrive. Tellement seul qu’il sait même plus comment on fait pour nouer des liens. Il se sent de trop avec la majeure partie des individus qu’il côtoie, comme s’il n’était qu’un parasite nuisible, dont la présence sera toujours peu souhaitable. Et contrairement à ce qu’il s’était imaginé, le retour de Bianca dans sa vie n’y avait rien changé. Elle avait pourtant tenté, à maintes reprises, de reconsolider ce lien brisé involontairement il y a quelques années déjà, en lui proposant l’une ou l’autre échappée à deux, afin de se remémorer, ensemble, le bon vieux temps, avec un sourire insouciant sur les lèvres. Mais il avait toujours trouvé des excuses, des échappatoires, s’était défilé en se servant de prétextes toujours moins valables.

Est-ce pour cette raison qu’elle a fini par perdre patience ? Qu’elle a décidé de prendre le taureau par les cornes, afin de briser cette paroi de glace érigée entre eux, qu’il ne semble pas vouloir fissurer d’une quelconque façon ? Sans doute. En tout cas, à l’instant où l’on vient frapper à sa porte, il ne se doute pas un seul instant qu’il s’agit d’elle. Il n’attend personne, n’a rien demandé ni commandé. Il hésite même à aller ouvrir, craignant qu’il s’agisse d’un voisin trop bavard venu l’importuner parce qu’il n’avait probablement rien de mieux à faire. En tout cas, il sait que ça ne peut être rien d’important. Malgré tout, il fait l’effort de se traîner jusque dans son fauteuil, roule jusqu’à la porte sans même prendre la peine d’enfiler un t-shirt et ouvre, vêtu d’un simple pantalon de jogging, l’air ahuri qui se dessine sur son visage quand il découvre la silhouette de Bianca.

- Bianca ? qu’il articule bêtement en la dévisageant, ayant presque du mal à croire que c’est bien elle qui se trouve sur son palier.

Que fait-elle là ? Pourquoi n’a-t-elle pas prévenu de son arrivée ? Sans doute parce que tu l’évites comme la peste. T’es con, Jeff, ou tu le fais exprès ? Bon, ok, mais un simple sms, ça aurait été le minimum quand même… Non ? Pourquoi elle cherche à le prendre au dépourvu comme ça ? Si elle avait envie de le découvrir dans sa plus grande vulnérabilité, elle a touché le gros lot. Elle doit pas être déçue. C’est qu’il doit avoir l’air sacrément pitoyable, avachi dans son fauteuil, à la fixer sans rien dire avec des yeux écarquillés, presque exorbités. Et le pire, dans tout ça, c’est qu’elle prend encore des pincettes pour s’adresser à lui, fait preuve de la plus grande politesse dans son intrusion, craignant presque de le déranger. Mais comment pourrait-elle le déranger, alors qu’elle est la seule à avoir tenu parole concernant le contrat tacite qu’ils ont passé, la dernière fois qu’ils se sont quittés ?

- Nan mais… Tu me déranges pas du tout ! Entre ! C’est juste que… Bah j’m’attendais pas à te voir débarquer maintenant, forcément. T’étais de passage dans le coin ? Ou t’avais juste envie de venir ?

Il s’écarte pour la laisser passer. Il peut pas concevoir qu’elle ait fait le chemin jusqu’ici juste pour venir le voir. Pourquoi l’aurait-elle fait ? Il a rien de très spécial, Jeff. Il doit être loin du super héros qu’il incarnait à ses yeux quand ils étaient enfants. Parce que les super héros, ça se déplace rarement en fauteuil. Et le sien n’a clairement pas des airs de Batmobile.

- J’reviens, j’vais enfiler un truc. Tu m’excuseras, j’m’étais mis à mon aise, j’pensais pas recevoir de la visite !

Et il disparaît déjà derrière l’un des larges corridors de son appartement, manipulant son fauteuil avec habilité. C’est que de la visite, il en reçoit jamais. Ou presque. Généralement, les seules personnes qui viennent frapper à sa porte, c’est la vieille dame du troisième, qui lui apporte des cookies, parce qu’avec son teint trop pâle, elle le croit toujours malade. Et le type bizarre du cinquième. Parce qu’il parlerait avec n’importe qui, lui, y compris avec un lampadaire.

- Bon bah alors, comment tu vas depuis la dernière fois ? Ca fait un sacré bout de temps déjà ! qu’il lance en revenant auprès d’elle, avec un t-shirt noir sur le dos.

Et ça, c’est uniquement de sa faute. Parce qu’il a rien fait pour la revoir alors qu’il en avait l’opportunité. Il a rien fait pour la revoir, comme s’il craignait d’être confronté à une nouvelle porte close, un appartement vide, remuant de vieux souvenirs passés qu’il aurait préféré oublier pour de bon.

- T’as faim ? Parce que j’peux commander un truc si tu veux. Là, mon frigo est vide, mais t’aurais dû m’dire que tu passerais aussi... J’me serais démerdé pour aller faire les courses.

Finalement, il est tout troublé, Jeff. Troublé d’être pris au dépourvu, de voir son quotidien être bousculé par une brise aussi légère que peut l’être Bianca. Maintenant qu’il est à nouveau face à elle, il peut mieux l’observer, la dévisager, se rendre compte qu’elle est bien là, devant lui, n’est pas qu’une simple illusion, un fruit de son imagination trop débordante ou d’un songe désespéré, comme ça a pu être le cas autrefois. Elle est là, en chair et en os, et il rêve de la serrer dans ses bras, de sentir sa chaleur, pour avoir une preuve concrète de sa présence, une preuve que son esprit torturé lui joue pas des tours cette fois. Mais il ose pas, Jeff. Comme il a pas osé l’inviter chez lui, par peur de la décevoir. Par peur qu’elle réalise que celui qu’il était par le passé n’est plus. Par peur qu’elle réalise qu’elle n’aime pas cette nouvelle version de lui-même qu’il lui inflige.
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

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Message Sujet: Re: wanna take you somewhere. (jeff)   wanna take you somewhere. (jeff) Empty Dim 25 Oct - 19:00


i wanna take you somewhere so you know i care, but it's so cold and i don't know where, i brought you daffodils in a pretty string, but they won't flower like they did last spring. -- @jeff stinson

Son regard est différent, à jeff. Pas le même que lorsqu’elle le retrouvait, des années plus tôt, sur le toit d’un immeuble, au détour d’un parc ou bien en bas de chez eux. Pas non plus le même que lorsqu’elle se pointait à l’improviste, dans la plus grande des surprises. Son regard a changé, à jeff. Plus sombre, plus taciturne, plus… triste. une lueur que tu n’aimes pas, que tu détestes lire en lui, parce que t’as encore bien trop d’amour à son égard. Encore bien trop d’amour à lui offrir. Et dans le fonds, tu crois comprendre ce qu’il fait. Tu crois comprendre que malgré l’amour qu’il te porte, lui aussi, il n’accepte pas que tu rencontres cette nouvelle version de lui. trop difficile, certainement, d’avouer qu’il n’est qu’une âme écorchée. Mais c’est ce qu’elle est, elle aussi. Bousillée, éclatée, plus fragile que jamais. Sur ses deux jambes, pourtant. Debout, la silhouette toujours identique. Alors que lui, il n’est plus capable de se lever. Obligé de se déplacer en fauteuil, constamment, avec tout ce que cela implique. tu vois bien, que c’est certainement plus difficile pour lui que pour toi, bianca. Mais tu refuses de l’abandonner. Pas lui. la photographe prend place, découvre cet appartement qui semble assez adapté à son handicap. non, non, je voulais te voir. Et j’ai prévu le coup, il y a tout ce qu’il nous faut dans ce sac pour nous nourrir convenablement… à peu près… un sourire amusé, rien de bien équilibré là-dedans, mais un doux saut dans le temps. Un doux retour dans le passé, durant toutes leurs soirées animées.
Déposant le sac sur la table basse, tout en sortant les contenants à l’intérieur, elle se laisse distraire par sa question, répondant plus ou moins honnêtement. je vais bien. Et toi ? mais la vérité, c’est qu’elle ne comprend pas. Qu’elle s’inquiète, de ne plus le voir lui donner de nouvelles. Alors même qu’il semblait si sûr de vouloir créer à nouveau quelque chose avec elle. tu pensais, naïvement, qu’il tiendrait parole, bianca. Qu’il tenterait de rattraper toutes ces années perdues. Ces années durant lesquelles tu pensais qu’il t’avait abandonné. en fait, non… Qu’elle lâche, plantant son regard dans le sien, son doux regard brun. j’ai la sensation que tu ne fais que m’éviter, depuis qu’on s’est retrouvés et… je t’avoue que je ne comprends pas. Alors explique-moi, s’il y a un souci ou… quoi que ce soit. prête à tout entendre, mais pas à faire semblant. C’est impossible, entre eux. Impossible de rabaisser leur relation à des mensonges, à des non-dits. puis t’as le cœur bien trop sensible pour le garder aussi lourd, bianca. pour le garder aussi blessé.

(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: wanna take you somewhere. (jeff)   wanna take you somewhere. (jeff) Empty Mer 25 Nov - 16:23

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wanna take you somewhere  ;
Jeff & Bianca


Il aurait dû se douter qu’un jour, à force de se prendre vent sur vent, Bianca finirait par prendre le taureau par les cornes, et se serait mise en route jusqu’à chez lui, pour obtenir enfin ce qu’il refuse de lui accorder depuis qu’ils se sont revus : une nouvelle entrevue. Mais pourquoi se donne-t-il tant de mal pour l’éviter, au juste ? Il était pourtant furieux à l’idée que toutes ces années à ses côtés lui aient été volées impunément, alors pourquoi renoncer à cette possibilité de rattraper le temps perdu ? La vérité, c’est que Jeff n’en sait rien lui-même. Il n’est devenu qu’un amas de contradictions au fil du temps, d’incertitudes et de doutes. Une pelote de nœuds impossible à démêler, maintenue par la peur de décevoir. De la décevoir.

- De la pizza surgelée et des chips ? lâche-t-il avec un sourire moqueur, se souvenant de cette époque durant laquelle ils étaient obligés de manger n’importe quoi pour se nourrir, n’ayant pas la chance d’être attendus par un bon repas chaud embaumant la cuisine de son parfum gourmand le soir.

Non, quand ils étaient enfants, Bianca et Jeff, ils n’ont connu que la misère, le minimalisme et la pauvreté. Ils avaient souvent le ventre vide, les entrailles qui tiraillaient tant ils crevaient de faim. Quand ses parents dormaient, la nuit, Jeff volait généralement quelques billets dans le portefeuille de sa mère et allait acheter, dans la supérette la plus proche, de quoi se mettre quelque chose sous la dent le lendemain. Son festin se constituait généralement de choses assez peu nourrissantes, mais excellentes aux yeux d’un adolescent : bonbons, chips, pizza ou hamburgers surgelés,... Évidemment, comme il partageait tout avec Bianca - ses peines et ses fous rires, les repas misérables faisaient partie du lot.

- Ça va aussi, qu’il se contente de soupirer en la laissant vider le sac qu’elle a emporté avec elle.

Il ment un peu, et il a le sentiment qu’elle aussi. Il se souvient d’une époque où ils n’avaient aucun secret l’un pour l’autre - ou presque -, se confiaient tout sans avoir à fournir le moindre effort pour se comprendre. Et aujourd’hui, c’est comme si cette époque était révolue, comme si un malaise s’était installé et ne voulait plus les laisser en paix, eux et cette complicité qui les liait autrefois.

Puis elle rectifie, revient sur l’affirmation qu’elle a tenue un instant plus tôt. Interloqué, il l’observe sans rien dire, attendant ses explications. Que va-t-elle lui annoncer ? Son cerveau fonctionne à deux mille à l’heure et son silence le terrifie. Sa respiration se coupe instantanément, sans qu’il ne soit en mesure de la contrôler. Elle prononce alors une vérité qui le rassure et le secoue à la fois. Ses idées mettent quelques secondes à se remettre en place et sa bouche finit par s’ouvrir pour laisser échapper quelques sonorités de sa gorge :

- Mais… Non, je… Je t’évite pas. Pourquoi j’ferais ça ? Qu’est-ce qui te fait dire ça ?

Il prend son air étonné, comme s’il n’avait réellement pas conscience de s’être montré aussi froid qu’un bloc de glace avec elle. Comme si ce détail lui avait complètement échappé, alors qu’il en a parfaitement conscience. Mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez toi, Jeff ?
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Message Sujet: Re: wanna take you somewhere. (jeff)   wanna take you somewhere. (jeff) Empty Dim 6 Déc - 21:00


i wanna take you somewhere so you know i care, but it's so cold and i don't know where, i brought you daffodils in a pretty string, but they won't flower like they did last spring. -- @jeff stinson

Les souvenirs d’autrefois qui se bousculent dans son esprit, laissant entrevoir l’époque la plus misérable de sa vie mais la plus heureuse en même temps. Parce que james était à ses côtés et qu’avec lui, elle se sentait capable de tout affronter. Parce qu’avec lui, elle se sentait toujours en sécurité. et peut-être bien qu’il en a trop fait, pour elle. qu’il essayait toujours de la protéger alors qu’il n’y était pas obligé. Mais bianca et jeff, c’est la rencontre de deux gamins paumés, de deux êtres éclatés. Lui, souffre-douleur permanent. Elle, vendue pour assouvir les addictions. Jeff, il représentait l’univers. un bout des étoiles les plus étincelantes. t’as presque le sourire automatiquement fixé sur tes lèvres, bianca, parce que tu repenses à vos soirées, à tous les fast food, la malbouffe, une misère dont vous tiriez partie pour être ensemble. et des sandwichs. qu’elle rétorque, malicieusement, comme en souvenir du bon vieux temps. Le calme avant la tempête. Le soleil avant la nuit. Elle a beau sourire, prétendre que tout va bien, tendre vers le passé, quelque chose reste coincé dans son esprit, une amertume posée sur son cœur. elle ne sait pas la taire. Et elle refuse de la taire. t’as pas envie de trahir votre amitié en mentant, bianca. t’as pas envie de jouer des faux semblants. vous valez mieux que ça, tous les deux. vous avez toujours été bien plus que ça. elle lâche les rennes, envoie le beau visage valser pour prétendre à un semblant de vérité. Jeff ne s’y attend pas, son visage en dit long, la surprise certainement ou peut-être quelque chose de plus profond. S’approchant légèrement, haussant les épaules, la photographe se lance dans des explications hasardeuses. chaque fois que nous prévoyons de nous voir, tu annules… tu avais l’air heureux de me retrouver et finalement tu ne m’appelles pas… comme si… comme si rien n’avait changé, au fond. comme s’ils étaient toujours éloignés, chacun sur son continent, chacun dans sa dimension. comme s’ils ne s’étaient jamais retrouvés ou que finalement, elle n’avait jamais tant compté. c’est cette peur qui bouffe ton oxygène, bianca. cette peur qui te paralyse. et s’il réalisait que tu ne lui manquais pas. qu’il s’était accroché à toi comme à un rêve d’enfant, un rêve n’ayant plus de sens, une fois devenu grand.

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