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 (douce torture.) ft ella.

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Message Sujet: (douce torture.) ft ella.    (douce torture.) ft ella.  Empty Mar 21 Juil - 8:38


@ella gardner
Trop concentré sur ce manque, oubliant celle à qui tu aurais dû dédier ta vie. Tu l’as fait de loin, évitant de croiser ses opales, évitant de laisser ton cœur flancher. Être solide pour elle, sans te rendre compte de l’égoïsme dont tu faisais preuve. Fermé aux émotions, ces troubles fêtes qui ruinés ta vie. Tu n’avais juste pas les mots, pas les bons gestes pour rendre justice à Mila, pour donner l’amour que méritait Meg. Décidé à faire de cela un passé, tu veux t’ouvrir, tout donner, même après ces années qui ont déjà fuis. Tu as loupé de tes opales l’épanouissement de ta fille, votre fille. Tu t’en veux pour sa mère, pour elle. Tu les as toutes les deux déçues en échouant longuement dans cette relation. T’as jamais été doué pour cela, sauf avec Mila. Puis peut être Ella. L’ultime erreur, sans aucun doute.  T’as mal géré, alors ce matin le café à la main, les opales dévorant le lever de soleil, tu te berces d’illusion, de toutes ces choses qui pourront changer, si tu laissais ton cœur se mettre en danger, plus souvent. Le délaisser au creux des mains de ta fille. C’était ta seule façon d’affronter ce manque d’amour que tu n’avais pas su lui montrer. Car tu l’aimais, à la façon d’un robot despotique. Ne rien montrer, tout lui donner sauf l’amour, ne pas la cajoler, sans doute pour l’habituer à la dureté de ce monde. T’aurais dû être un coton, lui offrir la douceur que ce monde justement était incapable d’offrir.   Cette mauvaise histoire, que tu avais façonné de tes mains, incapable de lui prouver que le monde pouvait être rude, et pourtant porteur d’un amour inouï pour certaine personne. Comme elle. Elle méritait meg, forte et battante, tu voyais ça en ta fille, semblable à sa mère, tout comme cette beauté qui était tienne, faisant écho à tes souvenirs auprès de ta femme. Jeune marié, amoureux en un regard, tu avais donné ta vie à ta femme, tout comme elle avait donné la sienne pour toi, pour ce rêve que tu lui avais vendu. Parfaite mère. Sa soeur avait reprit le relai, t’aurais dû l’empêcher, t’aurais dû lutter plus fort. Le téléphone en main, le nombre de message est juste effroyable. Des appels d’un chef de la police, d’un commissariat. Mais t’avais rien capté hier, la fatigue, l’alcool ayant glissé dans tes veines, pas de mission,  pas de service ou encore de réserve pour un coup de fil qui pourrait t’emmener clairement dans une mission où la vie de ton équipe et la tienne serait en jeu. Inquiet, tu songes au pire. Comme tout papa. Elle ne penserait pas que tu pourrais perdre le fil de ta vie ta fille, si quoi que ce soit pourrait lui arriver. Les opales dévorant les messages, les numéros ayant appelé. Alors que tu composes le numéro de ton répondeur, la peur que la vie se coupe à nouveau devant toi.   «   Djawny, je sais que ce n’est pas habituel, mais une connaissance à toi est en cellule de dégrisement ... donc si jamais tu veux venir la chercher. » la chercher. T’es loin d’imaginer le poteau rose. Tu ne prends pas le temps de téléphoner, en savoir plus, t’imaginer que ton manque de présence dans sa vie, ce manque d’amour que tu n’étais qu’incapable de lui montrer, l’avait conduit dans cette cellule. Tu t’en veux encore bien plus, de l’avoir imaginé dans un tel endroit.  Arrivant plus vite que tu n’aurais du pouvoir le faire au commissariat du coin, tu rentres, demandant à voir ton ami le chef. «   Je ne pensais plus avoir de tes nouvelles. » Tu prends le coup de la réplique, avant de répondre. «   Où est ma fille ? » Que tu demandes en laissant tes iris scruter l’endroit. «   ce n’est pas Meg, mais une certaine mselle gardner. » les sourcils se fronçant. Tu manques de rire devant ton collègue et ami. «   sérieux ? » il t’explique, qu’elle avait encore ton numéro en cas d’urgence, secouant la tête, tu lui disais que tu t’occupais d’elle. Applaudissant, tu fais un maximum de bruit, quand tu te cales devant la cellule où la carcasse de la tante de Meg se tient.   «   Bravo ... de mieux en mieux. Un cadavre ambulant. » les entrailles qui se retournent sous tes mots, mais t’es rongé par la noirceur, par l’abandon dans lequel elle t’avait plongé la nymphe.  Son absence qui avait résonné bien trop longtemps, maintenant c’était sa présence qui ne cessait de te donner des envies de meurtre.   «   c’est ce genre d’exemple que tu veux donner à Meg, j’ai bien raison de pas te vouloir dans sa vie ! » que tu lui lances assez fort, tout en faisant jouer tes doigts sur les barreaux, dans l’espoir de devenir son bourreau, comme un esprit vengeur frappant ton myocarde.

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Message Sujet: Re: (douce torture.) ft ella.    (douce torture.) ft ella.  Empty Ven 24 Juil - 0:09


☾ ☾ ☾
{ douce torture }
crédit/ tumblr ☾ w/@djawny arganza
La nuit sans étoiles annonce l’obscurité des heures à venir, obscurité de l’âme qui l’anime.
Elle est belle, ce soir, Ella.
Belle dans la douleur, belle des souffrances accumulées dans son cœur. La robe rouge, à peine trop courte, les talons vertigineux, beaucoup trop hauts, elle a choisi de s’enivrer la tête, l’envie de se perdre dans la fête, cette fois, plutôt que dans ses propres ténèbres. Les heures défilent, les shoots de tequila aussi. Mais c’est la neige qui sait, le mieux, réchauffer sa carcasse glacée. La douceur poudrée embrase le corps trop fragile, pour prendre possession de lui, comme elle a pris depuis l’ascendant sur son âme déchue.

Elle est belle, Ella, belle dans le vice et la débauche,
belle dans les excès qui s’affolent.  


Prête à hurler tous les ressentiments à l’égard du monde, prête à se déhancher contre les autres corps branlants. Elle s’abîme dans la violence des chairs et celle des stupéfiants. Elle a dépassé l’âge où elle se cherchait, l’enfant s’est juste paumée. Dans une nuit au goût d’interdits, elle se laisse aller dans les dérives lascives. Peut-être un peu trop, car c’est dans une cage que finit sa nuit. L’âme survoltée, en proie à la cocaïne absorbée, se laisse embarquer, non sans protester. Elle crie, elle hurle, non ce n’est pas elle. Ce n’est jamais elle.
C’est toujours elle.
Les policiers ne se gênent pas pour malmener la carcasse déjà abîmée. Les hématomes apparaîtront trop vite sur sa peau d’ébène. Mais elle ne se tait pas, elle continue de crier. C’est son nom qu’elle appelle, comme une dernière tentative de se sauver ; ou peut-être, celle de définitivement se briser.

Elle est belle, Ella, dans la destruction.

Appeler Djawny serait la dernière chose à faire.

En temps normal déjà,
pire encore dans cet état.

Ce n’est pas comme s’il avait trop d’estime pour elle ; comme s’il ne savait pas lire en elle toute sa détresse. La môme l’appelle, constamment, trop souvent. Ce soir, son cœur trop fébrile a pris sur elle l’ascendant. Peut-être parce qu’elle est dans un état pitoyable. Trop vulnérable pour s’empêcher d’écouter son instinct ou, seulement trop coupable.

Coupable d’avoir fini dans son lit,
coupable d’être partie,
coupable de l’avoir trahi,
encore, maintenant, encore à l’infini.


Même quand il n’attend plus rien d’elle, c’est comme si c’était plus fort qu’elle.
Comme une tentative malsaine de se détruire et que tout suive sur son passage.
Ella, doux mirage ;
Ella, reine des ravages.
Elle lui arrachera le cœur à défaut d’avoir su le tenir entre ses mains.
Elle pulvérisera son âme comme elle a perdu la sienne.

Un jour, elle le tuera,
ou peut-être que c’est lui qui le fera.


Elle reconnaît ses pas, avant même d’avoir vu son visage. Ce sont eux qu’elle entend les premiers, puis elle remarque son allure pleine d’assurance. Le colosse arrive, les yeux fauves, la scrutent de l’autre côté des barreaux. Les applaudissements ne l’atteignent pas, il y a longtemps qu’elle n’a plus honte de quoi que ce soit.
Et viennent les premiers mots, les premiers maux.
Elle ne se laisse pas submerger, la poupée au nez poudré, déjà trop ravagée.  Elle le contemple, les opales noires et vides à la fois. – Toujours plus gentil avec moi. elle balance, comme si elle n’avait pas conscience, que tout ce mal, elle en est précisément l’origine. Elle se rapproche, la gamine, elle le fixe. – P’tain, mais tu la vois quelque part, Meg ? J’vois pas le rapport du tout avec elle. elle s’emporte, parce qu’elle est peut-être un déchet ambulant, Ella. Mais elle ne mettrait jamais sa nièce dans une situation pareille. Elle prendrait soin d’elle, bien plus qu’elle ne le ferait jamais d’elle-même. – Allez, Djawny, fais-moi sortir de là. elle demande, ses prunelles venant chercher les siennes, pour mieux le convaincre. Pour mieux l’atteindre. Elle y arrivait, autrefois, la sirène. Mais le cœur du militaire paraît s’être gelé, quand le sien s’est carbonisé. Et, au milieu des débris, elle a détruit la chance infime qu’elle aurait pu avoir de retrouver Djawny. Elle l’a détruit, une fois encore, toujours plus fort.

Mais il ne le sait pas encore.
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Message Sujet: Re: (douce torture.) ft ella.    (douce torture.) ft ella.  Empty Dim 8 Nov - 17:36


@ella gardner
T’as toujours voulu être fort et droit, sans prendre garde tu étais devenu l’opposé de ce que tu voulais être. Le toi d’avant te haïrait, t’enfermerait dans un puit si profond qu’il te serait impossible d’en sortir, piéger à l’infini dans le néant. Cela ne serait qu’une juste peine, la punition pour ce mal que tu as fait à cette enfant, douce chair de celle que tu aimais, que tu n’as pas su prendre soin, élevée comme tu aurais dû. L’amour tu l’avais, mais le laisser sortir de ta carcasse avait été redoutable, incapable de le faire. Devenant son sergent plutôt que son père, l’homme qui aurait dû être celui qui la protéger avec amour et douceur. La douceur et l’amour ayant fichu le camp à la mort de sa mère. Ces des maux muets, que t’as voulu oublier, te rendre dur plutôt qu’être ivre, tu avais choisi ta came, ton métier, le risque de ne plus jamais revenir, juste finir dans les bras de l’être aimé, si vite parti. Bien trop vite.
Bien trop vite parti, la précipitation ,les crépitations de ton myocarde. Tu pensais trouver meg dans cette cellule, alors que tu étais prêt à porter toute la faute, te voilà à te dire que tu pourrais juste faire demi-tour, laisser croupir la tante de ta fille dans cette cellule parmi les autres délinquants. Destructrice de cœur, mais tu n’oublieras pas que tu étais tout autant coupable. Lâcheuse, mais tu n’oublies pas que tu n’avais pas tout fait pour la retenir. Coupable, tout comme toi. A deux fallait fauter et vous l’avez fait. Tu avais juste cessé comme la belle nymphe de combattre le battre pour elle, meg. Elle aurait dû l’être celle qui te sauvait de son sourire, de ses bras que tu as bien trop laissé solitaire. Le vent, tu étais plus absent que lui.
T’es sévère et tu t’en amuses. Les mains qui claquent l’une contre l’autre, faisant une mélodie agaçante pour une personne encore en proie à l’alcool et autre drogue. Tu la félicite du déchet qu’elle est. La rancœur toujours aussi dévorante envers elle. Tu n’oublies pas. Tu ne parviens pas, car tu lui laisserais porter les fautes, alors que tu le sais la faute était tienne aussi. T’aurais pu t’accrocher un peu plus à meg, l’aimer avec facilité, si les barrières de l’homme fort tu les avais fait sauter. Mais incapable, ton égo était bien trop ancré, trop peur de chuter, de te prendre les pieds dans des situations que tu ne pensais pas pouvoir gérer avec ta fille. « Tu n’as que se que tu mérites, douceur. » les opales croisant les siennes, rien de bon et de doux dans tes iris, elle ne trouvera que la dureté de la glace qui ne pénètre pas ton organe central.
Son silence t’a brisé, la mélancolie ayant bercé ton myocarde bien trop longtemps, alors que tu aurais voulu revivre à ses côtés. Mais comme une trahison, elle avait planté son couteau dans ton dos, t’abandonnant toi, comme elle. Le sourire échappant à tes iris, ce sourire que tu ne voyais que peu, celui de cette petite puce fragile, brisé par tes chaines, sa sauveuse c’était elle, ella, douce nymphe, mais si irresponsable et brisé, qu’elle était comme une avalanche de maux pour les autres. Un poison qu’on aimait déguster jusqu’à mourir sous l’effet de la belle. « elle n’est pas là, mais tout ce sait, tu ne le comprends pas. » ton regard désapprouve. « un exemple, j’ai été un putain d’exemple, tellement que j’ai crée un mur entre elle et moi, mais toi t’étais tout l’inverse, mais juste un putain de cadavre du passé qui aurait du rester dans le passé, t’es pas à la hauteur de ta sœur, tu ne l’as jamais été … » les dents qui se serrent tout comme les poings, t’aimerais juste la faire disparaître à tout jamais, qu’elle finisse où elle veut, mais loin de celle qui avait du se construire seule au dépend d’adulte incapable d’être fort pour elle, toi comme ella,   « Tu crois que je vais te faire sortir comme ça ? Tu es qui pour moi dis moi … juste un fantôme, et il passe à travers les murs eux. » comme un pique au cœur, tu essayes de résister à l’envie de l’aider, car putain, elle reste cette douce sirène d’antan, qui avait amené de la chaleur à ton myocarde et à ton maudit corps.   « t’as pas changé avec ses années, juste un peu plus abimé .. je ne veux pas de ça pour meg … » tu n’es en droit de rien pour ta fille, toi qui n’a jamais été à la hauteur du père que tu voulais présenter à mila, t’en étais loin. Mais tu voulais te rattraper, encore tant de chose à vivre avec elle, l’aider et être là.


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Message Sujet: Re: (douce torture.) ft ella.    (douce torture.) ft ella.  Empty Sam 21 Nov - 15:51


☾ ☾ ☾
{ douce torture }
crédit/ tumblr ☾ w/@djawny arganza
Djawny,
promesse d’un passé aboli,
Djawny,
l’ami,
la famille,
peut-être même l’amour interdit,
Djawny,
chimère d’une autre vie.

Il est là,
si près de toi,
si près mais beaucoup trop loin à la fois.


Il aurait pu tout changer, dans sa vie, en elle. Il l’aurait fait, peut-être ; si seulement elle lui avait donné le moyen d’y parvenir. Si seulement, elle lui avait offert le temps qu’il méritait, au lieu de s’enfuir, au lieu de s’exiler. Au lieu de, simplement, les abandonner.

Djawny et Meg,
ils sont sa plus belle erreur,
mais aussi la plus cruelle.

Ceux qu’elle n’arrive pas à oublier, ceux qu’elle continuera d’aimer. Ceux qui, les premiers, lui ont donné une raison d’avancer. Une raison, même, d’exister. Peut-être même que c’était trop fort, ce qu’elle ressentait. Peut-être même que c’était trop intense, ce qu’ils lui faisaient éprouver. Elle aurait voulu être la mère d’une enfant déjà plus grande qu’elle. Meg, dotée de ce courage qu’elle n’a jamais su atteindre. Et puis, lui. Djawny. Le désir interdit, la trahison ultime. Elle a bafoué l’honneur de sa sœur le soir où elle a fini dans son lit. Elle n’a plus jamais supporté son reflet dans le miroir depuis. Djawny, elle s’y est attachée, si fort qu’elle a oublié. Oublié que c’est à Mila, même décédée, qu’il appartenait ; oublié qu’elle devait jouer son rôle de belle-sœur, pas celui d’une prétendue âme sœur. La vérité, Ella, c’est que t’as cru pouvoir les aider ; pouvoir les réparer. Mais t’étais déjà toi-même trop brisée. Trop dépendante d’un amour que t’avais jamais connu avant eux, avant lui. La vérité, c’est que tu t’es égarée car c’était la première fois, que quelqu’un t’aimait. Elle n’a pas été capable de discernement, pas capable de voir au-delà de ses propres sentiments. Comme une personne affamée, privée de nourriture depuis une éternité, qui se jetterait à corps perdu dans le plat qu’on lui tendrait. Ella, si elle était assoiffée, c’était uniquement de cet amour qui lui a cruellement manqué ; cet amour que, lui, a su lui donner. Ou peut-être, juste, qu’elle a tout mélangé.

Peut-être juste,
une fois de plus,
elle s’est perdue,
l’ange déchue.


À le contempler, en ce moment, le sourire moqueur mais l’air interdit dans ses iris, il n’a pas l’air de beaucoup l’aimer. Tout l’éthanol ingurgité, toute la poudre sniffée, n’y changeront rien. Elle sent immédiatement la brise gelée qui émane du militaire. Ses mots sont doucereux, mais sa voix plus glaciale que jamais. Il paraît, déjà, regretter d’être venu alors qu’il la fixe avec cette distance qui ne lui ressemble guère. Car tu le connais, Djawny. Peut-être même que personne aujourd’hui. Tu connais la chaleur qu’il s’évertue à voiler derrière ce masque gelé. Tu connais l’amour qu’il ne sait pas montrer. Tu le connais si bien, et pourtant, cette nuit, tu te retrouves face à un étranger. C’est comme si, il ne la connaissait pas. Mais c’est elle, surtout, qui ne le reconnaît pas. Elle ne rebondit pas, pas tout de suite, c’est quand il évoque sa nièce qu’elle réagit. Meg, douce faiblesse, pour sa tante comme pour son mère. Elle est peut-être la seule chose qui maintient encore ce lien ; la seule raison qu’elle avouerait, l’écorchée. Devant la rancune de son amant d’une nuit, Ella, elle se retrouve incapable de se défendre, plus encore quand il parle d’Elle, sa grande sœur. Bien plus à la hauteur qu’elle ne le sera jamais. Et tu le sais, Ella, tu ne t’en es jamais cachée. Tu n’as jamais demandé à la remplacer. C’est lui qui a trop misé sur toi, c’est lui qui a trop cru en toi. Elle n’était qu’une môme à la recherche d’un souvenir, une enfant qui tentait de se remémorer sa sœur disparue. Tout le reste, elle ne l’a pas contrôlé, ça lui est tombé si violemment dessus. Elle n’était pas prête, Ella, à autant d’amour. Ses reproches sont si douloureux qu’elle ne trouve pas de quoi répliquer tout de suite. La féline, toujours prête à bondir, elle se retrouve démunie. Toujours plus affaiblie, face à Djawny. « J’ai jamais prétendu que je l’étais ! J’ai jamais dit que j’étais prête à jouer le rôle d’une mère ! et c’est de Meg qu’elle parle, qu’ils continuent de parler, comme si leur propre relation s’était volatilisée.
Comme si rien, jamais, n’avait existé.

C’est tellement plus facile de voiler la vérité plutôt que de l’affronter,
plutôt qu’assumer combien elle s’est perdue dans ce qu’elle éprouvait,
combien son cœur s’est égaré.


Les phalanges frêles encerclent les barreaux en fer,
prisonnière de cette cage moins encore que de sa propre détresse,
prise au piège, comme lui, de leurs propres erreurs.
Il refuse de la faire sortir, comme il refuse de les libérer des tourments du passé. C’est comme s’il cherchait à se faire du mal, Djawny. Comme s’il avait tellement peur de lui pardonner, peur de vivre ; il préfère encore que tout reste détruit. Dans un soupir, elle encaisse les coups balancés, sans protester ; sans l’affronter. Il est la seule personne avec laquelle elle n’arrive pas à être en colère, Ella. Elle est trop triste, pour ça. « Si j’étais juste un fantôme, tu ne me haïrais pas autant. » elle balance comme une falité, avant de se détourner, lâchant les barres en acier pour mieux s’éloigner. Elle part s’installer sur le muret qui sert de banc, miteux, misérable comme elle à cet instant. «  Tu sais quoi, moi aussi je te déteste. T’es tellement méchant avec moi, j’sais même pas pourquoi je t’ai appelé. »

Ou si, je le sais,
parce que je suis rongée par la culpabilité,
parce que tu me manquais,
parce que je t’aimais,

et toi, tu continues de me bousiller.

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Message Sujet: Re: (douce torture.) ft ella.    (douce torture.) ft ella.  Empty Sam 12 Déc - 18:49


@ella gardner
tu mentirais si tu n’avouais pas que ça te peinait de la voir si mal, tu le voyais dans l’ombre des opales, ce mal être dans lequel elle était plongée. Tu étais comme elle, deux âmes complétement brisées de manière différentes, deux personnes différentes. Douce Ella, devenu le monstre créant les maux épousant ton épiderme. Tu n’y arrives pas à être doux et gentil avec la nymphe, comme dans une bulle, t’empêchant de ressentir quoi que ce soit pour la poupée brune. Blessé et incapable d’oublier. Tu restais dans le passé, voulant faire les choses bien, ce que tu n’avais pas pu faire avant, trop difficile de ne pas éprouver le manque de la belle, cette douce créature qui avait possédé ton cœur, qui le détenait encore malgré les mondes vous séparant. T’as prié parfois pour la rejoindre, à en pleurer, à mettre le genou à terre. T’aurais voulu la sauver, mais t’avais pas pu le faire, tu n’étais pas capable d’être dieu, d’être l’un de ces mécréants l’ayant laissé s’envoler loin de toi, loin de sa fille. Votre fille. Tu y songes à ce doux diamant, un mini Mila, que tu avais brisé, tu avais des envies de massacre quand cette pensée venait te happer, tu avais été rien pour elle, qu’un robot, un maudit robot formater à la garder bien, dans de bonne condition de vie, avec des possibilités multiples dans la vie. T’avais échoué. Coulé dans le rôle de père, tu désirais te racheter, l’envie de lui dire que ton myocarde était relié au sien, même si elle ne le soupçonnait pas, même si elle pourrait en douter des années encore. T’étais juste toi, blessé et incapable d’être l’homme aimant et démonstratif que tu étais, tu avais été ainsi aussi avec Mila, elle sortait le meilleur de toi, te faisant oublier tes moments de doute, tu la voulais ton ange, dans ta vie en chair et en os et non en pensée, tatoué sur ton myocarde. le temps n’effaçant pas cette peine, ce mal que tu ressentais, oubliant l’être qui était plus fragile, Meg. Tes opales qui la dévorent pleine de haine, ton myocarde étant aussi calme qu’une flaque d’eau venant de s’imposer sur l’asphalte, tes poings toujours serrés tu te retiens de craquer de lui cracher plus fort le venin, sur la colombe des enfers.  C’est un rire qu’elle réussi à te voler avec ses mots, la chimère qui ne comprend pas grand-chose. T’as le cœur qui se soulève, à l’idée qu’elle ne comprenne même pas cette rage qui t’habite. Elle était le malheur tout comme toi de cette petite fille qui aurait de l’avoir tellement plus, tellement mieux. «  personne ne parle d’un rôle de mère, tu n’aurais jamais pu l’être ! » que tu craches, les opales s’imposant dans les siennes, le visage si froid que le chauffage était inutile.   «  Je te parle d’une rôle de femme dans sa putain de vie, l’amour que tu lui a enlevé à la seconde où ta carcasse c’est cassé, nous a lâché, peu importe que tu m’abandonnes, mais pas elle ! » car toi t’assurais déjà pas grand-chose, elle avait été la bouffée d’air la sirène, pour vous deux, mais tu l’oublies ce point, car elle avait soufflé sur le château de carte, pour le détruire sans songer aux autres. T’aurais du savoir, t’aurais de l’être plus droit, t’aurais dû l’empêcher d’être là. Tu t’en voulais, car elle était fautive, tout autant que toi.   «  tu n’es pas Mila, t’aurais jamais pu être une mère pour elle, et tu ne le seras jamais, t’étais sa tante, sa putain de tante qui est apparu, réparant des blessures, pour en créer des plus grandes ! » les mots qui s’éparpillent dans le désordre, le cœur et la tête qui parlent, l’amour et la haine, tout se bouscule à faire éclater ton organe central. «  elle aurait dû être ta priorité, pas toi, sinon t’aurais jamais dû t’installer dans sa vie, nos vies. » quelques mots en plus, rabâchant la même idée. Tu lui jetais des maux en pleine face à la démone, n’oubliant pas de te frapper par la même occasion. «  t’étais sa tante, et importante à ses yeux ! »
elle était plus proche de toi la nymphe, les opales qui la dévisageaient, ne croisant pas ses iris, pour ne pas percer à nouveau les mystères s’y trouvant, par peur qu’elle-même puisse te comprendre en plongeant dans le désarroi de tes prunelles.   «  Alors, t’es pas un fantôme, juste un mauvais souvenir qui aurait pu être impeccable sans tes erreurs ! » lâches tu vainement.  La contredire, juste ne pas la laisser avoir raison. Une bataille pour le fruit de tes entrailles et toi. Tu voulais renouer avec ta fille, plus loin que de simple inconnu, l’aider plus que tu ne l’avais fait. Tu voulais partager tes émotions, tes sentiments avec elle.  Tu ne sais pas expliquer ce qui t’avait réveillé, et la voilà, à revenir pour détruire ce que tu voulais, une vie de famille. Tu le sais compter sur elle, c’était comme compter sur un glacier en proie au réchauffement climatique, sa disparaît sans qu’on ait le temps de s’en préoccuper, malheureusement.   Foudroyé par ses mots, elle te haïssait, tu laissais un sourire en coin danser sur tes lippes. «  vas y hais moi, mais loin d’ici, ella » que tu craches une dernière fois, ça te coute de dire tout ça, car t’aimerais pouvoir la pardonner, t’aimerais lui faire à nouveau confiance, lui confier la prunelle de tes yeux, celle à qui tu avais juste été incapable de donner la chaleur dont elle avait le droit, et besoin.   «  pourquoi t’es revenu, la revoir, la retrouver ? tu ne te dis pas qu’il est trop tard, que tu devrais pas plus abimer la famille de ta défunte sœur ? » t’aimerais qu’elle te fasse entendre raison, mais ton cœur est si dur, incapable de renier le mal qu’il avait ressenti quand elle s’était essoufflée de ta vie, te délaissant dans un monde sans elle, incapable de te reprendre en main avec l’amour qu’elle avait apporté au foyer des arganza.



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Message Sujet: Re: (douce torture.) ft ella.    (douce torture.) ft ella.  Empty Sam 19 Déc - 13:28


☾ ☾ ☾
{ douce torture }
crédit/ tumblr ☾ w/@djawny arganza
Poupée abîmée,
poupée brisée,
c’est tout ce qu’elle est,
tout ce qu’elle ne sera jamais.

Il ne se rend pas compte, Djawny. Il ne se rend pas compte que, avant eux, elle ne savait pas ce que signifiait le mot famille. Elle ne savait pas ce que c’était de devoir quelque chose à quelqu’un. Elle ne savait pas ce que c’était d’être cette personne dont ils avaient besoin. Même en se rapprochant du père et de la fille, elle n’a pas compris. Pas réalisé. Pas saisi à quel point elle comptait pour eux. Et, surtout, combien, ils comptaient sur elle.
Ils sont les premières personnes à n’avoir jamais eu besoin d’elle.
Partir a été la pire erreur, la pire chose qu’elle pouvait faire. Mais elle n’en avait pas conscience, Ella, elle n’était encore elle-même qu’une enfant. L’âme en perdition, le cœur à la dérive, elle s’est sentie prise au piège. Prisonnière de sentiments qu’elle ne contrôlait pas pour lui, des sentiments qui lui étaient interdits. Lui, toujours fou amoureux de Mila. Lui, des années plus tard, encore amoureux de Mila. Il a l’air si loin de comprendre tous les conflits intérieurs qui ont submergé son cœur. Si loin de saisir que c’est parce qu’elle tenait peut-être beaucoup trop à lui et à sa fille, précisément, qu’elle est partie. Alors elle s’énerve, la camée, elle s’insurge, emportée par l’alcool et la drogue. Mais encore moins que l’homme à la rancune indélébile. Il l’abîme. La détruit. La brise un peu plus à chaque mot qu’il ose dire. Chaque parole est comme une lame qu’il marque dans un cœur déjà morcelé par toutes ces années à les pleurer. Tout ce temps à les regretter. « Putain, mais j’étais perdue, tu comprends ?! J’étais perdue parce que je venais de coucher avec le mari de ma sœur décédée ! Tu vois, peut-être que toi, ça t’a pas chamboulé, peut-être que toi, t’en as jamais eu rien à faire et que tu pouvais continuer comme si de rien n’était ! Mais moi… » elle. Elle. Elle était perdue, bordel. Elle, elle avait envie de s’enterrer six pieds sous terre. Elle se haïssait, Ella, elle les haïssait tous les deux pour ce qu’ils avaient fait. Elle était incapable de supporter son propre reflet, comment pouvait-elle supporter l’image de Djawny, tous les jours, chaque fois qu’elle venait ? Chaque fois qu’elle posait les yeux sur le fruit de son amour avec sa sœur décédée ? Comment était-elle censée vivre avec une chose pareille ? Les prunelles emplies de douleur et de rage qu’il ne comprenne pas, l’écorchée vive rebondit sur la suite de ses propos en se laissant à peine le temps de respirer. « T’es qu’un enfoiré de me dire ça. Je sais très bien que j’aurais jamais pu égaler Mila. T’as pas besoin de me le balancer en pleine face. »

Il veut juste la blesser.
La briser.

Ne voit-il pas qu’elle l’est déjà ? Qu’il n’a pas besoin de tout ça ? Elle est rongée par le mal depuis qu’elle est née, Ella. La culpabilité n’est qu’un vice de plus pour la pousser à se laisser tomber. Se laisser couler toujours plus profondément, toujours plus insidieusement, dans des abîmes torturés. Se détournant de lui, elle recule, comme si elle était incapable de rester à proximité de Djawny. Il lui reproche de ne pas avoir choisi Meg mais… elle n’était pas sa mère, bordel. Elle était seulement sa tante, une tante incapable de supporter le poids qu’il lui donnait. Le poids de toute une famille et de son putain d’équilibre sur des épaules beaucoup trop fragiles. Il en attendait trop d’elle, Djawny. Mais il continue de prétendre qu’elle ne vaut rien. Rien qu’une misérable contrefaçon de sa sœur aînée, de cette femme qu’il avait épousée. C’est à elle de fuir les opales submergées de noirceur de son beau-frère. La gorge nouée, le myocarde tellement fatigué, tellement usé de continuer à se battre alors qu’il fait tout pour l’arrêter. La ténébreuse laisse sa carcasse retomber sur un muret à la propreté douteuse, loin de lui, mais pas suffisamment pour ne pas entendre sa voix pleine de rancœur. Il lui demande de le haïr loin d’elle, pourtant c’est lui qui reste encore derrière cette cage où elle est prisonnière. Il pourrait partir, Djawny, il pourrait filer, elle serait incapable de le retenir. Mais il est toujours là, comme, accroché malgré lui aux souvenirs qui le retiennent. « Casse-toi alors ! Pourquoi t’es encore là ?! » elle fait remarquer avec virulence, ne retenant plus aucune violence. Elle est en train de craquer, Ella, à bout de nerfs… il la met à terre. Il la détruit encore plus qu’hier. Pupilles injectées de sang, elle le contemple cette fois plus calmement. Il est en train de réveiller le démon chez elle, celui qu’elle retient, celui qui pourrait laisser des séquelles qu’elle sera incapable de réparer. Jamais. « Tu sais pourquoi tu m’en veux autant Djawny ? Tu m’en veux parce que t’as été incapable de tenir ta propre famille. Incapable de t’occuper de ta fille. Tu m’en veux parce que je suis partie ? Mais pourquoi, tu crois que t’es proche d’elle, toi ? Tu crois qu’elle se sent moins abandonnée par toi que par moi ? Moi, au moins, j’ai jamais décidé d’être mère, tu vois. Toi, t’es qu’un père minable, qui préfère m’en vouloir de pas avoir continué à porter ta putain de famille alors que t’as jamais été fichu de le faire. » Point de non-retour. Les mots qu’elle regrettera… la haine dans ses opales. Et encore de l’amour, pourtant, dans son foutu myocarde.
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