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 bittersweet jealousy (noam)

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Message Sujet: bittersweet jealousy (noam)   bittersweet jealousy (noam) Empty Sam 4 Juil - 13:00



-bittersweet jealousy-
ft. @noam stylinson.


Comme un soulagement, la fin des cours est arrivée au bon moment pour la brune. Ce cumul de fatigue qu’elle endurait, entre les nuits à échapper aux chimères de son sommeil et les journées à se gaver d’informations et de savoir qui ne l’intéresse même pas, ce mode de vie bien trop invivable elle sait pourtant que l’arrivée des vacances d’été n’annonçait rien de mieux. Les galas et le repas à foison, la mascarade de famille parfaite devant le monde entier, illusion cruelle, elle sait bien que tout ça arrive, mais elle aimerait le fuir. Fuir tes décisions de lâche, cette vie que tu ne savoure même plus, pourtant tu déborde de luxe comme tu l’as toujours rêvé, tu baignes dedans et t’as quand même envie de partir aussi loin que possible, parce qu’il a un goût amer ce mode de vie, un goût de remord.
La black carte passée sur le lecteur, c’est tout juste si elle fais attention au montant dépensé, pas besoin de faire les compte, il y a toujours de l’argent qui coule chez elle, malheureusement pas de son propre mérite, car elle n’a aucun mérite. Le café tout juste servi un peu trop chaud lui donne presque envie de l’envoyer valser, parce qu’elle est de mauvaise humeur et qu’elle veut déverser cette humeur sur les autres, croyant pouvoir s’en séparer. Tu crois que si tu craches sur le monde entier peut-être que ça te fera du bien, mais au fond tu sais que ça ne fais qu’empirer ta haine, y’a rien qui puisse changer le passer et tu détestes ça, t’es coincée dans cette vie maintenant et vas falloir que tu t’y fasse après tout ce temps.
Mais quand elle se retourne pour quitter le café, boisson en main, elle se retrouve nez à nez avec deux silhouettes dont la présence ne fait qu’aggraver le bouillon de haine dans sa poitrine. Cette petite main d’ange qui tiens la grande, ces cheveux d’enfant qui viennent chatouiller son doux visage, des yeux encore pleins innocence, et la femme qui tient le bambin comme si elle avait peur de la perdre. Visage bien connu, les deux femmes aux histoires similaires, dérobées de leur bébé, mais leur destin semble différent. Ça te brise le cœur, quand tu la vois tenir la main de sa fille, tu sens l’injustice enrager tes entrailles et tu comprend pas pourquoi elle y a eu droit, pourquoi elle et pas toi ? T’as envie de lui sauter à la gorge et lui voler sa chance et la jalousie te dévore entièrement.
Pourtant pendant une fraction de seconde elle cherche la sortie, comme pour fuir tout ça, ignorer la haine, parce qu’au fond elle sait que cette jalousie n’est que le fruit de son remord, l'aversion qu’elle porte contre elle même, mais le regard de la brune se plonge déjà dans le sien et skye se retrouve menottée à la confrontation.
« noam ! c’est bien toi ? »
Bien entendu qu’il s’agit d’elle, aucun doute n’est présent, même si elle aurait préféré que ce ne soit pas le cas, qu’il ne s’agisse pas de cette femme au meilleur destin, qu’elle puisse continuer sa route sans avoir à supporter cette vision dont elle rêve toutes les nuits, cette petite main dans la grande, combien elle aimerait avoir sa petite main dans la sienne, celle de sa petite, disparue dans une autre vie.
« ça fais longtemps ! mais qui vois-je là ? bonjour beauté ! » faux sourire maîtrisé à la perfection, elle se baisse légèrement à hauteur du petite ange et plus elle la regarde, plus son cœur se brise, plus sa jalousie s’enflamme et elle ne comprend pas, pourquoi noam et pas elle.
Le vide qui se creuse en elle, jour après jour.
Elle donnerait tout pour la retrouver,
Son ange à elle.
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Message Sujet: Re: bittersweet jealousy (noam)   bittersweet jealousy (noam) Empty Lun 13 Juil - 6:57


@skye johnson
Parmi les reines de ce monde, les opales accablés par toutes ces femmes parfaites, des mères habitués à ce monde. Toi tu navigues encore de ton mieux, pour ne pas couler, car tu sortiras toujours la tête de l’eau, les profondeurs ont toujours l’air si reposante, mais tu étais prête à la bataille pour ses iris. Maheen, elle avait enseigné une nouvelle mélodie à ton myocarde, l’angoisse de la perdre, à nouveau. Tes opales amoureuses de cet être que tu avais crée avec ce premier amour qui s’était évaporé, laissant vos vies brisées. T’avais du mal sans elle, survivre était pénible, comme un coup de couteau dans le myocarde à chaque seconde, à chaque pas dans le futur, un futur que tu n’avais jamais aimé. Tes songes à cette nouvelle de ta grossesse tu avais plus imaginé une vie sans lui. Ce bébé, puis tes parents étaient passé par là, déchirant tes songes, ton organe central qui ne savait plus chanter comme avant. T’as jamais su pardonner Noam, jamais tu n’as su être comme avant avec ton père, Dillon, lui qui avait tout fait pour détruire ce rêve de bonheur. La main se glissant dans la tienne, ton sourire s’étirant jusqu’à tes oreilles, le cœur se soulevant. Moment cristallin que le vent pourrait briser d’une brise. Ton image ne reflète pas ton histoire, zeke abandonné, enfant abandonné, des choix imposés toujours par la même personne. Sous couvert de ton bien, toi innocente et naïve, t’avais laissé le temps te convaincre oubliant à coup d’erreur cette douleur secouant ton organe central. T’as jamais su ouvrir les photos pour te délecter de sa beauté, de cet ange qui avait nagé en toi durant des mois. Ne pas t’attacher, chose impossible, tu étais tombée en amour pour se frêle battement de cœur qui agissait en toi. T’aurais voulu être la première personne à lui tenir la main, à la garder pour toi, créant une bulle de douceur pour elle, pour toi. Ne plus y penser, pourtant tu le fais, car tu as peur que le cauchemar frappe à nouveau ton être, vos vies. « comment tu vas ma puce ? » des iris qui se plongent dans les tiennes, le souffle coupé. Un adorable sourire sur son visage les épaules s’élevant au ciel. Ça pouvait aller, pas après pas, elle se rapprochait de toi, tu ne pouvais que bénir cappucine sa maitresse qui t’avait tendu la main pour t’aider. Car tu avais le cœur qui saigné à force de se serrer, de peur ne pas parvenir à créer ce lien que tu avais senti à sa naissance, ce dernier s’était brisé quand ils te l’avaient pris pour ne jamais te la montrer, sans que tu puisses la sentir, ses pleurs déchirant tes entrailles, la douleur de ce vol bien plus horrible à supporter que l’accouchement. Main dans la main, tirant la langue au passé, tu profites de ces instants, essayant de devenir l’une de ces reines, adorable maman incapable de lâcher leur enfant . tu ne voulais qu’être ça, la femme parfaite pour elle, pour la guider dans ce monde torturé de bien des façons. Tes opales croisant celle d’une connaissance, tu te rappelles cette conversation volée contre un mur, entre son père et le sien, ton cœur s’était brisé d’avance pour la jolie brune. T’avais rien fait, t’avais pas su t’envoler, te révolter pour elle, car toi-même tu avais été faible, complétement incapable de te retourner contre ta famille, étouffante, demandant la perfection, à une fille qui n’était pas de leur monde. T’étais là qu’à cause de ce tes iris avaient capté comme horreur. Ce même meurtre qui t’avait donné envie d’en découdre avec le monde, de tes mots, de tes révélations qui allaient saccager ces gens bien trop protégés. La boule au ventre, car personne ne savait pour toi, devenant maman. Cachée à la vue du monde, cette honte que tu portais devait être invisible. Maheen. Le cœur serré d’affronter le passé, un passé te ressemblant, tu imaginais qu’elle avait été comme toi, ne pouvant tenir la tête à ses parents, à son père. « Oui c’est bien moi … » le sourire gênée la preuve que tu te souviens de toute cette peine d’antan que tu avais éprouvé à la séparation avec ta puce. La pulpe de ton pouce caressant avec douceur sa main, tu la sens intimidé par la belle brune, ses opales la dévorant, inspectant le moindre de ses traits. « Oui, quelques années sans nul doute … » le nombre d’année que tu avais refusé d’accompagner à des événements les stylinson. « C’est Maheen, ma fille. » tu l’observes et attend de capter ses émotions, tu ne te doutes pas qu’elle sait autant que toi, ce que tu avais vécu, ce que votre destin à toutes deux fûts cruels. « Comment tu vas et ta famille ? » la petite à tes côtés offrant un large sourire à Skye, elle se plantant toujours dans le silence, cette peur peut être que tout se finisse, alors que plus jamais tu ne quitteras sa main, son être, prête à donner ta vie pour la sienne.

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Message Sujet: Re: bittersweet jealousy (noam)   bittersweet jealousy (noam) Empty Sam 22 Aoû - 18:31



-bittersweet jealousy-
ft. @noam stylinson.


T’es la reine du déni, toi qui croit que le monde tourne autour de toi, qui croit qu’ils doivent tous êtres jaloux, parce que t’as une vie de rêve, t’es riche, t’as tout ce que tu veux et les autres devraient tous être jaloux, tu veux qu’on t’envie, qu’on te regarde avec des yeux pleins d’espoirs et de rêves, en pensant, qu’est-ce qu’elle a une vie incroyable celle là.
Pourtant c’est faux, c’est un leurre tout ça, mensonge que tu t’infliges, car t’es la reine du déni.
Sauf que dans certaines situations t’es incapable de faire comme si de rien était, incapable de mettre tous les défauts et les problèmes de ta vie dans une boîte et de les ranger dans un coin de ta tête en pensant qu’tu t’en débarrasses, car il y a des plaies qui sont trop profondes et trop douloureuses pour les recoudre, même le fil le plus résistant ne pourrait penser cette blessure. Tu passe ta vie à renier tes problèmes et tes émotions profondes, à les effacer avec de la liqueur, à espérer que tout ça se perde dans ton esprit trop grand et trop fier, tu penses que tu peux contrôler ta vie mais t’as tort, tu ne contrôles rien, t’as arrêté de contrôler quoi que ce soit depuis un moment,
depuis que tu l’as perdue.
Depuis qu’on t’a poussé à prendre une décision qui te hante dans tes nuits, qu’on a effacé toutes les traces de ce passage de ta vie, même toi on t’a demandé de l’oublier, de l’envoyer valser dans la poubelle de ton esprit et tu l’as fait, sauf que rien ne s’efface, ça n’a fait que ruminer, grandir, pourrir dans un coin pour finalement te bouffer aujourd’hui, des années après, ça resurgit et ça détruit ta vie, ta misérable vie dont personne ne rêve.
« effectivement, tu n’as pas changé cela dit. »
le sourire hypocrite te bouffe le visage, tellement que t’en a mal, t’es juste envie de partir et de faire comme si de rien était, comme si tu l’avais jamais vue. En y repensant t’aurais du l’éviter, faire comme si tu ne l’avais pas reconnue, mine de rien ça fait des années que vous ne vous êtes pas vues. Jamais vraiment proches, pourtant les points communs sont nombreux, des familles similaires et des destins qui frôlent l’égalité. Sauf que la balance à penché plus d’un côté,
et c’est pas le tiens.
Parce que ça aurait bien pu être toi là, avec ta fille dans la main, un air épanoui sur le visage, une poupée qui se tient à toi, mais c’est pas le cas, c’est elle, c’est la stylinson qui a récupéré son enfant qu’elle avait pourtant abandonné de la même façon que toi, vos histoires étaient trop identiques pour être vraies, mais ça c’est fini maintenant, son histoire à elle finit bien.
« bonjour maheen, je m’appelle skye ! »
puis tu te relèves parce que le sourire de la gamine te donne envie de hurler contre le monde entier, la jalousie te consume jusqu’à ta dernière cellule et t’as envie de t’échapper.
« ta fille alors… ça va c’est pas trop dur la vie de maman ? »
Ma fille, ses mots, bien que tu savais déjà de qui il s’agissait, t’énerve encore plus, elle se tient là devant toi presque avec insolence et t’as envie de la punir pour ça, t’as envie de lui dire qu’elle mérite pas tout ça et qu’elle devrait même pas te parler. Mais au fond tu sais que c’est pas le cas, elle le mérite tout comme toi tu mériterais d’être à sa place, tu supportes juste pas que ce soit elle qui ait eu cette chance et pas toi, tu supportes pas qu’elle ait quelque chose que tu n’a pas.
Toi qui a toujours tout.
Pas cette fois.
« oh, très peu de choses ont changées, moi ça va je vais sur la fin de mes études, et puis la famille c’est toujours pareil ! »
non, tout a changé, rien n’est pareil, surtout pas toi, t’es pas du tout la même, mais tu t’accroches tellement à la skye d’avant que t’as l’impression que rien n’a changé, mais alors pourquoi t’as mal comme ça ?
« et toi ? je ne te vois plus du tout lors des événements, pourtant je vois souvent tes parents ! »
et là, tu reprend ta position, parce que tu sais qu’elle a du faire un sacrifice, forcément si elle tient la main de sa fille elle a du abandonner autre chose à côté et t’espère presque qu’elle te dise qu’elle est malheureuse, qu’elle n’a plus rien, t’es tellement bouffée par la jalousie que t’as besoin d’entendre son malheur, et au fond,
t’as besoin de te rassurer.
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