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 (Xinyi) ※ Whatever we do, someone is going to take the time to say it's shit.

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Message Sujet: (Xinyi) ※ Whatever we do, someone is going to take the time to say it's shit.   (Xinyi) ※  Whatever we do, someone is going to take the time to say it's shit. Empty Lun 27 Juil - 0:29


((yes all men must die but, we're not men))
« Because this ideal of the attractive but not whorish white woman, in a good marriage but not self-effacing, with a nice job but not so successful she outshines her man, slim but not neurotic over food, forever young without being disfigured by the surgeon’s knife, a radiant mother not overwhelmed by nappies and homework, who manages her home beautifully without becoming a slave to housework, who knows a thing or two but less than a man, this happy white woman who is constantly shoved under our noses, this woman we are all supposed to work hard to resemble – never mind that she seems to be running herself ragged for not much reward – I for one have never met her, not anywhere. My hunch is that she doesn’t exist» song  Juillet 2020, leï home ft. @Xinyi Li




((outfit)) Le retour à la réalité est frappé par une pluie d’acide violenté. Le corps frêle prisonnier de l’habitacle luxueux, elle laisse ses pupilles trouver refuge sur les vastes bâtissent luxueuses de son enfance. Ils défilent ces immeubles qui lui donnent la sensation de l’observer d’un oeil tantôt lubrique, tantôt joueur, si peu bienveillants. Ce monde qu’est le sien, celui qui semble lui filer entre les doigts depuis quelques jours, il la nargue malicieusement. Soupirant, la Wang laisse son crâne s’enfoncer dans le dossier luxueux de la limousine aux vitres teintées, elle voit tout, Leï, mais personne ne la voit. Réellement. Pas même ce chauffeur de longue date, ce vieil homme qui veille à ce que la reine parvient à poser ses escarpins contre le bitume du Queens. Elle, déesse des murmures, gardienne des secrets, elle ne parvient plus à survivre à sa propre boite de Pandore. Le coeur éclaté à l’idée qu’il ne se détourne d’elle, à tout jamais. Tae’. L’angoisse est une émotion qu’elle ne connait pas, ou qu’elle n’a connu que trop peu. Ses seules inquiétudes étaient toujours rattachées à Liang et cette fragilité. À ce frère auprès de qui elle ne peut trouver ni refuge, ni conseil. Se mouvoir jusqu’à son édifice mortuaire lui semble être une tâche trop couteuse encore, elle risque de s’y perdre. Laissant des perles salés rouler sur ses joues, preuve de sa faiblesse. Celle qu’elle ne s’autorise pas. C’est un droit qu’elle s’arrache d’elle - même, finalement, la plus belle cruauté est la sienne. Elle devient son propre tourment et fini par gratter les croutes qui entourent son âme. Le masque finirait par sombrer, un jour ou l’autre, elle imploserait, Leï. Elle le sait. Mais pas ce soir, pas quand elle revient victorieuse. Pas quand elle sait qu’elle ferait la fierté de son père et celle de son ami de longue date. Alors, elle reprend contenance, paupières ouvertes, pupilles éclairées par la lueur de son téléphone portable. Elle prévient de son arrivée, la reine des ombres. S’excuse à demi - mot pour son retard à ce diné si important. Elle parvient à deviner la couleuvre qui se glisse doucement jusqu’à sa cheville depuis quelques semaines. Le souffle de Wei Wang, son père, s’étant échoué contre sa peau. Soufflant à son oreille l’idée d’une alliance nouvelle. Fortifier le clan. Devenir la main d’un grand seigneur, une destinée qui la poursuit depuis sa naissance. Et si elle avait réussi à courber l’échine pour le regard sulfureux de Min Ho, elle regrettait à présent. Cet écart de conduite. Ces anciennes fiançailles qui eurent une fin houleuse. C’est une fracture du coeur qu’elle n’est pas encore parvenu à ressouder. Leï Wang pourtant ne laisse rien paraître, pas devant n’importe qui. Seulement devant, lui. Et ce soir il n’est pas là. Le coeur certainement percé par cette nouvelle initiative familiale. Plus qu’une main qu’elle se risque à offrir à d’autres, c’est toute la loyauté du Kim qui est soudainement remise en question, lui qui pourtant s’était arraché sa propre mère. Lui qui n’avait jamais été autre qu’un Wang d’âme. Elle s’en veut, Leï. De se montrer si sage et si impuissante, comme si sa fougue s’était évaporée en même temps que le dernier souffle de son frère. Elle préfère rester en retrait, passive et finement observatrice. Dans l’attente d’une solution. D’un moyen d’échapper à cette vaste mascarade. Alors, avec assurance elle époussette sa robe. La vaste demeure familiale brille de mille lueurs. Les domestiques s’animent jusqu’à elle, visages baissées, on la déleste de sa veste. Tandis que ses pas, lents et paradoxalement assurés la guident jusqu’à la vaste salle de repas. Wei Wang la salut, lueur fière dans le fond de ses orbites. Le regard de la Wang soutient celui de son tendre père en silence. Et, lentement, il se porte sur patriarche de la famille Li. Enfant, cet homme lui paraissait gigantesque, admiratif. À présent, c’est d’égal à égal qu’elle le toise avec ce sourire étiré et courtois qui déforme ses lèvres fines. Aujourd’hui, elle n’est plus une enfant qui doit lever la tête pour atteindre les géants, à présent, elle siège parmi l’Olympe toute puissante. Et, le coeur vibrant d’une certaine fierté elle s’avance jusqu’à lui, elle s’incline, suffisamment basse pour indiquer son respect à cet aîné. Suffisamment haute, pour lui montrer qu’elle n’est pas n’importe qui. « Veuillez excusez mon retard, les affaires. » Se justifie - t - elle habilement avant de prendre place aux côtés de son père. Face à son regard ténébreux, il est là. Xinyi, et pour ce jeune garçon, elle éprouve une sincère sympathie. Maternelle plus que désirable. Lui qui lui rappelle la fragilité d’un enfant. Lui qui semble si fragile sous le poids de ses orbites abyssales. Son assiette vide brille de richesse, tandis que le verre à pied dont elle se saisi avec grâce s’est remplis d’un liquide rougeâtre qu’elle se rêve d’abuser au point d’en devenir hilare. « Comment se passent tes études Xinyi ? » Demande - elle, vaguement, avant de se délecter du nectar rouge. À gorge déployée elle pourrait rire de cette situation saugrenue qu’elle a anticipé depuis des semaines. L’échéance parvient à son terme, alors, la Wang, décide d’abattre sa première carte. « Monsieur Li, vous serez ravi d’apprendre qu’il n’y a plus d’inquiétude à avoir concernant les cafards d’Hong Kong, l’affaire est close. » De ses mains, et celles du meilleur soldat des Wang. Le sang avait été versé, par son nom, pour le patriarche des Li à qui elle offre sa plus belle dentition. Ses iris, s’accrochent à celle de l’homme, duel d’esprit qui s’immisce doucement. Elle n’est pas n’importe qui, la Wang. Elle est le tonnerre, et le tonnerre n’est pas domptable. « Tu m’en vois ravis, Leï. » Souffle fièrement son père, le cruel Wei Wang, alors sans lâcher le père Li de ses yeux défiants d’une fierté trop grande. Elle lâche « De toute évidence, cela n’aurait pu se faire sans Tae Sung, nous le savons tous. » Achève - t - elle platement. Sa voix ne tremble pas, et, de nouveau elle se gorge le gosier du liquide rougeâtre. La maitrise et les jeux d’esprits n’ont à présent plus aucun secret pour la dompteuse de dragons. Alors, tandis que son verre presque vide retrouve domicile sur la table marbrée. « Je suppose que nous ne sommes pas ici pour chanter mes louanges, un appel aurait suffit. Alors, que nous vaut ce petit repas en petit comité ? » Demande - t - elle alors, cette fois ci, son regard sombre et froid trouve domicile dans celui du jeune Li. Cet ami d’enfance, qui n’a rien d’un truand, mais tout d’une pierre précieuse…trop précieuse pour ce monde.  

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Message Sujet: Re: (Xinyi) ※ Whatever we do, someone is going to take the time to say it's shit.   (Xinyi) ※  Whatever we do, someone is going to take the time to say it's shit. Empty Lun 3 Aoû - 12:44


((yes all men must die but, we're not men))
« Because this ideal of the attractive but not whorish white woman, in a good marriage but not self-effacing, with a nice job but not so successful she outshines her man, slim but not neurotic over food, forever young without being disfigured by the surgeon’s knife, a radiant mother not overwhelmed by nappies and homework, who manages her home beautifully without becoming a slave to housework, who knows a thing or two but less than a man, this happy white woman who is constantly shoved under our noses, this woman we are all supposed to work hard to resemble – never mind that she seems to be running herself ragged for not much reward – I for one have never met her, not anywhere. My hunch is that she doesn’t exist» song  Juillet 2020, leï home ft. @leï wang




((outfit)) cette soirée, xinyi s'en serait bien passé. remettre les pieds dans la demeure paternelle ne lui fait aucunement plaisir. cette richesse, xinyi a pu en profiter étant petit mais depuis qu'il est en âge de comprendre ce que fait son père, il déteste chaque recoin de son ancienne maison. son petit appartement lui plait bien plus même s'il n'apprécie pas sa nouvelle vie. ce monde, il a toujours voulu le fuir pensant que ses études seraient sa porte de sortie vers un avenir moins terne, moins noir. pourtant, aujourd'hui il se retrouve les deux pieds dans cet univers qu'il craint. pas de choix possible. son père le mène à la baguette, chien de garde à l'appui. xinyi n'a plus de liberté, il en oublierait presque ce qu'est de sourire, d'apprécier de se lever le matin. ses journées sont faites de tensions, d'éclats de voix et ses nuits pourries par des cauchemars. il déçoit son père, il le sait. mais le sentiment est réciproque. xinyi avait confiance en son géniteur. promesse d'avoir le choix pour sa vie future bien vite effacée par les envies de conquête de son père. le jeune Li n'a aucune envie de prendre les rênes de l'organisation et en a encore moins les capacités mais son géniteur ne lâche pas. c'est sa décision. il se fout du reste.

perdu, xinyi appréhende ce repas. jamais rien de bon ne sort lorsqu'il rend visite à son père. un sale pressentiment lui colle à la peau depuis qu'on lui a ordonné de venir à ce diner seul, sans shun. c'est une des premières fois qu'ils se séparent lors de repas ou réunions ayant rapport avec le gang. shun est toujours à ses côtés dans ce genre de cas et ne pas l'avoir avec lui ce soir le perturbe. cette haine qu'il éprouvait à son égard au début s'est transformée en un attachement déraisonnable. il est devenue son pilier dans ce monde qu'il déteste tant. à l'instant, il n'a personne à qui s'accrocher, aucun regard qui aurait pu le rassurer. son coeur ne se calme pas, même à la vue de Leï, cette amie d'enfance avec qui il a souvent trainé. pourquoi est-elle là ce soir ? pourquoi tant de fioritures ? tout ça ne présage rien de bon. les mains tremblantes de xinyi veulent pianoter quelques mots pour shun, l'alerter sur ses craintes mais il n'en a pas la possibilité. son père enserre son bras lui montrant qu'il désapprouve alors, comme un bon petit toutou, xinyi obéit et range son téléphone. moins il fera d'esclandre, plus vite le diner sera fini et il pourra retrouver son appartement et la personne avec qui il veut le plus être à cet instant précis.

« Comment se passent tes études Xinyi ? » sans parvenir à se contrôler, xinyi fronce les sourcils. entendre parler de ses études lui fait l'effet d'un poignard en plein coeur. bien loin le temps où il arpentait les couloirs de son université dans l'espoir d'un avenir meilleur. « j'ai quitté l'université... enfin, on m'a fait quitter l'université.  » un raclement de gorge se fait entendre à ses côtés. « c'est la vérité, non ? » son géniteur ne fait qu'hausser les épaules, un sourire satisfait sur les lèvres. «en effet. et c'est mieux ainsi. » sous la table, ses poings se serrent. furieux, xinyi ne cessera jamais de l'être après la trahison de son père. à quoi bon répliquer ? il l'a déjà fait. ses paroles sont vaines. le père Li se fout de l'avis de son fils.

Xinyi n'écoute plus. Leï parle le même langage que les plus âgés et lui voudrait juste être ailleurs. il n'en a que faire des leurs affaires, de qui a gagné, qui est le meilleur, grâce à qui et blablabla. ils ne sont que des pantins, déversant le malheur et le sang partout sur leur passage et xinyi a honte de faire partie de ce fichu monde.

« Je suppose que nous ne sommes pas ici pour chanter mes louanges, un appel aurait suffit. Alors, que nous vaut ce petit repas en petit comité ? » son regard se plante dans celui de Leï alors que ses mâchoires se crispent d'appréhension. il aurait dû feindre un malaise, une incapacité de venir. «en effet mademoiselle wang. ce que vous me dites me ravit mais nous ne sommes pas là pour ça. » de ses mains moites, xinyi attrape le verre de vin rouge, boisson qu'il déteste, pour le vider d'un trait. amertume en bouche, il grimace autant pour le goût immonde que pour l'ambiance du repas qu'il trouve infâme. « si nous vous avons réunis tous les deux ce soir c'est que nous voulions discuter avec vous d'un projet passé qui semblerait bon de remettre sur la table.  » le malaise qui enveloppe xinyi ne fait que grandir à mesure que son paternel parle. il voudrait lui hurler d'abréger, de tout balancer pour qu'ils puissent partir chacun de leur côté et ne plus se revoir. pourtant, il sent que rien ne va se passer comme prévu. du moins, pour lui. pour son père, tout se déroule parfaitement. « nos deux organisations ont souvent travaillé ensemble, nous souhaitons officialiser cette alliance très prochainement. Leï tu es aujourd'hui la reine de ton clan et Xinyi sera bientôt à ma place. il va de soi que vous soyez liés par les affaires mais aussi par le mariage.  » les yeux grands ouverts, xinyi fixe son père, choqué. un mélange de haine et de déception coule dans ses veines alors que l'envie d'enserrer le cou de son géniteur se fait beaucoup trop forte. pas violent, xinyi éprouve cependant l'envie de voir son père six pieds sous terre. « c'est une blague ? » siffle-t-il entre ses dents, ses ongles s'enfonçant dans les paumes de ses mains trop crispées. « ça te suffit pas de choisir mon avenir et m'imposer un poste qui me répugne, il faut aussi que tu choisisses avec qui je vais passer ma vie ? » cherchant un peu de soutien, il se tourne vers cette femme qu'il n'a jamais vue comme une potentielle partenaire, bien que très jolie, elle ne lui plait pas. ce n'est pas elle qu'il veut. la personne qui fait battre son coeur n'est même pas au courant de ses sentiments naissants. puis, comment avouer à son père qu'il préfère les traits masculins de l'homme qui le chaperonne ? il avait prévu de ne pas faire de vague mais après cette annonce, il lui est impossible de garder son calme.

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Message Sujet: Re: (Xinyi) ※ Whatever we do, someone is going to take the time to say it's shit.   (Xinyi) ※  Whatever we do, someone is going to take the time to say it's shit. Empty Mer 12 Aoû - 11:58


((yes all men must die but, we're not men))
« Because this ideal of the attractive but not whorish white woman, in a good marriage but not self-effacing, with a nice job but not so successful she outshines her man, slim but not neurotic over food, forever young without being disfigured by the surgeon’s knife, a radiant mother not overwhelmed by nappies and homework, who manages her home beautifully without becoming a slave to housework, who knows a thing or two but less than a man, this happy white woman who is constantly shoved under our noses, this woman we are all supposed to work hard to resemble – never mind that she seems to be running herself ragged for not much reward – I for one have never met her, not anywhere. My hunch is that she doesn’t exist» song  Juillet 2020, leï home ft. @Xinyi Li




((outfit)) Mélodrame. Dans un monde où tout n’est qu’une surenchère de violence. Là où les amis d’hier deviennent les ennemis de demain. Rares étaient les amitiés qui perduraient, certaines se retrouvent faussées face à lapât du gain, d’autres se fissurent, comme une craquelure sur un mur grandissante à vue d’oeil jour après jour, nuit après nuit. Tout n’était qu’une question de jeu de pouvoir, d’argent et de territoire. La dynastie Wang, quant à elle, a toujours su manier l’art des murmures en toute finesse. Clan de vampires aux dents pointilleuses, ils avaient su s’ériger en rois et reines de l’ombre. Oreilles attentives, regards cyniques et d’une froideur polaire. Ils se voulaient invisible frappant subrepticement comme la foudre. Soudés, mains dans la mains. Coudes contre coudes. Et pourtant, cinq années de perditions avaient englué leurs myocardes bondissants. Liang, le prince n’était plus. Et l’eau jusqu’à présent translucide devenait opaque à mesure que le temps s’effilochait entre leurs doigts. L’avenir était incertain, puisqu’une reine nouvelle s’était assise sur le trône d’un fantôme. Un frêle oisillon d’apparence. Un serpent venimeux dissimulé sous ses couches de vêtements luxueux. Leï devait faire ses preuves, et ses rêves de protections devaient se dissiper comme un flocon de neige luttant vainement contre le soleil aride. Oisillon toujours éprise d’une certaine liberté, elle avait eu la faiblesse de l’âme il y a longtemps. Laissant entrer en son palpitant un prétendant. Elle avait plié le genou devant son regard rusé. Elle avait trébuché contre ses baisers et, irrévocablement, elle s’était écorchée l’âme. Min Ho n’était plus promis, pour diverses raisons. Dont, l’une portait le prénom d’un orphelin, d’un pilier. Lorsqu’elle songe à Tae Sung, elle s’évapore d’une souffrance indéniable, se berce d’un amour dénié. Et, devient femme plus que guerrière. Ce qu’elle se refuse, elle, qui porte le souvenir de Liang comme s’il s’agissait d’une cap d’invincibilité. Alors, elle se tient droite, Leï. Fière, trop fière pour un coeur en cours de morcellement. Elle cache si bien ses maux du regard du monde qu’elle devient imperméable à l’ambiance pesante qui plane au - dessus de leurs crânes respectifs. Li et Wang, alliance rêvée qu’elle a anticipé depuis plusieurs jours. Alors, son assurance elle la laisse s’échouer sous les regards des uns et des autres. Mentionnant pourtant, la gloire du guerrier qu’elle n’oublie pas. Jamais. Pas même dans la tombe. Ses doigts frêles et habilles se saisissent du verre à pied, et elle fait tournoyer le liquide sanguinaire entre ses doigts. Premières effluves d’une agressivité passive, qu’elle éveille de ses mots, déchirent la fierté du patriarche Li. « j'ai quitté l'université... enfin, on m'a fait quitter l'université.   » Répond l’enfant du clan Li sous les prunelles inquisitrice de la reine des murmures. Alors, l’ascension du prince ne tarderait pas à tomber. Et pourtant, la désapprobation du père se fait entendre sans mots. « c'est la vérité, non ?  »  Ajoute le jeune homme, petit garçon aux mèches taciturnes dansantes sous les yeux de la Wang. Elle ne dit rien, observe cette scène passivement de ses orbites froides. Un espiègle sourire ponctue la gorgée de vin qu’elle avale avec «en effet. et c'est mieux ainsi. » Et, le roi parle enfin. Autoritaire, sanguinaire. Tout comme l’est le patriarche Wang. Et pourtant, deux amis bien différents. Leï, elle n’a jamais été prisonnière. Pas jusqu’à présent, toujours oisive de son libre arbitre, elle suit le chemin qu’elle trace de sa lame meurtrière. Porte les plus belles armures avec fierté. Aujourd’hui reine à la couronne épineuse, elle a face à elle, un prince sans couronne. Qui lutte. Lutte. Lutte. La chute ne serait que plus belle, plus grandiose, plus prévisible aussi. «  Parfois, le sang ne suffit pas et l’intellect prime, ça m’attriste d’apprendre cela. » Souffle - t - elle à l’égard du roi, iris scintillantes de malice qui s’enfonce dans des yeux qui sèment la mort. Des yeux qui condamnent un fils à vivre une vie qui finira par le tuer. Désinvolture dans sa posture, elle provoque pourtant un jet de fierté dans les charbonneuses du grand Wei Wang.

Impatience qu’elle manifeste sur le bout de sa langue. Elle veut entendre la sentence, la Wang. Confirmée des prédictions qui dansaient et faisaient écho contre ses os. Phalanges qui se serrent contre le pied de verre. Elle perçoit la maîtrise dans les pupilles du chef Li.  «en effet mademoiselle wang. ce que vous me dites me ravit mais nous ne sommes pas là pour ça. » Commence - t - il, tandis que la brune s’enivre un peu plus. Entre dans le premier cercle de l’enfer, elle y pose la pointe de ses pieds, prête à danser avec les cerbères. D’apparence de marbre, elle entend, pourtant, son coeur chantonner péniblement.  « si nous vous avons réunis tous les deux ce soir c'est que nous voulions discuter avec vous d'un projet passé qui semblerait bon de remettre sur la table.  » Il continue, le guerrier. Et, le premier rouage de son myocarde s’enraye. L’engrenage bloque, à mesure que les mots viennent se hisser jusqu’à son cerveau. Elle ne perd pourtant pas pied, la Wang. Sait exactement quelle carte attribuer lorsque ce sera son tour de jouer. « nos deux organisations ont souvent travaillé ensemble, nous souhaitons officialiser cette alliance très prochainement. Leï tu es aujourd'hui la reine de ton clan et Xinyi sera bientôt à ma place. il va de soi que vous soyez liés par les affaires mais aussi par le mariage.  » Devant les iris mornes de la reine des murmures. Ceux de son probable « fiancé » s’écarquillent. Déconcerté, l’enfant s’apprête à taper du pied tandis que l’air devient maussade et sembler coller à la peau de la Wang, la flagellant d’une sensation d’inconfort. Vaguement, ses iris sombres et cyniques croisent celle de son ami. Appel à l’aide flagrant auquel elle ne daigne pas répondre pour l’heure. Elle est l’image respectueuse du clan, hurler au scandale n’est pas la manœuvre à suivre. Elle le sait.  « ça te suffit pas de choisir mon avenir et m'imposer un poste qui me répugne, il faut aussi que tu choisisses avec qui je vais passer ma vie ? » La balle est lancée, en direction du géniteur. Et face au visage de son ami, Leï sent le verrou de son coeur s’ouvrir, un peu. Il est aussi innocent qu’un oisillon tombé de son nid, et, cette innocence lui coutera la vie. Un jour ou l’autre. Alors sous le regard attentif de Wei, son père bien - aimé, elle glisse ses griffes dans sa toison ténébreuse. Un soupire transgresse ses lèvres rosies. Le silence retombe sur les principaux intéressés. «  Mes dernières fiançailles ont été un fiasco, je suis difficilement domptable. De plus, si j’ai conscience d’être un atout pour les Li, au regard de mon positionnement. Je ne pense pas que Xinyi soit prêt. Preuve en est… » Manœuvre politique, elle dépose sa première carte. D’un mouvement de tête, elle désigne le jeune garçon. Si, d’interne elle s’oppose à cette mascarade, l’image et la tenue de l’héritière des Wang prime sur les émotions. Alors, elle passe ses désirs sous silence. «  Loin de moi l’idée de remettre en question votre jugement, Mr Li, néanmoins, si votre fils n’est pas prêt à prendre votre relève, il se fera tuer, je n’ai pas envie d’être veuve. » Souffle fiévreux s’échouant contre le cristal de son verre. Elle tranche l’arbre à la racine tandis que le rire de son père ponctue sa phrase. Entre fierté et déconcertions, elle sait reconnaître l’embarras du Wang lorsqu’il se manifeste. « Leï…tu peux au moins y réfléchir… » implore le patriarche, tandis que le liquide alcoolisé glisse dans son oesophage, carbonisant tout sur son passage. Elle la première. Elle concède, d’un hochement de tête, portant ses iris sur le principal intéressé. «  Bien évidemment, qu’en penses - tu Xinyi ? » Demande - t - elle, considérant le jeune homme pour ce qu’il est…un mortel au grand coeur. Une âme innocente. Certainement pas un leader de l’ombre. Et certainement pas Tae Sung, vers qui ses pensées s’évaporent…

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