C’est le cœur lourd, que tu y songes. Bien trop de chose à régler avant d’agir. Savoir qui elle était plus que les mots échangés avec ton frère. Quelques mois que tu n’avais pu le joindre à nouveau, le rencontrer encore. Et tu avais découvert pourquoi. Il était parti rejoindre votre géniteur, que tout deux ne pouvaient plus supporter. Une haine qui vous a rapproché. Le courage de l’affronter, de dévoiler sous ses iris, tout ça pour qu’il se dissipe dans le temps, devenant comme le vent inaudible, ces mots t’ayant touché, l’apprendre, le découvrir. Toi qui avais toujours rêvé d’avoir un frère, d’avoir quelqu’un, mais tu étais à ce qui paraît la seule priorité mensongère de ton paternel, votre paternel. Risible mensonge, qui te laisse songeur à la vérité que tu aurais voulu connaitre avant, pour le connaitre mieux. Tu ne savais que des brides et tu avais envie de plonger dans le chaos qu’avait pu être sa vie, apprendre à le connaître à travers ses opales. Tu ne sais pas si c’est une erreur de suivre à la trace cette brune, les opales dévorant son être ,retrouvant les mots à son égard de cet être amoureux. Approchant de ce gouffre, tu le sais que tu n’es pas prêt, que tes angoisses s’ancrent profondément dans tes tissus et que tu vas te retrancher dans tes démons, toujours présent, prêt à te dévorer, à te ronge jusqu’à la moelle. T’es pas sûr de tes pas, les opales flirtant avec le reste du monde, l’appréhension d’être choppé, par n’importe quel appareil, tu te caches sous tes lunettes de soleil, ta casquette, pour suivre la jolie. Les iris qui ne cessent d’observer ses faits et geste, la nuit ne tardant pas à recouvrir de son manteau noir la ville. « excusez-moi ? » le pas pressant ,tu ne songes même pas à cette peur qui pourrait ensevelir ses entrailles, de ton pas forcé, ta voix rauque venant la taquiner, sans la moindre excuse, dans le fond. « Megara. » que tu siffles son prénom, te demandant si tu fais bien, et si tu avais dû t’abstenir, comme les cinq autres fois où tu l’aurais suivi, comme un fou. Tu débloques totalement dans le fond Ké’, tu devrais faire demi-tour, mais t’as trop à cœur de savoir, de le connaitre, bêtement. Faire demi-tour, tu le pouvais encore, mais ton être avait perdu le mode emploie pour faire ceci, alors tes opales se plantant dans les siens. Chace hantant ton esprit, ton myocarde jouant la mélodie ravagée, t’aimerais que la tempête ce calme, se stoppe, te laissant du répit. « Chace ... » tu ne savais plus quoi dire alors que tes opales s’installaient dans le ciel, sur les étoiles, l’une d’elle étant lui. Tu brûles de l’intérieur, cette tristesse de ne pas avoir eu le courage avant, peut être que ta chance c’était elle, pour le connaitre. Peut-être.
Une voix. Un surnom. Le cœur brisé en mille morceaux. L’esprit qui retourne dans le passé, qui voyage dans le temps pour se souvenir de lui. Lui, toujours présent. Lui, comme le roi de son malheur, comme l’héritier de sa noirceur. Cinq lettres, un nom, impossible à effacer, impossible à oublier. Chace. Chace. Chace. Toujours et encore, comme un mauvais film qui se répète sans fin. Qui se répète comme une torture, comme si le destin s’acharnait encore un peu plus. Un surnom, Megara, lui seul t’appelait comme ça. Et tu ne comprends pas. T’es perdue, comme s’il était toujours là. Comme s’il était physiquement toujours là. Elle s’arrête net, à la simple évocation de ce surnom. Son sang se glace, instantanément. Un espoir, peut-être stupide, peut-être ridicule, parce qu’il est mort et elle le sait. Parce qu’elle était là, dans ce foutu accident qui a couté sa vie. Parce qu’elle était là, hurlant de toutes ses faibles forces pour que quelqu’un vienne le sauver. Et sans surprise, lorsque tu te retournes, ce n’est pas lui, que tu vois. Ce n’est pas lui, qui se ramène à toi. Pas lui, mais quelqu’un qui le connaissait. Quelqu’un à qu’il était lié. Chace. Son nom frôle les lippes de l’étranger, sans imaginer qu’elle crève-cœur il vient de lui infliger. La brune n’est pourtant pas capable de lui en vouloir, parce que son visage, elle le reconnait. Son visage, elle l’a déjà vu à plusieurs reprises, sur des photos. Le demi-frère de Chace. Le demi-frère de celui qu’elle a perdu. De celui qu’elle aimait, terriblement. - Salut… Kéziah… Pas de doutes. Aucun. Elle se souvient de tout, concernant Chace. Elle se souvient tout comme s’il n’était jamais parti, comme si sa présence était gravée dans le marbre. Et peut-être que c’est le cas, au fond. Peut-être qu’elle n'arrivera jamais à passer à autre chose. A s’en remettre. A avancer. A refaire sa vie. L’air perdu dans le regard, t’es plus capable de rien, comme liquéfiée sur place, comme transportée dans un autre monde.- Désolée, je…ça me fait bizarre… Elle n’imaginait pas le revoir, jamais, et pour cause, Chace et lui n’ont jamais vraiment eu l’occasion de créer des liens, tous les deux. Une vie bien compliquée qui s’est acharnée à les séparer.
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Sujet: (ravagé) ft meg. 
Dim 2 Aoû - 12:14
Une voix. Un surnom. Le cœur brisé en mille morceaux. L’esprit qui retourne dans le passé, qui voyage dans le temps pour se souvenir de lui. Lui, toujours présent. Lui, comme le roi de son malheur, comme l’héritier de sa noirceur. Cinq lettres, un nom, impossible à effacer, impossible à oublier. Chace. Chace. Chace. Toujours et encore, comme un mauvais film qui se répète sans fin. Qui se répète comme une torture, comme si le destin s’acharnait encore un peu plus. Un surnom, Megara, lui seul t’appelait comme ça. Et tu ne comprends pas. T’es perdue, comme s’il était toujours là. Comme s’il était physiquement toujours là. Elle s’arrête net, à la simple évocation de ce surnom. Son sang se glace, instantanément. Un espoir, peut-être stupide, peut-être ridicule, parce qu’il est mort et elle le sait. Parce qu’elle était là, dans ce foutu accident qui a couté sa vie. Parce qu’elle était là, hurlant de toutes ses faibles forces pour que quelqu’un vienne le sauver. Et sans surprise, lorsque tu te retournes, ce n’est pas lui, que tu vois. Ce n’est pas lui, qui se ramène à toi. Pas lui, mais quelqu’un qui le connaissait. Quelqu’un à qu’il était lié. Chace. Son nom frôle les lippes de l’étranger, sans imaginer qu’elle crève-cœur il vient de lui infliger. La brune n’est pourtant pas capable de lui en vouloir, parce que son visage, elle le reconnait. Son visage, elle l’a déjà vu à plusieurs reprises, sur des photos. Le demi-frère de Chace. Le demi-frère de celui qu’elle a perdu. De celui qu’elle aimait, terriblement. - Salut… Kéziah… Pas de doutes. Aucun. Elle se souvient de tout, concernant Chace. Elle se souvient tout comme s’il n’était jamais parti, comme si sa présence était gravée dans le marbre. Et peut-être que c’est le cas, au fond. Peut-être qu’elle n'arrivera jamais à passer à autre chose. A s’en remettre. A avancer. A refaire sa vie. L’air perdu dans le regard, t’es plus capable de rien, comme liquéfiée sur place, comme transportée dans un autre monde. - Désolée, je…ça me fait bizarre… Elle n’imaginait pas le revoir, jamais, et pour cause, Chace et lui n’ont jamais vraiment eu l’occasion de créer des liens, tous les deux. Une vie bien compliquée qui s’est acharnée à les séparer.