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 Y'a comme un décalage entre mon époque et moi. (anton)

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Message Sujet: Y'a comme un décalage entre mon époque et moi. (anton)   Y'a comme un décalage entre mon époque et moi. (anton) Empty Lun 27 Juil - 1:36

merde. merde. merde. il devient fou. presque. pour une fois qu'il est resté chez lui. pas tellement dans l'idée de rester sage, mais peut-être que l'immense fatigue a eu raison d'lui et a poussé robin à ne pas faire n'importe quoi ce soir. mais ce qu'il cherche, il ne trouve pas.
il a d'abord poussé l'un des tiroirs, à moitié exploser. c'est là généralement qu'il range tout. mais non. rien qu'de la poussière ou des sachets vites. s'disant que c'était pas très grave, ça d'vait forcément être au part par principe qu'il rentre tellement défoncer en ce moment qu'il n'prend pas la peine de ranger les choses.
son état empire.
son addiction empire.
les raisons sont évidentes, même s'il n'est pas prêt à vraiment l'assumer. juste tant pis, à la limite, il prend sur lui et ça s'arrête là hein. mais non. pas ce soir. il en a besoin parce qu'il est en train de devenir fou. parce qu'après le tiroir, il a rangé dans trois autres endroits probables avant d'capter qu'il ne lui en restait vraiment plus. il a tout épuisé. genre. tout. il ne lui reste plus rien et son corps tremble tellement qu'il en a besoin. maintenant. ça pourrait presque lui déchirer le coeur tellement le manque de merde est en train d'le rendre complètement fou. mais pour une fois, la douleur est dans ce sens là. pour une fois, ses pensées ne sont tournées qu'à cause de ça. et putain. cette voix à l'intérieur, sa conscience, lui hurle que ça n'peut lui faire que du bien. il n'prend pas ses clés. n'prend rien. pas même ses papiers. le chemin est long, mais marcher l'aide à ne pas penser à ce qui est en train de lui provoquer des semblants de convulsion. ou quelque chose dans l'genre. robin sait où il va. du moins, il espère l'trouver là. dans une de ses boites. prêt à faire le tour du queens dans le pire des cas. prêt à tout.
première boite d'ailleurs.
échec total. rien. et robin prend sur lui pour se diriger à cette seconde boite. il pourrait arrêter un dealer, mais il n'a pas d'thune et il n'y a qu'lui là, qu'lui qui peut l'aider à l'heure qu'il est.
il met un temps fou à rentrer. le vigile le r'gard bizarre. mais il passe, à sa plus grande surprise. il est déjà en train de pousser toutes les personnes sur son chemin, s'foutant de les entendre gueuler. vraiment. c'est pas eux sa priorité, à l'heure qu'il est. il cherche partout, la musique lui fait un mal fou aux oreilles. une vraie loque putain. mais il fini par s'frayer un chemin, vers ce coin plus sombre où sont ceux qui mettent bien trop d'argents qui ont l'droit de venir à cet endroit privatiser. forcément qu'il s'fait arrêter par un autre vigile dès qu'il essaye d'passer. anton ! il hurle presque, alors que le vigile lui dit d'se calmer. robin pèse ses mots pour n'pas faire n'importe quoi. il peut pas s'le permettre. on peut pas l'foutre à la porte quand il est si prêt du but. et quand anton l'voit, lui, il est conscient qu'il a dû donner son approbation parce qu'on le laisse passer. et robin n'se fait pas prier quand il arrive en face de lui. s'foutant des autres, d'ses collègues, ou d'ses hommes tout court qui regardent ce petit chien abandonné. s'teuplait. j'ai b'soin de toi. et robin n'a pas besoin d'en préciser la nature. rare sont les fois où il réclame sa charité. mais rare sont les fois où elle l'abandonne aussi longtemps. il comble le vide comme il peut, et faut croire qu'il a trop déconné ses derniers temps.
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Message Sujet: Re: Y'a comme un décalage entre mon époque et moi. (anton)   Y'a comme un décalage entre mon époque et moi. (anton) Empty Jeu 13 Aoû - 14:54


( fooled believing you were someone else)
@robin mccoy

 
C’est une farandole de visages qui se succèdent, les uns après les autres. Des habitués, des nouvelles âmes. Ils sont tous entre ses paumes, ceux qui cherchent à vivre quand son business à lui c’est la mort. C’est une idée délectable qui s’installe dans son esprit quand son regard couve ses femmes et ses hommes qui pensent dominer le monde. Ils sont tous perdus. Des miséreux qui ne comprennent pas qu’ils jouent leur vie. C’est un plateau de jeu à taille réelle, et lui se trouve au milieu, roi  loin d’être miséricordieux. C’est une composition épineuse et délicieuse, dans laquelle il se délecte. Chaque soirs ce sont des humains qui se trémousse sous son regard, quand il décide de la vie et de la mort de chaque d’entre eux. Peut être que sa mère avait raison, il était l’enfant du diable. Celui que les anges ont craint toute leur vie, celui qui ne reculait plus devant rien. Pourtant Anton lui n’avait rien d’un dieu, il le savait mieux que personne. Si il aimait agir en tant que tel, ses esprits lui rappelait trop souvent qu’il n’approchait pas l’olympe d’un iota. Parce que lui, il se délectait du mal, depuis son plus jeune âge. Arrachant les bras des soldats de plastique qu’on lui offrait pour son anniversaire, mettant le feu à des endroits de la maison pour le simple plaisir de voir la panique et la peur habiter les traits de ses parents. Sa famille ne méritait peut être pas cela, il n’en savait rien. Et puis ils n’étaient pas sa famille, il n’était pas l’un des leurs et ne l’avait jamais été. Son unique famille résidait en son frère cadet, lui c’était un ange. L’ange qui ne méritait pas de gravir autour de lui, de suivre ses pas, pour essayer sans cesse d’attirer son attention.
Aujourd’hui c’est dans cet amas de chair qu’il évolue Anton, marchandise au même titre que la poudre qui se répand, de mains en mains. Lui n’y touche pas. Ou tout du moins n’y touche plus, pas comme avant. Rien n’est plus comme avant depuis l’instant ou de ses mains nues il a ôté la première vie. Et qu’ensuite jamais il n’a arrêté. Mais ce soir il ne vaux pas mieux que ses miséreux. Ce soir les bouteilles suivent au même rythme que les sachets. Sa came ce soir ce n’est ni l’un, ni l’autre. Il se perds dans les courbes féminines, celles qu’il chérit tant. Celles qui pour être à ses côtés sont prêtes à tout. Et tout, c’est exactement ce qu’il leur demande. « Anton ! » Il l’entend, par miracle, cette voix qui l’appelle. Tandis qu’une jolie rousse pourtant semble bien occupée avec celle-ci. C’est une supplique plus qu’un appel en vérité. Ses yeux foudroient, celui qui vient perturber son plaisir. Dans les bras de l’un de ses hommes, une loque pend. Un homme qui n’a plus rien à perdre. Il s’y perd une seconde, croit voir son frère. Impossible. Il reconnaît Robin, il lève un doigt. Accepte que le jeune homme entre dans son cercle.
Anton il l’aime bien Robin, le simple fait qu’il ai encore deux jambes le prouve. Parce que dans ses moments de faiblesse, il lui rappelle un autre. Mais le gamin ce soir est perdu, s’apitoie et le supplie. «  s'teuplait. j'ai b'soin de toi.  » Il ne lui porte pas son attention directement, se débarrasse de celle dont il n’a maintenant plus envie. Pas après avoir eu le souvenir d’un fantôme de son passé. Il se redresse. « Tout le monde à besoin de moi petit. » son orgueil prend la place qui les séparent. Il observe en silence les signes évidents qui habitent le corps entier de Robin. Il soupire, s’enfonce dans les sièges en velours tandis qu’à leurs côtés les chanceux de la soirée profitent d’une soirée aux frais du patron. « Qu’est ce que tu veux gamin ? » Il savait. Bien sûr. Mais entendre les suppliques pour ce soir, lui faisait un bien fou.
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Message Sujet: Re: Y'a comme un décalage entre mon époque et moi. (anton)   Y'a comme un décalage entre mon époque et moi. (anton) Empty Mer 19 Aoû - 9:42

on dirait une loque, une pauvre tâche. un taré qui pousse ses gens qui dansent, pour trouver cette lumière noire de l'addiction. wes en a besoin, de cette dose. il a besoin de cette poudre qui le soulage et qui lui fait un bien immense. il a besoin de cesser les tremblements. son cerveau fonctionne bien trop ; pire. il n'a plus ses hallucinations qui lui font un bien immense, de cette femme qu'il n'a plus. alors ouais, robin passe pour une personne complètement désespéré mais... est-il à ça prêt ? non. il s'en fiche de ressembler comme une merde, il s'en fiche d'être mal vu. il ne cherche pas à se faire une belle réputation, à s'offrir une belle image. il cherche à ne plus souffrir, et robin a connu la pire des dépendances, il s'accroche à celle-ci sans être capable d'en décrocher. et il n'en a pas envie. d'arrêter. au contraire. parce que le manque ; le manque, c'est pire que tout. le manque est insupportable, il ne le gère absolument pas. le manque provoque des retournements infaillibles, ses organes se compressent, sa respiration est vaine. et là, au beau milieu d'une boite de nuit, au beau milieu des alcooliques, des gens qui se fréquentent et qui visiblement, s'aiment le temps d'une nuit, lui il est là. retenu par un homme bien plus grand, bien plus costaud que lui. le cri désespéré d'un prénom qui sort de ses lèvres. il a épuisé le peu de force qu'il est encore en mesure d'avoir, c'est à dire bien peu. le regard qui se croise. il lui suffit d'un regard, à ce grand homme qui ne l'aura toujours pas achevé pour le laisser passer. robin ne s'extasie pas sur les bouteilles d'alcools bien trop chers qui trônent dans ses immenses bacs à glaçons. il n'admire pas les coupes de champagne, les belles femmes. elles ne seront jamais assez belles que silène. celle qui dépasse tout, qui s'ancre si facilement dans son crâne et qui n's'en va plus depuis bien trop longtemps. robin court là, jusqu'à anton, tel un petit chien qui réclame sa friandise. c'est ce qu'il est, un pauvre clébard qui ne ressemble plus à grand chose à l'heure qu'il est. le souffle court, la supplice. anton le prend de haut, et robin a les yeux brillants. a-t-il vraiment confiance en cet homme si puissant, à ses yeux ? absolument. robin pourrait lui répondre, lui cracher qu'il n'est pas comme tout le monde mais ce serait faux. il l'est. il l'est, et il ne ressemble vraiment plus à rien désormais. qu'est-ce qu'il veut ? robin regarde ses mains qui tremblent. il a terriblement chaud. il passe une main sur son visage, inspire un bon coup. mais respirer, il n'en est plus capable désormais. j'ai plus rien anton. j'ai plus rien. la douleur dans sa voix, les sanglots aussi ? non. pas les sanglots. les yeux brillant par la douleur du manque. oui. il n'a plus rien. cette phrase si vague, mais si vrai. il n'a plus silène. il n'a pas d'argent. et il n'a plus de drogue. je t'en supplie. j'ai plus rien. j'suis désolé. mais j'en ai besoin. j'vais mourir anton, si j'en prends pas. c'est là qu'il se trompe hein. il va pas mourir s'il n'en a pas, il va mourir s'il continue d'en abuser. il tremble comme une feuille, se mord la lèvre jusqu'à ce que le goût du sang dans sa bouche lui prouve qu'il est clairement en train d'en abuser. t'es l'seul. l'seul. j'ai fait... tous tes lieux. celui-là était mon dernier espoir. il parle vite. fort. il se perce sans doute la voix. robin ne regarde toujours pas autour de lui. il n'a rien à faire ici. ses vêtements sales et troués contre des vêtements de costume bien trop classe.
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Message Sujet: Re: Y'a comme un décalage entre mon époque et moi. (anton)   Y'a comme un décalage entre mon époque et moi. (anton) Empty Mar 25 Aoû - 15:01


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@robin mccoy



Il à des airs de roi, Anton. Il croit qu’il vaut mieux qu’eux, ceux qui se perdent. Ceux qui choisissent de s’asphyxier, de se tuer pour oublier. Ce qu’il fait Anton c’est différent et pourtant pareil. Il se perds dans les courbes charmeuses, conscient alors qu’aucune n’est celle qu’il cherche. Mais qu’importe, il s’obstine. Il n’est pas plus intelligent qu’un autre, voilà le secret qu’il garde. Qu’importe finalement qu’il s’agisse de la vérité, ou non. L’important c’est de bien jouer dans la cour des miracles, d’être le pion conquérant. C’est ce qu’il est. Roi des ténèbres, roi des rêves. Il les méprise tous peut être, parce qu’il n’est pas loin de leur ressembler. La différence elle est là, tapie au fond de lui. Les ténèbres qui l’ont submergé avec plaisir, et qui ont changé sa vie. Voilà ce qui le différenciait du gamin. Pathétique humain sur lequel son regard n’avait pas à s’arrêter d’ordinaire. Mais celui-là, c’était différent. Différent parce que dans son regard il projetait un autre, son passé bien gardé. Celui qui à son rappel faisait bien trop mal, poussait presque à se plonger lui-même dans les poudres merveilleuses.
Le manque, il le reconnaît trop facilement. Les paupières lourdes, le regard vide et les yeux cernés. L’incapacité de se tenir droit, de rester digne parce qu’on l’on a sombré, à jamais. Le regard qui brille, prêt à lâcher à tout moment. « j'ai plus rien anton. j'ai plus rien. » Si. Il avait encore l’appétit vorace pour l’or blanc. Celui qui l’avait propulsé au rang de roi. Celui qui, derrière lui parsemait des cadavres toutes les minutes sur terre. Une énième de ses victimes suppliante. Il rit, un grondement désagréable pas loin de l’appât du diable. Robin n’avait rien, parce qu’il choisissait que cela soit ainsi. Une vie pathétique ne nous tombe pas dessus, on choisit simplement de la subir, il en était la preuve même. « je t'en supplie. j'ai plus rien. j'suis désolé. mais j'en ai besoin. j'vais mourir anton, si j'en prends pas.. » Lui aussi, il est idiot. C’est son manque qui le tuera. Qu’importe. Un balaiement de la main suffirait à ce qu’on l’amène hors de sa vie. Balancée dans la rue déserte derrière le bar, peut être qu’il finirait par crever. Anton n’avait pas le temps pour ses conneries, pas maintenant, jamais. Et pourtant. « Ta vie ne m’apporte rien, c’est la mort qui fait mon business. » Il garde le lien Anton. L’homme d’affaire avance ses pions à son tour. Il ne sait pas encore pourquoi, c’est cette petite voix qu’il éveille le gamin. Qu’aurait-il fait si cela avait été son frère ?
« t'es l'seul. l'seul. j'ai fait... tous tes lieux. celui-là était mon dernier espoir. » La loyauté, c’était ce qui comptait le plus à ses yeux. Après tout il avait renversé les princes pour prendre cette place, étranglé, massacré ceux à qui pourtant il avait juré loyauté sous prétexte de lui donner des minutes de gloire. Ses yeux enquêtent, observent cette carcasse qui se meurt. « Dit moi gamin, qu’est-ce que tu connais de l’espoir ? » Dans leurs oreilles les basses percutent et les musiques sifflent. Ils représentent un tableau, mais il n’est pas un dieu au cœur tendre. Il capte les regards qui se posent sur lui, et si ils sont le reflet du sien il ne les apprécient pas. Il se penche alors, plante son regard de glace dans celui qui divague. « Je pourrais être clément, mais il faut me convaincre, Robin. » Lui-même ne sait pas ce qu’il attends. Une histoire, un service, il cherche encore. Lui donner sa dose le rendrait redevable. Mais des perdus redevables, il n’en manquait pas.
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Message Sujet: Re: Y'a comme un décalage entre mon époque et moi. (anton)   Y'a comme un décalage entre mon époque et moi. (anton) Empty Jeu 27 Aoû - 15:50

il s'accroche. prêt à tout, le gamin au fond du trou. prêt à tout pour un sachet de poudre qui ne lui durera probablement pas la journée. vendre son âme au diable ? dans le fond, n'est-ce pas déjà fait ? si. bien-sûr que si. robin risque de crever à un moment ou à un autre, peut-être avant ses trente ans. peut-être même qu'il va être toucher par la malédiction des vingt-sept ans. d'ceux qui crèvent, d'ses nombreuses stars qu'on pleure.
mais lui ? qui va le pleurer ? silène ? si elle n'est pas dans les bras d'un autre, probablement. si elle est là, devant lui et qu'elle le voit crever de ses propres yeux, peut-être qu'elle comprendra rapidement qu'il meurt pas à cause d'elle, mais à cause de lui. ou. tout simplement qu'il ne l'abandonne pas, qu'il ne salit pas cette promesse mais qu'il n'a visiblement plus assez de force pour continuer de respirer.
son dernier espoir, à l'heure actuel, c'est cet homme fort et imposant. cet homme qui respire un luxe qu'il n'a pas. cet homme qui sans doute le juge déjà, ou est fier qu'un pauvre petit toutou se rapproche de lui et réclamer sa friandise en pleurant. et si j'meurs, qui va payer la merde ? il ose enchérir. un sacré culot alors qu'il vient de quémander à l'aide d'une drogue qu'il n'a de toute manière pas de quoi payer. il n'a pas un sou, il n'a rien. peut-être qu'ouvrir sa grande gueule, et, provoquer, n'est pas du tout une bonne idée. peut-être même qu'il va finir par vraiment l'envoyer dehors, l'envoyer crever quand il s'arrêtera devant un groupe de dealeur et qu'il évoquera la même demande. avant de se manger trois poings, ou huit. non, il n'a définitivement personne robin.
sauf anton.
mais anton est visiblement pas prêt à l'aider. rien. j'connais rien. plus rien, après que cette vieille femme soit morte et qu'il soit balancé dans de nouvelles familles, avant celle qui aura eu sa mort avant l'heure.
être clément.
le convaincre.
robin.
est-ce qu'il est surpris ? qu'anton utilise son prénom ? un peu, quand même. ce n'est peut-être pas la première fois qu'il le voit, mais c'est la première fois, ou, une rare fois, qu'il entend ce prénom sortir de sa bouche. tu veux quoi ? tu veux que j'baise une de ses filles devant tes yeux ? tu veux que j'aille faire une livraison qui aura probablement ma mort, avant celle qui me frôle le nez depuis un moment ? tu veux que j'te suce ? parce que j'suis prêt à tout j'crois. à tout, pour un tant soi peu de poudre. est-ce qu'il se donne en spectacle ? oui. bien-sûr qu'oui. il fait attention à rien, les mots sont balancés hauts et forts. le sucer alors ? on en est là ? faut croire. peu importe. il ne reviendra plus en arrière. lui, ce qu'il veut, c'est planer. retrouver un monde sans douleur.
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Message Sujet: Re: Y'a comme un décalage entre mon époque et moi. (anton)   Y'a comme un décalage entre mon époque et moi. (anton) Empty Sam 12 Sep - 13:44


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@robin mccoy

 
Il n’a pas été comme ça toute sa vie, Anton. Non avant il était plutôt du genre à rester dans son coin, ne cherchant jamais les ennuis, ceux-là le trouvait, toujours. A croire qu’il agissait alors comme un aimant, attirants toujours les conneries. Mais cela lui allait. Lui donnant l’excuse de ne pas avoir commencé. Des excuses aujourd’hui il n’en cherche plus, il lance les pierres et attends les retombées avec impatience. Le chaos, il s’en nourrit. Dévoreur des maux et des mondes, c’est des états d’âme qu’il se délecte. Alors quand il voit une âme perdue qui se raccroche à lui, Anton se délecte de la détresse qu’il lit dans leurs yeux. Ceux-là même, qui sont vides de sens, vides de vie. Parce que tout ce qui importe alors est de palier à ce manque qui laisse un trou béant dans la poitrine, dans la vie. Il sait ce qu’elle procure cette drogue sur laquelle il a battit un empire, mais il sait aussi tout ce dont-elle prive. Il l’a vu, trop de fois sur le visage des hommes et des femmes dépendants. Il l’a vu creuser les traits, planter les cernes, installer le manque inlassable. C’est ce tableau qui se dépeint devant lui, sur le visage d’un gamin qui avait bien d’autres choses à faire dans la vie que de ce faire aspirer, doucement, dans le royaume des morts. « et si j'meurs, qui va payer la merde ? » son audace fait sourire le roi des ombres. Depuis le début ce gamin avait attiré son oeil, dans l’ombre il l’avait observé être le portrait craché d’un fantôme. Comme pour chaque clients habitués, il a retenu les traits, le nom et les bribes d’histoires. Il observe briller dans les yeux du gamin en manque, briller la lueur du désespoir. Il s’en nourrit toujours de celle-ci, ce soir pourtant c’est différent. Il toise, observe, pèse le pour et le contre. « Parce que tu paye, gamin ? » Il l’avait dit lui même, il était son seul espoir, celui qui n’avait pas encore refusé de lui sauver la vie. Ses dettes le suivait certainement. Il aurait dû dès le début déjà le dégager, le faire jeter à la rue comme tous ceux qu’il avait tenté d’amadouer avant lui. C’était ce qu’il faisait d’ordinaire. Non il ne connaissait rien, son histoire devait être aussi malheureuse que la moitié de ses clients. Le profil était toujours le même de toute façon, lui même aurais pu être l’un d’entre eux, aisément. Si il n’avait pas eu la rage au ventre. Si on ne lui avait pas pris l’être qui comptait le plus à ses yeux. Lui avait seulement eu la chance que la rage et la haine coule dans ses veines, génétique paternel contre laquelle il n’a jamais essayé de lutter. « tu veux quoi ? tu veux que j'baise une de ses filles devant tes yeux ? tu veux que j'aille faire une livraison qui aura probablement ma mort, avant celle qui me frôle le nez depuis un moment ? tu veux que j'te suce ? parce que j'suis prêt à tout j'crois. à tout, pour un tant soi peu de poudre.  » Les images succèdent les mots dans l’esprit du dealer. Aucune ne l’attrait vraiment, mais la détermination du gamin ne l’étonne pas. Le ravit, presque. Il à atteint le point de non retour, prêt à tout pour un dixième de poudre, pour des promesses en l’air. Le rire d’Anton couvre la musique quelques secondes, avant de s’évanouir dans la pénombre. Lui qui jusqu’alors n’avait pas bougé, se baisse à la hauteur de Robin. « Tu sais à quel point c’est pathétique n’est ce pas ? » Ce sont des mots qui frappent, qui heurtent. Mais c’est la vérité, d’en arriver là … C’est pathétique. Pourtant, c’est les gamins comme lui qui font sa fortune, une gueule d’ange et une âme pourrie jusqu’à l’os. Il n’avait qu’a lui balancer ce qu’il voulait, et mettre sa tête à prix ensuite, ou transformer sa dette en loyauté achetée. En effet il pouvait se servir de lui, pour des affaires à régler, pour des plaisirs à combler d’autres âmes en perdition. Mais, non. Il relève la tête vers l’un de ses hommes, la fête est finir, il s’en va. « Suis moi. » Il ne l’attend pas se lève, devant eux la foule s’écarte pour les laisser passés. En haut de cette escalier en or, ils atteignent son antre, bureau fait de meubles en chêne. La porte claque, se referme et le silence calme le son qui bat encore dans leurs oreilles. Les gestes d’Anton sont fins, habituels. Il se dirige jusqu’à son bureau, s’apprête à récupérer le sujet de toute cette rencontre et s’arrête. « Tu sais, j’ai connu un gamin comme toi. Incapable de survivre sans elle. » Elle. La poudre blanche pleine de promesses, et d’illusions. « Il aurait pu être le roi du monde. Mais elle lui à tout pris. Absolument tout, même la vie. » Ses mots meurent sur ses lèvres. La vie on la lui avait pris. Ce n’était pas la drogue qui lui avait pris, réellement. On l’avait tué, pour elle.
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Message Sujet: Re: Y'a comme un décalage entre mon époque et moi. (anton)   Y'a comme un décalage entre mon époque et moi. (anton) Empty Mer 23 Sep - 10:32

haussement d'épaules. ça sert à rien d'répondre. question rhétorique, réponse logique. non. bien-sûr qu'il ne paye que très rarement, et que c'est bien pour ça qu'il va voir anton dès qu'il est dans la pire des merdes financières. tant pis pour les factures, tant pis s'il va de nouveau se laver à l'eau froide et que l'électricité disparaîtra à nouveau au beau milieu de l'hiver froid de new york. il n'est plus à ça prêt, tant qu'il tient, tant qu'il vit face à la came qu'il prend. c'est lamentable, certes, mais c'est trop tard pour être guéri. alors... tant pis. il n'est plus à ça prêt. proposant de multiples scénarios pour avoir un 'oui', lors d'une scène minable rendant robin encore plus lamentable qu'il ne l'est déjà. pourtant, il lui suffit de lui souffler ses choix pour que robin s'exécute, face ce qu'il faut pour une seule ligne qui suffira le temps d'une nuit, se retrouvant dans la même spirale infernale le lendemain matin. il rit. le patron. rit et robin ne sait même pas comment il est capable de tenir, presque droit, sans broncher, quand pourtant la voix tremblante le trahie. l'homme grand qui s'abaisse, comme s'il parlait à un enfant alors qu'il est juste minable dans le champ. il ferme presque les yeux, s'attend à beaucoup de choses.
un coup, par exemple, mis par derrière pour l'effet de surprise.
des nouvelles insultes.
ou, un simple non. froid. catégorique. et pourtant, une simple phrase et robin à un semblant d'impression de respirer. il hoche la tête. le suit. la musique est plus forte dans le carré principal de cette boite de nuit, mais ce n'est plus son problème. ses yeux ne quittent pas le dos de cet homme, le suivant, conscient que c'est une première où il l'emmène dans cet autre endroit. l'escalier qu'il touche à peine, la sensation de salir chacune des marches sous le poids de son corps qui traverse l'escalier. la respiration à la fois courte, à la fois vite. et un bureau. un bureau qu'il n'a jamais vu. la porte claque, la musique disparaît d'un coup. comme s'il était dans un tout autre endroit. il ne s'attend pas à des aveux, à rien. et pourtant, robin pourrait s'en foutre, faire sa vie, récupérer son bonheur et s'en aller. jamais trop longtemps. on meurt tous un jour. dit-il, dans un premier temps. il a mal aux jambes, à force de trembler par le manque et par la crispation de tout son âme. alors... alors il se permet de s'asseoir sur le bord d'une chaise. pas totalement, à cause de cette même sensation de salir tout ce qu'il touche. tu vends la drogue, anton. tu devrais savoir qu'on peut mourir de ça. j'veux dire... c'est pas un scoop. t'es d'ceux qui la vendent, donc... toi aussi tu peux tomber un jour. pas avec la drogue à proprement parler, mais avec les gangs autour qui voudront ton trône. voix tremblante, mais pleine d'assurance, il se permet d'apporter une vérité là. on est les rois de la mort, pas les rois du monde. on a tous nos histoires. lamentables, mais nos histoires quand même. p't'être que tu comprends pas, mais elle nous permet encore de nous lever le matin. elle. celle qui détruit.
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Message Sujet: Re: Y'a comme un décalage entre mon époque et moi. (anton)   Y'a comme un décalage entre mon époque et moi. (anton) Empty Ven 9 Oct - 11:43


( fooled believing you were someone else)
@robin mccoy


 
Ils sont dans son antre, le coeur de l’enfer. Le gamin qu’il à devant ses yeux est d’une vision peu agréable, au bord du gouffre. Et si il était un bon saint-martin Anton, il voudrait le sauver. La bonté, elle a quitté son âme depuis trop longtemps, peut être même n’en à t-elle jamais été l’essence. Assis le roi obscur observe, converse. Il essaye quand même, parce que la seule lueur de son âme portait le même nom que lui. Parce que la seule personne qu’il ai jamais perdu, dont la mort l’ai jamais touché, semble vogué dans l’ombre du gamin perdu. Au milieu du luxe, il déteint Robin tout éclate de luxure dans son antre, il à mis un point d’honneur à aller dans l’exagération. Mais le gamin, lui, il semble en fin de course. Il tente tout de même, la lumière dans les ténèbres essaye de l’en dissuader quelque peu.
« on meurt tous un jour. » un rictus dévoile les rides creusées par le temps sur le visage du diable. Ils mourraient tous, un jour, c’était vrai. Ce n’était pas ce qui aidait son business, mais ce-dernier en était la cause. Tous les mouvements du drogué semblent calculés, et Anton il observe en silence. C’est de l’or qui se tient devant lui, de l’or qu’il refuse de saisir jusqu’alors sous prétexte que Robin ressemble trop à son frère déchu. « tu vends la drogue, anton. tu devrais savoir qu'on peut mourir de ça. j'veux dire... c'est pas un scoop. t'es d'ceux qui la vendent, donc... toi aussi tu peux tomber un jour. pas avec la drogue à proprement parler, mais avec les gangs autour qui voudront ton trône. » Savait-il seulement ce que ce trône lui avait couté ? Les vies qu’il prenait, sans même avoir besoin de passer par la poudre blanche. Lui il se nourrissait du malheur des autres, et du liquide rouge coulant entre ses doigts gantés. Mains de fer qui avait enlevées toutes les vies à sa portée, par vengeance, et qui aujourd’hui continuait de le faire à cause de son besoin avide de contrôle. « on est les rois de la mort, pas les rois du monde. on a tous nos histoires. lamentables, mais nos histoires quand même. p't'être que tu comprends pas, mais elle nous permet encore de nous lever le matin. » Il comprenait, mieux qu’on pouvait le croire. Il comprenait le besoin qui vient faire frémir le corps et l’âme, impossible à contrôler. L’avare besoin de se fournir pour survivre, avoir peur de mourir si l’on ne vient pas combler le manque.
« Tes propos sont justes. » déclare t-il d’une voix creuse d’abord. Ses mains occupées à sortir le sachet transparent pour lequel Robin était là. Il le laisse courir entre ses doigts agiles, l’oeil posé sur le gamin dont la survie semble en dépendre. Et puis dans son poing, le sachet disparait, dans sa main l’alcool se trouve venant humecter ses lèvres. « Malgré ton état, tes mots sont de la musique à mes oreilles Robin. » Parce que la noirceur qui l’entoure et celle dont Anton se délecte. Regard d’abord posé sur le verre, ce dernier glisse vers le jeune homme, qui semble sur le point de craquer, une bonne fois pour toute. « Je vais te donner ce que tu désire. » Il pends dans l’air, le sachet, le prix de la victoire. La lueur du regard du roi des ombres est celle dont on devrait se méfier, mais Robin ne le sait peut être pas encore. « Ce que je te propose en échange, c’est de bosser pour moi. Ton arrogance est une mine d’or, car tu ne te rends pas même compte de celle-ci. » Ceux qui travaillaient pour lui étaient des gamins qui pensaient êtres les maîtres du monde, certains qui espéraient peut être prendre sa place, et certains en étaient capables. Mais Robin, un gamin comme les autres, semblait avoir plus de valeurs que les autres. « Vends ton poison aux autres. Tu partage avec eux cette addiction. En quelques semaines, du pourrais ne plus jamais avoir besoin de le quémander. » L’offre est avancé, le gamin tient le reste du jeux entre ses mains. Peut être est-il prêt, à vendre son âme au diable.
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