Retour aux sources / azela

La caserne ! Un lieux unique, un lieux auquel tu te sens à ta place. Depuis Gamin, le rêve de monter dans le camion rouge t’envahis. La vie n’a jamais été clémente. Ton karma s’est enchaîné, laissant les
blessures du passé s’incruster au fil des années. Ton seul repère dans cette vie est certainement ce lieux si unique, si important à tes yeux. Tu aimes l’adrénaline qu’elle procure à chaque alerte retentissant entre ses quatre murs. Tu aimes le fait de te sentir utile. Sauver des vies est
certainement une raison d’être. Pourtant, tu n’as pas réussis à sauver celle de ta sœur. L’alarme a retenti annonçant un accident de la route. Une chose quelques peu banal dans ton métier. Tu revois
cette voiture volée en mille éclats. Tes nuits sont hanté par son visage liquidé, elle qui été un modèle de joie de vivre. Tu te sens impuissant, laissant jair des souvenirs tout aussi douloureux. La promesse
que tu sauverais ta famille était dérisoire. Depuis longtemps elle a été naufrager. Toi qui a eu des actes abominable, tu te demandes encore comment le sort à pu être aussi clément… Tu ne mérites
pas d’être encore sur cette terre, pas après avoir répéter le chemin de ta mère. Abandonner la femme aimée, portant ton enfant à été le coup de grasse. Pas un jour ne passe sans que tu y penses.
Tu es loin d’être un ange, mais par rapport à ta mère, tu as un cœur. A l’époque tu pensais les protéger d’une peine, tu penser qu’il serait plus facile qu’elle pleure ta mort… Tu pensais mal ! tu
aurais du garder espoir… Aujourd’hui, tu n’as plus ton pilier, mais tu te bat pour ta ni-ce, orpheline, remontant la pente. Tu l’as pris sous ton aile et tu le sais, tu gardes la tête haute grâce à cet enfant.
Elle te donne l’espoir de pouvoir avoir une seconde chance auprès de ta fille, Arya, auprès de Cassey… Pourtant, cette journée va vous rapprocher, tu en es loin de t’en douter. Ton sac à dos sur l’épaule, tu t’arrête, heureux de pouvoir remettre un pied dans cet endroit. Tu en
oublie l’agression au couteau devant ces lieux. Tu en oublies que tu aurais pu y rester. Tes camarades te chambrent, ravis de voire leur lieutenant sur pied. Tu entres dans la caserne, bavardant de tout est
de rien. Sans attendre, ma brigade se plains de mon remplaçant. Que veux tu ? Tu es irremplaçable. Tu partages un café en leur compagnie. Tu es peu bavard, ravis de retrouver cette caramaderie qui
règne ici. Au bout de quelques instants, tu te lèves pour rejoindre Azéla. La jeune adulte semble concentré, comme à son habitude. Une affinité est naît. Assez forte, tu dois l’avouer. Au vu de son
âge, sans vraiment savoir pourquoi, tu l’as pris sous ton aile du son arrivé. Non, tu n’as pas voulu te la faire. Elle t’a rappeler ton enfant. Celui que tu as abandonné…. Celui que tu peines à tisser du lien.
Adosser contre la porte, tu confies. -« Je pensais que tu aurais été la première à me saluer. »
Tu confie, taquin ! Ravis de savoir qu’elle semble bien se porter.

Ce sentiment de bien-être qui emplie ton être quand tu es dans ces lieux, c’est magique. Majestueuse sensation de faire partie de quelques choses de grandiose. Des intentions, de l’amour, tout ça tu ne l’as jamais eu avec tes parents, juste avec ta fratrie, parfois c’était plus complexe que ça. Les opales glissant sur Owen, tu lui fais un clin d’œil, pas sûre que ta langue se tienne sans cracher aux autres la vérité, qu’en réalité tout le monde connait. C’est un plaisir de venir ici, de se sentir utile, d’être importante. « je veux quelques choses pour mon silence ! » que tu lui lances avec un regard et sourire malicieux, tu as déjà bien de grandes idées sur ce que tu voudrais obtenir du capitaine. « deux MacDo et le droit de pranker Jensen, histoire de me venger de la farine dans mon cassier ! » les farces dans tous les coins, parfois c’est un terrain miné la caserne, mais c’est aussi amusant que récupérer ces joies d’enfances. T’as jamais été aussi à l’aise dans un petit boulot, ce boulot était bien plus grand que les autres, avec celui de Dominatrice, mais rien à voir avec ce rêve que tu convoitais depuis quelques années maintenant. Sauver les autres, être là, pour les soigner, être une chirurgienne reconnue. Des rêves par dizaine dans ta jeune tête blonde, peut être que tu miroites des choses impossibles pour toi, mais t’as jamais reconnu qu’une chose était impossible. T’es persuadée d’avoir découvert le vrai sens d’une famille avec des adultes ici, d’avoir comprit que rien n’était la faute de l’enfant, pourtant tu continues poupée à hanter l’appartement familial, à être là pour l’épave qu’est ta mère, ça hante ton esprit, cette envie parfois dévorante de t’évaporer de sa vie à tout jamais. Ou l’inverse. Rien de nouveau, c’est ce que tu as prétendu, mais tu luttes aussi avec Izoen, qu’il ne t’enferme pas dans un jeu trop démoniaque pour toi, qu’un moyen d’avoir de l’argent, de sortir la tête de l’eau, trouver un jour un endroit que tu pourras appeler ta maison, la tienne. Tu rigoles aux dires du capitaine. « il échange quelques mots, quand ce n’est pas moi c’est un autre ... je crois que c’est la détresse humaine qui le pousse à appeler... » les larmes qui pourraient glisser contre ta peau de porcelaine, tu l’as vécu cette maudite détresse humaine, mais t’es forte. Combattante jusqu’à tout écraser, à changer le destin qui t’était destiné. Il est hors de question pour toi, de vivre pour les autres, juste pour toi. Grandir avec cette caserne, prendre une place dans ce monde, c’était tout ce que tu espérais toi, poupée. L’ombre d’un père que tu n’as jamais eu, peut être trop jeune pour être le tien, surtout quand tu songes à l’âge d’Iz, l’autre capitaine. Rien que cette idée te serre le cœur, le myocarde paniquant à l’idée qu’un jour tu te retrouveras complétement enfouie dans cette embrouille. Le remplaçant, tu lèves les yeux au ciel. « Tu ne sais pas à quel point on a tous eu envie de le tuer sur place ... » un petit sourire s’installant sur ton visage de poupée. « t’es dur toi, mais punaise lui c’est un fou, il doit être mort son coeur, aucun sentiment, même pas avec les patients. » toi t’étais pas là, pour voir tout ça, mais les discours des autres en disaient long parfois. Puis il te parle de sa petite fille, une histoire plus complexe qu’une fille et un père, mais peu importe, car il avait pris le rôle le plus important pour la petite fille Owen. « faut dire que je suis une grande enfant ... la prochaine fois que t’as besoin de quelqu’un pour la garder ,tu me le dis ? » ça te ferait plaisir de la revoir, et ça t’assurait une nuit à l’abris sans avoir peur de te faire chopper. Les opales tombant dans celle d’owen, tu lui offres un sourire. « ce soir si tu veux je peux même la récupérer et aller manger une glace avec elle, tu dois avoir de quoi faire avec la paperasse ? » que tu lui proposes, le coeur déjà bien trop heureux de pouvoir passer du temps avec la petite fille. Car toi, t’aimes les autres sans aucune condition.

@Owen Swaguer ( crotte pour ta réponse effacé )

Que de menace qui te donne le sourire, les bras croisés sous ta poitrine. Tu n’imagines pas Owen être aussi horrible qu’il prétend l’être. Un homme au grand cœur, tu pourrais imaginer cela du démoniaque Izoen, tu y songes à lui encore, alors que tu ne devrais pas t’égarer en sa direction, tu devrais fuir chacune des pensées dans laquelle il se trouve. « je ne demandais pas ton aide, juste la permission, mais si en plus t’es dans la combine, je ne peux pas dire non … mais oublie pas le macdo hein ! » la nourriture et toi c’est une histoire d’amour passionné, tu n’as pas toujours de quoi manger, de quoi te mettre à l’abris. La débrouille c’était ainsi que tu devais être une jolie dominatrice, tu gérais plutôt bien la situation, jusqu’à rencontrer le seul homme qui voulait lutter ta domination, il te défiait comme un enfant capricieux. Cette famille, l’âme de cette caserne, chaque personne pénétrant l’endroit devenait importante, les larmes pour la peine, les rires pour les joies cette vie tu ne l’aurais pas rêvé, car tu n’aurais jamais imaginé une famille comme ça. Le schéma que tu avais dans le cœur, dans la tête était loin de ce que tu vivais, le cœur qui frémit à chaque absence, le sourire présent à chaque présence. Tu ne pouvais plus parler de famille avec tes géniteurs, c’était si lointain de ce que tu vivais actuellement. Trop gentille avec cet homme, aux prises avec la solitude, la peur, peut être bien, mais sa voix qui fait de la peine, tu as tant du mal à ne pas lui accorder quelques mots à l’écoute et en lui expliquant pourquoi tu ne resteras pas au téléphone des heures, car d’autres personnes plus en peine et en mal était en panique et tu devais être là pour eux aussi. « gentille je ne sais pas, mais je ne me vois pas juste raccrocher, j’aurais jamais le cœur pour faire ça ! » t’as le cœur dans la main poupée, bien pour ça que les études de médecine, ont toujours été celle que tu visais, celle pour qui tu devais tout faire pour payer. Car t’en avais pour des années à t’époumoner pour survivre avec ces crédits pour ce métier qui était une vocation chez toi. « Oh oui, grand temps que tu reviennes avant que ce ne soit l’anarchie dans le coin … » l’anarchie dans la caserne mais jamais en mission, car tout le monde respectait clairement les ordres des supérieurs, même des cons. Tu souris à owen. « je n’étais pas là à ton arrivée, mais je suis sûre que ça a été plutôt rapide, juste une question de confiance à installer, lui il n’arrivera même pas à avoir la confiance ni même le respect … alors ce n’est pas gagné ! » owen avait pas essayé de plaire de ce que tu avais entendu, lui-même, prenant place comme ci il avait toujours fait partie de cette famille, comme toi. Plus d’un an ici et tu étais en fin bien. « ça ne me gêne pas, le jour où je ne pourrais pas je le dirais ne t’en fait pas. » être chez owen le temps de garder la petite t’aidait à être à l’abris, à être bien quelques heures en charmante compagnie de cette petite qui donnait le sourire à quiconque croisait sa route. « Ouai un macdo , je te tiendrais au courant quand on ira au parc avec Gabriella. » que tu lui dis, sourire bordant tes lèvres. Puis cette conversation qui n’allait pas tarder à prendre fin quand la sirène retentit appelant l’équipe d’owen pour une intervention. Des échanges courts mais toujours bénéfique.

@Owen Swaguer