(à la douceur de la nuit. ) ft skye.

myocarde touché. Tes songes pour ce samedi soir tu aurais emmené t’amuser, dévoré la ville de New-York dans sa folie, mais tu étais sur ton trente et un. Acceptant d’accompagner tes parents dans cette soirée de grand luxe, pour aider ces enfants. C’est le cœur lourd que tu avais accepté. Le cancer des enfants, c’était bien pire que ta pauvre tumeur au cerveau, t’allais expirer, mais t’avais pu dévorer la vie bien plus que ces êtres que tu avais déjà croisé plus d’une fois durant tes journées à accepter à être le cobaye de plusieurs médecins, ne se captivant que pour mikado, dans l’espoir de te sauver, peut-être. Ton audace s’étant développé avec la présence de Mikado, soif de vivre, de profiter, tu n’oublies pas le temps qu’il défile à grande vitesse sans compter les secondes restantes, pour ne pas étouffer. Le compte à rebours ne te donne que des envies de voler, de déployer tes ailes pour miroiter tout ce que tu pourrais louper. Dévorer le monde, grandir en quelques temps pour ne plus être ancrée dans la perfection que tu voulais être quand ton rêve était de caresser les étoiles. Tu les chéris encore, les opales voraces de ces petites lumières dans le firmament. Le rêve de grandeur, le rêve de réussite sans tes parents, sans leur argent et pourtant, ils t’ont fait un don, donner de l’argent pour que tu puisses aboutir à tout tes rêves, avant que ton dernier souffle ne vienne sonner le glas. Fin imminente où perdre ton temps à faire des courbettes avec gentillesse ne te plaît pas, alors tu offres quelques sourires, quelques mots, sans t’arrêter à ceux qui te demande comment tu vas, ton secret bien gardé pour la plupart, car t’as jamais voulu voir d’iris t’observer avec pitié, tu ne voulais pas qu’on te tende la main, mais parfois tu étais obligé, ne pouvant laisser découvrir avec horreur ta mort prochaine. Tu leur laisser le temps de s’habituer à ton absence, notant toute ces choses qui emporter ton cœur, dédiant ton amour à ces personnes dans ces quelques mots. T’as peur, même si tu veux te convaincre du contraire, tes entrailles frétilles à chaque fois que tes songes te laissent divaguer sur ton dernier souffle, sur cette fin qui arrive au grand galop. La lumière qui brille dans tes iris n’a jamais cessé d’exister, c’étaient tes rêves, tes passions s’imposant en toi qui donner cette vie à ton regard. Quittant la salle de bal pour laisser ces gens se pavaner de leur argent, coupe en main, opales flirtant avec le ciel, la solitude apaisante sur ce balcon, tu miroitais avec bonheur les lumières de la ville qui faisait chavirer ton cœur. La porte qui s’ouvrit derrière toi, t’aurais jamais pensé déposer tes opales sur Skye … la montagne de sentiment venant cajoler ton être, tout en l’effrayant. Tu te souvenais de vous, de ce lien qui vous avez toujours unis, sans savoir qui avait causé la perte de ce songe qui était le votre. Un sourire à lui offrir, qui disparaît aussitôt, tu ne serais pas quoi dire, quoi faire et pourtant, t’as envie de te jeter du haut de la falaise de Skye, sauter la tête la première, pour ne pas disparaître dans le passé sans même un mot. «   Salut .. » t’as rien trouvé d’autre à dire, car t’as pas les mots et pourtant tu n’as plus le temps de tergiverser non plus en te posant une myriade de question.

S’envoler loin de leur bras. Mettre les voiles en direction de l’au-delà. Profiter de ta vie avant qu’elle ne s’essouffle c’est ton souhait tout comme offrir de bon moment à ceux que tu aimes. Alors accepter la demande de tes parents n’avait pas été compliqué, même si l’envie de convoler dans les nuits pleines d’ivresse de la grosse pomme, te donnait bien plus envie. T’amuser et t’écrouler contre le monde, mais tu étais là, pour sourire, apporter ta jeunesse à ces événements pour montrer sa richesse. T’as jamais aimé être riche, une privilégier, tu voulais être comme tes amis, avoir une vie sans avoir à te dire que toi tu avais plus de chance qu’eux. T’as jamais oublié de jouer le jeu qu’on t’apprend quand t’es une jeune femme de la haute société, les bals t’amenant soi-disant à la vie d’adulte, à la vie de femme. C’est quoi une femme ? les réponses sont multiples dans ta tête, tant qu’elle était libre, liberté chérie que désirait bien trop de femme. T’aurais des choses à dire poupée, beaucoup trop pour le peu de temps à vaguer sur l’asphalte de cette terre. Tu cours, peut être même trop vite, à t’en faire des crampes, à oublier de respirer, restant en apnée aux yeux des autres. Tu auras toujours l’impression d’être trop banale dans leur monde, pas captivé par les belles choses, sauf ces divines lumières dansant dans le firmament. T’as toujours été amoureuse de ces astres captivant tes opales, iris dévorantes la voie lactée. Ce monde céleste qu’est le tien, tu t ‘y sens de trop, de tes jambes coton, tu n’as qu’un désire, tout réussir, t’épanouir sous les prunelles du monde. Délaisser le bal, pour les étoiles, ce fût une chose aisée. T’as toujours été solitaire dans l’âme, petit comité avec de vrais moment de bonheur. Ça manquait d’réel ici pour toi, ici pour les enfants crevant à l’abris des regards entre quatre murs stériles. Qui allait se confronter à cette réalité, qui allait se battre plus qu’à coup de chèque. C’était déjà beaucoup, sans nul doute pour accroitre les possibilités de recherche, mais pas suffisant pour toi. Petit lutin parmi les anges, combattant aussi dur que toi, même plus. Car toi tu étais résigné, ton sort était scellé dans le temps, sans connaître cette date d’expiration ancré dans tes tissus. Bouffée d’air frais, la solitude comme seul remède à tes maux, jusqu’à ce que la porte ne se fasse entendre. Les opales curieuses, tes lèvres s’étirant dans un geste timide. Souvenir d’antan. Douceur d’enfance. Le silence résonne dans ta tête, voulant le briser, tu n’avais rien trouvé à dire, rien de bien congrès. Fantôme qui avait disparu de ta vie, laissant des larmes glisser de ton doux visage, tu n’avais jamais compris, cherchant à savoir, tout en convolant avec ta vie, tes rêves. Finissant par baisser les bras, grignotant ton rêve de futur cosmonaute, une femme forte. Mais le destin était venu t’abîmer. Les mots qui se propulse à toi, tu restes silencieuse, écoutant juste la voix mélodieuse si approprié à la beauté de skye, un doux mélange et un plaisir pour les opales. Skye avait toujours été l’une des filles que tu pouvais dévorer sans toucher. Les émotions qui te torturent, les questions qui te hantent. Tu ne sais pas trop quoi faire ou même quoi dire, malgré les paroles de ton amie. Parfois, tu aimerais mikado t’empêche d’avoir à échanger avec les autres, surtout ceux de ton passé, qui avait disparu, car maintenant le temps manquait et tu te sens toujours un peu plus coupable. De ne pas avoir plus lutté, pensant sans doute avoir l’éternité devant toi. Ces mémoires qui te redonnent le sourire, tu songes à ce passé vous unissant, alors que tu t’étonnes encore que ce soit brisé ainsi, sans explication. Les remords frappant ton myocarde, c’est mikado qui te faisait ouvrir les opales, tes erreurs explosant à ton visage. T’avais pas les mots, t’avais aucune idée de ce que tu devais dire, en vrai. « je n’avais même pas songé à ta présence ici, ça fait si longtemps que je n’étais pas venue dans ce genre d’endroit. » tes parents étaient compréhensifs, du moins ils avaient toujours essayé de l’être. Ta vie était loin de ce monde de richesse, quand tu n’avais que d’yeux pour celui de toutes ces personnes ayant moins de chance. Tes cheveux virevoltant au bon vouloir de la brise glissant sur ton visage, tes opales se plongeant dans la pénombre un instant. « je vis ma vie ... je profite. » tu le fais pour de bonne raison, que tu n’as pas envie d’étaler ici. « et toi, comment tu vas ? » le sourire emprisonnant tes lèvres. La voir ici, à tes côtés, ça rappellerait presque à tes songes qu’elle t’avait manqué, ta complice d’enfance. « tu sais je suis désolée ... j’aurais voulu t’aider à l’époque. » tu as besoin de vider ton sac, sans même savoir ce qui avait eu dans sa vie, tu sais juste que tu n’avais pas assuré avec elle, et si seulement elle était la seule. Tes lippes emprisonnant le rebord de ta coupe, prenant une gorge du champagne grand luxe, qui glissait à merveille dans ta gorge.