moment d'égarement (LIBRE)

Les voyages d’affaires sont monnaies courantes pour Dillon depuis qu’il a commencé à travailler dans cette branche, d’autant plus quand il a commencé à prendre des échelons. Autant dire que maintenant qu’il est à la tête du fbi, il connait les aéroports, les avions privés et tout ce qui va avec par cœur. Voilà pourquoi il a passé près de deux semaines loin de sa ville, loin de New York et de ses proches. Il pourrait dire que son lit fait partis de ce qu’il lui a manqué, trouvant toujours à redire dans ceux des hôtels dans lesquels il reste durant ses missions, mais depuis qu’il a quitté le lit conjugal depuis plusieurs mois ce n’est pas vraiment pareil qu’auparavant. Pourtant, il est heureux d’être rentré. Parfois il pense à se prendre un appartement dans le plus grand des secrets, pour continuer son petit jeu avec sa femme tout en ayant son indépendance, mais il a trop peur que ça s’apprennent avant qu’ils annoncent d’eux-mêmes la séparation définitive. Avant, vivre sous le même toit en n’agissant plus en tant que couple c’était plus ou moins facile ; mais depuis qu’elle a rencontré quelqu’un il a beaucoup plus de mal et c’est compréhensible. C’est donc compréhensible également que même s’il est content d’être de retour à New York, sa priorité n’est pas de rentrer. Outre les affaires à régler au travail, il a juste besoin de prendre son temps. Le seul inconvénient c’est sa valide qu’il se trimballe même s’il aurait pu la laisser dans les locaux fédéraux. Il aime bien séparer sa vie privée de sa vie professionnelle alors il ne laisse que ses affaires qui concerne ceci là-bas. Alors, Dillon fait un tour en ville, passant de rue en rue, s’arrêtant parfois dans des magasins. Ayant envie d’un long café bien corsé, il se dirigea vers un café où il a l’habitude de venir quand il passe dans le coin. Comme d’habitude, il y a du monde alors il se met à la fin de la file. Il risque d’attendre un moment mais ce n’est pas bien grave. Il suffit d’un moment d’égarement sur son téléphone pour voir que la valise qu’il venait à peine de poser à ses côtés, n’était plus là. « Putain merde ! » Jura-t-il avant de se tourner vers la personne derrière lui « Vous n’avez pas vu une valise grise, ou quelqu’un partir avec ? » elle n’a pas pu s’enfuir toute seule malgré ses roulettes. Ca ne lui ressemble en rien d’égarer ses affaires, ni d’être tête en l’air. Avec ce qu’il fait dans la vie il ne peut pas se le permettre. Regardant à droite puis à gauche attendant que l’inconnu(e) lui réponde, il n’a vraiment aucune piste sur cette fichue valise.