M / PAUL ANDERSON (négociable)

identité complète / rag wheeler tranche d'âge / 40-50 ans statut civil / célibataire études ou métier / tueur à gages, bras droit de son frère à la tête d'un réseau de traffic et de prostitution groupe conseillé / ace of clubs avatar souhaité / paul anderson

claudia wheeler / claudia et rag, ça a commencé par une baffe. il y a presque treize ans déjà, quand il l'a sortie de la librairie où elle avait vécu recluse toute son enfance, après la mort de la vieille chez qui elle créchait, et qu'elle se débattait tellement de désespoir de quitter les rayonnages qui étaient sa maison, son horizon qu'il avait dû lui coller une torgnolle pour qu'elle la ferme enfin et qu'il n'attire pas l'attention. depuis, elle était accrochée à ses basques, ombre espiègle et silencieuse de ce grand mec pas commode. ombre qui a grandi, dont les formes se sont dessinées sous le regard d'abord placide de rag, bien vite changé en oeillades qu'il s'interdit. il en a vu défiler, des gamines, au sein de la petite entreprise familiale de prostitution gérée par son frère. des petites souillées des leurs dix-huit ans, et qui se plaignent pas en plus. il en a vu défigurées. il sait que c'est le futur de claudia, celui de toutes les gosses qu'il récupère, rabatteur qu'il est pour son frère. mais le jour où ce futur devient présent, rag il le supporte pas. alors il retarde l'échéance, prétexte qu'il a besoin d'elle dans ses affaires à lui, argumente qu'elle en a trop dans la tête pour simplement faire le tapin. la maintient hors de portée de sil. mais il est difficile de sauver la peau de quelqu'un qui ne demande qu'à se jeter dans la gueule du loup. parce que claudia, elle regarde sil avec les yeux d'une noyée, tellement elle en est amoureuse. et si faire la pute pour lui peut l'aider à la considérer enfin comme une femme, elle dira peut-être pas non. et rag, ça le rend fou. parce qu'il crève de jalousie, qu'il voudrait qu'elle le regarde lui avec ces yeux-là. parce qu'il est le spectateur stoïque de l'extinction du feu follet qu'elle a toujours été, peu à peu étouffée sous les cendres de l'escorting. parce qu'il crève envie de la plaquer contre un mur, de lui mordre la bouche et de lui dire tous les mots qu'elle, elle rêve de murmurer à son frère.