Idée de titre avec Camille Alvar

Ton nom ne me fait pas honte, justement je m’en moque de le porter. Son homme ne le comprenait pas, la communication entre eux était rompue alors Alejandro préféra souffler dehors plutôt que de prendre une décision qu’il allait regretter. Il finit quand même par revenir dans le logement assez tard voyant son homme sur le canapé.

Lui déposant un baiser sur le front, il le couvrit d’une couverture avant de lui donner son oreiller puis de se planquer dans sa chambre comme un lâche. Il fit semblant de dormir en entendant son homme l’embrasser le matin résistant à l’envie de prolonger le baiser. Entendant la porte claquer, il souffla un bon coup en se relevant se torturant l’esprit et essayant de prendre sa décision.

Il ne voulait que le bonheur de son homme, il ne souhaitait pas voir ce dernier partir mais il ne pouvait plus le rendre heureux. Il prit son courage à deux mains avant d’envoyer un sms pour rendre sa liberté à son homme. Un message qui ne fut absolument pas bien prit et il brisa le cœur de son amant sans le vouloir. Enfin il se disait que c’était peut-être un mal pour un bien si Camille le détestait, il pourrait passer à autres choses plus facilement.

Son homme ne l’acceptait toutefois absolument pas ce qui fit soupirer Alejandro à travers ses larmes. Je peux te lister des crevards de flics qui seraient ravies de t’avoir, toujours à tourner autour de toi comme des vautours. Mais tu serais triste mon amour, je veux te rendre heureux même dans quarante ans et ce n’est pas possible. Je t’aime tellement, mais je préfère te laisser ta liberté plutôt que de t’enfermer dans notre relation.

Voyant son homme lui écrire qu’il comptait abandonner sa formation, Alejandro comprit qu’il allait devoir se bouger. Je refuse, tu restes dans ta formation encore une preuve que je ne t’apporte rien de bon. L’endroit où se trouvait son homme n’était pas trop loin de leur maison donc il décida de lui faire une visite surprise pour qu’il n’abandonne pas cette formation.

Le trajet durait un peu plus de deux heures, mais l’avantage de rouler en bécane était qu’il était moins soumis au bouchon ou autre ralentissement vu qu’il pouvait passer sur le côté. Il arriva rapidement à destination se garant presque correctement avant de pénétrer dans le motel.


L’endroit grouillait de flics pour son plus grand malheur et la majorité le regardait déjà. Il se retient de ne pas envoyer chier l’un d’entre eux pour se diriger vers la réception. Il tomba sur une greluche qui lui donna tous les renseignements qu’il demanda après un sourire charmeur. Cette conne lui donna même un badge d’accès, une pratique complètement stupide vue que n’importe qui pouvait aller tuer un flic en possédant la clé de la chambre.

Une constatation qu’il voulut dire à haute voix en rentrant dans la chambre, mais la vue de son amant lui coupa le souffle. Bonjour mon amour. Passant sa main dans les cheveux de son amant, il déposa un baiser sur le front de ce dernier. Ne pleure pas s’il te plaît, c’est le mieux pour toi.

@Camille Alvar

Il était trop complexe de parler avec son homme, le pire c'était qu'Alejandro éludait ses questions et ça l'agaçait. Il préféra le laisser partir, quitte à se laisser briser le coeur. Camille ne remarqua pas le lendemain qu'Alejandro faisait semblant de dormir, il avait eu envie de le réveiller, mais ils étaient trop en " froid" pour ça.

Leur " dispute" continuait par texto et Camille commençait en avoir plus que marre, parce que les écrits étaient encore plus terribles que jamais. Le brun était en colère, le coeur brisé et l'âme en peine. Jamais il n'avait ressenti pareille douleur. Pourtant, ils s'étaient déjà disputé mais jamais à rompre.

" Arrête, faut que tu arrêtes, mes collègues ne sont pas gay pour la plupart, alors ça m'étonnerait vraiment qu'ils me tournent trop autour. Arrête je t'en pris... Depuis quand on est enfermé dans cette relation ? Depuis quand tu penses ça ? C'est ce que tu ressens ? "

Et Camille était bien décidé à tout pour sauver sa relation, d'ou l'arrêt de sa formation pour sauver son couple.

"Je rentre à New York le plus tôt possible, je m'en fout de cette formation, c'est toi le plus important. Je t'aime plus que tout au monde Alejandro, tu es mon âme soeur..."

Et entre les sanglots, Camille essayait de trouver un moyen de rentrer, mais tout était complet. Il continua d'envoyer des sms à son homme qui ne répondait plus. Il tentait le tout pour le tout à chaque texto, mais son coeur se brisait aussi à chaque fois. Il avait peut être pleurer toutes les larmes de son corps, il n'avait pas trouver de vol avant le lendemain matin et ça le rendait dingue. Et Alejandro qui ne répondait ni à ses appels, ni à ses textos. Camille n'avait plus de batterie et fut forcé de mettre son téléphone en charge. Il s'installa en PLS sur le lit, devant un film bidon, tout en pleurant à chaque fois qu'il songeait à son homme. Il fut surpris quand il entendit la porte s'ouvrir sur son cher et tendre. Putain de merde... Il était là, en chair et en os. Le cœur de Camille loupa un battement et il se redressa rapidement, essayant de sécher ses larmes.

- Je... Cariño ! Oh me amor...

Les larmes continuaient de couler, mai c'était de la joie et du soulagement. Le voir là, ça lui faisait un tel bien. Le policier se serra dans les bras du mécano et le frappa au niveau du torse, sans pour autant lui faire mal.

- Plus jamais... Plus jamais tu romps... Plus jamais comme ça... Je veux pas te perdre jamais...

Camille caresse doucement la joue d'Alejandro et déposa un baiser contre ses lèvres. Certes, ils étaient censés ne plus être ensemble mais Camille s'en foutait.

- Je t'aime plus qu ma propre vie... Je te donnerais la mienne s'il le fallait... Tu as mon coeur, tu possèdes ma vie... T'es complètement dingue d'être venu... merci...

Parce qu'il n'aurait pas pu, il n'avait pas trouvé de moyen de locomotion avant le lendemain. Camille refusait de bouger des bras d'Alejandro.

@Alejandro Aguirez

Alejandro n’imaginait pas que la situation allait tellement partir en vrille, il pensait vraiment faire ce qui était le mieux pour son homme et ne pensait pas à le blesser. Enfin il se doutait que rompre avec lui n’allait pas le faire sauter de joie, mais il pensait vraiment le faire pour son bien.

Son homme était l’élément principal de sa vie, son âme sœur, mais s’il fallait se sacrifier pour qu’il soit heureux alors Alejandro n’allait pas hésiter. Il avait enfin trouvé le courage de lui envoyer un sms de rupture, mais la réaction de son homme lui brisa le cœur. Entendant ce dernier lui parler d’abandonner sa formation, le brun refusa catégoriquement avant de prendre l’une de ses vieilles bécanes et de partir à sa rencontre.

Il savait où son homme se trouvait et par chance la personne à l’accueil était un peu stupide pour ne pas dire complètement. Sérieusement qui donnait le numéro de chambre d’un flic à un inconnu sachant les menaces que ces derniers pouvaient recevoir ? Personne, sauf cette personne à l’accueil qui apparemment s’en moquait que l’on puisse rentrer dans l’hôtel comme dans un moulin. Alejandro n’avait même pas eu besoin d’évoquer son lien avec Camille, un sourire charmeur avait fait l’affaire.


Arrivant devant la chambre de son homme, il poussa un soupir pour se donner du courage avant de franchir la porte. Amado, c’est pour ton bien. Cela lui brisait le cœur, mais il devait le faire pour son homme, pour que ce dernier soit libre. Il répondit aux baisers de son homme avec grand plaisir ne se gênant pas pour approfondir le baiser. Je t’aime tellement mon amour, tu sais que tu possèdes également mon cœur. Mais tu subis tellement à cause de moi, je ne veux pas que cela continue Amado.

Posant ses mains sur les joues de son homme, il essuya les larmes de ce dernier avant de lui donner un tendre baiser. Je t’aime tellement si tu savais. Je viendrais toujours pour toi, où que je me trouve et quoi que je fasse. Son boulot au garage était fait par ses salarié.es et par son meilleur ami. Tu es tellement beau Amado, mais ne pleures pas pour moi stp. Embrassant les lèvres de son interlocuteur, il finit par le serrer dans ses bras. Rien que de l’avoir contre lui le rendait fou de joie et il ne se priva pas de le garder contre lui, serrer contre son cœur déposant des baisers dans le cou de Camille.

@Camille Alvar

Camille était soulagé de voir son homme là. C'était une surprise qu'il soit là, les larmes du brun continuaient de couler malgré le sourire qu'il abordait. La joie et la tristesse mêlée. Le brun se laissa un peu aller dans  les bras de son cher et tendre.

- C'est le fait que tu sois dans ma vie qui me fait du bien...

Il dépose un doux baiser contre les lèvres de son cher et tendre, caressant doucement les cheveux de son cher et tendre. Il se serre dans ses bras, il dépose une multitudes de baisers contre le cou de son cher et tendre.

- Arrête Cariño, s'il te plait... Tu me rends heureux, tu es l'homme de ma vie...

L'Alvar s'écarte doucement et le regarde, il  caresse doucement son torse puis remonte sa main sur sa joue. Camille se pince les lèvres.

- Mon amour, tu ne seras jamais un poids pour moi, je t'aime plus que tout au monde et je suis prêt à quitter ce job s'il le faut, quitter cette formation pour rester avec toi... J'ai pas envie qu'on se sépare, j'ai pas envie qu'on soit séparer... Tu es mon âme soeur et je te remercierais jamais assez d'être là dans ma vie. Je peux pas m'empêcher de pleurer, c'est entre... La tristesse de cette rupture, et la joie de te voir là... Je veux pas mettre fin à toutes ses années... On a survécu à tes années de prison, je refuse que le fait que je veuille un enfant avec toi brise tout... C'est toi que je veux, t'es le seul qui fait battre mon coeur et pour toujours...

Il espérait qu'Alejandro l'entende tout ça, il voulait que ça reparte comme s'il  n'avait jamais trouvé ses papiers, comme si rien ne s'était passé. Il était l'homme de sa vie un point c'est tout.

@Alejandro Aguirez

Je t’aime tellement mon amour si tu savais. Il déposa un baiser sur les lèvres de son interlocuteur profitant de l’avoir dans ses bras pour le câliner. Je ne suis pas certain que t’avoir dans ma vie soit un cadeau pour toi. Je ne t’apporte que des problèmes, cette formation est une preuve de plus. Son homme était un excellent policier, il pourrait diriger toute sa brigade si Alejandro n’était pas son compagnon.

Tu es mon âme sœur, c’est un fait dont je suis persuadé mon amour, mais tu pourrais avoir une vie tellement plus agréable. Ayant gardé ses mains autour du corps de son homme, il décida d’en glisser une sous la chemise de son homme caressant le torse sous ses doigts. Tu es tellement beau, je ne veux pas te priver de ce que je ne peux pas t’offrir.

Faisant courir ses doigts sur le torse de son homme, il déboutonna la chemise de son amant. Ne pleure pas mon amour, tu sais que je ne veux que ton bonheur. Je ne peux pas te donner un enfant mon amour, j’en suis incapable et je suis désolé d’encore une fois gâcher ta vie. Il déposa un baiser sur les lèvres de son amant descendant dans son cou puis sur son torse avant de se redresser.

Je ne suis pas fermé à l’idée du mariage, je serais honoré de porter ton nom de famille. Mais encore une fois tu seras en danger si on peut te lier à moi et ta carrière va en supporter le poids encore plus.

Là tes collègues ne savent pas tous qui aient ton homme. Alejandro n’avait jamais autant parlé de sa vie, il n’était pas un bavard et il prenait grandement sur lui pour pouvoir s’expliquer avec son homme. Il continua de caresser le torse de son homme admirant les muscles sous ses mains enfouissant sa tête dans le cou de son interlocuteur et lui déposant des baisers dans le cou.

@Camille Alvar

Le sourire de Camille était toujours là, malgré les larmes qui continuaient à couler. Il n'arrivait pas à les faire cesser. Le brun déposa un léger baiser contre les lèvres de son fiancé.

-  Je t'aime aussi, plus que tout au monde... J'ai une petite idée de combien tu m'aimes...

L'Alvar se laissa aller dans les bras de son cher et tendre, ça lui faisait du bien d'être dans ses bras. Camille détestait clairement les disputes avec son cher et tendre. Ils avaient bien trop souffert par le passé avec les séparations imposées. Camille fronce doucement le nez à ses paroles.

- Arrête... Tu seras toujours plus important que tout... Tu es l'homme de ma vie, tu passes avant tout... Je m'en fiche  de cette formation, c'est toi qui passe avant tout... Et je préfère t'avoir à mes cotés plutôt que te rendre malheureux avec un enfant que tu ne veux pas... Je peux vivre sans enfant, mais je ne peux pas vivre sans toi...

Parce que Camille était réellement super sincère, il préférait avoir Alejandro dans sa vie plutôt qu'élever un enfant seul à son âge. Le brun déroba un doux baiser à son fiancé et caressa sa joue. Camille senti un long frisson parcourir son corps, les doigts d'Alejandro lui faisaient toujours cet effet, surtout avec ses lèvres dans son cou. Un sourire s'afficha sur les lèvres de l'Alvar. Bordel, Alejandro acceptait de l'épouser pour de bon.

- Je m'en fiche ça, ils savent qu'on est ensemble, alors tu sais, c'est pas grave... Et je prends le risque...J'ai envie de porter ton nom et puis des Alvar et des Aguirez y'en a d'autre tu sais...

Un nouveau sourire s'afficha sur les lèvres de Camille qui caressa doucement sa joue.

- Mais je sais aussi que c'est  surtout que t'as peur qu'on te relis à un flic et que tu veux pas qu'on sache qu'on est ensemble, j'ai tort ?

Parce que Camille savait que c'était pour ça qu'ils n'avaient pas un comportement de couple quand ils étaient en public. Camille avait toujours respecté ça. Il n'en voulait pas à Alejandro, mais il savait aussi que c'était pour les protéger, il respectait leur intimité.

- Je m'en fiche qu'ils sachent, j'ai pas honte de dire que j'ai le plus parfait des hommes à mes côtés, j'ai pas honte de dire que t'es l'homme de ma vie et même mon âme soeur... J'aurai pas honte de leur dire que je t'aime plus que tout au monde...

Camille ne peut pas s'empêcher de sourire, il était sincère. Il caresse doucement le torse de son cher et tendre, déboutonnant sa chemise à son tour.


@Alejandro Aguirez

- Tu vas me manquer...j'espère qu'on pourra se voir pendant toute la formation... Parce que... je t'aime plus que tout au monde... Vraiment... Et j'ai hâte de rentrer à la maison, qu'on soit tous les deux...

Mais Camille était loin de se douter qu'il allait se faire tirer dessus en rentrant, ferait trois mois de coma et perdrait trente ans de sa vie. Les adieux avec Alejandro furent déchirant, mais ils étaient ensemble, c'était le principal.


@Alejandro Aguirez