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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !

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 don't speak (zeus)

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Message Sujet: don't speak (zeus)   don't speak (zeus) Empty Jeu 6 Déc - 21:46

T'es prêt, tu t'es bien habillé, bien coiffé, t'as fait tout ce qu'il fallait. Tout pour être parfait, pour ne pas faire mauvaise impression. Pour pas qu'il se rende compte à quel point t'es détruit, à quel point t'as besoin de lui. Tu veux pas qu'il découvre les cartons de pizza parce que t'as pas envie de te faire à manger, qu'il se rende compte des mouchoirs qui traînent sous ton fauteuil, qu'il remarque ces cernes sous tes yeux. Non, tu crèves de l'intérieur, t'as mal plus que jamais, mais t'as pas le droit de lui faire ça, t'as pas le droit de l'empêcher d'être vraiment heureux. Vous deux c'était bien, c'était parfait, mais c'était pas sa perfection, le monde qu'il lui fallait. Tu sais que ça paraît stupide alors que tout allait si bien, tu sais que t'as peut-être été un peu con, mais tu restes persuadé de tes intentions, de ce bien que tu vas lui apporter malgré la souffrance que t'as dû lui faire. Toi tu sais pas comment continuer ta vie, pour toi c'était lui ton bonheur, mais t'as plus le droit d'être égoïste, tu l'as compris quand sa mère s'en est prise à toi, quand cette pouffe l'a embrassée. Tu sais que ça va être dur de le revoir, que tu vas n'avoir qu'une envie c'est te jeter dans ses bras, c'est retrouver ses lèvres qui t'ont tant manqué. Le retrouver lui, le garder ici pour toujours, continuer à être égoïste. Mais tu dois être fort, plus fort que ça, pour lui.

T'entends ton téléphone sonner, tu vas voir, curieux et t'ouvres le sms d'une pote à toi. Tu vois l'image, la photo de Zeus torse nu avec une fille, le message qui l'accompagne de ta pote et qui te dit qu'il a encore frappé le beau blond et là ton cœur éclate, se brise en mille morceaux. T'as les yeux humides, mais tu veux pas pleurer, pas pour ça. Tu peux pas t'empêcher de fixer cette photo alors qu'elle te fait aussi mal qu'un coup de poignard en plein cœur. T'as envie que ce soit faux, t'as envie que ce soit une blague, mais c'est la réalité. Il est déjà passé à autre chose, il est déjà retourné à ses coucheries, à sa vie d'avant et il t'a déjà oublié. Tu devrais être heureux pour lui, fier de ton choix, mais tout ce que tu ressens c'est de la peine, de la douleur. T'arrives pas à y voir du positif, tu te sens trompé, tu te sens moins que rien. T'étais pas si important pour lui finalement, il était juste passionné comme il l'est toujours. Visiblement, il t'a vite remplacé par une paire de sein et ça te désole. Pourtant c'est toi qui a mis fin à votre relation, toi qui l'a poussé à faire ça, tu peux t'en prendre qu'à toi même. Mais non, c'est plus facile de s'en prendre à lui. Ta sonnette résonne et de la peine, tu passes à la haine. Tu sais que c'est lui et tu comptes bien demander des explications.

T'ouvres la porte et tu le vois et pendant un moment, toute ta colère, ta peine, s'estompent. Pendant un court instant tu te perds dans ses yeux azurs, tu t'y noies et ton cœur bat comme la première fois. Tu l'aimes, tu peux pas le cacher, tu peux pas le nier. Tu te contentes de vite baisser les yeux et de te décaler pour le laisser passer. « Salut... » C'est gênant, bizarre et t'as pas envie de ça, mais t'as pas le choix. Tu refermes la porte après lui et tu lui indiques ta chambre d'un signe de la main comme pour l'autoriser à aller chercher ses affaires. Tu le suis, tu t'adosses contre ta porte et tu le regardes pendant qu'il ne te regardes pas, tu l'observes et finalement, petit à petit, la colère revient. Tu fouilles dans ton portable, tu retrouves l'image et tu t'avances vers lui, le portable en avant, la photo en évidence. « Tu peux m'expliquer ça ? » Tu sais que t'es puéril, que t'as pas le droit de lui demander des explications, mais bordel ça fait trop peu de temps que vous vous êtes séparés. « J'pensais pas que tu m'oublierais si vite, finalement t'étais peut-être pas si amoureux. » Tu lui reproches ça alors que c'est toi qui l'a quitté, c'est le monde à l'envers et même si tu t'en rends un peu compte, tu peux pas laisser passer ça. Tu peux pas ne rien dire, ne rien faire. Tu croises les bras, t'évites son regard, les sourcils froncés. « J'espère au moins qu'elle en valait le coup. » Tes défauts ressortent, vils et cruels et ça te fait mal de montrer cet aspect à cet homme qui t'as tant apporté, mais t'y peux rien. En ce moment, depuis ce repas chez ses parents, tu contrôles plus rien dans votre relation.
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Message Sujet: Re: don't speak (zeus)   don't speak (zeus) Empty Sam 8 Déc - 0:31

Les yeux fatigués et la mine quelque peu déconfite, Zeus se réveillait doucement. Un mal de crâne s'empara aussitôt de lui, synonyme de soirée difficile où il ne se souvenait absolument de rien. Il était dans son appartement mais cela faisait deux soirs de suite qu'il le désertait pour trouver refuge dans des soirées où il passait le temps. Enfin le temps... La réalité était plutôt qu'il s'enfilait quelques curlys avant de finir par descendre au choix des alcools différents : whisky, vodka,ricard... Tout y passait sans que, pourtant, Zeus n'y trouve son compte. Toutes les soirées se ressemblaient : il pensait passer un agréable moment jusqu'à ce que la réalité le rattrape : il était seul, sans Nell, sans son pilier. Les gens qui venaient le voir appréciaient toujours l'insouciance et le côté pitre dont il pouvait faire preuve mais tout lui laissait un goût amer. Il pouvait être drôle comme cynique, gentil mais triste, attentif mais pessimiste. Il n'y avait plus de couleur, plus de gaieté dans ses yeux et même Maxine pensait déclencher l'alarme ultime. Provoquer une réunion de crise était une mauvaise idée, Zeus ne pouvant supporter de le revoir,lui. Écouter ses nouvelles, si il a un nouveau copain.

Comme tous les autres matins, il avait ouvert les yeux en espérant que son beau geek sera à ses côtés. Qu'il verrait son air malicieux et ses fossettes le contempler, qu'il l'aurait embrassé et serré dans ses bras sans qu'aucune animosité ne règne dans la pièce. Il tâtonne près de lui et c'est un lit froid qu'il rencontre, un lit sans personne, une place vacante qu'il ne veut pas remplacer. Zeus ne veut personne, même son membre semble lui tourner le dos et lui retire son bonheur d'antan. Ce temps où il s'en fichait de se poser, de s'envoyer en l'air assez souvent dans la semaine.


Il réalisa tout de même quelque chose quand il fût devant sa télé, avec son café et le journal de la veille. Il lui manquait quelques affaires. Des babioles, des sous vêtements qu'il avait laissé dans son tiroir. Il devait les récupérer le plus rapidement possible tant les jours qui passaient ne lui enlevaient aucunement sa peine. Au contraire, elle semblait empirer, se solidifier pour construire une muraille autour de son coeur et de l'autre la fissurer un peu pour lui rappeler qu'il n'avait été qu'un lâche. Il aurait pu lui courir après mais il ne l'avait pas fait. Trop soudain pour y croire, trop dur pour l'admettre. Il s'était enfermé profondément dans cette tristesse incommensurable qui ne connaissait ni l'érosion du temps, ni l'oubli. Nell restait dans sa tête, dans son coeur comme son plus beau malheur, son amour sincère et sa jouissance éternelle.

Il se fit rapidement une toilette, prit le temps de mettre quelques gouttes de son parfum Only the Brave avant de se doucher et de se raser. Il était clean assez rapidement et il enfila son polo et son pantalon noir, assortis à ses baskets Vans. En réalité, il était assez propre sur lui et il décida d'aller chez Nelliel en vélo. Il se dit qu'ainsi , il pourrait réfléchir à ce qu'il allait dire, à ce qu'il allait faire. Il n'en savait rien en réalité, sûrement parce que tout se jouerait sur l'instant. Il eût quinze minutes de vélos où tous ses meilleurs souvenirs avec son amoureux défilaient sans cesse dans sa mémoire, jouant sur ses sentiments et son ressenti toujours présent, cette attention si particulière qu'il lui voue et qui demeure là, dans son esprit.

Il rentre dans l'immeuble. La vitre du hall d'entrée sert à lui rappeler qu'il garde les traces de cette fatigue psychologique, les vestiges de ces larmes qu'il a coulé à chaque fin de soirée, de ces cernes toutes les fois où il a eu des nuits agitées, se réveillant en sursaut. Il arrive devant chez Nell, frappe et attend qu'il lui ouvre. La violence de leur rencontre est simplement liée au fait que l'amour est toujours présent. Il est si beau, si bon,si adorable que Zeus aimerait se jeter sur lui, lui hurler qu'il veut le retrouver.C'est si dur de le voir ainsi. Les bienséances d'usage auxquelles Zeus répond, le coeur meurtri. « Salut...Nell... » . Il voudrait dire plus de choses mais il voit bien que le brun ténébreux ne veut guère s'étaler. Cette distance, il ne l'a pas admise et il se retient comme il le peut de montrer sa désapprobation liée à sa décision de rompre. Il se dirige vers le tiroir d'un pas nonchalant. Il est triste, désabusé, désorienté. Il ouvre le tiroir, les larmes ne sont jamais loin et il ne peut s'empêcher de regarder sur le côté comme pour atténuer la gravité et la peine de son action. Il lâche , d'une voix basse mais suffisamment audible : « J'veux pas faire ça Nell... j'veux pas partir... ».

C'est interdit mais il le dit quand même. Il attendait une réponse mais il n'aurait jamais prédit qu'il lui présente une photo sur son portable. L'image paraît si improbable que Zeus ouvre et ferme ses yeux instantanément. Il n'y croit tout simplement pas, il se tape la main sur son front et déglutit. « Comment... comment as tu eu ça? ». Interloqué, bouleversé, il ne comprend rien à vrai dire. Il se souvient vaguement de cette soirée mais rien ne lui rappelle qu'il a ken dernièrement. Tout simplement car il a envie seulement de son meilleur ami, de son amant si bon, si bien bâti.

Il demeure silencieux mais rebondit sur sa remarque. Il est contrarié maintenant qu'il se permet de lui dire qu'il l'a oublié. Il ne comprend même pas comment il peut se permettre de lui dire ça. Il le regarde dans les yeux, l'air vexé. « Si il y a en a un qui m'a oublié c'est toi... Tu as FOUTU en l'air notre relation! Tu crois qu'on est plus heureux comme ça ?! Tu ne comprends RIEN! ». Le Zeus impulsif , toujours dans les parages et ne s'éteint jamais. Il essaie de reprendre ses esprits mais soutient le regard de Nell. Il est tellement beau qu'il ne peut se détourner de l'occasion de l'admirer. Il ne sait pas si il pourra le contempler une nouvelle fois. Il reste là, à l'admirer. Il finit par dire. « Nell je te jure que je ne sais pas ce qui s'est passé... Je sais juste que... putain c'que t'es beau et...,». Et rien bordel, il va tomber pour lui alors qu'il l'a laissé tomber. Autant lui avouer qu'il lui manque, qu'il a gagné alors que lui a tout perdu. Il sait qu'il ne veut pas laisser Nell, qu'il le kiffe encore et toujours.
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Message Sujet: Re: don't speak (zeus)   don't speak (zeus) Empty Dim 9 Déc - 16:46

Son odeur, sa façon de te regarder, sa chevelure dorée et ses yeux bleus... Tu pensais pas que ça te manquait tant. Tu le savais, mais d'y refaire face, c'est plus dur que ce que tu pensais. T'aurais pu avoir mal quand il te dit qu'il veut pas faire ça et quelque part, ça te fait mal parce que toi non plus tu veux pas qu'il parte, toi non plus tu veux pas de ça. Mais là, tout de suite, ta colère t'empêche d'y penser, de culpabiliser. T'as cette image devant toi, ancrée dans ta tête. Tu vois Zeus torse nu, ça aurait pu te chauffer un peu, te titiller, mais nan parce qu'il est collé à une fille, collé à cette meuf à la tenue trop légère et il ne manquerait plus que leurs lèvres soient collées pour faire arrêter ton cœur de battre définitivement. T'as été trahi par l'homme de ta vie, trahi par ce beau blond qui prétend vouloir rester auprès de toi. T'aurais voulu qu'il te dise que c'était faux, qu'il te rassure et te fasse comprendre que tu te trompais, mais au lieu de ça tu le vois se taper le front et ça confirme ce qu'il s'est passé. Ça confirme qu'il s'est tapé cette fille, quelques jours seulement après votre rupture, quand toi t'es détruit, effondré. Tu le connais, t'aurais pardonné qu'il boit pour oublier, qu'il fasse la fête pour tenter de passer à autre chose, mais pas ça. Pas cette trahison, cette tromperie. Pas qu'il confirme tes craintes, tes doutes, la raison de votre rupture. T'es face à la réalité et t'as l'impression qu'elle est aussi solide qu'un mur, t'as l'impression d'y perdre des dents. « On s'en fout comment j'ai eu ça, c'est pas la question ! » Tu t'emportes, tu t'énerves, tu lui en veux, t'es perdu.

Ses yeux te fixent, t'y sens de la colère aussi et tu sens que ça va péter, tu sens que vous allez vous disputer. Loin de se défendre, tu sens qu'il va te rentrer dedans et t'aimes pas ça, mais là t'es prêt à sortir les cornes, à lui rentrer dans le lard. T'as trop mal pour y réfléchir plus que ça. T'es blessé par ses paroles. Tu comprends qu'il t'en veuilles, bien sûr, parce que c'est toi qui a rompu. Mais tu lui en veux parce qu'il n'y comprend rien, parce que cette photo prouve que t'avais raison, parce que tu comptais pas tant que ça pour lui. « Moi ? Moi je comprends rien ? Bordel, mais regarde-toi Zeus ! Regarde cette putain de photo ! » T'es vulgaire et tu t'en fous, complètement. Finalement, l'enflammé se calme, s'apaise seul et tu sais pas comment il fait parce que toi, t'y arrives pas. Comme si vous aviez échangé les rôles, comme si vous aviez eu trop d'influence l'un sur l'autre. Pourtant ça te touche son compliment, ça te touche qu'il te regarde de cette façon, qu'il se calme face à toi. Mais non, clairement, tu peux pas te laisser avoir par ses beaux yeux. Pas après tout ça. T'as pas besoin de croire quelque chose, les preuves sont contre lui, les preuves te montrent la vérité.

« C'qui s'est passé, Zeus, c'est que j'y ai cru moi à tes déclarations. J'y ai cru quand tu m'disais que tu m'aimais, que tu n'avais jamais aimé personne comme ça. J'y croyais quand tu me disais que j'étais spécial, unique, mais on se sépare et t'attends quelques jours à peine pour te taper la première pétasse venue ? C'est ça que valent tes belles déclarations ? » Tu peux plus te retenir, de le crier haut et fort, t'as les émotions qui sortent et tes larmes avec. Elles se mettent à couler toutes seules et tu t'essuies au mieux, mais elles continuent de couler. Tu balances ton portable plus loin, dégoûté par l'image qui s'y trouve. « Pourquoi Zeus ? Pourquoi ? » T'essayes de le regarder, de lui faire face, mais t'as les yeux trop pris par les larmes, t'as l'esprit trop embué par tout ça. « J'ai pas le droit de te dire quoi faire, j'le sais, mais putain j'y croyais tellement... Moi j'étais sincère, moi je t'ai aimé plus que personne, je t'aime encore comme un fou. J'arrête pas de penser à toi, jour et nui, je vis comme un zombie tout ça parce que t'es plus là et toi... Toi, tu... ! » Tu te retournes, incapable de lui faire face plus longtemps, de lui montrer tes faiblesses. « Prends tes affaires et barres-toi Zeus. J'avais raison, j'suis pas ce qu'il te faut, tu me l'as prouvé avec cette photo. Va-t-en maintenant, sors de ma vie... » Parce qu'il te fait trop mal, parce que tout ça c'est trop pour toi, parce que tu te retrouves piégé par tes propres choix et que tu t'en veux tellement. Tu sais que t'as fais le bon choix, mais pendant un instant, tu regrettes de pas avoir été égoïste. Pendant un moment, t'aurais voulu penser qu'à ta gueule pour continuer à goûter à ce bonheur qu'il t'apportait tant. Mais maintenant, c'est plus possible. Maintenant, il ne t'aime plus. Pourtant, ce que t'aimerais qu'il te prenne dans ses bras, qu'il t'assures qu'il t'aime, que ce n'était qu'une connerie. Mais comment le croire après ça ?
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Message Sujet: Re: don't speak (zeus)   don't speak (zeus) Empty Dim 9 Déc - 19:49

Les yeux rivés sur Nelliel pour en retirer toute l'amertume qui en découlait, Zeus se dit que la situation lui a bêtement et subitement échappé des mains. Le moment juste avant, il était heureux avec lui, avec leurs pizzas et leurs jeux vidéos, à faire l'amour et se promettre des merveilles. L'instant d'après, il l'avait invité chez ses parents et tout s'était enchaîné. Une mère peu réceptive à leur relation, un père absent et une prétendante quelque peu insistante. Ces trois éléments avaient suffi à faire capoter la plus belle histoire d'amour de sa vie. Il n'avait jamais menti avec lui, ni trompé, ni jeté, ni abandonné. Non, le seul dans l'histoire qui l'avait laissé était Nell lui-même, bien que Zeus n'avait pas agi comme il le fallait. Il aurait voulu faire sa Rose de Titanic, lui courir après et finir comme dans "The Notebook", à s'embrasser sous la pluie. Il les avait rêvé depuis. Il avait eu plusieurs schémas de retrouvailles en tête, dans chacune ils finissaient par se lover, dans les bras avant de s'embrasser avec passion et coucher ensemble. Des corps qui se retrouvent après s'être tant connus par coeur, des souffles qui s'entremêlent et des bouches qui se caressent. Zeus y croyait car il aimait Nell profondément et il n'avait jamais pu croire que cela se termine. Pourtant, il ne pouvait nier la réalité et pire, le nouveau contexte qui s'inscrivait. Une photo de soirée où il était torse nu avec une fille et qui plus est, un message qui l'accompagnait, précisant que Monsieur le Tombeur était de retour. Il se tape la main contre le front, conscient de sa bêtise mais en même temps, perdu. Perdu car il ne se souvient plus de cette soirée, perdu car il ne veut pas s'en aller d'ici, pas avant une assez bonne explication. Nell est sur les nerfs, Zeus ne l'a jamais retrouvé comme ça auparavant. Il s'en veut de lui faire tant de mal, même si lui aussi souffre. Il a mal et aimerait faire comme lui, gueuler pour faire ressortir l'ensemble. Hurler que tout cela lui est insupportable. Puis merde quoi, pourquoi serait t-il le seul à hausser le ton en fin de compte? « BORDEL Nell! Oublie cette photo 5 secondes!! Tu ne vois pas comment je suis MAL sans toi?! Tu ne vois pas que j'en ai RIEN à foutre de cette nana et même si Miss Univers était là, j'men balance!  » D'un côté, il est soulagé de le dire. Il est pas tout seul dans ce schéma catastrophe, il sent bien que Nell est réceptif à son compliment et qu'il est malheureux, au fond. Il sait qu'il a encore des cartes à jouer, il veut se les redistribuer comme un joueur invétéré qu'il perdait tout ce qu'il avait. Un dernier coup, une dernière chance pour gagner. Il souhaite y croire, il en rêve tout bonnement.

Il est contrarié que Nell ne le comprenne pas, qu'il ne saisisse pas à quel point il se fourvoie dans ses propres principes. Certes, il s'imaginait sans lui, pensant qu'il en sortirait plus heureux. Force était de constater qu'il s'était trompé. Si il ne pleuvait pas dehors, que le soleil éclairait le salon d'une lueur nouvelle en cette matinée, il pleuvait dans leurs coeurs respectifs. Une hémorragie invisible qui finirait par inonder leurs yeux, les embuant de larmes et de regrets.Zeus regrettait de s'être tant attaché à lui, maintenant qu'il remettait en doute tout ce qu'il avait dit. Il osait le traiter de Julio Iglesias, de séducteur menteur, de pauvre petit homme incapable de garder son engin dans son pantalon. Si il l'avait été dans le passé, Nell l'avait lavé de cette réputation. Lui qui l'avait tant déféndu face à son futur ex patron, face à son frère, face aux autres cons, voilà qu'il l'avait lâché à son triste sort. Après qu'il l'êut tout simplement écarté de sa vie, il revenait cracher toute sa rancune, toutes ces pensées négatives qu'il aurait pu formuler à l'ancien Zeus, à ce queutard légendaire. Pour la première fois de sa vie, il aurait préféré se prénommer autrement, que Nell ne profite pas de l'occasion pour le salir davantage, lui qui n'était déjà plus rien sans lui à ses côtés. Il se sentait faible, vulnérable, sali par ces accusations infondées. Si il ne disposait pas encore de preuves tangibles prouvant son innocence dans cette affaire, il ne reculerait devant rien pour en obtenir gracieusement, payer n'importe quel jeune non bourré -ou pas assez- de la soirée pour prouver le contraire. Il cherchait d'ores et déjà dans sa mémoire qui pourrait l'aider à se réveiller de ce cauchemar, bien que le principal problème demeurait qu'il était séparé de lui, de ce brun qu'il aimait et aime toujours. La plus simple des vérités est celle-ci et, si Nell ne peut l'admettre, Zeus ne peut la lui cacher plus longtemps. Il est toujours aussi amoureux de lui, le kiffe constamment et pense à lui tous les jours. Dès qu'il se lève le matin, dès qu'il se couche, quand il se brosse les dents, quand il fait son café. Chaque instant de la journée est une occasion de se souvenir de lui, de ces moments qu'il a partagé avec lui et comme le quotidien peut lui sembler si vide, sans saveur. Comme des légumes à l'eau de la cantine, comme un Noël sans sapins, comme Tintin sans Haddock. Il ne peut le laisser penser des choses pareilles, c'est vraiment trop dur à entendre. Il ne veut pas laisser passer ça pour lui montrer qu'il a raison. Il a foutrement tord, sur toute la ligne en plus. « Alors là c'est la meilleure... Comme d'habitude c'est TOI le mec parfait, c'est MOI qui pose problème... Parce que tu crois que je ne pensais pas ce que je disais?!!!»
Il sent qu'il va s'emporter, qu'il pourrait le regretter mais il s'en fout. C'est déjà si difficile de le regarder sans avoir le coeur brisé, autant qu'il puisse déverser sa colère, à cet instant ou à un autre. Son coeur est meurtri, déchiré, déchiqueté. Il n'a plus d'espoir, plus d'envie, plus de lumière, plus de couleur. Il ne veut pas entendre ces adages à la con, celui où dix nanas pourraient le consoler, celui où son futur homme est au coin de la rue... Car personne ne sera comme lui. Comme Nell. Personne ne saura autant le faire rire, autant lui donner du plaisir, autant le magnifier. A ses côtés, il avait l'impression d'être le Dieu le plus vénéré de l'histoire, le héros le plus glorieux de tous les temps. Cette sensation est trop belle, trop sincère, trop unique pour qu'il la réfute, la rejette, l'expulse de sa mémoire et de ses envies. Il soupire à sa question. Il se dit que Nell est au plus bas, qu'il ne voudra sûrement pas le lui dire mais que c'est une chance de recoller les morceaux. Un positivisme clair et précis, un positivisme que cultive constamment Zeus. Une manière de relever la tête, d'y croire, d'avoir un sourire dans ces mauvais jours qui se succèdent. Mais, quand il lui demande pourquoi, Zeus ne peut s'empêcher de baisser la tête. L'admettre est honteux, il aurait aimé ne pas être blessé, s'en foutre de lui et de son corps si bien foutu. Il aimerait lui balancer de la vaiselle dessus, le frapper et l'insulter mais il en est incapable. Il sait qu'il va être stupide à le lui avouer mais il se lance quand même, la main sur le menton, la tête baissée. « Pourquoi Nell? Tu veux savoir pourquoi j'étais si bourré que j'suis endormi, que j'ai l'air de rien sur cette photo? C'est ça que tu veux entendre? » Zeus remarque que Nell a les yeux embués, il se sent soudainement fier d'avoir tenu jusque là mais il se doit de lui dire, d'aller jusqu'au bout. Nell le touche énormément avec sa déclaration, il se sent tant en accord avec celle-ci. Lui aussi est au fond du trou, lui aussi l'aime comme un fou, comme un roi, comme une star de cinéma. Il est hermétique aux autres douleurs mais rien que de voir la souffrance de son amant, de son meilleur ami, il veut succomber lui aussi. Se laisser aller au chagrin et verser un torrent de larmes, crouler sous la fatalité et l'angoisse de cette situation. « Je sais que j'me rappelle pas de cette soirée Nelll... J'en sais rien si je l'ai fais ou pas fais parce que... Parce que comme tous les autres soirs depuis que tu m'as quitté je bois ... » Sa voix déraille, il semble accaparé par une tristesse qui tremble ses cordes vocales. Il aimerait se retenir mais maintenant qu'il a commencé, il ne peut s'arrêter dans cette confidence alarmante, éprouvante . « Je bois pour éviter de penser à toi, je bois pour oublier que tu n'es plus à moi, je bois pour ne plus rien ressentir, pour taire ce vide que tu as laissé... PUTAIN mais pourquoi tu m'as fais ça ? J'étais prêt à tout pour toi! TOUT!  »
Cela semble trop tard pourtant, Nell lui fait face, lui tourne le dos. Il n'a pas le temps de voir l'effet que cette phrase a pu avoir pour lui, il lui demande déjà de repartir, sur un ton lâche, désobligeant, du moins Zeus le perçoit ainsi. Il lui dit de se casser, de le laisser tranquille, de disparaître pour de bon. Des coups de poignards que Zeus reçoit de plein fouet, il a les larmes qui coulent et il s'essuie avec ses manches mais elles sont nombreuses, elles ne s'arrêtent plus et il se met vraiment à pleurer. Il a des spasmes du sanglot, tout devient audible et il craint que Nell ne se retourne trop vite. Il lui répond, en bégayant, entre de sursauts et ses larmes. « Je... je re...fuse. Non, non , tu ne m'abandonneras pas... Tu... tu n'as pas ... pas le droit! Pas après tout ce qu'on a vécu! » . Il le tourne vers lui, lui fait face. Il a le nez qui coule, il a les yeux rouges et pourtant , ça ne l'empêche pas de lui faire un smack, rapide et intense , il aimerait l'embrasser mais il se recule. Conscient qu'il fait une connerie, conscient que Nell ne mérite pas un geste comme celui là si facilement. Zeus lui en veut terriblement de ne lui laisser aucune chance de tout arranger, de s'expliquer.
Il reste là, immobile, avec son sac. Il s'accroupit pour prendre un mouchoir, s'essuie et se mouche avant de replanter ses yeux dans ceux de Nell. Il le regarde, il ne veut rien d'autre qu'un peu plus de temps. Pour tout changer, pour le faire accepter. Il finit par reprendre ses esprits, l'espoir ne le quitte pas mais en même temps, il veut y aller franco. Un peu bourrin, aussi.« Cette photo ne prouve rien... T'as aucune preuve que ça se soit passé comme ça... Tu ne devrais pas me laisser comme ça, tu ne peux pas tout foutre en l'air pour ça! » . Il sent que ce n'est pas la meilleure tactique alors, il se ravise aussitôt. Il ne veut pas le faire peur, même si il lui dit tout de même qu'il peut se tromper, que ça risque de lui faire mal si il voit que tout est faux. Il se rapproche de lui, il le veut et il ne renoncera pas. « J'ai qu'une envie Nell, c'est de te serrer dans mes bras... » . Il le supplie comme il ne l'a jamais fait auparavant, avec personne. Il veut une trêve, il veut son affection et lui donner toute cette tendresse avant de s'en aller. Il ne sait pas ce qu'il dira, il ne sait pas si il acceptera mais il en a assez de se battre avec des paroles, il veut lui prouver comme il tient à lui par des actes. Des vrais.
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Message Sujet: Re: don't speak (zeus)   don't speak (zeus) Empty Dim 9 Déc - 21:03

Tout est flou dans ta tête, tout est brouillé. Tu sais plus ce que tu dois faire, ce qu'il faut faire, ce que t'as envie de faire. Tu sais plus quoi croire, qui croire, entre la photo, lui et ton cœur. T'es perdu, aveuglé par tes larmes, t'as juste envie d'être seul, de laisser tout ça sortir, de souffrir. T'as envie de sortir de ce brouillard, de ce nuage, mais il est là, lui, il reste, il te parle et toi, tu peux pas te repérer, tu peux pas réfléchir parce que tu te perds dans sa voix, ses mots. Il t'en veut, il te reproche tes paroles et tu te rends compte que t'as peut-être pas été juste, que t'es allé trop loin parce que tu lui reproches ce que tout le monde lui a reproché, tu lui reproches ce que toi tu lui reprochais pas. Mais cette peur, elle est en toi malgré tout. Tu l'avais plus, la confiance l'avait étouffée et elle t'a frappée en plein cœur quand tu l'as vu embrasser l'autre pouffe, quand t'as vu cette photo. Non, t'aurais pas dû douter de lui, mais tu sais pas, tu sais plus. Tu renies tout, tout depuis le début, tout ce qu'il t'as dit et ça le fout en rogne, ça le détruit comme t'es détruit. Il finit par t'avouer, par te dire qu'il boit pour t'oublier, par t'avouer qu'il est minable depuis votre séparation et quelque part, même si ça t'attriste de l'imaginer titubant chaque soir dans la rue, ça te réconforte de savoir qu'il pense à toi, qu'il souffre de ton manque. T'es horrible de penser ça, mais t'y peux rien, c'est plus fort que toi. De vous deux, tu sais que c'est toi l'imparfait malgré ce que tu lui as balancé, malgré ce que tu lui as reproché. Pourquoi il t'aime autant ? Pourquoi il va pas faire cette vie parfaite que sa mère attend tant de lui ? Pourquoi t'as l'impression de t'être trompé ? T'en sais rien, mais t'as tout gâché, tu finiras par t'en rendre compte. T'as causé ta propre perte, ta propre douleur et la sienne au passage. C'est toi le monstre.

Il éclate, il part en sanglots et t'attends qu'il s'en aille, mais tu l'entends pas s'éloigner. Non, il reste là, il essaye de parler, il refuse de partir. Tu te souviens au début, quand c'était toi qui le retenait, qui le défiait d'avoir les couilles de faire face à ces sentiments. Aujourd'hui, c'est toi qui a peur, c'est toi qui fui. T'as pas le temps de comprendre ce qu'il se passe que tu te sens tiré. Tu te tournes, de force et ses lèvres se plaquent contre les tiennes juste un moment, un instant. Tu vois son visage, tu vois sa peine et ton cœur se serre, t'as mal parce que tu sais qui le fait pleurer, qui le fait souffrir. C'est toi, c'est toi qui lui inflige ça. Tu lui dis de partir pour qu'il arrête de te faire souffrir alors que tu fais pire encore. T'es qu'un lâche, tu t'en rends compte. Depuis toujours, depuis ce repas de famille. Tu restes interdit, silencieux tandis qu'il se justifie, qu'il s'explique. T'en as marre de sentira ta raison et tes sentiments entre en collision, d'avoir l'impression que ta tête et ton cœur vont exploser. T'en as marre de tout ça. Tes larmes coulent de plus belles, tu te mets une main devant la bouche comme pour t'empêcher de sangloter, comme pour te rendre enfin compte de la sensation de ses lèvres contre les tiennes. Qu'est-ce que t'as fait ? Qu'est-ce que tu lui as fait ? T'as tout abandonné, t'as tout oublié. Tu l'as lâché, jeté, tu t'es enfermé, t'as fui. Lâche. Il mérite mieux que toi, tu t'en rends encore plus compte maintenant, après tout ce que tu lui as fait subir, pourtant il est là, incapable de partir, incapable de t'abandonner. Pourquoi ? Pourquoi toi ? Pourquoi est-ce qu'il s'accroche autant alors qu'il mérite mieux ? « Zeus... »

T'en peux plus, t'abandonne. Tout. T'es impuissant face à lui, face à ses supplications, face à ses yeux bleus. Tu relâches toute la pression, toutes ces idées que tu te fais, cette lutte pour ne pas être égoïste. Tu réduis la distance entre vous, tu te jettes contre lui, dans ses bras tandis que les tiens passent autour de son cou, s'y approche. La tête contre son torse, tu te laisses pleurer, sangloter. La chaleur de son corps, la douceur de son étreinte, tout ça suffit déjà à te faire aller mieux, à te faire tout oublier. T'as besoin de lui, c'est vital. Tu relèves ta tête, tu la niches dans sa nuque, t'essayes de te reprendre. « Je... J... Zeus... Je... Putain... » T'arrives pas encore à parler alors tu le pousses jusqu'à ton lit, pour que vous vous allongiez, que vous restiez lovés l'un contre l'autre juste le temps de vous calmer, de vous remettre de vos émotions. Quand ça commence à aller un peu mieux, tu restes contre lui, contre son torse. « J'suis un connard... » Tu relèves les yeux vers lui, tu passes une main dans ses cheveux tandis que tu le fixes dans les yeux, dans cet azur qui ne te quitte jamais. « J'men veux... Je... C'est ma faute, tout ça, tout... » Tu déposes tes lèvres contre les siennes, tendrement parce que tu peux pas encore aller plus loin, t'as encore besoin de douceur. Mais tu redécouvres ses lèvres comme si tu n'y avais pas goûté depuis une éternité. « Quand j't'ai vu embrasser cette fille... Peyton je crois. Et ta mère qui disait que tu méritais mieux... J'me suis dit qu'elles avaient raison, que tu méritais ta famille parfaite, que t'avais pas à te coltiner un trentenaire qui joue encore à Spyro... » Tu finis par lui avouer, par expliquer pour qu'il comprenne tes choix, tes décisions. « Si tu savais comme ça m'a fait mal, comme j'avais envie d'être égoïste... Et je... Je t'aime Zeus... J'ai jamais cessé, même pendant ce moment, même malgré tout ce que je t'ai dit. » Tu baisses les yeux, honteux, effrayé. « Je comprendrais que tu veuilles plus de moi, tu mérites mieux que ça... Je sais que tu me voyais comme un mec parfait, maintenant t'as vu mes défauts, t'as vu le pire chez moi... »
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Message Sujet: Re: don't speak (zeus)   don't speak (zeus) Empty Lun 10 Déc - 17:51

À la lueur de son état et des efforts considérables qu'il déployait depuis quinze bonnes minutes, Zeus en venait à s'estimer chanceux si Nell ne le jetait pas dehors. Pour ainsi dire, il réalisait à quel point il ne lui laissait pas le choix, le maintenant sous son emprise, ses regrets, son amour. Zeus n'avait pas honte de l'admettre, lui qui avait tant détesté l'engagement auparavant. Il était bien avec lui et ses doutes s'étaient épanouis au fil des semaines, le plongeant dans un état romantique et sincère qu'il adorait. En vrai, il se demandait comment il avait pu en avoir peur tellement cela avait été simple avec Nell. Un homme qui le connaissait mieux que quiconque car il était son meilleur ami avant de devenir son petit ami.

Alors qu'il se perdait un peu plus dans ses pensées, la tête toujours baissée, il entendit cette voix. Celle de son homme murmurant son nom. Il relève la tête doucement. Tout lui permet d'y croire désormais, il se sent plus vivant d'un seul coup. Il veut y arriver, il veut le persuader de leur donner une seconde chance. Il en a foutrement besoin, il a besoin de lui comme jamais. Il compte ouvrir la bouche, trouver une nouvelle phrase à lui dire. Il assiste, impuissant, au lâcher prise de Nell. Soudainement, il le voit se réfugier dans ses bras, pleurer et se laisser aller. Il le remercie en silence de se dévoiler comme cela, de lui montrer une nouvelle fois l'étendue de tout son amour et de tous ses sentiments. Il s'insulte lui-même et Zeus le laisse trouver une chaleur, un réconfort dans sa nuque. Ce ne sont que deux pauvres âmes esseulées, ne sachant pas toujours se comprendre mais communiquant toujours. Il reste un moment et lui dit finalement , alors que Nell le conduit vers son lit. « Tu es un homme bien et tu es surtout celui que j'ai choisi... ». Il est fort heureux, touché que Nell veuille bien l'embrasser à son tour. Il demeure là, à continuer leur éteinte. C'est trop fort, cela lui a manqué et il est content de le retrouver. Son Nell, son homme. Il reste attentif sur la suite et finit par entendre tout ce qu'il attendait depuis des jours : la véritable raison de son départ ce jour là, le motif de séparation qui lui semblait si flou. Il le regarde et lui répond, d'une voix douce. « Comment as tu pu penser une chose pareille Nell? Tu sais bien que c'est avec toi que je suis heureux...». Il entend la suite, il a de nouveau envie de pleurer. Il a beau l'écouter, il ne parvient pas encore à le comprendre.

Instinctivement, comme pour donner un minimum raison à cette souffrance qu'il ressentait depuis quelques jours, il se relève un moment du lit. Il est debout, immobile et ne sait pas quoi faire. Sa plaie est encore ouverte, bien qu'il pardonne à Nell son geste, sa rupture. Il est juste abasourdi par l'ensemble, qu'ils en soient arrivés à là. Il soupire. « J'ai toujours peur de ne pas te suffire, de ne pas t'inspirer assez de confiance ... ». Il renifle légèrement, croise les bras et finit par reposer ses yeux sur lui. C'est une occasion unique pour lui dire ce qu'il a sur le coeur, après tout. « Je voudrai toujours de toi , coco. Tu le sais quand même! Tu es ma kryptonite ! ». Il sourit,signe qu'il lui pardonne. Il se rejette sur lui, vient l'embrasser avant de lui proposer, naturellement : « Tu sais, je veux te prouver que notre histoire mérite d'être vécue et pour cela... on va aller voir ma mère, lui dire qu'elle a tord... Tu veux bien le faire avec moi? ». Il lui caresse la joue avant d'ajouter. « Mais avant, laisse moi te montrer tout ce que tu viens de retrouver... ». Et là , il grimpe sur lui et l'embrasse passionnément. Autant rattraper le temps perdu.
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Message Sujet: Re: don't speak (zeus)   don't speak (zeus) Empty Lun 10 Déc - 21:37

Loin de te repousser, loin de te reprocher tes actes, de te culpabiliser un peu plus, Zeus, te réconforte, il te garde contre lui, il te serre et te réchauffe et tu l'en remercies intérieurement. Tu sais que t'as merdé, tu sais que t'as fait n'importe quoi, poussé par ce désir de vouloir faire les choses bien pour lui, par ces personnes qui ne vous voient pas ensemble, par cette peur qui ne te lâchait plus. Pourtant il a assez d'amour pour vous deux, assez de confiance pour vous deux. Il t'entoure de ses ailes protectrices, il te protège de toutes ces craintes, ces idées et tu sais pas ce que t'aurais fait s'il ne s'était pas battu pour toi, pour vous. S'il avait abandonné tout simplement. Tu ne peux pas te passer de lui, c'est plus possible. T'avoues tout, tu lui avoues à quoi tu pensais et t'es content qu'il comprenne pas, t'es content qu'il t'en veuilles pas d'avoir pensé comme ça même s'il ne comprend pas. Tout ce qui compte pour toi à cet instant c'est sa présence, c'est son corps, c'est ses yeux et ses lèvres. T'as envie de réfléchir à rien d'autre, de ne voir rien d'autre parce que tout ça t'as manqué, parce qu'il t'as manqué. Terriblement, douloureusement et tu veux surtout pas le laisser repartir, le lâcher à nouveau. Plus jamais.

Tu le sens s'éloigner, tu le vois se lever et tes yeux l'observent, perdus tandis que t'attends une réaction, un commentaire, mais il semble avoir agi plus vite qu'il n'a réfléchi, comme souvent. Et ça t'amuses, ça te fait sourire en coin, parce que ça t'as manqué. Il te rassure, te prouve qu'il tient à toi. Même après tout ça, même alors qu'il te l'a prouvé plus que toi tu ne lui as jamais prouvé, il continue à te rassurer. C'est encore lui qui s'y colle et tu t'en veux, tu t'en veux d'être aussi faible, aussi peureux. Sa référence geek, c'est là que tu comprends qu'il te pardonne, que t'es tout pour lui. Tu le savais déjà, quelque part, mais tu te disais qu'il devait se tourner vers quelqu'un de mieux et là, c'est lui qui se dit pas assez bien pour toi. Quand il vient vers toi, tu souris, enfin, tu retrouves ton soleil, ta joie de vivre. Tu réponds à ses lèvres, t'as plus envie de pleurer, t'as envie de profiter. Et puis il te parle de sa mère et tu te bloques, tu te crispes. C'est en allant la voir que ça a commencé et t'as peur de tes peurs, t'as peur de ce qu'il pourrait arriver cette fois. Tu ne le quitteras plus, ça tu le sais, mais t'as peur qu'elle continue à prendre le dessus, que son père ne fasse rien, que Peyton soit là de nouveau. Pourtant, sa caresse sur ta joue te fait oublier tout ça, tes yeux se retrouvent dans les siens et tu reconnais cette lueur dans ses yeux, le signe que sa libido parle avant son cerveau.

Tu ris quand il grimpe sur toi, mais tes lèvres sont bien vite occupées à l'embrasser. Tes mains glissent sur son corps, sur son pull, jusqu'à son dos et tu serres les doigts, tu t'accroches à ta bouée de sauvetage toi qui t'es perdu trop loin. En un mouvement, tu lui retires son pull et son t-shirt, tu le mets torse nu et tu regarde son corps, tu l'admires, tu le découvres à nouveau. Tes mains passent lentement le long de ses muscles, tu en dessines les contours avec un désir non feint. Tout ça, c'est à toi. Tout son corps, tu veux pas que d'autres le touchent, aucune pouffiasse. « Et pour cette fille ? » Ton ton est doux, sans reproche cette fois. T'aimerais comprendre, juste comprendre. « Elle t'a dragué ? T'étais trop bourré ? » Tu détesterais que quelqu'un d'autre ait passé sa main sur son corps, qu'une autre ait pris du plaisir autant que t'en prends avec lui. Alors tu sais pas s'il se l'est tapé cette fille, tu sais pas si c'est ce que les gens ont cru, mais tu veux lui rappeler qui t'es toi. T'attrapes l'arrière de son crâne pour approcher son visage du tien, tu l'embrasses avec passion, avec ardeur tandis que ta main se glisse sous son pantalon, frotte ce membre qui semble heureux de te retrouver, de te reconnaître. « Laisse-moi me faire pardonner... » T'inverse les rôles, tu passes au-dessus et tu déposes des baisers dans son cou, sur son torse, un peu partout. Tu le lèches parfois, tu le mordilles les autres fois. Tu retires ton haut à ton tour et tu te colles à son torse, peau contre peau tandis que tes lèvres se perdent à nouveau contre les siennes. « Je t'aime Zeus et je continue à penser que tu mérites mieux, mais maintenant c'est fini. Maintenant, je ne te laisserais plus jamais partir. T'es à moi pour l'éternité. » Et comme pour donner sens à tes mots, tu mords un peu plus fort son torse, tu suçotes, tu laisses une marque qui s'effacera au fil des jours, mais tu veux lui montrer qu'il t'appartient, que tu le laisseras plus tomber. Que vous êtes unis.
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Message Sujet: Re: don't speak (zeus)   don't speak (zeus) Empty Mar 11 Déc - 8:24

À en croire les baisers et les caresses de Nelliel,Zeus est enfin soulagé. Il a bataillé comme dans le film du Hobbit et "des cinq armées", gravit tous les obstacles d'un super héros moderne pour atteindre la récompense suprême. Pendant un moment, il avait cru que son geek ne l'aimait plus. Il était horrifié de penser une telle chose mais c'est ce qui l'avait fait presque accepter sa condition, le fait que Nell le quitte aussi... Bref, il en était persuadé : leur histoire ne faisait que continuer, au gré des nouvelles difficultés qui se présenteraient mais qui, jamais, ne les sépareraient. Il s'en trouvait encore plus incapable qu'auparavant. Encore plus maintenant, son esprit brûle à son toucher, son coeur le réclame et laisse exploser toute l'étendue de ses sentiments.

Avec douceur et tout sourire, Zeus observe Nell s'occuper de lui avec soin, délicatesse mais aussi intensément que l'île de la tentation. Il faut dire qu'il avait ce don, le brun à la bouille d'ange. Il avait l'art de le chauffer sans paraître trop bourrin, trop vulgaire. Il allumait juste la mèche, nécessaire pour l'amener vers des préoccupations plus nobles, plus pragmatiques. Il ferme les yeux et commence à gémir lorsque Nell frotte son membre avec frénésie. Il le fait longuement et Zeus adore ça. Il pense serieusement que cela fera partie de son top5 à l'avenir. Il répond à ses baisers multiples tandis qu'il remet sur le tapis l'histoire de la fille. Il n'a pas trop envie d'y penser maintenant mais c'est Nell et il ne lui refuse rien. « Oh tu sais la fille, j'crois me souvenir de son prénom mais c'est tout... ». Il se demande si il voudra en savoir plus mais il ne tarde pas à se manifester. Entre deux baisers et attentions bien placées, il pose des questions. Un séducteur bien ficelé le Nell.

Il prolonge l'un de ses baisers. Il est si doux, si chaud qu'il ne tarde pas à remonter par la même occasion la température corporelle de Zeus. Il termine ce baiser avant de le regarder dans les yeux. Il veut demeurer ainsi pour toujours, ne pas quitter ce regard si lumineux et ce lit si douillet. Il abrite ses meilleurs moments avec lui. Pas seulement de sexe mais aussi d'intimité pure, ces yeux qui se regardent, se cherchent. Ces bras qui se câlinent, ces mots qui signifient tant. Il lui répond. « Ça m'étonnerait que je l'ai dragué, j'étais pas en mode Leo Dicaprio tu vois... Plutôt un mec bien en dessous. Bah oui j'étais déchiré... j'crois que Maxine était là, elle m'a sermonné et s'est barrée...».

Il se perd dans ces nouvelles approches tactiles, par la détermination et l'émoi perceptibles de Nell. Cela le rend encore plus beau, Zeus succombe davantage à son charme. Il ajoute. « N'empêche que je veux la retrouver cette nana... Pour qu'on s'explique... il y a bien quelqu'un qui pourrait nous aider? Ta pote ou quelqu'un d'autre de la soirée?». Il semble songeur quelques minutes. Il a vraiment besoin d'enterrer cette histoire et il sait qu'il a besoin de preuves. Qu'il l'ait fait ou non , histoire d'avoir la conscience tranquille.Cela permettrait aussi à Nell de lui faire confiance. Encore un peu plus.

Il l'entend lui dire qu'il veut se faire pardonner alors Zeus lui laisse carte blanche. Il détend ses bras et émet un grand sourire. Béat, il assiste avec émotion à sa déclaration, une autre chose qui lui manquait terriblement. Il l'embrasse tendrement. « Et moi, j'ai jamais cessé de t'aimer Nell... Même après tout ça, tu es aussi beau et sexy qu'un Dieu du stade...». Il décide de glisser ses mains, de les prolonger plus bas, soulever son tee shirt et se soulever pour l'embrasser sur le torse avant d'aller palper son entrejambe. Il le fait doucement, loin de ses allures de bourrin de d'habitude. Il veut prendre son temps. « Cette fois, je veux que tu me regardes dans les yeux. Je veux kiffer face à face... ». Il le dit comme il le pense, il sait qu'il veut lui donner tout ce qu'il veut du moment qu'il y ait cette confiance retrouvée.

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Message Sujet: Re: don't speak (zeus)   don't speak (zeus) Empty Mar 11 Déc - 21:20

Tu sais que tu devrais pas parler d'elle maintenant, de cette photo alors que vous retrouvez une intimité, que la chaleur grimpe, que vos corps s'échauffent. Tu le sais mais c'est plus fort que toi, parce que tu seras pas bien dans que le sujet n'est pas clos, tant que tu sais pas. Alors t'es obligé de le dire, t'es obligé de l'interroger parce que t'as toujours pas de réponses malgré tout. Qu'il t'avoue ne se souvenir que de son nom ne te rassure pas vraiment, savoir qu'il ne se souvient de rien c'est mettre encore plus le flou sur ce moment, sur cet instant. Tu le sais que Zeus est le genre à attirer tout le monde, qu'elle aurait pu profiter de son état. Tu serais dégoûté qu'elle l'ait fait, tu lui en voudrais tellement. Mais ça te rassure de savoir que Maxine était avec lui, qu'elle l'ait sermonnée. T'en lâches même un sourire en coin parce que tu te dis qu'avec elle dans les parages, il était en sécurité. Elle ne l'aurait pas laissé faire n'importe quoi, elle n'aurait pas laissé une fille profiter de la situation. Tu t'en veux de savoir à quel point il s'est mis dans un sale état pour t'oublier, comme il a souffert par ta faute, mais ça tu peux pas l'effacer, tu dois assumer. T'es content de savoir qu'il veut en découvrir autant que toi, qu'il veut savoir ce qu'il en est, s'il y a eu quelque chose avec elle ou pas. « Peut-être, mais si elle en savait plus, elle ne m'aurait pas envoyé ce message je pense, elle aurait été plus explicite... » Non, la seule qui savait c'était elle, cette inconnue, mais encore fallait-il qu'elle soit honnête, qu'elle s'en souvienne elle aussi. Le sujet était mis de côté, t'avais les réponses dont t'avais besoin pour le moment et t'évites de revenir sur celui de sa mère. Non, maintenant, tu profites.

Son sourire face à tes déclarations, ce soleil qui s'éclaire à nouveau. Il rayonne toujours, il apporte l'énergie, les rires. Pour toi, c'est le soleil qu'il te manque, le soleil dont tu ne peux plus te passer. Ça fait de toi sa lune, son astre de la nuit. Parce que toi t'apportes les craintes, mais aussi la douceur, la force tranquille. Vous êtes complémentaires malgré vos différences, malgré tout. Il se montre tendre, tu frémis au contact de ses lèvres sur sa peau, tu retrouves avec une envie non dissimulée le contact de sa main contre ton membre et tu te perds dans ses mots, dans ses paroles, dans ses yeux. Tu sais que cet instant sera beau, qu'il sera fort, qu'il sera tendre et animé à la fois. Que ce sera comme votre première fois, votre toute première fois. Tu l'embrasses en guise de réponse, tu l'embrasses pour lui montrer combien tu l'aimes, combien il t'a manqué.

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Message Sujet: Re: don't speak (zeus)   don't speak (zeus) Empty Mer 12 Déc - 8:31

Quelque part, Zeus était content de pouvoir revenir sur les derniers événements et sensibiliser Nell sur ce qu'il ne savait pas,ce qu'il voulait par contre découvrir le plus rapidement possible. À ce stade, il ignore si Nell sera en mesure de tout lui pardonner ni même d'encaisser sa possible coucherie avec cette meuf dont il a eu connaissance que peu de choses. Sa vue est brouillée sur cette soirée, mis à part le nombre incalculable de verres qu'il avait ingurgité. C'était une chance qu'il n'ait pas vomi dans l'appart en somme car il était foutrement malade le lendemain. Maintenant, il en était certain, il connaîtrait la vérité au moment venu. Il ne lui restait qu'à profiter pleinement de cet instant à présent, des paroles de Nell et de ses caresses qui ont toujours ce même goût. Une tendresse infinie mêlée à de la passion pure. Tel un roc, il le fait monter au Nirvana sans que jamais il ne soit en reste, encore moins qu'il en soit frustré. Il demandera sûrement plus car c'est lui, c'est un homme très porté là dessus et il ne changera pas. Il ne sait pas tout ce que Nell lui concocte cette fois mais il est prêt à le recevoir, prêt à l'accepter. Savoir qu'il lui a manqué le comble un peu plus, le sourire aux lèvres.

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