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| Sujet: Re: — over my head (w/bb) Mar 23 Oct - 17:48 |
| Princesse, qui ne sait plus trop où elle en est à cet instant précis. Le doute, qu’elle a réussi à instaurer dans un coin de ton esprit. Alors que toi, tu tentes de minimiser les dégâts. Non, tu n’avais pas voulu lui en parler. Peut-être bien parce que tu avais peur d’une telle réaction. Parce que tu la connaissais, Betsi. Un peu trop même. Tu savais ce qu’elle pensait de l’amour. Mais tu savais aussi qu’elle détestait qu’on lui cache quoi que ce soit. Qu’on lui mente de surcroît. Pourtant c’est ce que tu avais fait. Ce que tu continuais de faire. En tentant, presque désespérément, de minimiser la situation. Mais le truc c’est que ce n’est pas rien, comme tu tentes de la convaincre, comme tu tentes de te convaincre par la même occasion. « D'accord, j'peux pas te promettre de ne pas me moquer parce que... je t'ai connue plus exigeante et beaucoup moins réceptive aux sentiments. » Et le pire, c’est que d’un côté, elle a raison. Tout ça, ça ne te ressemble pas du tout, Laure. L’impression d’être totalement une autre quand il est question de lui. Et au final, tu ne peux même pas mentir. T’aimes avoir l’impression d’être une autre, tu t’accroches à cette idée que t’es spéciale à ses yeux. Même si ça, c’est loin d’être une certitude. Parce que peut-être bien que t’es comme toutes les autres. En un brin plus chiante. Mais non, ça tu ne veux même pas l’envisager. Et pourtant, peut-être que tu devrais princesse. « Mais j'ai deux oreilles, comme tout le monde, alors moi aussi je dois bien être capable... d'écouter. » Et y’a ce rire, que tu retiens. Ce rire, à la tendance mauvaise. Parce que ça, t’as bien du mal à trouver ça crédible. Tout du moins, pour elle. Parce que non, elle n’écoute pas bb. S’il y a bien quelqu’un qui l’intéresse vraiment, c’est elle-même. Elle-même et elle seule. Oh bien sûr, tu avais réussi à te tailler une place dans sa vie toi. Mais de là à ce qu’elle s’intéresse vraiment à cette histoire, ça tu avais bien du mal à le croire, à l’envisager même. Non, elle attendait juste que toi tu t’intéresses à elle. Peut-être bien même que tu réalises que t’avais fauté, en la mettant en quelque sorte un peu de côté. En la faisant sentir comme si elle était moins importante. Surtout qu’au final, ce n’était pas du tout le cas. Elle, elle passerait toujours en premier. C’est juste que dernièrement, il y avait quelqu’un d’autre qui avait accaparé toutes tes pensées. « Laisse-moi en douter. » Que tu lui dis donc, mince sourire aux lèvres. Et pourtant, tu te confies. Tu décides que ça ne sert plus à rien de lui cacher quoi que ce soit. Elle veut savoir ? Très bien. Tu t’épanches donc sur le fait que tu ne sais pas où tu en es. Tu lui avoues qu’il y a bel et bien quelque chose que tu ressens. Quelque chose que tu ne comprends pas. De l’amour ? Tu n’es pas encore prête à mettre ce mot sur tes sentiments. Peut-être bien parce qu’il y a encore trop d’incertitudes. Puis tu lui dis qu’il est peut-être trop tôt pour en parler. Justement parce que tu ne sais pas trop encore. Parce que tu te doutes que c’est peut-être qu’éphémère. Pourtant, tu te surprends à souhaiter que ça dure. Que ça ne s’arrête jamais. C’est beau de rêver Laure. « Laure, chérie, je ne voudrais pas t'alarmer mais... ça pue. » Surprise de ses mots ? Pas le moins du monde à vrai dire. C’est une certainement compréhension qui t’aurais surprise de sa part. D’autant plus que c’était probablement difficile de te comprendre… Parce que toi-même, tu étais complètement perdue. « Bon, avant de tirer des conclusions hâtives, je voudrais savoir une chose : qu'est-ce qu'il a de plus que tous les autres mecs que tu t'es tapé, hein ? » Toi, qui avait clairement envie de changer de sujet à présent. Pourtant tu savais bien que tu ne pouvais pas esquiver de nouveau la question. Parce que ça nous plus, ça ne te ressemblait pas du tout. Toi, qui n’avait jamais eu de mal à dire tout haut tout ce que tu penses, tout ce que tu ressens. Des non-dits, il n’y en avait pas avec toi. Tout du moins, habituellement. « J’pense que c’est dans la manière qu’il me regarde. Comme il me fait sentir. C’pas nécessairement qu’il a un truc en plus, c’est simplement que c’est différent. Qu’il est différent. » Tu ne sais même pas si tu es clair. Si ce que tu dis fait le moindre sens. Peut-être pas au final. Et ça n’aurait probablement rien de bien surprenant. Ce que tu sais c’est qu’il t’énerve. Mais il te fait sourire. Qu’il te sort de ta zone de confort. Mais il te donne l’impression de vivre. « J’ai dû mal à te répondre, parce qu’au final, je sais pas. Et ouais peut-être bien que j’fais une erreur. Mais c’est bien comme ça qu’on apprend non, en faisant des erreurs ? » Une question qui n’en est pas vraiment une. Pas vraiment intéressée à avoir son avis sur le sujet. Peut-être bien parce que tu sens à quelque part qu’elle ne sera pas forcément d’accord avec toi. Ça n’aurait rien de bien surprenant d’ailleurs. « Et écoute, j’suis désolée. De t’avoir rien dit. De t’avoir menti. Ou disons plutôt cacher la vérité. Mais l’truc c’est que j’sais même pas c’qu’il y a à dire. » Il n’y avait probablement rien à dire justement. Du moins, pas avant que tu fasses un peu de tri dans ta boîte crânienne, pas avant que tu mettes des mots sur ce que tu ressens. Oui, c’est probablement par ça que tu devrais commencer toi. « Mais je t’avoue que là, tout de suite, ce dont j’ai surtout envie, c’est de penser à autre chose. Pas parce que je me défile. Seulement Parce que je sais bien que ça ne servira à rien d’y penser pour l’instant. » Oui, parce que tu savais bien que ça ne servait à rien de revenir encore et encore sur le sujet. Et peut-être bien que c’est de penser à autre chose qui te permettrait de voir plus clair. « Alors, t’avais prévu quoi pour la journée ? » Tu demandes, alors qu’il y a un sourire qui apparait finalement sur tes lèvres. Parce que oui, tu la connais assez pour te dire qu’elle avait probablement une petite idée derrière la tête.
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| | | Betsi Braxton;
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| Sujet: Re: — over my head (w/bb) Mar 6 Nov - 3:58 |
| lautsi / over my head /
Tu peux faire semblant Betsi, jouer la comédie tant que tu le veux. Mais les bons sentiments, ce n'est définitivement pas ton truc. Même les prétendre s'avérait être un défi de haut vol qui te demandait presque plus d'énergie que pour courir un marathon (et il n'avait clairement jamais été question de courir un marathon). Pour autant, tu te surprends à vouloir tenter l'impossible, simplement pour les beaux yeux de Laure. Et s'il s'agissait simplement d'une tentative infructueuse, tu aurais au moins eu le mérite d'avoir essayé. Et d'avoir voulu. Pour elle. Et c'est précisément pour elle que tu te sentais presque capable de démontrer un brin d'intérêt, au moins pour qu'elle se sente suffisamment en confiance pour vider son sac. Parce que c'est ce que font les meilleures amies, il paraît. « laisse-moi en douter. » Tu permets à une petite moue amusée de prendre possession de tes lèvres. T'es pas susceptible bb, encore moins face à une vérité. Pourtant, au fond de toi, t'aurais peut-être aimé qu'elle se rende compte de la sincérité que tu mettais dans chacun de tes efforts. Mais n'avait-elle pas autre chose à penser, la princesse ? Autre chose que tes petits problèmes nombrilistes qui ne touchaient à rien d'autre qu'à ton ego et à la façon dont tu te voyais toi-même ? Bien sûr que si. Et tu suspecte même que, contre toute attente, t'en parler enfin provoque chez elle une sorte de soulagement duquel elle profite pour déballer ce qu'elle a sur le coeur depuis un petit peu trop longtemps. « J’pense que c’est dans la manière qu’il me regarde. Comme il me fait sentir. C’pas nécessairement qu’il a un truc en plus, c’est simplement que c’est différent. Qu’il est différent. » La chose étrange, c'est que tu l'écoutes Betsi, mais davantage avec les yeux. Tu te surprends à analyser ses mimiques, son attitude, ses gestes, les expression qui sculptent son visage à chaque nouvel aveu. Parce que c'est grâce à ce petit lot que tu en viens à la conclusion encore plus évidente que cette relation comptait pour elle (d'une manière et à un degré qui t'échappait encore, cela dit). « A croire que ça existe vraiment. » Tu baisses le regard avant de reprendre. « Ce qu'on nous montre dans les films. » Un rire moqueur s'échappe de tes lèvres, mais tes yeux restent dans le vague alors que tes lèvres sourient encore. C'est que Laure, à cet instant, on aurait dit une actrice Hollywoodienne qui récitait son texte comme une bonne élève. A la différence près qu'elle n'avait pas de script, et aucun rôle à jouer. Pire, à l'inverse, elle venait tout juste de tomber le masque après t'avoir menti tout ce temps. Alors oui, ça sonne quand même drôlement comme un truc vrai. « J’ai dû mal à te répondre, parce qu’au final, je sais pas. Et ouais peut-être bien que j’fais une erreur. Mais c’est bien comme ça qu’on apprend non, en faisant des erreurs ? » Tu lèves les yeux au ciel, hésitant à oraliser tes pensées sur le moment. Il n'y avait bien que pour elle que l'idée-même de taire ce qui te passait par la tête te traversait l'esprit. Mais si tu y penses Betsi, tu n'es manifestement pas encore capable de te retenir (faute de pratique, sans doute). « Depuis quand tu te tapes des mecs pour apprendre quelque chose, Laure ? », tu lâches dans un soupir, soulignant ainsi le dépit qui t'anime. Pour autant, tu dois bien admettre qu'elle n'a pas tort dans l'idée. Alors, tu laisses tes épaules s'affaisser et une légère moue déformer tes lèvres. « ça va... t'as peut-être raison... », tu déclares finalement à demi-mot, ne manquant pas de détourner la tête comme si tu ne souhaitais pas qu'elle entende. Et c'était sans doute un peu le cas. Mais l'heure n'était manifestement pas au débat de toute façon. « et Ecoute, j’suis désolée. De t’avoir rien dit. De t’avoir menti. Ou disons plutôt caché la vérité. Mais l’truc c’est que j’sais même pas c’qu’il y a à dire. » Tu restes silencieuse, mais le sourire sincère que tu arbores en dis plus que n'importe quelle phrase maladroite. « Mais je t’avoue que là, tout de suite, ce dont j’ai surtout envie, c’est de penser à autre chose. Pas parce que je me défile. Seulement parce que je sais bien que ça ne servira à rien d’y penser pour l’instant. » Tu lèves les mains en l'air. « T'as raison, y'a mieux à faire. » Tu sautes sur l'occasion bb, parce que ça te mettrait presque mal à l'aise de devoir parler sentiments plus de cinq minutes d'affilée. Elle ne t'a pas préparée, Laure. Elle n'a pas crié gare. Et c'est à se demander si de vous deux, tu n'étais pas la plus effrayée. Effrayée de l'amour. Effrayée de la perdre pour l'amour. Effrayée de tout ce qui touchait de près ou de loin à ce truc légendaire et à Laure. La combinaison se rapprochait tout de même dangereusement d'une potentielle phobie, Betsi. Mais tu es forte, tu es fière. Et en façade, tu n'as peur de rien. Aussi, tu n'insistes pas sur la question, consciente que le sujet revendrait tôt ou tard sur le tapis (sans doute plus rapidement que tu ne le souhaiterais, d'ailleurs). Mais en attendant, tu accueilles avec plaisir la déviation de conversation. « Alors, t’avais prévu quoi pour la journée ? » Tu l'accueilles avec plaisir, oui, mais tu ne peux t'empêcher de faire à nouveau référence aux récents aveux de la brune. « Je sais pas... t'emmener faire un tour à ma boutique pour que tu te rendes compte que tu n'as pas toujours besoin d'un mec pour avoir du plaisir. », tu railles ouvertement. « Encore moins si c'est pour tomber amoureuse après. » Tu laisses échapper un éclat de rire à la fois moqueur, blagueur et honnête, et tu ignores même lequel de ces sentiments était prédominant. « Avec des jouets, là au moins, y'a aucun risque. » Et c'est avec ça que tu conclus (et que tu te promets à toi-même que cette fois, tu clos pour de bon la discussion à ce sujet). « Ou alors... » Tu donnes un coup de tête pour rabattre ta crinière blonde en arrière puis te redresses face à Laure. « On claque notre fric dans un bon restau ce midi, on re-claque du fric dans de superbes boutiques cet après-midi, et ce soir... on claque le fric de tous les abrutis qui insisteront pour nous payer nos consommations dans l'espoir qu'on leur tombe dans les bras pour la nuit. » Un programme qui vous était tout sauf étranger pour l'avoir si souvent mis en œuvre. Et bien que tu ne sois pas du genre à camper sur tes habitudes, votre petit rituel ne manquait jamais de te satisfaire. Avec un peu de chance, la princesse Al Khalir n'en avait pas non plus perdu le goût.
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| Sujet: Re: — over my head (w/bb) Jeu 20 Déc - 17:58 |
| Ce besoin radical, de changer de sujet. De ne pas t’y éterniser plus longtemps. Simplement parce que tu es un peu perdue toi. Dans tes pensées, dans cet océan de sentiments que tu peines à comprendre, qui ne te font que perdre la tête un peu plus quand tu t’y attardes. L’espoir qui te guette qu’elle comprendra ce besoin que tu as de passer au prochain appel. D’autant plus que tu sens un certain malaise de sa part quant à toute cette situation. Cette impression qu’elle ne comprendrait pas d’ailleurs, ce qui t’avais poussé à lui cacher tout ce temps. Ça et le fait qu’au final tu ne savais trop que dire. Pourtant, tu avais bel et bien compris que c’était une erreur que tu avais commise. Erreur de lui cacher quoi que ce soit que tu ne referais pas à l’avenir. Alors tu lui demandes ce qu’elle avait prévu pour cette journée. L’impression qu’elle avait bel et bien une idée derrière la tête. Et clairement, tu seras prête à la suivre où elle voudrait, faire ce qui lui tentait. Pourtant bien pour te faire pardonner d’avoir été ainsi distante ces dernières semaines. « Je sais pas... t'emmener faire un tour à ma boutique pour que tu te rendes compte que tu n'as pas toujours besoin d'un mec pour avoir du plaisir. » Tes lèvres qui se pincent à sa remarque. Pourtant dire que tu es réellement surprise serait un mensonge. Non, parce que c’était probablement à s’y attendre. C’est même le contraire qui t’aurait surpris. Sourire qui finit donc par se frayer un chemin jusqu’à tes lèvres. Parce que tu as décidé de ne pas laisser ses mots t’atteindre toi. Même si au fond, son avis compte réellement pour toi. Il est d’ailleurs l’un des seuls qui ait ainsi de l’importance à tes yeux. Et peut-être bien que c’est ça qui te rend encore plus indécise toi. De savoir ce qu’elle pense de toute cette situation. De savoir que malgré elle, il reste un point de jugement de sa part. « Encore moins si c'est pour tomber amoureuse après. Avec des jouets, là au moins, y'a aucun risque. » Et tu te contentes simplement de rire toi. Rire léger. Princesse qui a bel et bien mise son cœur en quarantaine à ce moment-là. Pour t’éviter de douter, pour t’éviter de te remettre en question. Pourtant, tu as bien beau faire comme si ça ne t’affectait pas, il faut bien dire que c’est clair le cas. « J’dois dire qu’ils ont clairement bien fait de t’engager. » Que tu laisses tomber, joignant tes paroles à un rire léger. Parce que clairement, tu n’avais aucun mal à imaginer à férocité de la jeune femme quand il était question de vendre. Elle qui savait magner les mots habillement, princesse à l’âme manipulatrice. Et ce simple commentaire fait, te prouvait que clairement, ils ne s’étaient pas trompés. « Ou alors... » Gamine qui tend l’oreille, intéressée. De savoir ce qu’elle a de mieux à te proposer. Parce que si clairement ça ne te dérange pas de passer en revue mille et une façons d’aborder les plaisirs charnels en solitaire, ce n’est probablement pas ce qui te fait envie le plus. « On claque notre fric dans un bon restau ce midi, on re-claque du fric dans de superbes boutiques cet après-midi, et ce soir... on claque le fric de tous les abrutis qui insisteront pour nous payer nos consommations dans l'espoir qu'on leur tombe dans les bras pour la nuit. » Ton sourire qui ne fait que s’agrandir sur tes lèvres. L’idée, qui te plait beaucoup. Le genre typique de sorties que vous faites habituellement. Et il serait mentir de dire que ça ne t’avait pas manqué à toi. De passer du temps en sa compagnie. La tête un peu ailleurs dernièrement, tes priorités qui reviennent peu à peu se ranger au bon endroit. Et oui, elle fait partie de tes priorités. Elle l’a toujours fait. « ah oui, ça me semble bien intéressant tout ça. » Que tu laisses tomber, sourire un brin joueur toujours collé sur tes lèvres. Puis tu te redresses, tu t’approches un peu d’elle. Ton regard qui se perd dans le sien quelques instants, peut-être bien pour lui montrer que cette complicité entre vous est toujours présente. Qu’elle ne serait probablement jamais atteinte, encore moins par un mec. Simple écart de ta part, mais tu comptais bien te rattraper dès à présent. « Laisse-moi juste le temps d’enfiler une tenue. » Maquillage qui s’en suivra aussi, bien que tu ne l’es pas mentionnée. Oui, il te faudrait un certain moment pour te préparer. Mais ça, elle ne t’en voudrait probablement pas. Princesse, qui se dirige vers son dressing, qui commence à épier chaque des trop nombreuses tenues qu’elle possède. Avant d’en ressortir deux, avant de les déposer sur son lit. « La bleue ou la noire ? » Que tu lui demandes. Incertaine. Deux tenues que tu as sorti un peu par hasard. Et connaissant ton amie, tu te doutes bien qu’aucune d’entre elle ne passera. Qu’elle te poussera à porter quelque chose de bien plus provocateur que l’une de ces deux robes. Bien parce que tu peux te le permettre. « Ou peut-être autre chose... je sais pas. »
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| Sujet: Re: — over my head (w/bb) Sam 29 Déc - 2:26 |
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En fin de compte, après une brève analyse, vous étiez toutes deux aussi mal à l'aise l'une que l'autre avec le sujet. Elle, victime de ses sentiments. Et toi, assurément jalouse et dépassée à l'extrême par tout ce qui touchait de près ou de loin à l'amour. C'était probablement de là qu'il venait ce fichu malaise, parce qu'aucune de vous n'était capable de rassurer l'autre de quelque manière que ce soit. Aucune de vous n'était capable d'y voir clair, non plus. Alors peut-être n'était-ce simplement pas le bon moment pour en parler. Pas la bonne façon. Pas les bonnes protagonistes. Rien ne semblait adéquat. C'était comme une mauvaise série piètrement jouée. Pour un peu, on pourrait croire à une comédie. Mais il était tout bonnement hors de question que tu trempes là-dedans Betsi, et c'est notamment pour cette raison que tu acceptes volontiers de changer finalement de sujet, espérant en ton for intérieur que le temps rendrait la raison à la demoiselle Al Khalir (et que, par extension, vous n'aurez plus jamais à aborder ce sujet pénible). Il était temps que les choses se remettent en ordre, même si ça ne devait être que pour quelques heures. Il était temps de recréer ce qui faisait de vous le duo le plus infernal de votre petit monde. « Ah oui, ça me semble bien intéressant tout ça. » Tu lui adresses un regard entendu, accompagné d'un fin sourire empli de satisfaction. Le retour aux sources était en bonne voie ; tout n'était pas perdu. Il y avait peut-être encore une place de libre pour toi dans sa vie, princesse. Et c'est ce qui te rassure, après t'être sentie comme une gamine abandonnée. Abandonnée par tout ce que t'avais. Parce que t'as rien d'autre qu'elle, Betsi. Elle, et un peu de thune pour te faire oublier que t'es seule au milieu de l'immensité de ce monde. « Intéressant, oui », tu confirmes en relevant fièrement la tête, rendant son port presque princier. « Et tu verras surtout que c'est toujours ce qu'il y a de meilleur. » T'as pas peur de paraître insistante. Il n'y avait jamais rien eu de mieux que vous deux et vos folies. Au fond, t'es certaine qu'elle le pense aussi. Et si elle avait été momentanément victime d'un petit oubli, il ne s'agissait là que d'une erreur de parcours. Lui ? C'en était une aussi, et tu entendais bien le faire comprendre à Laure d'une manière ou d'une autre, une fois l'étape des retrouvailles achevée. « Laisse-moi juste le temps d’enfiler une tenue. La bleue ou la noire ? Ou peut-être autre chose... je sais pas. » Penaude, tu n'oses pas regarder Laure immédiatement. De toute façon, tu es bien trop occupée à essayer de déterminer ce que tu penses de ces tenues. C'est bien... mais pas assez. « Elles sont à qui ces robes ? A ta mère ? » Si tu n'étais pas Betsi, tu regretterais presque ce léger brin de condescendance dans le ton que tu emploies. Parce que sa mère possédait un charme fou et une classe que personne ne pouvait remettre en question. Mais toi bb, ce n'est pas ce que tu veux pour Laure aujourd'hui. « Tu veux choper le pape ou quoi ? Range ça », tu poursuis en agitant exagérément les mains. Tu te permets d'aller jeter un oeil toi-même à son dressing, et fais un petit bilan oral pour toi-même à chaque tenue qui te tape à l'oeil. « Trop longue... trop affriolante... trop colorée... trop estivale... » Sourcils froncés, tu te concentres comme si ta vie ou celle de ton amie était en danger. « Ah ! Celle-ci est parfaite ! », tu conclus finalement d'un ton enjoué avant de détacher une jolie robe de son cintre. Un peu plus courte peut-être, mais un peu plus sobre aussi. Assez chic pour votre virée diurne, assez sexy pour la soirée qui suivrait. « Par contre, sois gentille... ne me fais pas trop d'ombre, autrement je vais être obligée de me débarrasser de toi. » Princesse narcissique ou monstre d'égocentrisme, la frontière avait toujours été mince entre les deux, et tu n'as jamais su à quelle catégorie tu appartenais réellement. « En tout cas, t'as du en faire du "sport", dernièrement », tu ironises en mimant les guillemets de tes doigts pour mettre en avant le sarcasme. Tu ne peux pas t'en empêcher. « Parce que t'as un corps de rêve. » Plus que d'habitude, tu veux dire. Parce que Laure, elle a toujours été parfaite. Mais égoïstement, t'aimes pas qu'elle soit parfaite pour les autres, ceux-là-mêmes qui pourraient un jour l'éloigner de toi pour de bon. Comme lui. _________________ -- well-behaved women rarely make history. don't be scared to be a b i t c h. |
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| Sujet: Re: — over my head (w/bb) Dim 10 Fév - 3:55 |
| Gamine, plus sûre de rien. Toi, qui d’ailleurs, savait pertinemment ce qui allait se passer, en amenant ainsi un tel sujet sur la table. Tu savais qu’elle entrerait dans ta tête. Et tu savais qu’elle chercherait à te déranger. À te faire comprendre que tu n’étais que folle, que ce n’était qu’une envie, un besoin de passage. Mais que tôt ou tard, tu finirais par te lasser. Tu l’avais vue venir toi. Et c’était probablement parce que tu ne voulais pas entendre ses doutes, que tu ne voulais pas même envisager qu’elle puisse avoir raison que tu ne lui en avais pas parlé. Et le pire dans tout ça, c’est… et si elle avait raison ? Changement de sujet qui devenait urgent, presque vital même. Alors tu n’avais trouvé d’autre moyen que de lui donner raison. De lui dire que ce dont elle avait envie, était ce dont tu avais envie aussi. Et peut-être l’était-ce de toute manière. Ta meilleure amie qui t’avait véritablement manquée, alors que tu étais clairement la seule que tu pouvais blâmer. Erreur que tu avais commise, de la mettre de côté. Erreur, que tu ne recommettrais pas de sitôt. Pourtant tu en profites pour conduire la conversation ailleurs. Gamine qui ressort de son dressing deux robes à la main, incertaine. « Elles sont à qui ces robes ? A ta mère ? » Et pourtant, sa réaction qui ne te surprends même pas toi. Comme si tu l’avais vu venir, qu’aucun de tes deux choix ne lui plairait. « Tu veux choper le pape ou quoi ? Range ça. » Tes lèvres qui se pincent alors, en un léger sourire alors que tu la regardes se perdre dans ton dressing. La belle qui en analyse le continu, critiquant presque chacune des pièces de vêtements qui s’y retrouve. Et pourtant, tu ne peux lui en vouloir. « Trop longue... trop affriolante... trop colorée... trop estivale... » Panoplies de vêtements que tu possèdes, et ce pour presque toutes les situations et occasions. Et pourtant tu en viens presque à redouter qu’elle ne trouve rien qui lui convienne. « Ah ! Celle-ci est parfaite ! » Sourire qui se dessine un peu plus sur ton visage à la vue de la robe. Parce que clairement, tu t’attendais à ce qu’elle choisisse bien plus provoquant ou encore tape à l’œil. Robe qui pourtant te mettrait clairement en valeur. « Par contre, sois gentille... ne me fais pas trop d'ombre, autrement je vais être obligée de me débarrasser de toi. » Petit rire que tu ne cherches même pas à retenir alors qu’elle te tend la robe. Celle dont tu te saisis, dans l’optique de l’enfiler. Et pourtant, tu marques une pause princesse. Toujours ce sourire aux lèvres. « Te débarrasser de moi, vraiment ? » Question innocente, comme si elle pouvait être sérieuse. De toute façon, tu n’avais pas l’intention de lui faire quelconque ombre, et tu ne l’avais jamais eu. Beauté naturelle qui vous caractérisait toutes les deux, pourtant, tu avais toujours eu l’impression que c’était toi, qui te retrouvait dans son ombre. Loin de là l’idée de la jalouser, à quelque part, ça te faisait même plaisir de lui laisser les projecteurs quand elle ne souhaitait pas les partager. « J’serais curieuse de savoir par qui tu me remplacerais, bb. » Simple remarque, cette innocence qui te poursuit. « Mais j’doute que c’est c’que tu veuilles réellement. » C’est du moins ce que tu en conclus, après cette pseudo crise de jalousie qu’elle venait de te faire. Autrement, elle ne serait pas ici, à t’attendre. Autrement, elle n’insisterait pas pour passer du temps en ta compagnie. Oui, tu avais cette impression d’être plutôt irremplaçable. Impression qui n’était pas sans te déplaire à vrai dire. « En tout cas, t'as du en faire du "sport", dernièrement… Parce que t'as un corps de rêve. » Mince regard que tu lances en sa direction, sourire ravie qui te colle aux lèvres après sa remarque. Et un simple « Merci. » en guise de réponse avant de te diriger vers la salle de bain. Celle dans laquelle tu restes le temps de te préparer, sans forcément te presser. Avant d’en ressortir. « Alors, tu valides ? » Que tu lui demandes, pourtant cette fois assez convaincue que le look que tu abordais lui conviendrait. Pourtant, tu te diriges vers le miroir qui se dresse dans ta chambre. Gamine qui s’observe, comme si tu ne l’avais pas préalablement fait dans la salle de bain. Avant d’ajouter. « Hm, j’suis pas sûre… j’pourrais prendre un foulard peut-être. » Mine sérieuse qui s’installe un bref instant sur ton visage alors que tu te retournes vers ton amie. Seulement le temps de juger son expression. Oh, parce que son visage ne ment pas, à Betsi. « Oh ça va, je blague. » Que tu annonces, cet éternel sourire au coin des lèvres. Princesse qui s’approche de la blonde, qui lui tend la main avant de dire : « Viens, on y va. »
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