rhetani|Let me know you while the moon is still out

Rhett & Tehani.

Let me know you while the moon is still out .
3h45.La route elle défile, file sous les roues de ta bécane. Un petit corps sur un gros engin, la sensation est dingue et cette vitesse te coupe le souffle. Tu aimes tellement ça, tu es capable de te damné pour ça. Ton organe central, il palpite à l’allure de ta moto, tu n’aimes pas rouler doucement. C’est la nuit, le milieu de la nuit et tu le sais tu es souvent seule à part quelques pèlerin. Ton casque cachant ton visage, tes gants, ta veste et ton pantalon en cuir cachant le moindre centimètre de ta peau. Le soleil n’est pas là, mais tu aimes rouler ainsi, la visière levée sentant le vent s’engouffrer dedans. La solitude a du bon comme du mauvais. Il ne faut pas trop penser, il faut vider son esprit, complétement effacer ces choses toujours prête à ronger un moreau de notre âme pour déstabilisés. Toi, petit princesse tu décides comme toujours de vider ton esprit. Tu sais forcément quelles horreurs vont venir joncher ton pauvre esprit. Il n’a pas besoin de ça, ô que non. Tu as besoin d’être bien, heureuse, tu vis pour être bien tout le temps, malgré quelques jours où tu finis toujours au sol, on ne peut pas toujours gagner dans la vie et tu le sais. Ta déréliction que tu as toujours appréciée fini par t’échapper. Elle s’est envolée et toi, tu fermes la visage, laissant la visière glisser sur ton visage adressant un dernier sourire à cet inconnu. Un mystérieux jeune homme ou même une autre femme, mais tu as toujours imaginé un homme derrière cette silhouette. Pas la première fois que tu le croises et comme toujours ce sentiment de compétition vient à envahir ton être. Tu aimes ça la compétition, c’est toujours bon enfant, mais personne ne gagne rien, ce qui est dommage. La vitesse est de plus en plus véloce, ton cœur décolle, ce petit organe faisant vivre tout ton être et en train de vivre un moment somptueux à tes yeux. Tu es bien lancée tout comme le rivale de la nuit, autant dire que tu es agile, jonchant et jonglant entre les quelques voitures se trouvant toujours éveillé dans le queens. Tu souris, tu lances toujours un peu plus de puissance, puis sans que tu puisses ne t’y attendre, l’engin ralenti, tu manques même de perdre l’équilibre … tu ne sais pas trop ce qui se passe, tu pourrais paniquer, mais étrangement ça serait complétement le contraire : ça t’excite presque. La moto se stop et tu ne t’attends pas forcément à ce que celui avec qui tu t’étais lancé dans une course rodéo s’arrête. Pourtant c’est le cas, il est à ta hauteur. Ton casque toujours fixé sur ta tête tu l’observe, tu flirterais presque avec son corps à force de le défigurer, mais autant dire c’est que t’es curieuse, c’est enivrant de ne pas savoir qui est la personne face à toi. Tu as envie de savoir tout en voulait garder cela secret. La peur d’être déçue, aurais-tu nourris des attentes sur cette personne qui te défier et avec qui tu t’amusais fort souvent à faire une course ? Aucune idée. Mais tu restes silencieuses alors que tu pourrais au moins décroche un mot, mais t’as pas envie, tu veux entendre sa voix d’abord, plutôt étrange comme attente.

≈ ≈ ≈
{in the dark.}
crédit/ tumblr ? w/@Tehani Andreani

Un four rire s'était emparé de l'équipe. Les auditeurs défilaient au standard et ce soir, ils paraissaient particulièrement bien éveillés. Il n'y avait pas à dire, Rhett n'était pas le seul oiseau de nuit sur cette terre et cela le rassurait. Cela faisait des années qu'il bossait la nuit et il avait trouvé son rythme. Cela lui convenait. Et puis de toute façon, il était toujours en proie à des insomnies récurrentes alors cela l'arrangeait de travailler au lieu de regarder le plafond de sa chambre. Ici, il arrivait à se détacher de son quotidien et à oublier tout ce qui faisait sa vie. Il ne s'occupait que des gosses un peu perdus qui venaient à l'antenne et avaient besoin de conseils qu'ils n'arrivaient pas à trouver auprès de leur entourage. Souvent il n'était question que d'histoire d'amourettes entre adolescents qui ne savaient pas trop s'y prendre. Parfois les sujets étaient plus sérieux, comme la maladie, la paternité ou la maternité précoce, le suicide... Dans ces cas-là, c'était toujours des sujets qui touchaient Rhett même s'il faisait toujours son impassible. Il était là pour leur donner un coup de main, pas pour laisser son propre passé ressurgir à la moindre occasion. Mais ce soir, il était surtout question de sujets légers. La proximité de l'été en était sûrement responsable. On pouvait tout dire mais il était vrai que le temps influait grandement sur le moral des gens. Rhett s'en était rendu compte. Après sa libre antenne, le jeune homme était prêt à rentrer chez lui. Il était plus de trois heures du matin quand il s'était posé sur sa moto. Vêtu d'une combinaison noir et légèrement argenté sur les finitions, il avait posé le casque sur la tête. Il avait beau avoir le permis auto, c'était bien en moto qu'il se sentait le plus à l'aise pour circuler dans la ville. Et cela depuis toujours. A moto, il avait une sensation de liberté qu'il ne retrouvait pas au volant d'un véhicule aussi rapide soit-il. Les mains gantés, il avait mis le contact avant de laisser sa moto, une kawasaki zzr1400 de couleur noir et chromé. Un petit bijou. Le premier gros achat qu'il s'était fait depuis qu'il bossait. Cette petite merveille lui permettait de partir très souvent en week-end et il voulait être confortablement installé. C'était une merveille et souvent, il s'octroyait un grand détour dans la ville avant de rentrer à son appartement. Il venait de sortir de l'un des tunnels quand il découvrit une silhouette familière. Une autre moto. Une moto qu'il croisait souvent ces dernières semaines. Il arrivait souvent que les bolides se suivent quelques minutes avant de prendre un chemin séparé. Comme ce soir là, Rhett slalomait entre les rares voitures qui se trouvaient sur son chemin. Il n'y avait pas à dire, il ne regrettait pas de préférer ce moyen de locomotion. Il allait dévier et prendre en direction de son lieu d'habitation sauf qu'il remarqua que la moto qu'il s'apprêter à quitter, semblait en difficulté. Rhett avait donc ralenti pour arriver à sa hauteur. Problème technique sûrement. Il avait jeté un œil sur son rétroviseur. Heureusement, la route était déserte. Il n'y avait pas de voiture derrière eux. Le pilote s'était arrêté. Rhett fit de même sans toutefois couper le contact de son bolide. Il remonta sa visière, posant ses yeux bleus sur lui. « Un souci ? »

Rhett & Tehani.

Let me know you while the moon is still out .
Puis tu rêves. Quand tu chevauche ta bécane, tu as l’impression de pouvoir faire tout, peu importe ce qui t’emprisonne ainsi petite princesse. Tu peux être libre sans aucuns soucis. Tu le peux. Toi tu te sens libre rien qu’en sentant le vent te pousser ou alors essayant de te déstabiliser de ta monture. Tu aimes cette sensation de puissance et de fragilité à la fois. Tu le sais tu tombes, la moindre erreur et tu peux mal finir. Tous les deux roues sont au courant, surtout que ces automobiles sont parfois bien plus dangereuses que vous. Tu jongles parfaitement avec les voitures sans vraiment faire d’infraction au code, sauf peut-être la vitesse, mais tu n’aimes pas te cantonner à une vitesse, tu n’aimes pas rouler doucement, ce n’est pas ce que tu aimes. Alors, tu roules, tu galopes comme si la route n’était qu’un vulgaire champ que tu pouvais chevaucher avec aisance. Tu es rejoint, pas la première fois que tu t’élances dans une telle course, une coutume que tu aimes assez quand tu croises cette moto. C’est sauvage et doux à la fois. Tu ne sais rien de la personne qui joue avec toi et ça te va parfaitement, totalement. Tout est parfait, puis tout commence à déraper. Le ralentissement fût assez brutal, mais tu pouvais survivre en maniant ta moto parfaitement. Tu te retrouves à l’arrêt, parfaitement conne. Tu contemples ce corps qui se dessine sous tes yeux, tu ne sais pas si tu as envie de parier sur une femme ou un homme. Ce qui est sûr c’est que tu es subjuguée, tu es là sur le bord de la route, on dirait une phrase de vieille chanson, et toi tu attends pour ouvrir la bouche, autant dire que tu ne sais pas trop ce que tu attends de ce moment. La visière remontée de la personne, tu peux découvrir une couleur azur se dévoiler. Un joli regard dans lequel tu te noierais si la voix de l’homme ne t’aurait pas fait réagir sur le tas. Tu lances un sourire alors que tu retires ton casque en dévisageant à nouveau l’homme face à toi. « Apparemment ! » Que tu lances. Oui, un souci, en même temps tu ne t’arrêtes pas comme ça pour un rien. « Et vous ? » Que tu demandes, qui sait il ne sait pas arrêter juste par gentillesse, t’en sais rien finalement. En tout cas, tu ôtes tes gants et tu te penches sur ta bécane. Tu t’y connais, mais tu n’es clairement pas aussi douée que ceux faisant ce boulot, mais tu n’es pas non plus conne au niveau de la mécanique. Tes yeux noisettes se dépose sur la personne face à toi et tu souris, c’est ainsi, tu as toujours le sourire prêt à se dégainer à n’importe qui, tu es souriante et ça fait partie de toi. Tu finis par réfléchir à ce que ta moto a fait, elle a commencé à brouter, finissant par te faire perdre de la vitesse et à caler à la toute fin, mais tu avais pu te mettre sur le bord de la route à temps. Alors, tu inspectes, te demandant vraiment ce que c’est. « Peut-être qu’elle a un problème de bougie, le robinet du réservoir à essence qui a bougé ou autre ? » tu calcules dans ta tête sans vraiment t’adresser à proprement parlé à cet homme. Puis t’essaye de la redémarrer, mais cette bourrique ne veut rien savoir. « Un petit coup de main ? » Que tu demandes, t’aimes pas trop ça, mais il t’a l’air d’être un bon gars, donc pourquoi pas profiter du fait qu’il soit à tes côtés.