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 Fantome du passé | Odaleen

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Message Sujet: Fantome du passé | Odaleen    Fantome du passé | Odaleen  Empty Lun 9 Déc - 21:50

Avec le temps des fêtes en ce plein mois de décembre, Orlando n’a pas vraiment la tête au travail mais plus aux illuminations qui ont pris place dans la ville, avec toutes les décorations qu’on peut voir un peu partout. Mais bon, ce n’est pas en allant boire des chocolats viennois, lait de poule ou toute coupe de champagne qu’il va aider les animaux mal en point à aller mieux. Comme un coup du destin, un vrai miracle, il allait pouvoir aller faire un tour sur le marché de noël, après la consultation du chihuahua de sa vieille voisine. Enfin, on ne peut pas vraiment appeler ça un miracle à proprement parlé puisque c’est pour soigner un poney qui s’est blessé lors d’un tour. Utiliser les animaux de cette manière, Orlando a toujours détesté, ça le dégoute totalement d’ailleurs. Mais bon, il n’a pas bien le choix, ce n’est pas pour ça qu’il ne va pas aller essayer d’aider une pauvre bête qui n’a rien demandé à personne. Prenant tout l’équipement nécessaire, il enfile un gros manteau pour ne pas attraper froid et part sur les lieux. Il n’est pas là pour apprécier toute cette magie émanant de tous les stands, de voir les enfants surexcités à l’idée de faire une photo avec le père noël et sa femme la mère noël ; mais bon, il ne peut pas vraiment s’en empêcher. Orlando a toujours apprécié noël, mais cette année cela a un gout amer. Outre le fait qu’il n’ait personne à embrasser sous le houx, ses parents ne seront pas là cette année. C’est la première année qu’il ne les verra pas en ce temps de fête. Il devra leur offrir leurs cadeaux un mois en retard. Autant dire que ça lui fait bizarre. Ne perdant pas son objectif de vue, il retrouve ceux qui l’ont appelé et il ne manque pas de leur faire une réflexion « En même temps ils n’ont rien à faire là » Peut-être que ça rend heureux les enfants et leurs dindes de mère mais ce n’est pas pour autant qu’il faut encourager l’exploitation des animaux à des fins commerciales. Mais bon, il ne dit rien de plus, il n’est pas là pour faire un scandale ni même un discours, pas ici, pas alors que c’est un lieu de partage. On lui montre là où aller et lui donne quelques formalités comme le fait de ne laisser entrer personne et tout autre règlement qu’Orlando comprend bien. Bien qu’à l’écart des festivités, les bruits sont tellement intenses, une vraie cacophonie, pas étonnant que les poneys perdent la boule avec tout ça. Manquerait bien qu’on leur mette des trucs sur la tête pour ressembler à un renne du père noël et ça serait le gros lot. Faisant ce qu’il avait à faire, un bruit attira son attention, alors que les pas semblaient vouloir se faire discret. « Qui va là ? » si ça se trouve c’est quelqu’un du staff, mais vu ce qu’on lui a recommandé, il préfère toujours demander. Allant vers la source du bruit de pas, il a l’impression d’avoir le souffle coupé en voyant un visage familier, qui semble vouloir se faire toute petite. « Oda ? … je… » il ne sait pas quoi dire d’autres, alors qu’il a à faire à un fantôme de son passé…

@Odaleen Stevenson Fantome du passé | Odaleen  2746359131
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Message Sujet: Re: Fantome du passé | Odaleen    Fantome du passé | Odaleen  Empty Jeu 19 Déc - 15:47

Poupée libre, tu vis et tu regrettes à la fois. Tant de chose à affronter, les points d’interrogations à parcourir, les montagnes sont toujours plus complexes que les autres à gravir. Effet boule de neige, toutes ces confrontations que tu conçois à faire. Une arrivée digne de la mère noël, qu’on ne pense jamais voir dans le froid de décembre. Tu commences parfois à te dire que tu as eu tort de disparaître, que tout ça n’était qu’une mauvaise idée, que tu causais actuellement plus de dégât qu’un bulldozer lancé à pleine puissance. La douceur des fêtes frappant le cœur que tu possédais, tu n’arrivais pas encore à te conjuguer avec ce dernier. Toujours un inconnu, réagissant à bien des choses différemment de l’ancien. Le tien. Il manque, cette mélodie irrespectueuse qu’il t’infligeait parvenait à te bercer, à donner un sens à ta vie. Les opales qui ne cessent de dévorer les décorations de noël qui sont déjà installé au marché de noël, tu es bien heureuse de pouvoir sortir sans avoir peur de croiser un membre de ta famille, tu avais besoin de sortir de cette chambre d’hôtel miteuse, survivre dans cet endroit n’était pas bon, mais tu t’en contrefichais. Tu laisses ton âme d’enfant t’envahir, tes iris pleines d’étoiles, comme ci tu voyais le cadeau tant attendu au pied du sapin. Tu revis et pourtant la douleur du cœur est toujours présente, incrusté dans tes tissus, à t’en rendre malade. Poupée qui vit, mais qui chercher des raisons de vivre. Six raisons avec cette fratrie, peu importe les réactions, car dans ta mémoire c’est ancré que tu les aimes, même si ce cœur ne jaillit pas avec force à chaque fois que tu les vois.  En défaut ce cœur censé être sain, il ne sait pas aimer comme le tien, ce cœur n’est pas tien et ton corps ne veut pas se conjuguer pleinement avec lui. Les iris qui se posent sur les enfants faisant la queue pour le père noël , puis sur les poneys, t’as le cœur qui se brise, il fonctionne quand il veut ce con. T’as pas attendu mille ans Oda, t’as pris ton téléphone en voyant l’animal blessé, la patte qui se levait et pourtant forcé à avancer encore, et toujours. Peu importe l’inhumanité de son propriétaire. Tu ne t’attendais juste pas en appelant le service d’urgence à voir débarquer le fantôme de ta vie, celui dont tu ne voulais plus penser. Le voir ne te laisse que perplexe. Cœur en panne ? Cependant ton esprit crée une véritable cacophonie dans ta tête, des questions déboulant en trombe pour te donner un mal de tête. Tu essayais de juste t’en allait discrètement, mais apparemment t’es comme les chihuahuas, petite, mais bruyante. «  C’est moi.   » Un sourire se pose sur tes lèvres, sourire mécanique, tu ne comprends plus rien de ce qui pourrait unir à cet être. Nouveau cœur, pour une nouvelle vie, mais à quel point ? T’essayes même plus de canaliser les interrogations, tu l’observes et tu hausses les épaules. «  Je ne voulais pas déranger juste voir si le vétérinaire était arrivé … je dois aller m’occuper des autres.   » Et par là, tu entends bien de les libérer, pas d’esclavage de poney. T’as jamais su supporter cela. T’as toujours essayé d’aider les animaux maltraités.


@orlando carlson fantôme toi même Fantome du passé | Odaleen  2067007726  
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Message Sujet: Re: Fantome du passé | Odaleen    Fantome du passé | Odaleen  Empty Lun 25 Mai - 20:03

Les animaux n’ont rien à faire dans ce genre de festivités et pourtant malheureusement beaucoup sont utilisés pour amuser et divertir les gens. Comme s’ils étaient des objets dans la vie des gens. Mais bon, même si Orlando n’aime pas ce genre de chose, quand on l’appelle pour soigner il ne va pas dire non. Ce n’est même pas une question d’argent mais pour la bonne et simple question qu’il pense avait tout à toutes ses bêtes qui n’ont vraiment rien demandées. Il est là pour faire son boulot et rien d’autre. C’est ce qu’on lui demande après tout. Mais tout ne se passe jamais quand on s’y attend. Il ne s’attendait à rien et forcément il est surpris. De la voir elle, ici ou ailleurs, vivante et non pas six pied sous terre. A force d’attendre de ses nouvelles il avait perdu espoir d’en avoir et surtout, de la savoir en vie. Elle pourrait être un mirage mais il ne croit pas aux conneries sur les fantômes ou il ne sait quoi. Il sait qu’elle est là, devant lui et que ce n’est pas le fruit de son imagination. Le jeune vétérinaire ne sait pas quoi penser ou faire de tout cela. Le soulagement de la voir là, en chair et en os, la colère aussi, l’incompréhension et toutes sortent de sentiments qui se bousculent dans sa tête. C’est tellement la frénésie entre les synapses de ses neurones qu’il a du mal à parler ou faire quoi que ce soit de façon sensé. « Tu es vivante ! » Ce n’est ni une question, ni une exclamation, juste une constatation. Cette phrase serait bizarre à entendre pour beaucoup de personnes mais Orlando est prêt à parier que ce n’est pas le premier à lui dire ça, ni le dernier. Quand on risque de perdre la vie et qu’on abandonne tout le monde, on le mérite de se prendre ça en pleine face non ? Orlando n’a pas envie de réfléchir à quoi dire, quoi faire face à elle. De toute manière il est en état de choc, il n’est pas en état de vraiment réfléchir. « Attend ! » Dit-il finalement alors qu’il la voit s’éloigner. Ce n’est ni le lieu ni le moment mais qui sait quand est-ce qu’il aura l’occasion de la revoir pour lui dire quoi que ce soit. Il ne savait même pas si leurs dernières discussions seraient les dernières choses qu’il lui auraient dits ou non, avant qu’elle fuit de la sorte. Il était prêt à lui dire de ne pas fuir, de nouveau, mais Orlando n’est pas prêt à ce genre de propos alors il se mélange. « Tu ne peux pas faire ça ! » Lui faire la morale sur l’infraction qu’elle est en train de commettre ou sur ce qu’elle a fait, auparavant ? Ses mots, sa manière de parler pourraient aller dans les deux contextes. « Tu vas avoir des problèmes ! » il se braque quelque peu, montrant une certaine distance. Les animaux, la mission qu’il se donne à lui-même c’est ce ne lui parler que des animaux. C’est tout. Et surtout mettre sa carapace.

@Odaleen Stevenson c'est toi le fantome oh :o
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Message Sujet: Re: Fantome du passé | Odaleen    Fantome du passé | Odaleen  Empty Lun 8 Juin - 21:06

Trop long ce silence. Par contre lui, il tape, il laisse une mélodie d’effroi et de douceur s’installer. Tu ne le supportes pas ce maudit organe, t’aimerais prononcer un divorce pour ne plus jamais l’entendre, mais tu ne pourras plus être. C’est sans doute là le souci. Tu voudrais t’enfuir, direction les entrailles des ténèbres, toujours la le sourire mécanique. Tu voudrais l’effacer, mais c’est impossible, incapable de laisser ce dernier s’échapper. Incapable de dompter ce cœur, mais aussi ton cerveau à en croire le rictus fixé sur ton minois. Vivante. T’hausses les épaules, tu expires et aspire l’air, sans même prendre conscience que tu es là, sauf quand tu détruis la vie des personnes que tu aimais, que tu aimes. Tu ne sais pas si tu es encore capable d’aimer ces songes d’autrefois, si cet organe est programmé ou non pour se souvenir des émotions, des sentiments. T’aimerais que ce soit mitigé, que ce soit impossible que ton cœur batte pour lui, surtout quand tu te rappelles ces derniers instant partagés, cette fuite, cette oublie de ta personne qui t’avait t’en meurtrie, te poussant un peu plus vers la sortie. Tu veux juste t’occuper des autres, les libérer, tu le sais que ce n’est pas la meilleure solution s’ils se blessent, mais tourner en rond sur une si petit surface en portant les fesses potelées de ces gosses n’étant clairement pas une meilleure situation, tu agis juste. Pas effrayé des répercutions que cela pourrait avoir sur ta personne, te blesser, finir enfermée entre quatre petits murs. pas prête pour tous les fantômes de ton monde, t’aimerais pouvoir tout juste te planquer sans jamais être en manque de certains, mais tu ne le peux pas, tu le sais. Ton cerveau qui chante de partir et ton cœur qui bat bêtement, sans émotion à en croire ce que tu ressens. T’allais le faire, mais ce mot qui te retient, un mot qui ne promet jamais rien de bon, tu peux tout attendre de ce dernier, la tête basculant sur orlando, les opales s’imposant dans les siens. Le mutisme que tu épouses, attendant juste la suite, attendant juste le couperet final. L’amazone qui se décompose, qui ne sait pas comment affronter le chaos, ce chaos que tu crées d’un sourire, d’un départ ou d’une mort. L’histoire qui s’écrit dans la mémoire de myocarde, les émotions qui se mélangent que tu ne contrôles pas, toi ou l’être décédé en toi qui réagis, tu ne sais pas. Repartir à zéro, voilà. Changer de planète autrement, mais ce n’est pas possible, pas encore. Venus serait ta maison à choisir, plutôt que la terre tant saccagée par les humains. Tu ricanes oubliant dans l’instant les mots de l’ancien ami. « c’est pas grave, j’ai plusieurs vies. » un clin d’œil aurait pu accompagner tes mots, mais tu ne voulais pas, ne sachant comment te comporter avec lui. « soigne celui-ci, sauve le … » t’aurais aimé avant pouvoir lui dire de te sauver, mais ce baiser oublié avait tout foutu en l’air, t’avais pas osé en faire part, dire quoi que ce soit, t’étais incapable, oda. Le laissant , tu jettes un dernier regard coupable vers lui avant d’aller libérer les animaux. Un à un, la liberté retrouvée, ils allaient pas galopé, d’autre personne était avec toi, réjouissant ton âme amoureuse de la nature, des animaux. « choppez là. » t’avais juste pas vu venir ce coup-là, l’un des forains te choppant. « lâchez-moi ! » tu te débats, manquant de t’écrouler, manquant de t’effondrer dans cette crise d’angoisse arrivant au pire des moments. Tu manques d’air, tu manques de vie et pourtant ce n’est que psychique.


@orlando carlson bouuuuh Fantome du passé | Odaleen  4011222921  
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Message Sujet: Re: Fantome du passé | Odaleen    Fantome du passé | Odaleen  Empty Mer 1 Juil - 17:45



Orlando a toujours beaucoup de travail à son cabinet et pourtant il accepte aussi les appels pour se déplacer. Là en l’occurrence il s’agit d’un poney et autant dire qu’il n’entre pas dans son cabinet et c’est pas pour autant qu’il va le laisser souffrir. Il a dû chambouler quelques rendez-vous qu’il fera peut-être en dépassement d’horaire mais pour le moment ce n’est pas vraiment ce qui le préoccupe. Outre le fait que ça soit un peu la folie ici, il se retrouve avec un fantôme de son passé et forcément, ça il ne s’y attendait pas. Orlando est tellement sous le choc qu’il ne réfléchit plus trop quand il parle. Il lui fait quelques remontrances face à la situation mais comme il aurait pu le parier elle ne l’écoute pas. Elle n’est pas là par hasard, elle s’est mis en mission de les libérer et ce n’est pas en quelques mots qu’elle va avoir une autre idée en tête. Elle lui lance une réflexion et au lieu de dire un truc sérieux la seule chose qui lui traverse l’esprit fut « Ouais plusieurs vies comme les chats » Comme les croyances disent que. Pourtant c’est absurdes. Il n’en n’a jamais vu revenir à la vie après les avoir perdu tel un film surnaturel. Il n’est même pas certain qu’elle l’ait entendu, c’est juste son cerveau qui se met à divaguer. La situation est vraiment trop étrange. Elle, ici et surtout vivante. Des tas de questions qui se bousculent dans son esprit et pourtant au lieu de pouvoir y apporter des réponses, il doit s’occuper des poneys. Et surtout, il veut garder sa carapace telle quelle. Pour l’instant il s’en sort, il s’occupe du poney qu’il prend en charge. Plus de peur que de ma, l’animal va s’en sortir même s’il va devoir avoir du repos et quelques soins sur la durée. Orlando va devoir aller voir son propriétaire pour en parler, la situation n’est pas facile mais c’est son métier. Il est sorti de ses songes alors qu’il entend Odaleen crier à il ne sait qui, bien trop occupé jusque-là à faire abstraction du reste pour faire son job jusque-là. C’est cette capacité-là qui l’aide à s’occuper de chiens qui aboient à l’agonie, faire abstraction du bruit pour se concentrer et tout donner pour soigner et sauver les animaux qu’on lui apporte en urgence. « Lâchez-là » dit-il d’un ton sec. « Vous êtes qui vous ? » Il allait se présenter, profitant même pour dire toutes les consignes de sécurités vis-à-vis des animaux pour montrer qu’ils ne peuvent rien dire mais quelque chose d’autre attire son attention : elle n’a pas l’air bien. « Oda ça va ? » il s’approche, agrippant la main du type qui la tenait jusque-là pour le faire lâcher « Viens t’asseoir ! » Dit-il. Rester professionnel, Orlando, c’est tout ce qu’il a demandé et quand bien même il aurait agit de la sorte avec n’importe qui, force est de constater qu’il s’inquiète à l’instant précis « Tu as besoin d’aller aux urgences ? » Même s’il a fait des études de médecin pour en arriver là où il en est, il est bien plus à l’aise avec les urgences animales, là il ne sait pas trop quoi faire. Ce n’est pas vraiment avec des seringues pour animaux, ses bandages et tout ce qu’il y a dans sa sacoche qu’il va pouvoir faire quoi que ce soit.

@Odaleen Stevenson même pas peur Fantome du passé | Odaleen  4113627247
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Message Sujet: Re: Fantome du passé | Odaleen    Fantome du passé | Odaleen  Empty Jeu 9 Juil - 16:53

Tu t’es imaginé tes retrouvailles avec tes proches, avec cette mélodie en tête. Bim bam boum. Ce son qui te donne le mal de vivre. T’as retrouvé les tiens, dans un chaos conséquent, mais t’as jamais songé à retrouver Orlando, car tu ne sais pas, tu ne sais pas si tes sentiments d’antan, encore ancré dans les tissus de ton ancien organe pourraient revenir. Détruite et brisée à l’idée que même s’il t’avait brisé le cœur, t’aurais voulu ressentir la douleur, la peine et non être autant insensible, comme face à un inconnu. Un coup, puis un autre battement. Ce n’était que mécanique là-dedans, te donnant tout bonnement mal à la tête. Tu ne pensais pas le voir dans le coin, tu n’étais même pas là pour faire ce que tu es en train de faire. Libérer des poneys utilisés pour obtenir de l’argent des parents capable de tout pour faire plaisir à leur bambin. Tu ne jetteras jamais une pierre à ses gosses, petite aussi tu aimais les cirques, les spectacles où tes rêves pouvaient découvrir les animaux dont tu entendais parler plus que tu ne pouvais voir. Mais ton âme à présent elle savait que c’était mal, si douloureux pour l’animal. Il est cassé, il est immaculé de sentiment. Il n’a jamais aimé ce cœur, t’as dix milles questions sur ce dernier, sur ce manque d’attachement. Parfois t’as la sensation qu’il ne veut pas aimer la vie que tu avais avant, alors tu essayes de ton mieux de composer entre ton passé et ce maudit myocarde. « j’ai toujours rêvé d’être un chat … » que tu lâches le sourire mordant tes lippes. T’as pas le temps de t’attarder sur Orlando, tu n’es pas là dans l’optique de lui parler, de le retrouver comme avant. Un dernier coup d’opale sur son être, pour aller aider les animaux. T’oublies que les humains sont égoïstes parfois, comme toi, t’as accepté de porter l’organe d’une personne mort, t’as tellement de mal à vivre avec lui. Tu pourrais commencer à lui parler pour qu’il la ferme, pour qu’il se taise, mais son silence pourrait causer le tien aussi. Sa fin était à nouveau la tienne. Libérée les animaux, alors tu finis entourée, kidnappé, t’as pas le temps de comprendre ce qui se trame et te voilà à manquer d’air. Les poumons se remplissant pourtant d’air, les battements toujours aussi agaçants pompant ton sang dans tes veines. Mais ton cerveau déraille totalement. Incapable de comprendre que tout va bien, que ce n’est que de l’angoisse. Tu ne vois plus clair, tu suffoques c’est tout, comme ci le nouveau cœur te disait merde, pour toutes les insultes que tu pouvais lui chanter la nuit, quand il ne voulait pas fermer sa bouche. Tes iris tapis dans la pénombre de tes paupières, tu essayes de respirer, mais c’est comme ci tu te noyais. Tu n’aperçois rien de ce qui se joue, laissant ton être se faire ballotter de bras en bras. Sa voix dans tout se foutoir se fait entendre, t’es sûre de rien, clairement pas sûre de devoir lâcher ce mot plutôt qu’un autre. « Non … » que tu lâches d’une voix essoufflée. Ta poitrine se levant vite, puis se baissant à la même rapidité, tu paniques, paniques que tout se finisse après avoir remis les pieds dans leur vie. Tu te hais à cet instant, peu importe ta vie, peu importe ton bien être , tu ne veux pas les faire souffrir, chose que tu avais déjà fait, en pensant juste bien faire. « Je crois … j’arrive … » tu ne finis même pas ta phrase, tu manques de souffles. Les opales dans le floue, tu choppes sans vraiment le vouloir le poignet de ton ancien colocataire. Besoin de sentir de l’aide, besoin d’aide. « Je crois que je panique juste … » tu lâches des larmes en prononçant cette phrase, le cœur froid , le sang chaud, tu essayes de résister à la panique.

@orlando carlson tu devrais trembler Fantome du passé | Odaleen  2746359131 Fantome du passé | Odaleen  2625458459 :  
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Message Sujet: Re: Fantome du passé | Odaleen    Fantome du passé | Odaleen  Empty Lun 27 Juil - 13:51

Le choc, les questions qui tournent en boucles, il ne sait quoi faire, quoi dire alors il préfère faire comme si de rien n’était. Comme si c’était normal de l’avoir croisé après tout ce qu’il s’est passé, alors qu’il la pensait morte. Il aurait des tas de choses à lui dire mais il préfère ne rien dire. Il pourrait lui dire qu’elle a encore ses affaires chez eux, enfin chez lui au vu de son abandon, qu’il allait finir par les donner aux bonnes œuvres mais il se contient. Il préfère être silencieux, jouer de l’indifférence durant un temps mais il sait qu’à un moment ou à un autre il va forcément avoir besoin de réponses à ses questions. Pourquoi est-elle partie ? Pourquoi est-elle revenue sans le prévenir ? Comment va sa santé ? Il y en a encore des tas, mais celles-ci tournent en boucle dans sa boite crânienne. Mais ce n’est pas le moment, pas alors que la nouvelle est toute fraiche. Se connaissant il le sait, il va dire des choses qu’il finira par regretter. Il est comme ça Orlando, il vit sur le moment, il ne réfléchit pas vraiment à ce qu’il dit, il écoute son cœur, pas sa tête, mais après il s’en veut si certains noms d’oiseaux peuvent sortir. Puis dans le fond, est-ce normal qu’il ait certain reproche à lui faire autre que l’appartement qu’ils partageaient ? S’occuper du pourquoi il est ici, c’est tout ce qu’il peut et veut faire à cet instant. L’animal est en train de souffrir donc il fait son possible. S’il y a bien quelque chose qu’il ne supporte pas dans ce monde c’est voir les animaux souffrir, d’autant plus quand la cause provient des hommes qui sont bien trop égoïstes. Il était occupé, puis d’autres choses ont attiré son attention et forcément, Orlando s’en est mêlé. Il s’en serait mêlé pour n’importe qui, et d’autant plus pour Odaleen. La situation prend un tout autre tournant alors que sa santé a l’air d’en pâtir. Il demande aux gens de s’éloigner, elle a besoin d’espace, d’air. Il prend les choses en main, inquiet par ce qu’il se passe et ce qu’il pourrait arriver à la jolie brune. « Restez pas là, allez lui chercher de l’eau » dit-il au mec qui l’avait chopé par le poignet qui restait pas très loin. Il n’est pas sûr que l’eau aide, c’est de l’air dont elle a besoin mais de cette manière ça éloigne du monde, elle n’a pas besoin d’être le centre de l’attention surtout d’incapable qui restent là à observer sans lever le petit doigt. Manquerait plus qu’ils sortent leurs smartphones pour faire bouillir Orlando une fois la santé de la jeune femme rétablie. « D’accord d’accord ! » Il panique à son tour tout en gardant ses esprits pour gérer au mieux, même s’il a l’impression d’être maladroit. A la seconde où elle attrape ses poignets il comprend qu’il doit l’aider dans cette crise de panique. « Respire doucement, regardes je vais le faire avec toi ! » Il faut qu’elle se canalise sur sa respiration, rien d’autres. « Tu inspires » il le fait avec elle, il ne voit rien faire de plus pour alléger ses maux. « Puis tu expires » Il a cru comprendre qu’il fallait faire ça durant ce genre de moment mais il n’est sûr de rien. Il n’a jamais vu jusqu’à maintenant une crise de panique de ses yeux. Après avoir répété le processus plusieurs fois, il lui dit avec une voix posée « Tout va bien, ça va. Imagines toi sur une plage aux Bahamas, à respirer l’air marin » Ce n’est pas un lieu au hasard, il se souvient très bien d’une conversation d’antan où ils parlaient des lieux qu’ils aimeraient bien visiter. Il ne sait pas comment après tout ce temps il peut encore ce souvenir de tout ça. « Ça va mieux ? » demande-t-il en ne la quittant pas du regard, main toujours dans les siennes.

@Odaleen Stevenson c'est toi qui devrait trembler Fantome du passé | Odaleen  4284837658
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Message Sujet: Re: Fantome du passé | Odaleen    Fantome du passé | Odaleen  Empty Dim 2 Aoû - 15:27

Quand ce n’est pas ton myocarde, c’est ta tête. Ces angoisses qui emprisonnent tout ton être, la peur qui bloque ta poitrine, tu ne respires plus. Cette maudite sensation de perdre la tête, de perdre la vie. Le tapis rouge de la mort se déployant sous la semelle de sneakers. La panique qui déborde dans ton être, que tu es juste incapable de percevoir, tes opales valsant dans le vide, tu n’entends que ce cœur s’amoindrissant. Aucun mot qui parvienne à former une phrase complète sans pause, le manque d’air que se fabrique ton esprit. Tu ne fais plus aucun mouvement, tes iris dévisageant les personnes autour, puis cette voix qui guide ton myocarde. Tu essayes de conjuguer tes émotions avec la situation, mais c’est comme impossible. Glissant dans la pénombre du déni de cette peur qui hante tes tissus. La peur qu’il te dise merde lui aussi, ce cœur dont tu ne voulais pas, dont tu refuses d’écouter sa douce mélodie, qui te donne un mal de crâne à chaque fois qu’elle résonne dans ton esprit. Tes tempes n’ayant pas l’habitude de cette mélodie si vigoureuse. Sa voix qui te berce, tes iris qui se calent contre ses opales, tu essayes de tout exprimer, tu le sens au plus profond de ta paranoïa que tout va bien, que ce n’est que la peur , l’emprise de cet inconnu sur ton être qui avait causé tout cela. Tu écoutes Orlando et cette voix qui te guide sur la voie d’une respiration plus sereine, tout doucement, tu remplies tes poumons d’air avant de tout relâcher à fond. Tu restes en apnée quelques instant avant de manquer d’air, de chercher le moyen de calmer la tempête qui se joue dans ta carcasse. Tes iris qui dévient sur ses lèvres, sur sa façon de respirer pour te caler sur un bon rythme, la pénombre venant choyer tes iris, te donnant un moment de répit, tu laisses le mal se dissiper sans pour autant se faire oublier. Tes lippes qui s’étirent dans la bataille, à l’entente du mot Bahamas ; comme gravé en toi ce moment où ton myocarde d’antan avait succombé à lui, à cet être qui avait fini par saccager un peu plus ton cœur. Celui qui s’était perdu sous les scalpels, sous les coups. « J’aimerais mieux y être ... » sentir la chaleur du soleil réchauffant ton épiderme, te sentir à l’aise sans aucun vêtement superflu sur le corps. Tu te concentres, essayant de visualiser la beauté des lieux, l’endroit laissant tes songes un peu plus rêveurs. Eclosion de ton mal, tu commences à reprendre des forces sans pour autant être assommé par cet instant éprouvant. Tes mains se réchauffant dans la chaleur des siennes, la peur blottit dans les entrailles. Ces peurs qui rongent, tu essayes de ne pas y penser, ne pas retomber dans la tempête. Si ça va mieux, t’en sais rien, mais tes mains quittent les siennes dans la seconde, comme si ce contact allait te faire disparaître. Les opales le dévorant encore, tu ne sais pas trop comment songer à lui à cette instant et ce manque de réaction de ce myocarde, tu ne sais plus quoi en penser. Haussant les épaules, si tu allais mieux, peut être pas, mais fallait pas chercher à comprendre. « je pense que oui… » encore en manque d’air, tu peines à te remettre de cette peur. Quelques secondes de pause, la tête qui tourne, tu t’efforces de prendre sur toi, tentant de te lever, sauf que l’équilibre à cet instant est comme mort, tu manques de glisser au sol quand il te rattrape. « désolée … » et ce désolée tu n’es même pas sûre qu’il est là que pour cette chute avorté.


@orlando carlson fantôme toi même Fantome du passé | Odaleen  2067007726  
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Message Sujet: Re: Fantome du passé | Odaleen    Fantome du passé | Odaleen  Empty Dim 15 Nov - 11:28

Orlando ne sait clairement pas quoi penser de tout cela. Il est totalement paumé sur ce qu’il doit faire dans cette situation mais aussi avec toutes les pensées qui se bousculent dans sa tête. Dans un premier temps tout ce qu’il essaye de faire c’est se concentrer sur la raison de sa présence ici à savoir son métier de vétérinaire. Heureusement il avait bien fini les premiers soins, il devra y apporter quelques choses en supplément mais pour le moment la pauvre bête devrait être soulagée un minimum. En tout cas heureusement car son attention s’était précipitée sur la jeune femme. Il a d’abord cru que c’était son cœur mais il a vite reconnu une attaque de panique. « Pour l’instant imagines seulement que tu y es, tu les vois les cocotiers ? » Orlando n’a jamais fait d’attaque de panique donc il ne sait pas si c’est vraiment efficace mais d’après les ‘on dit’ ça l’est. Main dans les siennes, il la voit peu à peu reprendre une respiration dite normale et se calmer petit à petit. Orlando comprend sans doute qu’elle va mieux à la seconde même où elle a retiré ses mains des siennes. Mais il ne fait pas la moindre réflexion. Silencieux durant un temps, il l’observe tout en détournant souvent le regard. C’est plus fort que lui. Odaleen se lève, sans doute pour fuir, encore, mais elle manque de tomber. Orlando a le réflexe de la rattraper avant que son corps touche le sol. « Reste assise encore un peu » dit-il simplement. Maintenant qu’elle semble aller mieux comparé à quelques minutes auparavant, il reprend son ton assez sec. Sa carapace pour se protéger de toute cette situation n’est jamais très loin. « Désolée pour ? » Pour ça, pour cette crise dans laquelle il a dû l’extirper ou encore pour tout le reste ? Est-ce malin de l’enfoncer encore plus avec des reproches alors qu’elle est déjà à terre ? Surement que non mais c’est plus fort que lui bien qu’il se contient. Il n’est pas en train de lui cracher au visage, ni à lui crier dessus, il n’arrive juste pas à faire semblant, à faire comme si de rien n’était. « Depuis quand tu es revenue ? » Obligé de poser une question, sans doute sera-t-elle suivi par une autre. Parmi toutes les questions qui tournent dans sa tête il a fallu que ce soit celle-ci qui sorte en première. Avant même qu’Odaleen ne dise quoi que ce soit, il n’est même pas sûr qu’elle veuille lui répondre, il continu « Enfin si tu étais vraiment partie ! » De la ville il parle. New York est assez grand, ça ne serait pas surement qu’ils ne se soient jamais croisés quelque part alors qu’elle était à quelques rues de lui. Il s’était imaginé tellement de choses quand elle avait fui l’appartement qu’ils partageaient, appartement où il n’a pas daigné jeter toutes ses affaires. Ca faisait trop mal d’envisager de se débarrasser ses affaires alors qu’elle n’était qu’un souvenir, alors qu’elle était peut-être morte quelque part sans qu’il puisse faire son deuil à cause des non dit. Maintenant qu’il sait qu’elle l’ajuste fuit, maintenant qu’il sait que ce n’est pas la mort qui l’a séparé de sa vie d’avant il aura moins de scrupule sans doute.

@Odaleen Stevenson c'est pas moi qui me fait passer pour morte Fantome du passé | Odaleen  4284837658
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