SAVE THE QUEENS
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Message Sujet: down. (frida)   down. (frida) Empty Dim 8 Déc - 23:30

C’était un coup de poignard qu’il s’était pris l’Irlandais.
On venait de lui ouvrir le thorax, on lui avait péter les côtes et extirper le cœur de la poitrine pour le jeter au sol. C’est là qu’il l’avait laissé d’ailleurs, sur le sol de leur cuisine, agonisant. Il avait claqué la porte du penthouse deux semaines plus tôt, avec la ferme intention de plus y remettre les pieds. Il aurait voulu balayer d’un geste de la main ses vingt trois années de mariage. Y foutre le feu pour faire comme si rien n’avait jamais existé. Il aurait voulu, mais la vérité c’est que Frida et les enfants tournaient en boucle dans son crâne. Qu’ils faisaient tout les quatre partie de son être entier. La vérité, c’est qu’après tout ce temps, il avait fallu de cette fois. La fois de trop, pour qu’il se rende compte de l’amour qu’il pouvait lui porter. Ils avaient fonctionné à l’envers. S’étaient mariés avant d’apprendre à se connaître, s’étaient détesté avant d’essayer de s’aimer. Mais aujourd’hui, devant l’écran de son téléphone, devant les messages qu’ils venaient d’échanger il avait de pleurer toutes les larmes de son corps. C’était de la rage et une tristesse immense qui naviguaient dans ses veines.
Elle voulait qu’il vienne.
Elle voulait parler.
Contre toute attente, il allait lui faire ce plaisir.
Il était remonté à outrance quand il commandant un taxi, les nerfs à vifs quand il rentra dans l’immeuble saluant de loin le portier qui était ravi de le revoir parmi eux. Son pied frappait vigoureusement contre le sol de leur ascenseur privé et quand il pénétra à l’intérieur de l’appartement il eu envie de gerber ses tripes. Il était tard, trop tard pour élever la voix, trop tard pour que la bonne soit encore là. Mais il avançait sur le carrelage splendide, la peur au ventre de la retrouver entres les bras de celui qu’il avait un jour appelé « son ami ». Ses chaussures claquaient sur le sol froid, c’est dans le salon qu’il la trouva. Un verre à la main -pour changer. Dans sa poitrine ça se serrait beaucoup trop fort, c’était une souffrance qu’il ne connaissait pas. Qu’il ne maîtrisait pas. Il regardait sa femme, n’osait pas s’approcher, n’osait pas dire un mot. Il suffoquait quand il s’approcha. j’suis venu t’apporter ça. qu’il cracha, déposant devant ses yeux une enveloppe épaisse, j’aimerai que tu les signes et j’aimerai, ne plus entendre parler de cette histoire. il n’avait pas la force, il voulait passer à autre chose, tout occulter et divorcer. Ce soir, tout de suite. Il pensait être prêt.

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Message Sujet: Re: down. (frida)   down. (frida) Empty Lun 9 Déc - 9:58

Le verre n'est jamais loin. Chaque souffle est une souffrance, à l'image de sa vie. C'est donc ça l'amour ? Deux semaines. Deux putain de semaines et le temps qui s'étend à l'infini pour te torturer. T'es malade d'amour, malade de te supporter. Tu voudrais te vomir hors de ce corps. Elle a les traits tirés Frida, une sale mine qu'elle n'essaye pas de cacher même si elle reste digne, garde la tête haute. C'est grâce à Rose ça. Elle s'est occupée des enfants, à noyer son chagrin dans le chant et dans l'organisation de l'évènement caritatif, n'importe quoi tant que ça occupe l'esprit. Elle ne dort, sauf à force d'épuisement et de larmes. Elle a pleuré comme jamais dans sa vie, elle qui n'est pas une chouineuse, elle qui a toujours affronté les obstacles avec mordant. Celui-là est trop haut pour elle, elle y laissé son égo et perdu tout ce qu'elle avait à perdre. L'amour est arrivé aussi vite qu'il est reparti.
Vous vous faites du mal depuis trop longtemps.

Les sms échangés, la colère de ce mode stupide de communication. T'as écrit des âneries encore Frida, t'as pas fait passer le bon message.  Il n'a plus répondu, elle s'est énervée comme toujours, elle a balancé son téléphone dont l'écran cassé s'exhibe à côté de son verre. Et puis elle a pleuré à nouveau. Elle n'a pas revu Ciarán, ni aucun autre homme, se punissant elle-même de ses erreurs. Elle est juste là, en tenue confortable, sortant que lorsque c'est nécessaire et profitant de ses enfants autant que possible. Ils dorment, elle lit sur sa liseuse, avec son verre.

Les pas résonnent, ceux qu'elle n'espérait plus. Deux semaines. C'est rien et bien trop en même temps. Elle n'a pas le souvenir d'avoir déjà été loin de lui aussi longtemps. Son cœur bât à rompre sa cage thoracique et elle a peur à mesure qu'il se rapproche. En vrai, elle ne sait pas quoi lui dire, elle n'a pas préparé son speech, elle ne sait pas par où commencer ni comment lui dire combien elle est désolée. Même si ce serait un bon début.
Et puis tout le monde la connaît, elle va s'énerver au lieu de dévoiler ce qu'elle ressent.

Elle n'ose pas le regarder alors qu'il s'avance, sursaute alors que l'enveloppe tombe devant elle. Elle tremble Frida, sa main peine à venir l'ouvrir et à sortir les papiers du divorce. Elle ne s'imaginait pas qu'il en serait là, mettre fin à leur mariage, lui dire qu'il veut être débarrassé d'elle. Elle s'imaginait aussi que ce contrat liait l'amitié avec les colombiens, qu'il ne pouvait être brisé aussi facilement. Visiblement, elle s'était trompée. Et elle se sent tellement minable qu'elle le croit, qu'elle ne proteste même pas alors qu'un mélange de colère et de tristesse l'assaille. Elle les gère, un peu trop bien, les renie mais ne saurait mentir pour autant. Toujours tremblante, sans même prendre quelques jours pour faire consulter ce document par un avocat - qu'il ne lui laisse rien, elle s'en fout, la seule chose qu'elle veut c'est lui - elle l'ouvre dans les dernières pages, cherchant l'emplacement de la signature, attrape un stylos et griffonne le papier. La plume s'enfonce dans la lignine, de plus en plus fort si bien qu'elle déchire la feuille. Elle referme le dossier sèchement et le repousse au bout de la table, vers celui qui fut. Elle est amère, déjà, et son regard furibond se lève enfin vers l'irlandais. Puis c'est dans son sac à main qu'elle fouille, en sortant son trousseau de clef qu'elle pose sur le papier, juste devant lui.

- Je vais rentrer en Colombie... Sa voix est grave, néanmoins aussi tremblante que ses mains et la colère pointe dans son ton. Les mots sont pesés et sciemment choisis. Chez elle c'était chez Tomás et maintenant que ça n'a plus lieu d'être, elle n'a plus que son pays. Revoir le soleil lui ferait du bien par ailleurs. - Mon père est malade. - Il l'est déjà depuis quelques temps, mais cette fois la fin semble proche d'après ce qu'on lui a rapporté. Un malheur n'arrivant jamais seul. - Les garçons vont venir avec moi quelques jours, ils veulent lui dire au revoir. - Ensuite je te les rends.

Parce qu'elle va flancher, Frida, elle le sait, elle ne sait pas quand et même s'il n'y a qu'eux pour la maintenir à flot désormais, elle ne veut pas qu'ils soient dans les parages quand ça arrivera. Parce qu'elle ne se sent plus capable de s'occuper d'eux. Après avoir signé ces papiers, elle espère bien s'enfoncer dans le gouffre sans fond qu'est sa vie et précipiter sa chute pour rejoindre sa mère, sa sœur et son père en enfers.

Elle est à deux doigts d'exploser en réalité, la Colombienne. Tout envoyer valser, jeter ce stupide contrat dans les flammes du foyer qui chauffe l'appartement, balancer tout un tas de conneries qui ne feront que jeter de l'huile sur le feu. Mais elle se retient, elle essaye de se montrer raisonnable, de se conduire comme une adulte qui assume ses torts. Elle bascule sur ses pieds et s'approche de lui, prenant sa main qu'elle ne peut s'empêcher de serrer entre ses doigts, avec tout l'amour qu'elle a pour lui. Elle retire son alliance et sa bague de fiançailles, les dépose dans le creux de sa paume avant de refermer son poing, ses doigts l'entourant désormais. Elle le regarde, indéchiffrable.

- J'espère que tu seras heureux avec elle. Qu'elle supportera vos vies de criminels.

Il y a plus de colère et de jalousie que tu n'aurais voulu dans cette phrase censée être bienveillante. Tu sers les dents. T'es loin d'être idiote en tout cas, tu le connais ton mari, il n'est pas du genre à faire monter les prix des œuvres, plutôt le contraire. T'aurais pu lui dire quelque chose de plus qualitatif, comme ce que tu comptes dire à ton père sur son lit de mort... Mais c'est plus fort que toi, tu ne sais pas ouvrir ton cœur.

Ce que t’espère par dessus tout, c'est qu'il ne se fasse pas du mal à cause de toi, et sans personne pour lui panser ses plaies.
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Message Sujet: Re: down. (frida)   down. (frida) Empty Lun 16 Déc - 19:41

Il a le cœur lourd McGrath.
Des lames dans les entrailles.
Des larmes au bord des yeux.
L’enveloppe s’écrase devant avec le poids de ses remords, de tout les non-dits, de toutes ces années où ils se sont mentis l’un à l’autre refusant d’avouer ce qu’ils ressentaient l’un pour l’autre. Debout, il la regarde attraper le dossier, l’ouvrir pour commencer à le feuilleter. Qu’elle signe, que je me tire. Qu’il est en train de se dire, frappant du pied sur le sol de leur penthouse. Elle récupère un stylo Frida, elle signe avec rage, avec force, déchire la feuille et referme leur mariage. D’un coup, d’un seul. C’est son myocarde qui s’arrête, presque instantanément. Alors c’est comme ça, vingt trois ans de mariage qui partent en fumée. Comme ça, d’un coup. D’une signature. Il regarde les feuilles, incapable de les quitter des yeux.
Elle parle Frida, mais il n’entend pas.
Il n’écoute pas.
Dans son corps, il sent la rage prendre place. Remplacer petit à petit l’hémoglobine qui y circule. Il ne voulait pas parler de cette histoire, il pensait pouvoir passer au-dessus, tirer un trait sur cette femme qui était la sienne. Il pensait, il en est incapable. Ça turbine dans son cerveau. A grande vitesse. Il revoit la scène de la découverte, il les imagine tout les deux, s’offrant l’un à l’autre. Ici, sous son toit. Dans ses draps. Sur ce canapé, contre ce mur. Dans la piscine, sur la terrasse. Il voit les mains de l’usurpateur partout sur le corps de sa bien-aimée. Sa langue, ses doigts. Il imagine le plaisir, le désir. Partageaient-ils cette passion qui les avait toujours animé ?
Elle parle Frida.
Les mots entre par une oreille, son cerveau tente une analyse.
Son père, les enfants, la Colombie.
Il voudrait lui demander si c’est grave, qu’il espère qu’il s’en sortira. Qu’il voudrait, lui aussi lui dire au revoir.
Il n’y arrive pas.
Il voit leurs bouches, leurs souffles qui s’entrechoquent.
L’a-t-il fait jouir ? Combien de fois ?
L’a-t-elle aimé ? Combien de fois ?  
J’espère que tu seras heureuse avec elle ?
Avec elle. Elle. De qui parle-t-elle ?
Il voit rouge. Il s’enflamme à grande vitesse.
Il frappe du poing sur la table. Tout vibre, le verre, le stylo, le dossier. Son cœur s’abime contre ses côtes. Ses yeux clairs sont revenus à la colombienne, ses sourcils sont froncés et il a la sensation de n’avoir jamais été dans un tel état. Les mors qui s’échappent d’entre ses lèvres ne sont que des hurlements.
Mais de quoi tu m’parles putain ?!
Il serre les dents, ses mâchoires se contractent. Il tente d’inspirer, il n’y arrive pas, plus rien ne tourne rond dans ce putain de monde.
Tu te fous de ma gueule Frida ? Dis moi que tu te fous de ma gueule ?! Tu crois que je suis allé t’chercher une remplaçante en deux semaines ?! Tu crois que ce mariage ne représentait rien ? Alors que putain de merde, c’est toute ma vie que tu viens de foutre en l’air !
Le plat de sa main rencontre la table, encore. Puis il envoie les papiers valser dans un coin de la pièce, le verre et tout ce qui se trouve à sa portée.
T’assumes même pas. Y’a pas la moindre excuse qui sort de ta bouche. Tu préfères me dire que tu vas te barrer. T’as toujours choisis la facilité et regarde où ça t’a mené, de suivre tes envies. Regarde où ça nous a mené.
Il s’essouffle, lui tourne le dos et agrippe ses cheveux à deux mains.
J’pense plus qu’à ça. A vous, depuis deux semaines. Je deviens complètement fou. Je vais le tuer. Tu le sais, que je vais le tuer.
Il marmonne plus pour lui-même.
Il est au fond du gouffre l’irlandais, incapable de se raccrocher.
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Message Sujet: Re: down. (frida)   down. (frida) Empty Lun 16 Déc - 22:20

C’est ce qu’elle veut Frida, que ça s’enflamme. Elle sait qu’elle va partir au quart de tour, quelque que soit sa réaction d’ailleurs. Elle a le sang qui boue la colombienne au sang chaud. Elle fait genre depuis le début, face à sa froideur parce que ça la tue de l’intérieure qu’il revienne juste pour lui faire signer ces papiers de merde. Elle le croit quand il lui dit qu’il ne l’aime plus, ou qu’il veut divorcer et ne plus entendre parler d’elle. Elle le croit et elle n’a pas le courage de s’opposer à ce qu’il souhaite. Sous cette fierté apparente, elle n’est pas si sûre d’elle, au contraire ; Frida est une femme avec un amour propre plutôt houleux puisqu’elle s’aime à travers le désir et le regard des autres, et en particulier celui de Tomás. Il la regarde, et elle n’a l’impression d’y lire que de la haine. Alors elle préfère s’enfoncer, s’enliser afin d’éviter l’agonie. Mourir, c’est tout ce dont elle a envie.


- Et toi, de quoi tu m’parles avec tes putains de papier de divorce, hein ?

L’étincelle. Enfin. Elle a peur en réalité, pourtant elle répond, elle laisse éclater sa colère en écho à la sienne. Toutes les émotions négatives sont là, de la tristesse jusqu’à la honte. Elle a peur à cause de la dernière fois, quand il s’en est pris à elle, même si elle a conscience de ne pas mériter mieux alors elle sursaute oui, lorsqu’il frappe la table, et pas qu’un peu. Lorsqu’il envoie valser tout ce qui se trouve aussi, y compris la liseuse. Pourtant elle répond, au bord des larmes, la voix rageuse.

- J’ai foutu ta vie en l’air le jour où t’as été forcée de m’épouser moi, épargne-moi tes grands discours sur un pseudo amour que tu me portes. Qu’est-ce que j’en sais moi, depuis quand tu la sautes ! Elle ou une autre. Au moins elles tu les as choisi dans ta putain de vie. Et tu crois que j’suis aveugle ? Tu crois que j’aime ça ? J’te déteste pour toutes les femmes que t’as baisé qui n’étaient pas moi. Et j’espère bien que tu souffres quand je te rends la pareil.

Le puma crache, grogne et griffe sans savoir s’il envenime la situation ou arrive à se faire entendre. Elle dit ce qu’elle ne pense pas tout à fait, impulsive jusque sur le bout de la langue, ne craignant pas de paraître affreuse. Les mots de son époux finissent tout de même par dompter l’orchidée qui change subitement de ton, redescendant vers les graves et laissant entrevoir l’immensité de sa culpabilité et de sa peine. Il lui tourne le dos maintenant.

- Tue-moi, moi… Presque suppliante, avant de répondre plus sérieusement. T’es rentré, t’as juste déposé ces foutus papiers en balançant que tu voulais en finir au plus vite. En finir avec moi. Alors tue-moi moi non ? Ce serait sans doute le moins insupportable dans l'histoire.

Elle s’approche, n’ose pas le toucher malgré une main qui ose s’avancer.

- Tu as raison. J’ai juste envie de fuir, me fuir moi. Je ne sais même pas par où commencer… Te voir souffrir me rend dingue. Pour ce que ça vaut… Tu l’as laissé me désirer, me regarder. Tu n’as jamais rien dit, ou fait. Depuis le début. Et j’me suis demandée longtemps comment tu pouvais laisser passer ça. Est-ce que tu tenais tant que ça à moi ? Puis je m’suis convaincue que lui ou un autre, c’était pareil. Tu n’imagines pas combien je suis désolée, ni à quel point je m’en veux. Mais je t’en veux au moins autant pour ne m’avoir jamais fait me sentir…


Les larmes coulent abondamment sur ses joues, elle qui ne pleure presque jamais. Alors même sa voix finit par céder face aux émotions qui la submergent, condamnée par sa gorge nouée et le manque d’air, si bien qu’elle n’arrive pas à finir sa phrase. Un mot qu’elle ne trouvait pas de toute façon. Avec la plus grande précaution, elle appose ses mains sur les siennes, craignant plus que tout sa réaction. Autour d’eux, le chaos qu’il a créé et ses bagues à elle, quelque part sur le plancher.
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Message Sujet: Re: down. (frida)   down. (frida) Empty Mer 25 Déc - 20:35

Les blessures sont telles que leurs souffrances respectives jaillissent avec virulence.
Elle a signé, mais elle n’accepte pas les papiers du divorce.
Il gueule et elle ne lui renvoi que ça haine en pleine figure.
Oui, elle a gâché sa vie, le jour où elle y est entrée. Oui, il lui en a voulu, longtemps d’avoir été celle qu’elle était. De ne pas être la bonne sœur, d’avoir été l’aînée. Jusqu’à ce qu’il trouve assez de force en lui pour comprendre qui étaient les réels coupables de toute cette mascarade : leur père. Plus elle parle, plus il se rend compte du mal qu’il a pu lui faire. Toutes ces femmes qu’il accueilli à bras ouverts, entre ses draps, pour au moins avoir un choix. Elles ont toutes entaillé l’ego de son épouse, de jour en jour, d’année en année. Frida, elle, ne semble que s’être vengée. De la plus belle des façons, puisque c’est lui aujourd’hui qui souffre le martyr. Le cœur au bord de l’implosion à chaque nouveau beuglement qu’il pousse.
Il lui tourne le dos maintenant.
Cherche son souffle, passe une main tremblante dans ses cheveux, fait les cent pas pour ne pas avoir à reposer ses yeux sur elle. C’est l’amour qu’il lui porte qui se retranscrit dans tout son corps, cet amour qu’il avait tenté de rejeter, qui s’immisce et l’enrage.
Tue moi, moi.
Il fait immédiatement volte-face l’irlandais, abasourdi.
Elle s’approche, il reste fixé au sol.
que je tue la mère de mes enfants, mais tu m’prends pour qui ?!
Elle ne fait pas attention à sa demande, elle continue dans sa lancée. Il écoute, outré. Il agonise en l’écoutant, il retient ses mots, ses insultes, ses gestes. Il la regarde haut en bas, elle pleure et tout ce qu’il ressent c’est une colère sourde qui ne cesse de grimper à l’intérieur. Il voudrait qu’elle se taise, qu’elle revienne sur ses dires. Qu’elle ne mêle pas à sa connerie. Trop tard. Ses mains se posent sur les siennes et ça le brûle, il rejette le contact sans le moindre ménagement.
t’es en train de dire que c’est de ma faute là ? que j’aurai du voir qu’il te faisait de l’œil, que j’aurai du empêcher que vous vous croisiez pour que ça ne vous donnes pas des idées ? vous êtes quoi au juste, des putains d’animaux ? des gosses incapables de contrôler leurs pulsions ? il ricane, plus mauvais que jamais, je t’ai jamais fait de sentir quoi ? importante ? alors que je t’ai fais passer avant tout, depuis le jour de nos noces ? … putain, mais t’en voulais pas d’ce mariage toi non plus. il inspire, détache deux boutons de sa chemise trop serrée, t’as merdé Frida, c’est tout. et j’y suis pour rien. Rien, absolument rien ne t’empêcher de ranger ta fierté pour venir me dire que tu voulais que les choses changent et avancent entre nous. c’est qu’il aurait accepté, pour sûr. Que leurs mariage évolue dans le bon sens du terme, qu’ils cessent de se voiler la face et vivent leurs amours à retardement.
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Message Sujet: Re: down. (frida)   down. (frida) Empty Jeu 26 Déc - 18:39

Ça n’a rien à voir avec toi, je préfère juste mourir que de vivre sans toi. C’est ce qu’elle aurait voulu lui répondre, bien incapable d’admettre qu’elle se sent si dépendante de lui dans sa vie. Une pensée tragique, complexe, un peu trop mélancolique pour elle, le puma, le félin tous crocs et griffes dehors, qui sait difficilement faire autre chose que se blottir dans l'ombre pour ensuite prendre sa proie par la gorge. Au lieu de ça, elle a continué et elle a tout mélangé, récoltant l'inévitable.

Elle sèche ses larmes d’un revers de main, les repousse avec la même indélicatesse qu’il l’a repoussé elle. Elle l’écoute tout en se prenant les cheveux et la tête, infirmant d’un mouvement de tête d’abord avant de laisser échapper un “ No !” Ce n'était clairement pas qu’elle voulait dire. Elle se retourne, s’éloigne, fais les cents pas, les coudes en l’air pour se masser la nuque. Ils ne se comprennent pas c’est dramatique, il n’a pas entendu ce qu’elle voulait lui dire. Mais chacun est perché sur son égo, à refuser d’admettre ses torts, même si elle ne peut lui en vouloir, car il est évident qu’elle est la plus coupable des deux en cet instant. Frida doit accepter que les raisons qui l’ont mené à le tromper avec son ami n’ont pas la moindre importance pour le moment, elle ne peut pas lui mettre sur le dos ses propres erreurs même s’il y en a eu d’autres avant. Pourtant c’est ce qu’elle a fait, comme d’habitude, elle aurait eu mieux fait de tourner sept fois sa langue dans sa bouche. Plus que jamais, elle est morte de trouille et elle réalise que c’est en fait la peur de le perdre lorsqu’elle se prend sa colère en pleine face, lorsque les mots choisis ni par elle, ni par lui n’arrivent à trouver le sens qu’elle aurait voulu, le chemin qui les rapprocherait plutôt que de les éloigner. Tout ce qui sort de sa bouche semble prendre la mauvaise direction, si bien qu’elle se demande si elle ne ferait pas mieux de se taire. Les bonnes résolutions sont loin d'être prises : Alors qu’il ricane, elle répond aussitôt. Douce dans un premier temps, les vives émotions reprennent vite le dessus et le ton monte, immanquablement, même si c’est contre elle-même qu’elle s’emporte.

- No es lo que quería decir… Claro que es mi culpa. ¡ PORQUE SOY UN PUTO ANIMAL !

Il y avait un vase par là, il a volé à travers la pièce, en direction d’un mur, dans un geste pas vraiment maîtrisé, purement colérique. Ce n'est pas le premier, sans doute pas le dernier. Ils vont finir par réveiller les enfants à force de vociférer, d’autant plus s’ils se mettent à balancer des objets… Même si le penthouse est bien assez grand et que cette pièce a déjà essuyé de nombreux plâtres, suffisamment pour créer une sorte d’habitude familiale. Elle y pense Frida, aux garçons, mais c’est plus fort qu’elle, elle ne sait pas s’exprimer autrement. Range tes griffes, range tes griffes, range tes griffes, qu’elle se répète intérieurement pour essayer de se calmer - ces mots que la Rose lui avaient précieusement confié - alors que Tomás continue sa tirade. Elle a les bras croisés, le regard fuyant vers l’extérieur, le souffle court et la tête prête à exploser. Elle n’arrive pas à se calmer, le verbe est acide. Elle lui renvoie la balle de façon idiote, allant jusqu’à se contredire. Elle est tellement impulsive Frida et tellement submergée par les émotions qu’elle ne sait même plus dans quelle langue elle parle.

- Qu’est-ce que ça peut foutre que je ne voulais pas de ce mariage ? Hace veintitrés Años ! Je ne te connaissais pas, je ne t’aimais pas à l’époque…


Maintenant si. Elle le regarde, presque suppliante. C’est si dur de lui avouer l'amour qu'elle ressent, en particulier dans ces circonstances. Par ailleurs elle est assez gonflée de lui balancer ça alors que durant ces longues heures à tourner et retourner la situation, elle avait fini par se dire que c’était la Frida d’avant son mariage qui avait désiré Ciarán, d’une certaine façon. Pour vivre une passion idiote dignes d’adolescents sentimentaux. Le passé avait son importance.

Quant à sa dernière remarque, elle ne sait quoi rétorquer alors que cela l'agace. Et lui alors ? Pourquoi cela ne devait-il venir que d’elle ? Elle était toujours partie du principe que la situation lui convenait à son époux et qu’elle n’avait pas vraiment son mot à dire. Se taire et accepter, se venger un peu, Elle ne s’était jamais sentie légitime pour changer les règles, d’autant qu’elle n’y avait jamais vraiment pensé jusqu’à récemment, jusqu’à ce qu’elle commette l’irréparable. Jusqu'à ce qu'elle se venge un peu trop.

- ¿ Porque lo hubieras aceptado ? Asi ? Sin problemas, sin preguntas ? ¿ Si es tan simple, por qué vas en otros brazos ? Por qué yo lo hace también ? Dentre nosotros, nada es facil.

Range les griffes. Elle hausse les épaules, se frotte le front et vient s’assoir dans un fauteuil, les coudes posées sur ses cuisses, elle regarde vers lui, mais plutôt en direction du sol, lui laissant tout le loisirs de répondre, défaite. Parce qu’elle réalise que leur situation ne se règlera pas ce soir et qu’elle devra faire de nombreux efforts pour sauver son couple, sans être certaine d’y arriver, ni d’avoir assez de force. Parce qu’elle se demande à quel moment elle devenue cette personne qui agresse au lieu de se battre, qui se complait dans la facilité, qui n’est qu’un amas abjectes d’apparences. Cette personne faible et pessimiste. Si seulement elle a déjà été autre chose. Elle ne sait pas, elle ne sait même pas qui elle est. Au point de ne pas comprendre ce qu’il a pu aimer chez elle, s’il disait vrai.

- Ça n’a plus d’importance de toute façon non ? Rien ne pourrait réparer ce que j’ai fait, ni tout ce que j’ai brisé entre nous… On s’est fait du mal toute notre vie, et à ce petit jeu, j’ai fini par gagner. J’ai gagné d’avoir tout perdu… Elle prend une grande inspiration, ses yeux posés dans les siens, avec toute la douceur dont elle est présentement capable, elle déglutit avant de finalement concéder :
- Je suis désolée, Tomás. Lo siento tanto. Je regrette...

Puis le regard dans le vide, elle soupire. Les larmes sont à l’orée des paupières mais elle ne les laisse pas s’échapper. Il a raison, elle a cédé comme un animal à ses pulsions, ces désirs qui l’attiraient vers d’autres bras. D'un autre côté, elle ne lui a jamais caché cette aspect de sa personnalité. A un moment, elle a cru que aller vers lui parce qu’il l’aimait, puis elle a cru l’aimer. Ce n’était pas que sexuel, pour sûr, parfois elle se demande si ce n’était pas justement pour attirer son attention, quand elle ne théorise pas sur ses envies de jeunes femmes. Maintenant elle est sûre qu’elle ne l’a jamais aimer cet amant, pas comme elle aime Tomás en tout cas. Elle se doutait que l'instant où il l'apprendrai serait douloureux, elle n’avait jamais imaginé que ce serait à ce point là, aussi différent, autant pour lui que pour elle. Qu’il lui en voudrait au point de demander le divorce. Elle pointe d'ailleurs les papiers du menton tout en avalant une bouffée de fumée.

- C’est vraiment ce que tu veux ?

C’est par tous ses pores que la tristesse transparaît, à Frida, lorsqu’elle prononce ces mots fatidiques. Elle l'aime au point qu'elle accepterait tous ses choix, si tant est qu'ils soient pleinement réfléchis.
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Message Sujet: Re: down. (frida)   down. (frida) Empty Mar 31 Déc - 15:32

mais parce que j’suis qu’un connard putain, qu’est-ce que tu veux que je te réponde ? … c’était plus facile de me dire que tu n’étais pas la seule, puisque tu ne m’aimais pas. puisque tout ce mariage n’était qu’une foutue mascarade !
Il s’enflamme toujours plus l’irlandais sous les mots de son épouse.
C’est son cœur qui parle, son corps tout entier qui se tend plus les secondes défilent. Ce n’est que pour ça qu’il allait dans les bras des autres femmes, pour se sentir libre de ces choix puisqu’on lui en avait imposé un trop lourd. C’était pour ne pas voir sa défunte âme sœur dans les yeux de celle qu’il avait épousé qu’il passait plus de temps à s’enfuir. Essayant pourtant, tant bien que mal de mener à bien son mariage. En public, ils avaient toujours été le couple parfait. Les époux McGrath dominant le monde. Des apparences bien trompeuses. Il ne se préoccupait pas des enfants qui étaient en train de dormir, il n’y pensait même pas à vrai dire. Il n’y avait que Frida qui comptait, qui absorbait son attention toute entière.
Son palpitant se fendait en la regardant, il pouvait sentir toute la tristesse qui émanait de son organisme. Toute sa rancœur, toute sa peur. Il aurait aimé s’approcher d’elle, la prendre dans ses bras et lui affirmait que tout irait bien, mais il en était incapable. Le loup blessé préférait rester en retrait. De peur de sombrer dans une spirale infernale. C’était bien la première fois qu’il se rendait compte de tout l’amour qu’il pouvait lui porter et comme un adolescent, il en était terrorisé. Pétrifié.
moi aussi, je regrette.
Il regrettait d’avoir instaurer ce jeu entre eux.
D’avoir laisser de côté cette femme qui comptait plus qu’il ne pouvait le penser.
C’est vraiment ce que tu veux.
Il venait de s’allumer une cigarette, assis sur la table basse, une main massant sa nuque. Ses yeux clairs se plongèrent dans les siens.
évidemment que ce n’est pas ce que je veux, Frida. qu’il souffla avec cette même rage qui n’avait cessé de l’habiter. mais qu’est-ce que tu proposes ? hein ? tu crois qu’on peut continuer comme ça encore longtemps ? qu’on tiendra tout les deux à ce rythme ?
La vérité, c’est qu’il était épuisé McGrath. Qu’il ne savait plus comment contrôler toutes ces émotions qui l’habitaient. Qu’aujourd’hui, sa femme faisait ressortir tout ce qu’il y avait de pire en lui, elle qui l’avait toujours soutenu.
je n’y arrive pas. peut-être que tu devrais retourner auprès de ton père, quelques temps. avec les enfants.
Il était sérieux. Apeuré, mais sérieux.
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Message Sujet: Re: down. (frida)   down. (frida) Empty Dim 12 Jan - 13:25

C’était douloureux aussi de l’entendre se flageller, d’autant qu’elle savait très bien ce que cela voulait dire, les conséquences. L’idée qu’il puisse s’écorcher la peau, par sa faute, c’était insupportable. L’idée qu’il soit seul à panser ses plaies, c’était intenable. Elle avait toujours été là durant ses crises, pour le soutenir, pour le panser, pendant vingt-trois ans. C’était ce qui la faisait le plus culpabiliser dans tout ça, n’être plus celle sur qui il pouvait compter, quand bien même elle lui en avait fait voir de toutes les couleurs pendant toutes ces années.

Elle avait touché le fond cette fois.
Et elle craignait qu’il ne l’estime plus jamais, qu’il ne lui fasse plus confiance, qu’elle ne soit plus jamais là pour le prendre dans ses bras lorsqu’il en aura le plus besoin.

Elle reprit un bouffée de fumée vanillée entre ses lèvres.
Qu’il lui dise qu’il regrette lui redonna un peu d’espoir, c’était infime mais suffisant. Elle avait vraiment besoin de l’entendre, comme quoi c’était une chaîne d’erreurs qui l’avait amené à celle-ci, qu’elle n’était pas la seule coupable. Même si elle avait fait exploser le compteur. Elle avait envie de prendre sa main, n’osa pas, craignant un nouveau rejet qui achèverait le peu de dignité qu’il lui restait. Elle se contenta de soupirer de soulagement pour le divorce, même si dans sa caboche traînait l’idée que ce n’était pas une si mauvaise idée. Ils pourraient divorcer et voir s’ils se choisissent cette fois. Ce qui n’était que symbolique. Mais Frida avait trop à perdre car elle était déjà certaine de le choisir, lui et personne d'autre alors que de son coté elle devait se faire pardonner et reconquérir son cœur. Ainsi cette idée, elle ne la proposerait pas, elle la garderait pour elle. C’était bien trop risqué.

- Je le sais bien Tomás… Bien sûr que nous ne pouvons pas continuer ainsi. Si… Si un jour tu me pardonnes, nous devrons changer les règles entre nous. Mais ce n’est pas le moment d’en parler.


Elle aurait pu lui jurer fidélité dès à présent, même si elle devra combattre sa nature pour le restant de sa vie, mais ç’aurait été se moquer de lui alors que la plaie est encore grande ouverte. Ce n’est pas le moment, non, pour les grands gestes romantiques. Il est plutôt grand temps de se faire petit et prouver par l’action qu’elle peut changer. Il serait temps aussi de lui avouer ses sentiments... Pourquoi est-ce si difficile de prononcer ces deux petits mots ?

- Je sais que c’est le mieux à faire, ce n’est pas une idée impulsive. J’ai besoin de m’éclaircir les idées. Mais les enfants ne viendront que quelques jours, je… Ils ont école.
Tu... Tu pourrais me rejoindre plus tard si tu le souhaites... Pour voir mon père...


Ce qu’elle n’osait pas dire c’est qu’elle ne sentait plus capable de s’occuper d’eux, même s’ils lui servaient d’ancre et lui apportaient un peu de baume au cœur. Elle se sentait si proche du gouffre… Elle ne voulait surtout pas qu’il la voit comme ça. Et puis elle était persuadée que c’était à elle de souffrir de leur absence, pas à son mari.
Quant à son père, son intuition lui laissait entendre qu’il n’avait pas l’intention de les quitter tout de suite, que c’était juste un caprice de vieux qui réclamait sa fille. Elle se devait cependant de le voir par elle-même avant d'affirmer quoique ce soit.
Elle avait déjà ce qu'elle allait lui dire sur son lit de mort, à quel point elle ne le remercierait jamais assez d'avoir fait le meilleur choix de sa vie à sa place. Quand bien même l'intention des deux pères n'avaient jamais été de faire ce choix pour eux.

Et quand on parle du loup… C’est le louveteau qui venait de pointer son nez dans le grand salon, sans doute réveillé par leurs cris. “ Papa !
Il n’avait pas un regard pour sa mère, comme ses frères, il lui en voulait d’avoir fait du mal à leur père car ils avaient très bien compris qu’elle avait fait quelque chose de mal. Elle leur avait parlé évidemment, leur disant simplement qu’ils s’étaient disputé et que leur père avait besoin de s’éloigner quelques temps mais qu’il reviendrait. Ils n’étaient pas dupes.

L’enfant de sept parcouru la pièce à toute de vitesse pour sauter dans les bras de son paternel, sous le regard attendri de Frida. “ Papa ! T’étais où ?! j’veux pas qu’vous divorciez avec mama !
Elle soupira… Ces enfants, rien ne leur échappe et il faut bien se l’avouer, ils savent toujours mettre le doigt là où ça fait mal. La colombienne éteignit son tabac et se leva, faisant mine d’aller se chercher un verre d’eau pour les laisser entre père et fils. Elle ne savait même plus quoi dire à ses fils, elle ne voulait pas leur faire de promesses qu’elle ne tiendrait pas, d’autant que ce n’était pas vraiment en son pouvoir.



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