SAVE THE QUEENS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Partagez

 

 crooked kingdom (daddy)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




crooked kingdom (daddy) Empty
Message Sujet: crooked kingdom (daddy)   crooked kingdom (daddy) Empty Sam 28 Sep - 20:20

@river bentley

La berline noire à chauffeur s'arrête devant la porte de livraison d'un restaurant bien comme il faut, assez chic pour rebuter la racaille, pas assez cher pour attirer les vautours de haut niveau. fate n'a jamais appris à conduire, les balades en bagnoles jouent avec ses nerfs, brandon waters a fait caramboler son bolide jusqu'à casser le cou de sa femme, fate semble être la seule qui ne parvient pas à l'oublier. un rouge remerciement, un regard croisé dans le rétroviseur, elle sera facturée par le service de voitures, comme si elle en avait encore les moyens. le chauffeur semble dubitatif de la laisser dans une ruelle, mais trop poli pour oser s'interposer. dans ce monde, les gens savent la place qui leur est attribuée. fate le sait mieux que personne, elle a jouit de ces privilèges sans sourciller, beauté tragique des soirées scintillantes, noyée dans le champagne avant le levé du soleil.

son manteau au col de bête sauvage, alors qu'elle passe la porte arrière et fait son apparition dans les cuisines, au dessus de tout ça, créant une vague de regards qui dansent autour de ses chevilles nues. personne ne l'arrêtes quand elle passe les portes à volets qui mènent à la salle à manger. juste à sa droite, dans la banquette la plus retirée, est assis daddy, toujours aussi sobre, toujours aussi divin. fate a moins de deux minutes de retard, mais daddy est toujours à l'heure, ses faux habits de gentleman plus téméraires que ses prunelles sombres. la blonde lui sourit, de ses lèvres carmin qui pourraient le dévorer, s'il osait se laisser croquer. elle se départit de son manteau avant de s'asseoir face à lui, moulée d'un savant mélange de velours et de dentelle, diamants claqués à ses oreilles, autres éclats de glace qui coulent vers les profondeurs d'un décolleté indécent. « oh, tu m'attendais ? » demande fate, toujours satisfaite d'une entrée remarquée. si au moins daddy pouvait avoir le bon sens d'être troublé comme les gens aux cuisines.

Elle angle son joli minois barbouillé de moins de cosmétiques que ce qu'on raconte. Jamais passée sous le scalpel, ses traits sont les siens, humaine perfection. Fate fait signe au serveur, l'entourant autour de son petit doigt d'un regard. « un verre de sauvignon blanc, s'il-vous-plait. » qu'elle demande, reportant son attention sur daddy. c'est un repas d'affaires, de complots, mais ça n'empêche pas d'en profiter, de se faire croire que de loin, ils ressemblent peut-être à quelque chose, que le serveur s'imaginera qu'ils termineront la nuit dans une chambre d'hôtel, ça ne fait pas de mal, d'imaginer.

Daddy a une main sur la table, ses longs doigts sinueux qui font toutes sortes de méfaits, si propre et si sale à la fois. fate est attirée par sa noirceur, par son désir de chaos. ils seront la fin du monde, juré. le serveur s'est évanoui entre les tables. « alors, on ruine qui ce soir ? » demande fate, ses yeux plus brillants que les bijoux à ses oreilles. rien n'est trop demandé, rien n'est trop dangereux, le plan est parfait, personne ne soupçonne la beauté déshéritée. elle offrira ses charmes, appât au crochet bien pointu, pour lui ramener la prise désirée. il n'a qu'à demander.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




crooked kingdom (daddy) Empty
Message Sujet: Re: crooked kingdom (daddy)   crooked kingdom (daddy) Empty Mer 2 Oct - 21:00

des souvenirs en pagailles,
d’un visage trop familier,
et tant détesté.

il est rentrée dans la famille Bentley quand t’étais encore qu’un gosse, un gamin chétif, planqué dans les jupons de sa mère. tu te souviens des rires moqueurs, des railleries à ton sujet, parce que t'étais pas le gosse dont rêve ton père, parce qu'à cette époque t’étais encore qu’un enfant trop petit, trop maigre, trop malade. T’as su dès cette époque-là que celui que ton père considérer comme son meilleur ami, son associé, son confident, serait une figure omniprésente dans ta vie. et ça ne t’a pas empêché de nourrie une haine à son égard.

tu traverses la nuit, le silence dans la voiture, la porte qui claque à l’angle de la rue. t’observe un peu autour de toi, le quartier où tu n’as pas l’habitude de déambuler, pas l’habitude de t’y arrêter. pourtant c’est toi qui as donné le rendez-vous ce soir là, choisi le petit restaurant au fond de la ruelle mal éclairée. endroit peu commun, peu accueillant, peu fréquenté aussi, et c’est bien pour cela que tu as choisi cet endroit. parce que tu dois être prudent, faire attention à ceux que tu pourrais croiser, faire attention aux yeux indiscrets, au regard qui t’observerait, en très belle compagnie.

tu traverses la salle, sans un regard pour les quelques clients qui te détaille du regard. étranger dans le paddock, tu détonnes avec ta gueule de bébé et ton costume bien ajusté, ton regard noir qui fixe le mur en face de toi et ta démarche de prédateur. tu détonnes avec ta montre à plusieurs zéros, tes gestes précieux, ta main que tu secoues pour faire venir le serveur et commander un scotch. double. surement une bouteille peu demandée dans ce genre d’endroit. le verre apparaît devant toi, tu jette un oeil à ta montre, peste quand tu remarques son absence, son retard, qu’importe elle n’est pas là. et ça t’énerve. t’aime quand elle obéit, au doigt et à l’oeil, quand elle vient quand tu demandes. et puis, l’ombre féline apparaît, démarche envoûtante elle déambule comme si elle était chez elle, comme si le monde était à ses pieds. reine du monde prête à écraser son peuple, tu ricanes intérieurement quand tu vois ses airs de diva, quand tu connais la réalité de son compte en banque qui frise le ridicule. mais elle est divine, s’installe en face de toi, délicate dans sa robe de velours, des diamants bien trop gros accrochés sur sa peau d’opaline. elle joue pour tout salut, demande avec son air mutin si tu l’attendais. tu ne réponds pas à la provocation, esquisse juste un doux sourire sur tes lèvres, découvre tes canines.

Des gestes délicats pour commander un verre de vin, tu ne loupes aucun de ses mouvements, tapote tes doigts de pianiste sur la table, impatient d’en venir au fait, d’exposer tes idées à ta complice. tu fais tourner le glaçon au fond de ton verre, avant de planter ton regard dans le sien. “j’ai un projet”, tu fais durer le suspense avec une nouvelle gorgée de liquide doré, un nouveau sourire plus cruel sur tes lèvres, “on va détruire l’associé de mon cher père”, tu recules dans ton siège, “tu vas devoir user de tes charmes…”, et tu sais quelle en est capable, du regard de braise au décolleté bien trop prononcé, de sa bouche en cœur aux mots qu’elle saura susurrer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




crooked kingdom (daddy) Empty
Message Sujet: Re: crooked kingdom (daddy)   crooked kingdom (daddy) Empty Jeu 3 Oct - 16:22

@river bentley

Daddy semble agacé, ses doigts contre la table, le bruit de la glace qui roule dans son verre, la lourdeur de son regard qui promets vengeance et trahison. Fate cache un sourire malicieux sur le buvant de sa coupe, laissant le sauvignon blanc s'écouler en elle, sablier liquide. l'euphorie ne vient pas de son verre, non, elle émane de la proximité de daddy, des lignes bien tranchée de sa silhouette, de son visage aux ombres mouvantes, aux secrets intouchables. deux yeux clairs qui murmurent fatalité. deux yeux obscurs aux intentions impénétrables. “j’ai un projet” commence Daddy. Sa voix est la seule chose que fate entends. Le chaos des cuisines, les conversations des autres tables, la musique d'ambiance, tout ça se dissous sous l'autorité de daddy. Un projet, un nouveau chapitre de leur vengeance. Le sourire impitoyable qui étire ses lèvres provoque un frisson le long du dos de la blonde. Chaque rencontre est un combat pour résister à l'envie de passer une demi-dizaine de phalanges dans les cheveux impeccables du brun. daddy donne les consignes, candy bats des cils en exécutant ce qu'on lui demande. elle n'a jamais été si docile qu'avec lui, river, daddy, l'un comme l'autre pourrait la mettre à genoux, lui et seulement lui.

“on va détruire l’associé de mon cher père” finit par énoncer le bel hériter en face d'elle. Fate laisse tomber les apparences. Le sourire qui étire ses lèvres rouge n'a rien d'innocent, de construit, d'amusé. Son visage pour le contentement de la perdition d'autrui. Cet homme aura mérité son sort, on ne se greffe pas au flanc de bentley senior sans être de la pire des espèces. Fate calque ses lèvres à sa coupe pour s'empêcher de commenter. “tu vas devoir user de tes charmes…” continue daddy. loin d'être la première fois, loin d'être la dernière. Fate ne cille pas à la confirmation de ses atouts et talents, elle trouve seulement dommage que daddy soit si peu enclin à en profiter. La blonde se penche sur ses coudes, retrouvant les manières de candy, souvent bien pire que fate. « oh, daddy, tu crois vraiment qu'il sera ... tenté par moi ? » demande la belle, avec la confiance absolue de pouvoir charmer un coquillage. Daddy pourrait crever avant de l'admettre. Le dôme de cristal où parade leurs égaux est rempli à craquer de riches bellâtres, mais aucun d'eux n'arrive à la cheville de River. La blonde se contente de l'admirer alors qu'il construit devant ses yeux la damnation d'un membre de son père. « et de quelle façon tu proposes qu'on le mène à sa perte ? » s'interroge fate, est-ce qu'un simple scandale avec une blonde de moins de la moitié de son âge sera suffisant, est-ce de le charmer pour gagner sa confiance et avoir accès à certains document, ou peut-être que la perte d'un objet à la valeur incalculable le fera flancher, qui sait.  

Fate observe daddy à travers la parois de sa coupe vide. Son image tordue par la courbe du verre, river semble plus vrai que nature. Grandiose dans sa noirceur, à en faire frémir la demoiselle qui lui fait face, les cuisses croisées sous la table, retenant le bout de son pied de sortir d'un escarpin pour frôler du bout des orteils la cheville d'autrui. « toutes ces manigances, ça m'ouvre l'appétit. » miaule la blonde, étirant une phalange à l'extérieur de leur banquette pour faire venir le serveur. fate lui pointe un plat sur le menu, puis secoue son verre vide, remerciant le serveur, féline à l'appétit insatiable. le jeu transparent de le retenir le plus longtemps, de l'accrocher à la table, de le clouer sur place, espérant que ses manières de bonne famille le forcent à rester jusqu'au dessert.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




crooked kingdom (daddy) Empty
Message Sujet: Re: crooked kingdom (daddy)   crooked kingdom (daddy) Empty Mar 8 Oct - 19:19

ce n’est pas pour rien si c’est à Candy que tu demandes de venir ce soir là,
ce n’est pas pour rien si c’est toujours elle ta favorite

ce plan-là, tu le mijotes depuis longtemps. au moins depuis la création du “diamonds club”, surement plus. peut-être depuis toujours au fond, depuis les premières fois où ses yeux malsains se sont posé sur toi, où ses mots trop durs pour un petit garçon de ton âge ont été prononcé. dénigré aux oreilles de ton père, pour qu’il t’encourage à devenir quelqu’un d’autre, pour qu’il soit plus dur, plus ferme avec toi. qu’il te sert la vis. qu’il fasse de toi celui que tu es aujourd’hui. Est-ce que les choses auraient été différentes si cet homme n’avait pas fait partie de ta vie ? probablement, mais le résultat aurait sans doute été similaire. peut-être qu’au fond, tu devrais le remercier, plutôt que de le détester.

mais non.
le détruire est bien plus réjouissant, bien plus satisfaisant,

projet sur long terme, tu mûris tes idées, monte ton plan dans ton crâne malade, le prononce à haute voix pour la première fois. regard qui transperce le sien, t’est pas peu fière de lui annoncer, ricane quand tu la vois minauder, demander faussement si elle peut lui plaire. bien sur que oui, bien sur qu’elle peut lui plaire, bien sur qu’il tombera dans ses filets, qu’il tombera amoureux de ses yeux, de sa bouche pulpeuse, de son corps, sa chute de reins, sa poitrine délicate. tout comme toi. parce que la vérité est là River, toi aussi t’es tombé sous son charme, toi aussi ta succombé. elle pose la question Candy, veut savoir ce que t’attend d’elle. tu perds un instant ton regard dans la descente de sa poitrine, sa peau délicate, souffle l’idée. “tu vas détruire ce à quoi il tient le plus”, relève tes yeux vers elle, rencontre les jolis yeux, “sa réputation”. parce que tu connais son attitude, tu sais comment il agit, tout comme ton père il est très attaché à son image, à ce qu’on peut penser de lui, à la réussite de ses enfants, à la réussite de sa famille, à la sienne. Et a toute l’image qui l’entoure.

Tu sais aussi comment le faire tomber, tu sais ce qu’il aime le plus au monde : les femmes. les jeunes femmes. les trop jeunes femmes peut-être. celle qui pourrait faire voler en éclat un mariage déjà bien fragile.

Tu soupires bien vite de la voir s’attaquer au repas, de faire venir un serveur qui perturbe tes pensées, interrompt tes plans. elle demande qu'on remplisse son verre, commande son plat. tu claques la langue contre ton palais, soupire, autoritaire, “concentre-toi”, tu la voudrais pendu à tes lèvres, accrochés à tes yeux, à tes mots. tu veux qu’elle obéisse, écoute tout ce que tu as, à lui dire. et tu veux qu’elle garde l’esprit clair, lui dérobe alors la coupe de champagne qui apparaît devant elle. “il faut qu’on soit prudent, c’est un homme malin et méfiant”, tu recules la coupe vers toi, la forcera à se pencher sur la table si elle veut la récupérer, “tu vas devoir gagner sa confiance”, et tu sais que ce n’est pas une mince affaire, que même tout son charme, tous ses atouts ne suffiront pas. mais tu sais quelle en est capable, et c’est bien pour ça que tu l’a choisis.


Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




crooked kingdom (daddy) Empty
Message Sujet: Re: crooked kingdom (daddy)   crooked kingdom (daddy) Empty Mer 16 Oct - 18:21

@river bentley

Ils sont beaux, de loin. glorieux dans la richesse qui coule de leurs manches. de proche, c'est vain, sale, deux gamins qui ne savent pas entendre non et qui vont se baigner dans le chaos qu'ils sèment. daddy, un rictus charmant pendu à ses lèvres, semble amusé par candy. la blonde pourrait roucouler, d'être le centre de son attention, d'avoir la caresse de ses yeux faute du poids de ses paumes. il se tient, toujours droit, toujours calculateur, river. elle voudrait le croquer, provoquer une réaction, être à sa merci, mais l'héritier a le contrôle, maître du jeu. elle demande, candy, aussi belle que trompeuse. seul daddy semble voir dans son jeu. “tu vas détruire ce à quoi il tient le plus” révèle le brun, sans un plis sur le col de sa chemise, sans un froissement sur la peau divine de son visage. fate, perchée sur ses coudes, attend de récolter l'information précieuse. daddy remonte les yeux vers elle dans un regard partagé qui lui provoque un long frisson d'anticipation. “sa réputation” termine daddy. la blonde passe sa langue sur son palais, les lèvres entrouvertes, dégustant les méfaits à venir.

le serveur appelé, puis renvoyé.
une coupe maintenant pleine.

les phalanges de daddy qui emprisonnent, étranglent, le pauvre pied en verre. fate se demande s'il ne voudrait pas poser ses doigts autour de sa gorge à elle plutôt. agacé, alors que la blonde se joue de son précieux temps. petite accumulation de caprices, petite réaction satisfaisante. “concentre-toi” ordonne daddy. fate lui envoie un regard coulant d'innocence, une petite danse des cils qui papillonnent lentement, demandant si elle a été une vilaine fille. la seule chose qui puisse entraver sa concentration, c'est la table qui la sépare de river. s'il savait ce qu'elle attends qu'il lui fasse, il en pendrait son sang froid. “il faut qu’on soit prudent, c’est un homme malin et méfiant” confie daddy, déroulant le plan avec une lenteur qui va la rendre intenable. le bel homme qui lui fait face a imaginé ce jour durant des années, fate peut le sentir. c'est la première phase d'une grande oeuvre d'art. “tu vas devoir gagner sa confiance” précise daddy.

fate étire ses lèvres dans un sourire qui n'a rien de charmant avant de se lever pour se laisser tomber sur le côté de la banquette de daddy. sa cuisse contre la sienne, son épaule nue qui brille dans la faible lueur des lumières tamisées. « tu devrais pas t'inquiéter de la sorte. tu fais exactement les mêmes erreurs que lui, tu me sous-estime parce que je joue, parce que ça ne semble pas sérieux à mes yeux. je sais bien qu'il ne va pas tout mettre en péril pour les premiers beaux yeux qui en ont après son argent, parce qu'à son âge, ça doit être ce qu'il a de plus attirant. » roucoule fate, terriblement charmante alors que ses mots ne le sont pas. elle croise ses jambes, effleurant la cheville de daddy avec quelques orteils en escarpins. il le lui fera payer, maintenant ou plus tard, mais elle prendra tout ce qu'il a à donner, le beau, le laid, le terrible. il tient toujours sa coupe hors de portée, alors elle s'empare de son verre de scotch pour le porter à ses lèvres, y laissant l'empreinte d'un baiser carmin. « personne ne pense que la blonde à diamants qui fait vivre la soirée a quoi que ce soit derrière la tête. » pas même toi. sourit candy, adorable à en être malade, une paume qui vient se poser sous son menton. seul le regard qu'elle porte détruit le tableau qu'elle peint. un océan avant la tempête, sombre, brutal. une détermination à en poignarder le coeur. puis elle balaie ses prunelles d'un voile de cils, effaçant toute trace de violence, que les promesses irrésistibles d'un bon moment. « maintenant, si tu veux que ça soit un succès. » si t'as fini de douter. « je vais avoir besoin de tout ce que tu connais sur lui, les belles horreurs que je ne peux pas trouver en le cherchant sur internet et les détails stupides comme ce qu'il boit et sa couleur préférée, tout ce que t'as. » demande fate. bien sur, qu'elle pourrait se jeter dans la gueule du loup, la tête première, sans rien pour amortir sa chute. mais cette fois, elle n'a qu'une seule chance, autant tout y mettre. elle y laissera sa dignité, si ça peut faire plaisir à daddy.  
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




crooked kingdom (daddy) Empty
Message Sujet: Re: crooked kingdom (daddy)   crooked kingdom (daddy) Empty Lun 28 Oct - 19:56

royaume pourris pour une âme aussi noire que la tienne,
royaume de crasse, de vice, de pourriture

il en fait partie. probablement à la tête de tous les hommes les plus corrompus, les plus vicieux. chef de ligne d’un courant bien trop répandu dans votre milieu. et c’est parce que tu le connais si bien que tu sais comment le toucher, comment provoquer sa perte, sa ruine, sa fin. tu connais les moindres détails de sa vie, ceux qu’il avoue dans la sphère privée de votre famille, ceux qu’il a confiés uniquement à ton père, ceux qu’il raconte quand le vin a trop coulé. et tu n’as rien oublié. rien de rien. tu connais ses faiblesses, tu sais qu’elle peut l’atteindre.

elle, pas une autre,

tu t’agaces de la voir commander un autre verre, de la voir si distraite, pas assez attentionné à ton gout. tu voudrais qu’elle n’ait d’yeux que pour toi, qu’elle n’écoute que toi, qu’elle n’obéisse qu’à toi. tu confisques le verre, tout en déroulant ton plan, tu veux être sûr qu’elle t’écoute bien, qu’elle entende bien, qu’elle comprenne bien. au lieu de ça tu l’observes se lever, féline, prête à attaquer. aux aguets tu découpé chacun de ses gestes, craint de la voir s’éloigner, partir, de devoir la retenir, t’énerver. mais non, elle fait le tour de la table, se laisse tomber à coté de toi. tout juste à côté. assez prés pour sentir la chaleur de son corps, son parfum et ses effluves enivrants. sa cuisse rencontre la tienne, tu vois la peau dénudée, l’écrin de satin qui remonte, laisse apparaître la chair. tes doigts brûlent d’en découvrir un peu plus, de remontée le tissu un peu plus haut, de la découvrir tout entière. et tu n’en fis rien.

tu te retrouves prisonnier de son regard, de ses mots que tu bois sans te poser la moindre question. elle inverse les rôles, prend le dessus l’espace d’un instant. elle est sur d’elle, c’est ce que tu’as aimé la première fois que tu l’as aperçue. elle attrape le verre de scotch, alors que tu tiens toujours la coupe de champagne hors de sa portée. elle siffle ta commande en y laissant des traces de rouge à lèvres, prend possession de ton bien sans en demander l’autorisation. elle marque, pose sa trace. tes doigts agrippent le verre, frôlent les siens, un contact d'un demi seconde, pour lui retirer une nouvelle fois. le regard froid se plante dans le sien. “je ne t’ai jamais sous-estimé”, bien au contraire, tu n’aurais pas confié cette mission à une autre, aucune autre. seulement elle. Candy, est faite pour ça. sa destinée. tu portes tes lèvres à ton verre, bien en face de la trace qu’elle a délaissé là, une gorgée de plus, un verre vide. elle demande des détails Candy, consciencieuse, elle prend sa mission à cœur. elle veut tout savoir, tout ce que tu peux dire. tu t’enfonces un peu plus dans le fauteuil, un coup d’oeil à sa cheville qui rencontre la tienne, délicate, dévoilé.

‘il aime le scotch, Écossais évidemment”, c’est un homme de gout, “les cigares”, d’excès, “et les femmes…”,
tu te redresses un peu, t’approche d’elle, loup dans la pénombre, prêt à bouffer la biche qui se tient auprès de toi. une main sur le satin, qui recouvre encore une partie de sa cuisse, “les très jeune femme”, tu lui fais comprendre, tu sais qu’elle a compris, tu sais qu’elle va devoir le séduire, l’attirer, puis lui porter le coup de grâce. “samedi prochain il y aura une soirée, un gala de charité”, tu fouilles dans la poche intérieure de ta veste, en sort un coupon, une invitation que tu lui tends. “tu es officiellement invité”, et t’espère qu’elle t’épatera, qu’elle sera à la hauteur de tes espérances. ce serait mentir de ne pas avouer que t’aimerais avoir un avant gout de ses talents, pourtant tu retires ta main, quitte la chaleur de son corps, soucieux des regards indiscret.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




crooked kingdom (daddy) Empty
Message Sujet: Re: crooked kingdom (daddy)   crooked kingdom (daddy) Empty Ven 1 Nov - 20:56

@river bentley

dans ce restaurant qui n'est pas à leur hauteur, il sont royauté, divine monarchie, écrasant le peuple sous leurs talons, aveugles aux tourments qui ne sont pas leurs. daddy reprend possession de son verre, ses phalanges qui se mêlent à celles de fate contre la parois inerte. sourire mutin, frisson de sentir sa peau solide et brûlante. river et sa prestance, toujours de marbre, statue grecque à la valeur inestimable. l'envie de le froisser, de passer une main dans ses cheveux bien mis, de lui créer une allure sauvage pour animer la bête qui rôde au fond de ses yeux. “je ne t’ai jamais sous-estimé” qu'il gronde, les mots se voulant compliments. fate angle sa tête, presque amusée. « pas même le soir de notre rencontre ? » qu'elle demande, pouvant encore sentir la morsure froide de sa rolex contre son poignet d'ivoire. montre portée dans l'intimité comme les phalanges fantômes de daddy. récompense bien méritée d'avoir secoué le maître du jeu. river porte le whiskey à ses lèvres, se posant par dessus les traces carmin laissées par fate. elle en frissonne, de ce baiser interposé, de savoir qu'il la goûte à travers l’empreinte de sa bouche. le verre est maintenant vide, mais ça lui importe peu, elle est déjà ivre de la proximité de daddy.

la blonde se mord la lèvre inférieure, hésitant à poser le geste familier qui lui vient lorsqu'elle voit que son rouge à lèvre a peint les lèvres de daddy d'une indiscrétion pas encore consumée. « tu devrais être plus prudent, ou les gens vont se faire une fausse idée de notre ... repas d'affaires. » dit fate, tendant une main pour essuyer le rouge qui colle au mauvaises idées de river. son pouce est doux, sans s'attarder. fate voudrait bien qu'il pose ses dents contre son doigt qui franchit la limite non-dite de leur entente. le jour où ils danseront sur les cendres de cet univers maudit, si river n'a pas encore abdiqué, elle prendra la récompense qui lui est due, certaine que le regard de river trahit un certain goût pour sa personne, un intérêt charnel, au-delà des grands plans qu'ils exécutent dans l'ombre.

les questions de fate sont rencontrées par des réponses vives de la voix d'un connaisseur. cet homme n'est pas étranger à river, il le connaît tout autant qu'il le déteste. sa perte sera jouissive pour l'héritier. “il aime le scotch, Écossais évidemment, les cigares, et les femmes…” énumère daddy. le cliché de l'égocentrique haut placé. intelligent, jamais satisfait, voulant ce qu'il y a de plus beau, de plus rare. la main de river sous la table. la cuisse de fate couverte de satin. la chaleur de sa paume qui transperce le tissus, qui agite le coeur de la blonde alors qu'elle cesse de respirer, voulant savourer le moment, les mots trop proches qu'il murmure. “les très jeune femme” fate avale difficilement, prête à rouler dans la paume de river, s'il daignait lui ordonner. le second de son père rencontrera la fausse innocence de la blonde. alors que daddy ne déplace pas sa main, ne montant pas plus haut pour froisser sa robe, ne descendant pas pour trouver sa chair, la blonde pose quelques doigts délicats sur le coeur de daddy, pour ne pas défaillir. « et je dois... le séduire, avec des preuves incriminantes, ou aller plus loin, lui faire croire qu'il est en amour, que s'il quitte sa femme je serai sienne. » propose fate, voulant savoir à quel niveau river veut frapper. un scandale, ça se dissipe au fil du temps. une trahison, être manipulé à en perdre la raison, il ne s'en remettrait jamais.

Le plan se dessine comme une oeuvre d'art. Si river est l'artiste, fate est la peinture, la couleur, preuve du résultat. “samedi prochain il y aura une soirée, un gala de charité” dicte daddy. dans ce cercle, il y a un gala toutes les semaines, grandes occasions de se montrer dans ses plus beaux atouts, de dilapider de l'argent au nom de la bienfaisance. une invitation officielle est sortie de la poche intérieure de l'habit de river. fate s'en empare, le carton encore tiède de sa chaleur corporelle. “tu es officiellement invitée” déclare le fils bentley, ayant probablement arrangé pour qu'elle soit assise proche de sa cible. elle le rendra fier, manipulatrice de première classe. l'absence de sa main contre sa cuisse est douloureuse. si peu, pour éveiller tant. « et j'ai combien de temps pour le mener à sa perte ? je l'achève le premier soir ou je fais durer la torture pour frapper plus fort ? » fate ira loin pour leur cause. ça ne sera pas la première fois qu'elle séduira un homme qui pourrait être son père. elle le rendra fou, se jouant du contrôle qu'il croit posséder. de quoi rendre la monnaie de sa pièce à son propre père. raclure qui a remplacé sa mère par des poupée d'une jeunesse effrayante. tel père, telle fille.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




crooked kingdom (daddy) Empty
Message Sujet: Re: crooked kingdom (daddy)   crooked kingdom (daddy) Empty Sam 28 Déc - 11:13

ton plus beau coup, ta plus belle partie, la plus belle main que tu n’ait jamais possédée.

tu sais que si tu réussis ce coup-là, tous les autres seront d’autant plus satisfaisant. tu sais que tu si tu le fais tomber lui, les autres suivront, un par un, comme un putain de château de cartes. tu te languis de les voir paniquer comme des rats pris aux pièges, tu te languis de voir la peur dans leurs yeux, les habités, les faire frémir, trembler, pleurer. tu te languis de les voir soupçonné chacun de leurs amis, chaque membre la famille, les voir chercher la taupe qui les aurait balancé, qui aurait provoqué leurs fins.

question qui reste sans réponse quand elle doute de la confiance que tu lui portes, quand elle demande si dès votre première rencontre tu savais qu’elle serait celle à qui tu confierais cette mission, à qui tu demanderais d’être la pièce maîtresse de ta partie d’échecs. tu gommes la distance entre vous, joue avec ses nerfs quand tu prends place à coté d’elle, une main sur le satin qui recouvre sa peau. elle se joue de toi, l’enfant sauvage, vile tentatrice, un pouce sur tes lèvres. et c’est elle qui ose te réprimander, pour ton manque de discrétion. elle a raison, les yeux indiscrets se font probablement nombreux. tu les sens sur toi, les regards inquisiteurs, curieux, ceux qui se pose tant de question. qu’est-ce que deux jeunes gens comme vous font dans un rade pareil ? détonne sur le fond, pas vraiment dans le thème, pas vraiment ressemblant au reste de la population.

une seconde de distraction avant que tu ne reprennes tes esprits, énumère avec précision les vices de cet homme que tu pourrais considérer comme ton père, ton oncle, ou qu’importe figure importante et paternelle. tu le connais, par coeur, revois avec précision chaque moment de ta vie où il a sue t’humilier, te rappeler à ta condition, te rabaisser plus bas que terre. il en jouissait de se savoir plus fort, plus grand, plus imposant. et tu rêves, à ton tour, de voir l’humiliation sur son visage. tu ricanes à sa question, réponds dans la foulée. “il ne quittera jamais sa femme, elle détient des parts bien trop importantes dans ses entreprises”, tu poses tes yeux sur elle, capte son regard une nouvelle fois. “je veux que tu le détruises, qu’il soit dingue de toi sans jamais pouvoir t’avoir”, tu continues, sans jamais la lâcher du regard, “bien sur qu’il faut des preuves incriminantes”, question ou la réponse était plutôt évidente.

le carton doré apparaît soudain, comme sortie de nulle part, invitation officielle pour ta belle. ce soir-là, tu l’auras à l’œil. tu retires ta main du satin, quitte la chaleur de sa cuisse, le regard déviant sur les tables aux loin où les questions se font plus insistantes, ou on vous observe avec une curiosité malsaine. des animaux sauvages en cage, t’ont l’impression soudain d’être à la place de cet ours qui ne comprend pas pourquoi on le fixe de la sorte. “tu fais durer le plaisir”, tu réponds mécaniquement, sans vraiment l’observer, sans vraiment être attentif à ses doutes. une main qui saisit la sienne, tu te lèves soudain. “viens on y va”, que t’ordonne en contournant la table, claque quelques billets à l’adresse du serveur, traverse la pièce comme tu es venue, sans jamais lâcher ses doigts entre les tiens. le froid de la nuit te rappel à l’ordre alors que tu cherche des yeux la voiture qui vous attend de l’autre côté de la rue. tu la fais monter à tes côtés, claque un ordre à ton chauffeur, soupire agacé alors que tu déboutonnes tes boutons de manchette pour retrouver un peu plus de liberté. “tu as encore des questions ? ou je peux te déposer ?”, tu souffle le chaud et le froid, dr Jekyll & mister Hyde, visiblement agacé, tendu. contrarié d’avoir pu être vu en sa compagnie, contrarié d’être au centre des prochaines rumeurs qui courent sur la famille Bentley et la haute société new-yorkaise. la prochaine fois, tu sauras être plus discret.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé;

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -






crooked kingdom (daddy) Empty
Message Sujet: Re: crooked kingdom (daddy)   crooked kingdom (daddy) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
crooked kingdom (daddy)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SAVE THE QUEENS :: 
 :: boulevard of broken dreams :: versions #15 et #16 :: RPS
-
Sauter vers: