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 The lies have lasted long enough (p)

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Message Sujet: The lies have lasted long enough (p)    The lies have lasted long enough (p)  Empty Dim 10 Nov - 16:44

Cela fait bien longtemps maintenant que Dillon ne fait plus attention à l’heure qui passe quand il est au travail. Parce qu’il n’a pas le temps de vérifier l’heure, parce qu’il ne finit jamais aux horaires établies mais aussi parce qu’il est quelqu’un qui vit à cent à l’heure alors il n’a pas vraiment l’impression que l’horloge arrive à le suivre. Son travail lui prend beaucoup de temps, encore plus qu’avant étant donné qu’il est monté en grade et que son travail n’est pas une mince affaire. Pourtant, il a l’impression d’avoir plus de temps, car sa femme prend du bon temps avec un autre sans que ce soit censé le déranger, et ses filles, il ne les voit plus beaucoup ces derniers temps. Sans doute est-ce pour cela qu’elles n’ont pas remarqué que leurs parents font chambre à part depuis un moment maintenant. Malgré son côté brut de décoffrage qui ne montre pas vraiment ses sentiments, ça serait mentir que de dire que ses filles ne lui manquent pas. Il s’écouterait il les ferait suivre et mettrait une puce GPS dans leurs téléphones mais il doit arrêter d’être sur leur dos. Il l’a été durant toute leurs enfances et adolescences, aujourd’hui ce sont des adultes. Ce n’est pas en travaillant pour le FBI que ça va changer cette envie-là, étant donné qu’il voit quotidiennement que le monde part en vrille et qu’il peut arriver toutes sortes d’horribles choses à n’importe qui donc c’est loin d’être rassurant. En tout cas aujourd’hui il finit une nouvelle fois après des heures en plus. Et si auparavant il n’aurait pas râlé de la chose, aujourd’hui il aurait préféré partir plus tôt car la fatigue se fait ressentir. Certains diront qu’il n’est plus tout jeune, lui il sait que la veille il est allé boire un verre avec une femme. Ça lui change de son quotidien à se coucher tôt. Sortant du travail, il ne rentre pas directement. Non il ne va pas écumer les bars, mais il n’a pas envie de rentrer chez lui, pas maintenant. Alors il va faire quelques courses, en prenant son temps. Alors qu’il était en train de sortir avec ses sacs à mettre dans le coffre, il croit apercevoir un visage familier par très loin. Ce n’est pas qu’un visage familier comme un autre, c’est celui de sa fille Phoebe. Fermant le coffre à clé, il commence à suivre la silhouette qu’il a cru voir. Après quelques pas, il n’est qu’à quelques mètres d’elle. « Phoebe ! » Dit-il en approchant d’elle pour ne pas qu’elle le prenne pour un mec qui la suit – même si c’est exactement ce qu’il est. « Ça va bien ma puce ? » Bien trop longtemps qu’il ne l’a pas vu, pas du genre à prendre lui-même des nouvelles, mais il n’en avait pas non plus directement de la principale intéressée. Alors forcément, il veut profiter de cette rencontre fortuite. « Tu as le temps d’aller prendre un café, ou bien une glace ? » Il a l’impression que c’était hier, quand il emmenait ses deux filles prendre des glaces. C’était rare, mais il s’en souvient bien.
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Message Sujet: Re: The lies have lasted long enough (p)    The lies have lasted long enough (p)  Empty Mar 12 Nov - 14:20


Dillon & Phœbe Stylison
The lies have lasted long enough

Ce serait mentir que de dire que la maison familiale ne te manque pas. Plusieurs fois au cours de ces dernières semaines, tu as eu envie d’y retourner. Rien que pour y jeter un œil et te rappeler ces bons souvenirs. Ce temps où on ne te mentait pas impunément, comme si tu n’étais pas vraiment importante. Ces moments où tu avais vraiment l’impression de faire partie de cette famille malgré ton statut de fille adoptée. On peut le dire, tu vis des moments sentimentalement difficiles. La rancœur t’a prise en otage depuis que tu as appris pour l’enfant de Noam et tu n’arrives pas à pardonner. L’abandon, le mensonge, la divulgation… et que cela vienne de personnes aussi proches te fait très mal. Alors même si souvent c’est vrai, tu as eu envie de retourner à la maison dans les bras de tes parents, tu ne l’as pas fait. Tu ne sais même pas comment tu pourrais réagir en voyant ton père, instigateur de tout cela. Tu crois lui en vouloir mais en même temps, tu sais très bien que tu ne connais pas ses motivations passées. Sauf que tu n’es pas non plus certaine de vouloir les connaître. Pour toi, ce n’est pas excusable. Tu ne te sens pas spécialement prête à lui parler de tout ceci alors tu l’évites, tu ne l’appelles pas comme tu as coutume de le faire pourtant. D’ailleurs, tu t’étonnes que cela ne lui fasse pas se poser des questions et qu’il ne te contacte pas à son tour pour demander des nouvelles. Tu sais fort bien que ce n’est pas son genre, mais tout de même… Il aurait pu t’arriver quelque chose d’horrible qu’apparemment, il ne s’en inquiéterait pas. Enfin, c’est sûrement tes pensées noires qui te font penser ainsi de lui.

Pour toi, cette journée n’allait pas être différente. Tu reviens de la bibliothèque où tu as passé une bonne heure à feuilleter des livres en rapport avec ton métier. Cela te divertit et te réconforte. En plus, tu aimes beaucoup apprendre. En marchant dans la rue, tu es un peu plus détendue et l’esprit ailleurs. Raison pour laquelle tu sursautes en entendant ton prénom prononcé par une voix masculine derrière toi. Tout de suite, tu ne réalises pas à qui elle appartient, même s’il te semble la reconnaître. Il faut le dire, tu paniques un peu. Tu n’es pas à l’aise avec les hommes et te faire harponner en pleine rue te fait peur. Tu sais par le travail de ton père que l’être humain peut être vraiment vile et pervers. Tu hésites à te retourner et finalement, quand tu comprends que c’est lui, tu as un soupire de soulagement. Rapidement remplacé par la rancœur qui s’est installée chez toi récemment. Tu ne parviens même pas à être réjouie de le voir alors que cela fait si longtemps que tu ne l’as pas tenu dans tes bras.

“Ouai, ça va.” Tu réponds vaguement, évitant son regard. Celui de papa Stylinson est tout de même impressionnant, raison pour laquelle il est si doué dans son travail. Tu sais quel est son pouvoir sur toi alors tu l’évites, affichant un sourire que tu n’essayes même pas de rendre convaincant. Peut-être est-ce le moment d’avoir cette fameuse conversation ?

“Une glace ? Je n’ai plus cinq ans tu sais.” Tu soupires, légèrement agacée. Tu n’as que rarement eu ce type de comportement avec lui. Calant une mèche de tes cheveux à l’arrière de ton oreille, tu finis par hocher de la tête en le regardant rapidement. Pas plus de cinq secondes maximum. “Un café oui, pourquoi pas. Je crois qu’il faut qu’on parle de toute façon.” Voilà, c’est dit. Même si cela t’a un peu échappé, au moins tu as annoncé la couleur.
AVENGEDINCHAINS
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Message Sujet: Re: The lies have lasted long enough (p)    The lies have lasted long enough (p)  Empty Mer 27 Nov - 21:31

Si Dillon a toujours été un papa envahisant, à fliquer les agissements de ses filles, à voir que tout allait droit et à être parfois un peu trop lourd avec tout ça ; depuis qu’elles ont toutes les deux pris leurs indépendances en prenant un appartement loin du domicile familial, il n’est pas du genre à les harceler, à les appeler tous les jours. Ce n’est pas qu’il les aime pas, loin de là. Qu’importe la distance, la distance n’est pas là avec le cœur. Alors, il ne s’est pas forcément posé de questions sur la distance installée depuis un moment avec Phoebe, même si parfois il pourrait se demander si elle n’a pas rencontré quelqu’un, et de ce fait, qu’il devrait se méfier lui-même. Ca ne l’empêche pas en la voyant, de ne pas être très content de faire face à sa fille. Ils ne partagent pas le même patrimoine génétique, mais ça ne change rien dans le cœur du chef du FBI. Il est très heureux de la voir et c’est pour cette raison qu’il veut en profiter. Même si ça peut paraitre stupide qu’il propose une glace. Qui n’aime pas les glaces de toute façon ? Il sait bien que ses filles ont bien grandie, mais pour lui elles resteront toujours ses petites filles, celle qui montaient sur ses pieds pour faire des danse père-fille, celles qui s’émerveillaient le matin de noël. Alors, c’est d’autant plus compliqué de les voir grandir, et atteindre l’âge adulte et tout ce que cela entraine. « Je sais bien ! » Dit-il simplement, alors qu’il fronce des sourcils. Pas besoin d’être au fbi ni d’être son père pour voir qu’il y a quelque chose qui cloche. Il faudrait être aveugle pour ne pas le voir, et encore la manière dont elle parle serait perceptible par tous. Dillon ce qu’il remarque surtout, c’est la manière dont elle fuit son regard. Ce n’est jamais arrivé. Oui, ils ont besoin de discuter, ça Dillon le ressent bien. « Oui, ça fait longtemps que je n’ai pas eu de tes nouvelles, tu es sûre que tout va bien ? » elle n’en a pas donné, et ce depuis une date qu’il n’a même pas en tête. Pas de nouvelle, bonne nouvelle ? Lui qui était toujours derrières leur dos quand elles étaient adolescentes, les choses ont l’air de changer. En effet, il aurait pu de lui-même aller la voir, mais ce n’est pas dans ses habitudes. Ses filles viennent le voir, ils s’organisaient parfois des trucs en dehors de la demeure Stylinson, mais il n’est pas du style à appeler sans grande raison pour prendre des nouvelles. Sauf si c’est pour les fliquer, mais ça c’est une autre histoire. A croire qu’il n’est pas aussi papa poule qu’il ne semble le croire. Il se fait beaucoup d’illusion sur ce qu’il est ou ce qu’il n’est pas. Regardant à droite puis à gauche, ce n’est pas par ici qu’il s’arrête prendre un café d’habitude mais un café reste un café et avec le temps, Dillon a l’impression que tous les cafés new yorkais se ressemblent. Pointant donc l’un pas loin, il propose : « On a qu’à aller à celui là là-bas, on sera plus tranquille pour discuter » et pour rattraper le temps perdu. Faisant quelques petits pas en direction du dit café, il passe son bras derrière la nuque de Phoebe d’un geste paternel. Ce geste qui soit disant leur foutait la honte à l’époque ou Phoebe et Noam étaient au lycée. « Tu m’as manqué ma puce ! » Dit-il simplement. Pourquoi cacher la vérité pour une fois ?

@Phœbe Stylinson
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Message Sujet: Re: The lies have lasted long enough (p)    The lies have lasted long enough (p)  Empty Dim 1 Déc - 17:19


Dillon & Phœbe Stylison
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La situation te rend très nerveuse. Tu essayes de cacher la rancœur qui te prend en regardant ton père, mais elle est difficile à dissimuler. Peut-être que tout cela est trop tôt encore pour toi, que tu n’as pas eu le temps de te préparer à ce que tu allais dire - ou surtout reprocher - à ton père. Mais maintenant qu’il est là devant toi, tu sens la discussion inévitable. Tu ne te vois pas partir d’ici sans avoir dit à ton père tout ce qui te fait du mal, tout ce qu’il a, à ton sens, mal géré. Tu ne peux pas non plus rester indéfiniment dans cet état de colère. Tu sais fort bien que cela est mauvais, pour toi comme pour ton entourage. Tu aimerais tellement n’avoir jamais appris toutes ces choses sur le passé mais impossible de revenir en arrière à présent.

“Oui, je vais bien.” Dans les faits, ceci n’est pas un mensonge. En effet, tu n’as pas à te plaindre de ta vie actuellement. Tu es en bonne santé, tu fais des études et un métier qui te passionnent, tu as des amis… mais il y a toujours une ombre au tableau et cette ombre, aujourd’hui, c’est ta famille. Tu ne pensais pas qu’un jour elle pourrait prendre ce rôle mais c’est bien le cas. Consciente que vous êtes dans un lieu peu propice à cela, tu préfères t’en tenir à ces propos avant d’aborder le nœud du sujet, lorsque vous serez tranquillement assis à un café. Bien sûr, tu évites toujours son regard. Tu as peur de pleurer, de te mettre en colère… peut-être dans une rage folle qui ne te ressemblerait pas. Tu veux rester la même Phœbe qu’avant, bien qu’il soit évident désormais qu’elle a bien changé. Tous ces secrets t’ont fait changer… Tu t’en veux d’avoir été aussi naïve, en fin de compte. D’avoir cru que jamais personne d’aussi proche ne t’aurait menti de la sorte.

Prenant ton courage à deux mains, tu le suis jusqu’à ce café qu’il indique, te demandant encore comment tu pourras aborder le sujet qui te préoccupe depuis quelques semaines. Tu laisses son bras autour de toi parce qu’après tout, il est ton père et il a le droit à ce geste affectueux envers toi. “Vous m’avez manqué aussi. Comment va maman ?” Elle non plus, tu ne sais pas comment la juger. Elle aurait pu te mettre au courant, mais peut-être ne l’a-t-elle pas été elle-même ? Tu n’en sais pas plus à ce sujet alors tu ne souhaites pas la rendre directement coupable. Et en même temps, ta question est bien fondée. Tu t’inquiètes pour elle. C’est ta mère, tu l’aimes. Et elle ne se fait plus toute jeune maintenant. Tu te demandes comment est sa vie désormais, quelles sont ses nouvelles passions ou si, au contraire, rien n’a jamais changé pour elle depuis que vous êtes toutes deux parties prendre votre envol.

Arrivés au café, tu t’installes à une table et regarde les autres clients autour de toi. Tous dans leurs discussions, sur leurs téléphones ou dans leurs livres. Tu espères simplement qu’ils n’écouteront pas ce que tu as à dire.

“Alors dis-moi, quelles sont les nouvelles à la maison ?”
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Message Sujet: Re: The lies have lasted long enough (p)    The lies have lasted long enough (p)  Empty Lun 16 Déc - 10:35

Dillon a toujours appris à ses filles qu’il ne fallait pas mentir et pourtant, c’est ce qu’il passe son temps à faire. Outre le fait de cacher des choses au travail, sa vie est un mensonge depuis des mois maintenant, voire mêmes des années. Entre la fille de Noam, les secrets qu’il cache pour les protéger ou bien tout le reste ; Dillon n’est pas vraiment le mieux placé pour dire que le mensonge est un péché. Mais bon, il part du principe que tout ce qu’il fait, c’est pour elles, c’est pour les protéger et c’est son rôle. Il n’a donc de compte à rendre à personne. Seulement, il oublie parfois qu’aujourd’hui elles sont adultes et par conséquents, elles méritent d’être traité en tant que tel pour certain sujet. Dillon n’y pense pas trop, il est juste content de voir l’une d’elle, Phoebe, avec qui il va pouvoir passer –il l’espère- un peu de temps. « D’accord, car je n’ai pas l’habitude de ne pas en avoir » des nouvelles ! Il ne peut s’en prendre qu’à lui-même de ne pas avoir pris des nouvelles de lui-même mais c’est comme ça, avec le travail, il a toujours été du genre à répondre aux appels plutôt que de les passer. Sauf peut-être quand elles étaient encore des adolescentes et qu’il pouvait limite les harceler pour savoir où elles étaient et surtout en train de faire quoi. Maintenant c’est silence plat. A croire qu’il n’existe pas de juste milieu avec lui. Il faudrait peut-être qu’il se remette en question sur ça un jour. Il sourit en marchant jusqu’au café. L’ambiance est bizarre, mais il n’y prête guerre attention, il veut juste que les choses aillent bien. Comme d’habitude. « Elle va très bien, elle est assez prise par le travail en ce moment mais elle va bien, elle serait contente de vous voir ! » elles leurs filles, leurs filles qui n’ont pas leurs sangs qui coulent dans leurs veines mais qui ont eu leur amour et leur éducation depuis qu’elles sont toutes petites. Surtout Phoebe, dont il est le père depuis qu’elle est bébé. Ça serait mentir que de dire que ça ne les arrange pas qu’elles ne viennent pas souvent à la maison ces temps-ci. Non elles verraient qu’ils ne dorment plus dans la même chambre, elles verraient qu’ils n’ont plus de regards complices. Elles verraient que si l’un est dans une pièce, alors l’autre essaye d’y venir. Un mariage parti en lambeau, et pourtant il est compliqué d’y mettre un point final et surtout, de l’avouer devant leurs enfants. « C’est calme en ce moment, il faudrait peut-être faire un diner tous les quatre prochainement, tu en penses quoi ? » Lui il pense qu’ils devront faire semblant, mais c’est nécessaire, d’autant plus avec les fêtes approchant. Dillon veut finir l’année avec un sourire aux lèvres, avec des partages avec ses filles, et que le bonheur soit le mot d’ordre chez eux. C’est vraiment tout ce qu’il souhaite. « Et toi alors, comment ça se passe le travail ? Tu as beaucoup de patients en ce moment ? » A croire qu’avec lui, le mot qu’il a dans la bouche c’est exclusivement : travail. Il s’en rend compte alors il poursuit. « Et comment ça va l’appartement avec ta sœur ? » Ça montre à quel point il n’est pas du tout à jour dans les informations, il ne sait pas des choses aussi importantes dans la vie de ses propres filles.

@Phœbe Stylinson
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Message Sujet: Re: The lies have lasted long enough (p)    The lies have lasted long enough (p)  Empty Mer 18 Déc - 16:21


Dillon & Phœbe Stylison
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Tu as un léger sourire. Si ta mère va bien, alors tout va bien ? Tu restes soulagée que de ce côté-là, les choses se passent correctement. Elle te manque aussi. Tes parents te manquent. Depuis que tu travailles, tu as moins de temps à leur accorder et avec la révélation de ce secret, c’est encore plus compliqué pour toi de faire le premier pas. Tu t’attendais à ce qu’on te contacte, au moins ton père… mais peut-être ne sait-il pas que Noam t’a tout dévoilé ? C’est ce qui semble paraître. Tu guettes le moindre indice chez ton père, mais rien ne t’apparaît. Alors tu continues sur un ton plus léger, même si cela te coûte beaucoup. Tu n’es pas femme à te mettre en colère aisément mais pourtant, tu aimerais exploser face à lui. Tu voudrais comprendre comme les choses ont pu tourner de cette manière. Et pourquoi, toi, tu as été mise à l’écart de ce qui s’est passé dans ta propre famille.

“Un dîner, oui, c’est une bonne idée.” Sur le papier, peut-être. Tu as envie d’un repas en famille, comme avant. Sauf que plus rien ne l’est. Tu tentes parfois de te le cacher, mais c’est là la vérité. Tu n’as pas vu ta sœur depuis un moment, alors dîner avec elle ? Avec vos parents ? Sans cracher le morceau ? Sans demander des comptes ? Tu ne sais pas si tu en serais capable. Et en même temps, tu n’es pas du genre à semer la discorde sur ton passage. Tout ça, toutes ces informations… c’est beaucoup trop pour toi. Tu es trop sensible.

Ah, le travail. Cela, tu peux en parler plus librement. Tu aimes ton travail, c’est un sujet qui te passionne bien plus que le reste. Là, au moins, tu peux avoir un vrai sourire et ne pas te retenir sur ce que tu penses vraiment. Tu es sûrement comme ton père de ce côté-là… le travail compte beaucoup et tu l’aimes. Par contre, cette histoire d’appartement avec Noam… tu décides de ne pas y répondre. Tu sais que ton père préférera parler boulot, il est comme ça, alors tu vas surfer sur cette vague sans remord.

“J’ai de plus en plus de patients, surtout des réguliers. On commence à me faire pleinement confiance malgré mon jeune âge et je m’épanouis beaucoup grâce à cela. Je me sens utile. C’est une très belle sensation et je ne regrette pas d’avoir choisie cette voie. Et toi, ton travail ? Toujours pareil depuis le temps ?” Tu te permets un vrai sourire parce que ton père et son job, c’est une histoire d’amour. Tu as souvent eu peur pour lui et au fond de toi, c’est toujours le cas… mais s’il venait à s’en séparer, tu sais qu’il serait malheureux. C’est comme ça. C’est une partie de lui.
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