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 the fools are out [ Isabella]

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Message Sujet: the fools are out [ Isabella]   the fools are out [ Isabella] Empty Lun 2 Juil - 11:23


the fools are out


21h30 la soirée commençait à accueillir de plus en plus de monde. Un verre à la main, les discussions s'élevaient de plus en plus, les rires fleurissaient l'environnement. Ce genre de soirée où rien ne se passait à part l'ennuie comme invité. C'est exactement ce que ressentait Ayden à cet instant. À vrai dire, dés le moment, ou il avait franchi les pieds dans cette salle, bien trop prestigieuse et pompeuse à son goût. Les sourires faux, l'attention par intérêt, pas de transparence, mais un rôle à jouer. Et Ayden était aussi joueur que les personnes qui se trouvaient dans cette pièce. Ayden  avait un sourire collait aux lèvres, ce sourire superficiel, mais pourtant qui jouait très bien son rôle pour les circonstances. Lasse de faire la conversation à des personnes qui n'avaient aucun intérêt, à la vie plate. Il naviguait entre les gens, marquant ainsi sa présence, avant de se faire interpeller pour une femme d'un certain âge, qui croyait encore à son sex-appeal. Malgré ces réticences, Ayden restait à faire la conversation, qui jugeait sans grand intérêt, mais qui pouvait lui apportait des points et peut-être une future cliente, à en juger ces déboires, qu'elle lui citait sans grande pudeur. Quand le charme qu'elle s'aventurait à exercer pour l'attirer. Intérieurement, Ayden avait envie de hurler,, voir même s'enfuir après lui avoir dit très clairement sans ménagement que c'était peine perdue. Extérieurement, il restait cordial, souriant, prévenant. Mais ces efforts ne duraient pas longtemps. Et le prétexte était tout trouver, piètre mensonge, qui même lui avait du mal à croire. Et pourtant qu'il avait l'air de marcher. Prétexter d'avoir vu quelqu'un plus loin... Les gens gobaient bien n'importe quoi. Ayden s'échappait de ces griffes, avant de s'arrêter devant un serveur et de prendre la bouteille même pas ouverte entre ces mains, lui faisait un clin d'œil. Après tout, il devait bien se payer du temps qu'il avait perdu et de l'argent, sans parler de la patience. Il avait envie d'autre chose, pour cette soirée.

Deux minutes, c'est ce qu'il a fallu à Ayden pour se décider. Pour savoir, la destination dont il allait empreinte. Il n'avait pas envie de rentrer chez lui. Dans cette maison, qui n'était plus vraiment la sienne. Si elle l'avait été un jour... Il savait exactement où aller, où il avait l'impression d'avoir sa place. La seule aussi qui la connaissait assez, et réciproquement, pour venir se réfugier, l'un chez l'autre. Bien que la plupart du temps, ils n'avaient pas besoin de ça. Il grimpait presque les marches trois par trois pour accéder à cette porte, maison familière, qu'il considérait presque comme la sienne. Bouteille toujours en main. En signalant sa présence e, appuyant sur la sonnette. Pas de voiture à l'horizon, ce qui voulait dire que son mari n'était pas là. Il était un peu déçu, il ne pouvait pas accorder ces reproches acerbes à ce dernier, mais il était plus que ravie d'avoir Isabella pour lui. D'ailleurs, elle se présenta devant lui, avec un grand sourire. Ayden embrassa son front, puis s'avança dans les lieux, en marche arrière, en montrant triomphant sa petite trouvaille. « Je me suis dit que partager cette bouteille nous ferait pas de mal... » Il haussa un sourcil amusé, « Et puis ça nous permettra d'oublier l'ennuie. Personnellement, j'en ai besoin après avoir passé à me faire draguer par une femme plus vieille que ma mère ! » Enfin, elle n'était plus là, mais elles ne devaient pas avoir une grande différence d'âge. Dit comme ça, ça semblait... Bizarre.
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Message Sujet: Re: the fools are out [ Isabella]   the fools are out [ Isabella] Empty Lun 2 Juil - 20:08

♛ The fools are out. 
Ame ou soeur, jumeau ou frère, de rien mais qui es-tu ? Tu es mon plus grand mystère, mon seul lien contigu. Tu m'enrubannes et m'embryonnes. Et tu me gardes à vue. Tu es le seul animal de mon arche perdue. Toi, tu es mon autre. La force de ma foi, ma faiblesse et ma loi, mon insolence et mon droit. Moi, je suis ton autre. Si nous n'étions pas d'ici, nous serions l'infini...
 
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Il est presque vingt-deux heures. Et elle est seule dans cette immense villa, aussi seule qu’à son habitude. Luke n’est toujours pas rentré. Il lui a envoyé un message en début de soirée pour la prévenir qu’il rentrerait après dîner, mais clairement, elle se doute bien qu’elle ne le verra pas avant le lendemain matin. Elle devrait être embêtée, et elle l’est, un peu. Mais peut-être pas autant qu’en temps normal. La raison de cette compréhension soudaine, elle se tient en un mot. Nikolaï. Depuis qu’elle a succombé à la tentation avec lui, elle a l’impression que tout le reste lui passe au-dessus. Elle est constamment plongée dans ses pensées, ses pensées tournées vers lui. Elle ne sait pas ce qui se passe entre eux. Tromper son mari, c’est tellement loin d’elle, tellement inimaginable pour elle. Et pourtant, elle ne se sent pas coupable. Elle ne réfléchit pas davantage à l’avenir. Avec lui, elle apprend à vivre uniquement l’instant présent. Et là, tout de suite, alors qu’elle tente de se concentrer sur le livre qu’elle tient entre ses mains, elle ne pense qu’à lui une fois de plus. Elle a beaucoup de mal à le sortir de ses pensées. C’est peut-être bien la seule chose qui la fait culpabiliser. Plus que son infidélité, physique, elle a l’impression que ses pensées sont tournées vers la mauvaise personne. Elle lâche un soupir et ferme son livre. Peut-être qu’elle devrait lui envoyer un message. Non, c’est mal. Pas alors qu’il est certainement chez lui, auprès de sa femme. Elle devrait appeler Luke, plutôt. C’est ce qu’une épouse censée ferait. Mais elle n’est plus très censée ces derniers temps, Isabella. Elle est encore plongée dans ses réflexions quand elle entend subitement le bruit de la sonnette de la porte d’entrée de la villa. Elle est surprise, d’abord, parce que personne n’oserait passer à l’improviste chez eux à cette heure-là… Personne, sauf Ayden. Elle ignore si c’est vraiment lui, mais elle préfère aller lui ouvrir avant qu’il ne réveille le majordome. Elle pose son roman sur la table basse avant de rejoindre l’entrée pour lui ouvrir. Et c’est bien lui, Ayden. Instantanément, un beau sourire vient se dessiner sur les lèvres de la jeune femme. – Tu tombes à pic !

Ayden. Il est son meilleur ami. La personne qui la connaît le plus au monde, et celle qu’elle connaît aussi le plus. Il est celui en qui elle a le plus confiance, celui avec lequel elle peut laisser tomber toutes ses armures et être elle-même. Il est son autre au masculin. Peut-être bien la seule personne au monde qui sait la comprendre. Elle sourit davantage quand il vient déposer un baiser contre son front avant de se reculer pour le laisser entrer dans sa demeure. Elle le regarde, amusée, quand il lui montre la bouteille de champagne qu’il a entre les doigts. – Tu sais que je t’adore. Mais, très vite, la légèreté de son entrée se perd quelque peu alors qu’il évoque la tentative de drague d’une femme qui… Aurait pu avoir l’âge de sa mère, décédée. Elle voit bien qu’il veut plaisanter, mais elle devine encore mieux qu’il n’est pas tout à fait dans son assiette, pour dire une chose pareille. Elle enlace son bras autour du sien pour l’entraîner dans le salon. – Allez, viens. Tu vas me raconter tes déboires. J’en ai autant besoin que toi. Elle a tout son temps, toute sa soirée pour lui. Lorsqu’ils arrivent dans le séjour, elle va chercher des coupes pour le champagne ainsi qu’un tire-bouchon qu’elle lui tend.   – Tiens, Albert va pouvoir me trouver un nouveau défaut grâce à toi. Entre le majordome de la villa et elle, c’est loin d’être le grand amour. Malgré toutes ses tentatives, il se méfie d’elle depuis le début. Il avait peut-être raison, tout compte fait.



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Message Sujet: Re: the fools are out [ Isabella]   the fools are out [ Isabella] Empty Mar 24 Juil - 17:59

Ayden Winterfell a écrit:

the fools are out


Ayden ne se rendait pas compte de l'heure et si il pouvait déranger. Qui venait chez quelqu'un a plus de vingt-deux heures, à part s'il avait un problème ? Et bien la réponse n'était pas dure à trouver... Ayden. C'était presque, du genre, il est levé alors tout le monde doit l'être. Un comportement détestable et égoïste, certainement qui pourtant lui plaisait bien. Il n'y avait aucune mauvaise attention de sa part, il savait que sa meilleure amie, généralement, pouvait venir quand il voulait et inversement. De plus, et certainement comme à chaque fois, qu'il montrait le bout de son nez. Elle devait se retrouver seule. Parce que son mari n'était pas capable, de montrer de l'intérêt envers elle. Il avait une certaine rancune sur ce dernier, il n'allait pas le cacher. Il éprouvait un certain besoin de l'emmerder si l'occasion si prêté, enfin faudrait-il qu'ils arrivent à se croiser ? Ce qui était rare. Dommage, il mettait le double quand il en avait l'occasion. Malheureusement, avec Ayden, quand il avait quelqu'un dans le nez, il n'y avait peu de chance, que les choses s'arrangent et s'il pouvait embêter son monde, c'était encore mieux. Rancunier ? Cela va s'en dire... Mais il était aussi protecteur avec ces proches et Isabella en faisait partie. Ce n'était pas encore ce soir qu'il allait se défouler un peu sur le mari de sa meilleure amie. Mais la perceptive, et qu'il aimait sans aucun doute. C'est qu'ils allaient passer une bonne soirée. Comme toujours. Quand la porte s'ouvrit, il ne pouvait dissimuler son sourire et encore moins la promesse et la conviction qu'elle n'allait pas s'ennuyer. « C'était mon but ! J'espère que je ne te dérange pas » Bien qu'il savait la réponse et que c'était toujours la même, non. C'était plus une question de politesse, qu'une véritable attente de réponse.

Il la regarda amuser, en haussant légèrement un sourcil. Continuant son chemin, dos toujours à la direction qu'il prenait. « Fait attention, ce que tu dis... Je risque d'y prendre goût, ça sonne tellement bien à mon oreille. Que j'ai presque l'impression d'être formidable. » Si tout ça n'était que la mise en scène, de l'humour, elle savait bien et mieux que personne que ça n'allait pas tant que ça, comme de son côté. Il le savait rien qu'avec sa dernière phrase lançait avec légèreté, sur un sourire à peine marqué. C'est aussi pour a qu'ils s'entendaient aussi bien. Leurs mondes n'étaient pas si différents. Le masque trop lourd a porté parfois. Qu'il fallait au moins une personne de confiance pour révéler sa nature. Isabella était la personne de confiance. Il se posa ou plutôt se jeter presque sur le canapé, dont il avait élu domicile. « Il y a rien à dire. J'ai découvert que j'attirais les femmes plus... Dans la fleur de l'âge. Peut-être qu'elle pense que l'argent est un atout » L'argent autant dire qu'Ayden n'en avait pas besoin. Il ne courait même pas après. C'était plus une contrainte, un ennuie qu'autre chose. « Mais et toi ? Je suis sûr que tu as des choses à me dire ! Madame Kingston ne peut pas rester aussi inactive et silencieuse. » Il lui fit un clin d'œil, amusé, se redressant légèrement, vers elle. La curiosité quand tu nous tiens. « Albert, on lui donnera de quoi ronger son os dans un coin... Ou je peux toujours l'embêter un peu... » Il s'accaparait du tire-bouchon, en ouvrit la bouteille sans difficulté. À la recherche d'une idée déjà pour perturber un peu le quotidien du majordome. Parfois, Ayden pouvait être un peu gamin. Il profite maintenant de l'enfance qu'il n'a pas eu. Et il remplie un par un les coupes et reposera la bouteille, sourire aux lèvres.
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Message Sujet: Re: the fools are out [ Isabella]   the fools are out [ Isabella] Empty Ven 27 Juil - 18:32

♛ The fools are out. 
Ame ou soeur, jumeau ou frère, de rien mais qui es-tu ? Tu es mon plus grand mystère, mon seul lien contigu. Tu m'enrubannes et m'embryonnes. Et tu me gardes à vue. Tu es le seul animal de mon arche perdue. Toi, tu es mon autre. La force de ma foi, ma faiblesse et ma loi, mon insolence et mon droit. Moi, je suis ton autre. Si nous n'étions pas d'ici, nous serions l'infini...
 
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Qu’il vienne à dix-neuf, vingt-deux ou trois heures du matin, Ayden sera toujours le bienvenu chez elle. C’est comme ça. Il est son ami le plus proche, la personne même qui lui est le plus proche. Alors il faut bien dire la vérité, elle lui accorde, peut-être presque injustement, tous les droits, Isa. Elle en a un petit peu conscience parce qu’il a déjà été source de tensions entre elle et Luke. Tout du moins, au début. Son mari a plusieurs fois fait remarquer qu’elle laissait son meilleur ami s’inviter bien trop facilement chez eux, peu importe le moment. Mais elle a vite fait de mettre les choses au clair avec Luke. Autant, elle fait preuve de conciliation sur de nombreux détails dans leur vie, autant elle n’acceptera jamais de fermer la porte à Ayden. Aujourd’hui, tristement, la question ne se pose presque plus, puisque Luke n’est jamais là. Elle aurait aimé que son mari et son meilleur ami puissent développer une relation mais elle n’est pas certaine que ni l’un, ni l’autre, n’en aient vraiment envie. Elle ne le vit pas si mal en vérité. Au moins, l’amitié qu’elle a avec Ayden la sort totalement de son quotidien, car elle n’appartient qu’à eux seuls. Avec lui, elle peut oublier son statut, ses obligations, ou même son mari. Il n’y a toujours qu’avec lui qu’elle a pu avoir cette chance. Puis, Nikolaï est arrivé. Il lui apporte aussi cette sensation, avec une intensité tout à fait différente. C’est peut-être même pour cette raison que, ces derniers jours, elle a quelque peu négligé celui qui est son meilleur ami. Mais il n’empêche qu’elle est doublement heureuse de le voir. A ses paroles, elle secoue la tête, comme si la réponse à sa question était évidente. – Ne dis donc pas de bêtise. Il ne la dérange pas. Jamais. Elle l’aime trop, pour ça. Quand elle le fait remarquer, notamment en voyant la bouteille de champagne qu’il a amenée avec lui, il la met en garde. Il l’amuse plus qu’autre chose. – Il vaut mieux que j’évite, effectivement, je ne pourrais plus t’accaparer après. déclare-t-elle, le ton malicieux, quoiqu’elle mentirait si elle disait qu’elle n’appréciait pas l’attention particulière que lui porte Ayden. Avec elle, il est réellement formidable. Et s’il ne dévoile pas cette facette de sa personnalité aux yeux de tous, cela n’incite la jeune femme qu’à ressentir davantage encore sa chance. Mais pourtant, s’ils discutent avec légèreté, elle sent bien que son ami n’est pas aussi bien qu’il n’y paraît. Elle le connaît par cœur. Tout en prenant ses aises sur le canapé, il se décide à lui raconter comment s’est déroulée sa soirée… Toujours plus excitante que celle d’Isabella. Elle le regarde d’un air amusé, presque un peu moqueur. – C’est possible. C’est bien le cas des hommes. Sa voix reste neutre, même si elle éprouve une certaine amertume en y pensant. C’est quelque chose que les riches n’ont que trop tendance à croire, elle a fini par s’en rendre compte depuis son mariage avec Luke. Sortant de ses réflexions, elle ajoute avec un petit sourire en coin. – Peut-être que c’est simplement parce que tu leur as tapé dans l’œil. Elle préfère éviter de juger, sûrement car elle l’a elle-même trop été. Et puis, il est canon, son meilleur ami, il faut le dire. Mais assez vite, trop vite, il lui renvoie sa question, la poussant tout de suite à penser à son amant. – Madame Kingston est beaucoup plus sage que monsieur Winterfell. déclare-t-elle avec assurance, même un peu trop d’assurance. Pourtant, elle le sait déjà, elle va lui dire ce qui se passe dans sa vie en ce moment. Elle a juste besoin d’un verre pour en trouver le courage. Attrapant justement la coupe que pose son interlocuteur devant elle, la belle est incapable de retenir un rire à ses paroles. L’idée lui plaît beaucoup… Mais sa raison la rappelle à l’ordre, bien sûr. – Non… Evite, il me déteste suffisamment comme ça. Elle ne devrait pas s’en préoccuper au fond. C’est quand même elle, la maîtresse de maison. Mais elle a du mal à assumer ce rôle, d’autant plus qu’Albert est là depuis bien plus longtemps qu’elle. Approchant son verre de ses lèvres, Isa en boit une gorgée avant de relever les yeux vers son meilleur ami. Elle est incapable d’attendre plus longtemps. – En réalité… Il y a peut-être bien quelque chose que tu ne sais pas.

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Message Sujet: Re: the fools are out [ Isabella]   the fools are out [ Isabella] Empty Sam 8 Sep - 19:45


the fools are out


Parfois, il avait cette simple envie de quitter son domicile bien trop pesant. À défaut Isabella, il ne faisait pas de la collocation avec une conjointe fantôme. Mais il vivait bien seul, avec des personnes à son service de jour comme de nuit. Mais ça ne comblait l'absence, le trou qui pouvait ressentir parfois et sur ce point qui avait en commun. Ils s'entendaient parfaitement. Le problème était que par moment, il aimait cette solitude, qui considérait comme son amie, comme elle était son pire ennemie. Ce soir, c'était un fameux soir, il avait envie d'oublier la foule, son statut, tomber dans l'oublie, pour une nuit. Oublier son statue de fils de… Pour lui, ce n'était pas une référence. Il avait toujours vu ça comme une contrainte, sa bête noire qui la poursuivait depuis qu'il était en âge de comprendre. Il aurait plus faire comme la plupart des enfants, profiter du statut. Lui, jusqu'à un certain point, il s'était rebellé. Aujourd'hui, il avait plus l'impression de donner ce que son paternel lui avait toujours demandé. Quitte à vendre son âme au diable. Simplement pour avoir la paix. Le seul moyen de retrouver un peu de lui-même, d'avoir l'impression de ne pas totalement se perdre. C'était auprès de ceux qui le connaissaient le mieux. En fait, Isabella. Il se glissa sur le canapé, un sourire aux lèvres, en haussant un léger sourcil. « D'accord, j'arrête... Je viens uniquement pour toi et je sais que je suis toujours le bienvenu. Ça doit avoir un effet réconfortant sur ma personne... De me sentir aussi bien accueilli. » En disant ça, il y avait une grande partie était vrai, même si le ton était à la plaisanterie. En fait, il avait l'impression d'être à sa place. Ce qui n'était pas souvent le cas chez lui. « Tu pourrais m'accaparer autant que tu le veux... Ça tu le sais... Toujours à l'appel ! » Ils se complétaient sur pas mal de choses. Et ils comblaient aussi ce qui leur avaient manqué. S'ils ne manquaient de rien en apparence, ils avaient tout de même quelques lacune. Il s'étouffa à moitié en entendant sa phrase, avec une certaine exagération. Comme toujours parfois venant d'Ayden. En général, elle suivait surtout d'une bêtise qu'il était prêt à sortir. Et elle ne manquait pas de venir. « J'espère que tu ne me mets pas dans le lot ! Hum... Accepte sensible à la courbe des femmes, mais pas l'argent ! L'homme a ces faiblesses... » Il était presque parti songeur, en disant cette simple phrase. Il ne manquait plus les yeux en l'air et le soupir, ou la bave aux coins des lèvres. Mais il savait intérieurement que les paroles d'Isabella n'étaient pas anodines, qu'elles avaient une réalité cachée. Une propre expérience qui la rongeait petit à petit. « Non, je ne pense pas et on le sait tous les deux. L'argent mène le monde, on n'y échappe pas... » C'était presque une fatalité. Ils étaient juste des pions. Ayden avait été sculpter toute sa vie par son père. On a rien sans l'argent, fils. L'amour ce n'est qu'un plus. Il n'y a pas cru, aujourd'hui... Tout est différent. Un sourire se dessina sur ces lèvres, franc. « Madame Kingston aimes y croire. Mais Monsieur Winterfell a des doutes... » Il en avait dès l'instant où sa meilleure amie avait changé de légèrement de comportement, peu perceptible... Dommage pour elle qui la connaissait aussi bien... « Tu devrais travailler un peu plus le mensonge... Tu comptes me dire tout ou me faire attendre ? Je dois avouer que si tu n'es pas doué pour le mensonge, tu es au moins doué pour la torture... » Son regard se posait sur elle, amusé, son verre franchissant ces lèvres. « Tu as un nouveau client ? Tu as décidé de larguer casper qui te sert de mari ? » Il pouvait sortir d'autre proposition, si on lui laissait un peu de temps.
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Message Sujet: Re: the fools are out [ Isabella]   the fools are out [ Isabella] Empty Sam 8 Sep - 21:20

♛ The fools are out. 
Ame ou soeur, jumeau ou frère, de rien mais qui es-tu ? Tu es mon plus grand mystère, mon seul lien contigu. Tu m'enrubannes et m'embryonnes. Et tu me gardes à vue. Tu es le seul animal de mon arche perdue. Toi, tu es mon autre. La force de ma foi, ma faiblesse et ma loi, mon insolence et mon droit. Moi, je suis ton autre. Si nous n'étions pas d'ici, nous serions l'infini...
 
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Il y a quelque chose dans son amitié avec Ayden qui sonne comme éternel. Peu importe la vie qu’elle mènera, peu importe les choix qu’elle fera, elle sait qu’il sera toujours là. Quelque part dans sa vie, parfois proche d’elle, parfois un peu moins. Mais, rien n’y fera, rien ne pourra jamais l’éloigner de lui. Peut-être parce qu’ils ont déjà traversé tant de choses ensemble, peut-être parce qu’il est là depuis toujours. Il connaît son enfance compliquée, il connaît aussi les épreuves qu’elle a traversées. Il était là à chaque fois. Il est peut-être même la personne qui la connaît le mieux au monde, Ayden. Il connaît ses faiblesses, ses cicatrices, ses défauts mais aussi ses plus belles qualités, celles qui sont invisibles pour beaucoup. La seule chose qu’il ignore d’elle, c’est ce que son père lui a fait subir. Et, plus récemment, il n’a pas été mis au courant de son adultère. Mais, en règle générale, s’il y a bien une personne à laquelle elle se confie sans détour, c’est lui. C’est presque étonnant quand on les voit tous les deux. Elle qui est tant sur la réserve, lui qui est toujours en train de plaisanter. Mais, finalement, ce sont leurs différences qui font leur force. Leurs oppositions qui les rendent si complémentaires. A peine arrivé, déjà installé, le jeune homme prend ses aises. C’est quelque chose qu’elle apprécie. Tous ses plus vieux amis se sont persuadés qu’ils n’ont plus leur place dans sa vie, et par la même occasion, dans cette immense villa. Tout le monde sauf lui. A ses paroles, elle lui sourit avec tendresse. – Je suis ravie de te l’entendre dire ! Ils plaisantent tous les deux mais, au fond, elle sent que cela lui fait du bien. Il en avait besoin. Peut-être que la soirée de faux-semblants et de paillettes a été un peu trop longue à supporter cette fois. Mais il sera toujours le bienvenu chez elle, comme une seconde maison. Comme lui, elle le sait, il répondra toujours présent auprès d’elle. – J’y compte bien. Je suis tout de même la femme la plus importante de ta vie. Sans prétention aucune. Elle sait que leur relation est quelque chose de rare chez le jeune homme. Elle est toujours là, depuis des années, là où d’autres femmes défilent sans cesse. Les propos suivants d’Ayden ne font que confirmer cet intérêt pour la gent féminine.  En voyant son regard, elle secoue la tête, l’air dépité, tout en rétorquant. – Vous n’êtes que faiblesse, oui. Et elle en sait quelque chose. Sans être une grande séductrice, elle a beaucoup trop souvent l’occasion de remarquer combien quelques atouts féminins peuvent faire tourner la tête des hommes. Mais il arrive à la faire sourire néanmoins, et soupirer quelques secondes plus tard seulement. – C’est parce qu’on le veut bien Ayden, tu le sais. Manière détournée de lui faire savoir qu’il peut changer cela. Elle sait combien il a changé, Isabella. Elle a pu le voir, d’abord se rebeller de toutes ses forces contre les dictats de la société et ceux de son père, pour finalement les embrasser. Mais c’est peut-être lui qui a raison. Peut-être que c’est elle qui se berce d’illusions. Il a changé, ils ont tous les deux changé. Il suffit de voir son nouveau secret en date pour le constater. Quelques années plus tôt, si on lui avait dit, jamais elle n’aurait cru être capable d’avoir un amant. Mais c’est pourtant le cas et, pire encore, elle ne ressent ni remord, ni culpabilité. Les mots de son ami la font rire légèrement. Elle est presque embarrassée qu’il lise aussi bien en elle. – Détrompes-toi. Tu me connais juste un peu trop bien. assure-t-elle avec un petit sourire en coin. Mieux que son propre mari, c’est dire. Mari que son interlocuteur vient de gentiment renommer sous le regard légèrement désespéré d’Isa. – Ne l’appelle pas comme ça… Il n’est jamais là, c’est un fait. Mais Luke reste son époux et… Elle l’aime. Ce qui va totalement en contradiction avec l’aveu qu’elle s’apprête à faire à Ayden. Elle le regarde qui boit tranquillement son verre sans se douter de la révélation qui l’attend. – J’ai une liaison avec un autre homme. lâche-t-elle soudainement, sans prévenir. Avec n’importe qui d’autre, elle serait incapable d’en parler. Mais elle ne lui cache rien, à lui, jamais. – Il s’appelle Nikolaï et, bon sang Ayden… Il me rend folle.
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