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 Folks make jokes 'bout who's most to blame today ft. Mila

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Message Sujet: Folks make jokes 'bout who's most to blame today ft. Mila   Folks make jokes 'bout who's most to blame today ft. Mila Empty Mar 30 Oct - 8:59

2 November.Bar place ---- /Folks make jokes 'bout who's most to blame today  ----

Libre ---- / Chaï ----

Envolée aussitôt rattrapée par la force des doigts qui s'agrippèrent à un bord de table. Elle bascula légèrement, à cause du choc, mais ne faillit pas. Pas comme moi. A moitié sonné, la pulpe de mon pouce vint appréhender la blessure ouverte à ma bouche et mon regard se tourna vers le coupable. Il n'en était pas à son premier coup, et je lui en avais déjà rendu pas mal. Les clients du bar s'étaient poussés depuis fort longtemps pour former une ronde autour des combattants. Et dire que, pour une fois, je n'avais cherché personne. J'vais t'buter. Enième provocation qui sortit de la bouche de mon adversaire. C'est bon, j'savais pas que c'était ta meuf, gros, me défendis-je pour éviter que la baston prenne de l'ampleur, surtout que le patron n'était pas très compréhensif, il était prêt à appeler les flics et j'voulais pas d'embrouilles. S'il n'avait pas été en retard, le blondinet, peut-être que je n'aurais jamais pensé à la dragouiller, d'ailleurs. Et puis, elle n'avait pas dit non à mes avances. Étais-je ainsi le seul à blâmer, dans l'histoire ? Il vint m'attraper par le col pour me relever, proximité que je ne pus tolérer davantage. A peine m'eut-il soulevé, que mon instinct me dicta de lui foutre un coup de boule. Mon front cogna son arcade, ce qui lui arracha une plainte et l'obligea à me lâcher. Je ne pouvais pas rester sur la défensive éternellement, au risque de me faire choper le premier. Mes doigts agrippèrent son haut, et je le poussai à reculer, reculer encore, jusqu'à ce qu'il atteigne une table, et l'allongeai. Mon poing se forma, les extrémités de mes doigts se tenant fermement aux coulisses fibreuses de ma paume, mon pouce se rétracta et je levai le bras, prêt à frapper. Moment où ils décidèrent de m'éloigner de lui. Je ne sus comment le prendre. Avaient-ils apprécier le voir me frapper, ou avaient-il la crainte que j'le démolisse sur place ? Le résultat était le même pour moi. Lâchez-moi, leur ordonnai-je, aussi bien pour leur éviter de prendre des coups que pour mon plaisir d'étaler l'étalon un peu trop fougueux qui avait voulu rivaliser avec moi. Je l'avais prévenu, maintes et maintes fois, de se calmer, mais il en avait fait qu'à sa tête. Ça suffit maintenant Chaï, s'interposa le chef d'établissement, muni de sa matraque, prêt à nous assommer, l'autre ou moi, si nous osions broncher une fois de plus, va t'calmer, me montra-t-il les toilettes du bout de son arme, et toi, pointa-t-il l'amoureux transi, tu prends ta copine et vous déguerpissez d'mon établissement. J'eus un regard sombre pour le couple qui eut le temps de se réunir. Ils s'en sortaient plutôt pas mal. Je poussai les hommes qui m'avaient bloqué pour m'interdire de sévir et me permis de faire un bras d'honneur vers le blond avant de reculer et de me diriger vers la salle d'eau, cognant de mes épaules tous ceux qui me bloquaient le passage. J'étais en rogne. Je poussai la porte si fort qu'elle frappa le mur avant de faire de même pour la refermer après mon passage. Je vins me poster devant le lavabo, les yeux rivés sur le robinet un instant avant de l'ouvrir. Mes billes, aussi noires que l'ébène, se relevèrent sur le miroir et j'eus la possibilité de voir les dégâts. Quelques ecchymoses de-ci, de-là, mais surtout la lèvre inférieure pétée qui laissait couler un long filet de sang, ma narine gauche qui dégoulinait lentement aussi, et l'arcade qui avait gonflé, fendue en deux par une grosse plaie ouverte -sûrement due à la bague du type-. Je serrai la mâchoire, extrêmement calme, bizarrement, et formai un puits de mes mains pour retenir de l'eau avant de m'en asperger sur le visage à plusieurs reprises, histoire de nettoyer tout ça. Pour me ressuyer, flemmard de bouger, j'utilisai le bas de mon T-shirt avant de fixer mon image. Mon muscle buccal vint se positionner sur la blessure de ma bouche. Le calme avant la tempête. D'un geste furtif, mon poing droit vint se confronter au miroir, brisant la glace, faisant tomber quelques morceaux de verre. Mon autre main s'était accroché au lavabo quand mon torse se gonfla et se dégonfla à vive allure, les dents écrasées les unes contre les autres faisant ressortir les muscles de mes joues. Mes phalanges restèrent contre les bris de glace, une rivière rouge se dessinant graduellement. Moment même où la porte s'ouvrit. Dans mon reflet, je pus distinguer une silhouette sans pouvoir juger de l'identité. C'est occupé, clamai-je d'une voix neutre en retirant ma poigne du mur pour la recouvrir de ma paume. 
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Message Sujet: Re: Folks make jokes 'bout who's most to blame today ft. Mila   Folks make jokes 'bout who's most to blame today ft. Mila Empty Jeu 1 Nov - 14:00

Folks make jokes 'bout who's most to blame today

les nuits passent et se ressemblent toutes. toutes rythmées par les mêmes damnés de son esprit nébuleux qui la grignotent petit à petit. elle le sent mila, c’est là, sous ses globes oculaires à peine recouverts par les paupières lourdes de ses rêves d’infortunes. les gestuelles sont similaires et deviennent machinales, ça autant que les faux sourires qu’elle s’inflige comme un énième supplice dont elle ne ressent même plus la douleur. couleur d’amertume, mila enchaînée dans ce rôle qu’elle s’est encrée dans la peau. mila et ses milles visages, mila et ses milles paysages. mila qui fait semblant, qui se joue des sérénades que certains s’aventurent à lui fredonner. entre deux verres, entre deux mondes. elle se joue des regards insistants, des iris dilatés qui ne savent plus comment la regarder. les faux semblants de son visage à la douceur massacrée. mila elle le voit dans leurs regards, elle arrive à tracer les lignes de leurs illusions d’ivresse. ceux qu’ils imaginent quand ils croisent sa silhouette, les images salaces qui écorchent les âmes sensibles.

et puis il y a cette table qui se renverse, perturbe le roulement banale de sa soirée. mila derrière le comptoir admire la scène de son regard perfide. d’un sourire qui ne la flagelle pas. elle se délecte des coups qui volent, lui rappellent les siens parfois. ses ongles acérés se plantent instinctivement dans sa peau. le boss s’emmêle, les pulsions assassines se calment à moitié, les regards obscurs fusent encore et mila déguste de loin. le combat entre l’amour et la bêtise s’estompe, perd de son effervescence jusqu’à ce que les deux acteurs se fondent dans la masse. le couple disparaît, l’autre finissait sa course dans les toilettes du personnel. il en fallait pas plus à mila pour abandonner le bar, demandant à un de ses équipiers de la remplacer le temps d’une pause. vile mensonge. mila, sous l’obsession du danger et de la violence. les seules choses qu’elle connaît à la perfection, qu’elle comprend mieux que tout. marionnette de ses pulsions. elle pousse à peine la porte entrouverte, la referme derrière elle pour s’adosser dessus. - c’est occupé. que tu craches le ton froid. le ton frêle mélangé à la cassure de tes cordes vocales. - et alors ? qu’elle souffle dans toute la prétention qu’elle s’octroie sans la moindre raison. - il t’as pas raté. qu’elle renchérit dans une grimace, s’approchant à pas de louve jusqu’à se poser devant le miroir explosé. ses yeux se baissent vers le poing ensanglanté, vêtu de quelques fragments de verres qui fait briller ses phalanges dans le chaos. - ça t’as apaisé de faire ça ? mila demande, elle connaît d’avance la réponse. elle a qui on a trop abimé le corps, à tel point que l’esprit n’a jamais su s’en remettre.
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Message Sujet: Re: Folks make jokes 'bout who's most to blame today ft. Mila   Folks make jokes 'bout who's most to blame today ft. Mila Empty Ven 2 Nov - 0:41

2 November.Bar place ---- /Folks make jokes 'bout who's most to blame today  ----

Mila ---- / Chaï ----

Une femme. Et le culot qui allait avec. Et alors, eut-elle dit, si bien que mes yeux restèrent à fixer la silhouette brisée qui s'était dessinée dans le miroir fissuré. La demoiselle, je ne la connaissais pas personnellement, mais reconnue la voix d'une serveuse; de celles que je matais en sirotant un verre, parfois. Il t'a pas raté, surenchérit-elle, moment où je glissai mes billes sombres sur les multiples reflets que dévoilait les brèches encore accrochées sur le mur. T'es v'nu t'en délecter, p'tete, l'interrogeai-je. Le monde de la nuit offrait énormément de spectacles; probablement pour ça que la plus jeune avait choisi d'en exercer son métier ici, plutôt que dans un restaurant fermant ses portes à vingt-deux heures. Mon regard se baissa vers ma main qui se mettait à trembler légèrement. La douleur se diffusait enfin dans mes phalanges. Les picotements progressaient aussi vite que le sang s'échappait des plaies laissées par le verre. Ma paume gauche cessa de se superposer à sa jumelle et vint appuyer énergiquement sur le robinet pour que l'eau s'écoule à nouveau. La blessée se plaça sous le jet d'eau et ma mâchoire se resserra violemment et mes yeux se révulsèrent l'espace d'une seconde. L'eau glaciale permit à la souffrance de s'estomper, je vins nettoyer délicatement les peines que je m'étais causées volontairement par quelques caresses des pulpes sur mon épiderme attaquée. Ce qui m'aurait apaisé, ça aurait été de lui donner la raclée qu'il méritait, répondis-je sèchement, énervé. Contre elle, qui s'était permise de venir jauger la température. Contre le patron, qui s'était interposé au mauvais moment. Contre lui, qui avait eu le cran de me choisir comme adversaire, à tort. Contre eux, tous autant qu'ils avaient été à s'exciter et être témoins du ridicule que je m'étais tapé. J'étais en colère. Qu'est-ce que t'es v'nue foutre ici, demandai-je à l'effrontée. Elle était téméraire de s'aventurer dans la pièce qui m'avait été dédiée par le patron pour me calmer. N'était-elle pas au courant que les ténèbres, elles-même, étaient moins dangereuses à arpenter que la pièce où je m'étais réfugié ? Tu f'rais mieux de partir si t'veux pas que j'passe mes nerfs sur toi. D'une manière, ou d'une autre. Je pouvais paraître calme, ma fierté en avait pris un sacré coup. Sentiment d'infériorité totalement inadmissible. Le liquide pourpre s'étendait dans le lavabo et ne finissait pas de se déverser. Et si ça n'avait été que mes phalanges mutilées, j'aurais su gérer. La sève colorée sortait des autres plaies, d'une quantité raisonnable, sauf à la lèvre sur laquelle je devais passer sans cesse ma langue; mouvements réguliers qui ne suffisaient pas à éviter les gouttes qui tâchaient le T-shirt clair que je portais sous ma veste. Rends-toi utile et passe-moi la serviette, là, pointai-je le tissu laissé aux employés qui servait à essuyer les tables une fois les consommations remballées et le bois nettoyé. Serviette accrochée à la taille de la demoiselle. Je tendis ma main valide, l'autre se postant sur le rebord. Me force pas à la prendre moi-même, la pressai-je en faisant aller mes doigts, le regard nocturne tourné en sa direction. Trop lente. Trop énervante. Trop tout. Sa présence seule m'horripilait. Un soupir s'échappa de mes narines tel un taureau attisé dans une arène et ma poigne s'accrocha au textile avant de tirer agressivement dessus pour le tirer de la taille de la fille de salle, là où elle l'avait coincé. La serviette vint bander ma main en quelques tours. Pourquoi tu restes, demandai-je, alors que je lui avais conseillé de retourner à son boulot. Ça t'excite d'voir les autres en rogne ? 
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