various storms & saints ± kloannah

various storms & saints

Kloé - Briannah

« L’homme est un être essentiellement paradoxal. C’est quand il ressent le plus cruellement sa fragilité qu’il est grand. »andré frossard.

T'aimes ces journées où tu te réveilles en étant chatouillée par les rayons solaires filtrant à travers le volet roulant de ta chambre entre-ouvert. La chaleur te fait froncer le nez, pendant que tu viens t'étirer comme un chat dans ton lit bien trop vide de lui. Mais aujourd'hui va être une bonne journée, puisque tu la passes en sa compagnie. Du moins, une partie et c'est déjà suffisant à te ravir. Cela fait quelques jours maintenant que son odeur à disparu de tes draps ne te laissant que ces agréables souvenirs de cette nuitée partagée en compagnie de ton photographe. C'était beau, c'était doux et d'une tendresse infinie. Mais à la fois terriblement brûlant, enivrant et à la fois frustrant. Parce que t'es un peu mal foutue, qu'on a dû t'monter sans notices à la naissance. Tu te redresses dans ton lit sans difficulté et tu te lèves d'un pas léger. Direction la douche, le tatoué ne saurait tarder avant de venir sonner à ta porte. Tu glisses dans la cabine de douche, accueilles volontiers les perles tièdes venant dévaler le long de ton corps pour te réveiller plus facilement et efficacement. Ton corps vient se déraidir peu à peu et c'est en sentant bon le monoï et tes quenottes brossées que tu t'arraches au confort de l'eau. Faut que t'embrayes Bri'.

Dans une bonne humeur des plus signifiantes, tu traverses ton appartement une énorme serviette nouée sur le sommet de ton crâne emprisonnant tes cheveux trempés. Un coup d'oeil à l'horloge murale du salon t'indiques qu'il te reste une bonne demie heure avant l'heure convenue, et tu ne le sais que trop bien Briannah, qu'il sera là à l'heure. Pas le temps pour un petit déjeuner, tu te décides de voir ça plus tard. Tu files t'habiller en premier lieu, quelque chose d'assez joli mais d'assez sobre aussi. T'aimes pas vraiment attirer l'attention sur toi, mais avec Mr. Crain avec toi ça semble mal barré alors tu fais l'effort de ne pas te contenter d'un truc que tu pourrais porter tout les jours. T'optes pour du blanc, tu sais qu'il aime te voir avec des choses claires le tatoué. Et puis il risque de faire bien trop chaud pour porter quelque chose de sombre si c'est pour finir étouffée par la chaleur. T'enfiles tes fringues rapidement, tu te maquilles très sobrement et files juste un petit coup de pouce à tes cheveux pour qu'ils sèchent. Le timing est réellement parfait, lorsque tu t'apprêtes à prendre ton sac à main et l'envoyer sur ton épaule quand Nicholas arrive à ta porte pour y frapper. Un large sourire d'enfant vient s'étendre sur tes lippes lorsque tu ouvres la porte pour rapidement la refermer à clefs derrière toi. Tu déposes un bref baiser innocent contre la commissure de ses lèvres. T'attendras, Bri. Qu'il vienne à toi, qu'il fasse le premier pas.

Grimpants ni une ni deux dans la berline, vous vous élancez en direction du centre Queens pour que Nicholas réponde à une courte interview sur son prochain recueil de photos dans un café branché. Lorsqu'il t'as proposé, t'as d'abord hésité. Est-ce qu'il voulait vraiment que tu l'accompagnes? Est-ce que tu as vraiment ta place? Il s'est contenté de rouler les yeux au ciel, en affirmant que t'étais sa pièce maîtresse alors forcément que t'es concernée. A ça, t'as pas vraiment su quoi répondre et puis dans le fond ça te permets de passer toujours plus de temps en sa compagnie. Le voyage est rapide, heureusement car t'as bien l'impression de crever intérieurement d'envie de retrouver cette complicité intimiste. Une fois garés, vous sortez ensemble de la voiture pour rentrer dans l'un de ces endroits modernes à la douce odeur de café. Le journaliste ou peu importe ce qu'il peut bien être tu ne le sais pas vraiment vient vous accueillir dès l'instant où vous franchissez les portes. Il vient tendre la main à Nicholas qui lui jette un regard des plus effarés. Oui, bon faut avoir l'habitude pour savoir qu'il n'aime pas vraiment le contact physique avec les autres. Pour ne pas laisser le pauvre homme abasourdi, tu viens lui serrer chaleureusement en le remerciant de vous recevoir. Bordel on pourrait croire que t'as fais ça toute ta vie. L'homme vient à vous tourner le dos retournant à sa table, vous suivez tous les deux lorsque le regard accusateur de ton photographe vient se poser contre toi. T'étouffes un léger rire, lorsque tu sors de ton sac discrètement un désinfectant pour main que tu lui montres presque théâtralement. Tu penses à tout, surtout lorsque ça concerne les petites manies de ton photographe.

Au final, t'es plus une spectatrice. T'écoutes les hommes parler sagement, tu te contentes d'acquiescer et de sourire. Tu donnes ton avis lorsque l'on te le demandes mais t'es encore légèrement trop étrangère à tout ça pour réellement te sentir à l'aise. Alors tu t'excuses poliment et te mets en direction du comptoir pour aller te commander autre chose. D'une politesse extrême, tu commandes un nouveau café qui t'es rapidement servi encore fumant. Le sourire revenant à tes lippes, et sans vraiment faire attention au reste du monde tu te retournes pour retourner à ta table. Tu viens choquer quelque chose, ou plutôt quelqu'un dans ta maladresse légendaire. D'abord la personne que t'as renversé dans ta chute de vélo, et maintenant voilà que tu viens à déverser ton café sur une inconnue qui n'a strictement rien demandé à ton karma merdique et pourri, ainsi que tes vêtements qui étaient pourtant d'un blanc éclatant. Voilà, tu le savais que t'aurais mieux fait de mettre cette robe noire! "Je ne vous ai pas brûlée? Je suis si désolée, vraiment." T'as clairement envie de te mettre des claques surtout.  "Pardon j'étais si concentrée sur mon café que..." Une moue triste sur ton visage apparaît alors que tu constates le liquide brun sur le sol et vos vêtements. Tu continues de te confondre en excuses toujours plus, t'inquiétant vraiment au sujet de la demoiselle que tu espères ne pas avoir malencontreusement blessée. Tu peux te rendre compte en tout les cas, que ses yeux en plus d'être très jolis et d'un bleu hypnotisant ne semblent pas être en colère contre toi.

(c) DΛNDELION / MORPHINE  

@Kloé Brooks

Une journée comme les autres qui commence pour la jolie Kloé. Le soleil perce à peine qu'elle est déjà levée. Tasse de thé fumante dans les mains, elle regarde la vue de sa fenêtre et laisse son esprit s'évader un instant. Aucun rendez-vous de prévu aujourd'hui mais ce n'est pas grave. Elle sait déjà ce qu'elle va faire. Ecrire quelques articles en attente. Et elle sait déjà où elle va aller pour le faire.
Elle est motivée Kloé, prête à affronter cette nouvelle journée tout en ayant l'espoir - toujours - de glaner quelques informations sur elle et son passé. Oui, tous les jours, elle garde cet espoir fou.

Le temps de prendre une douche et de se vêtir de façon très sobre (jean et top bordeau), la voilà qui part déjà en direction de ce café qu'elle affectionne particulièrement. Elle y a désormais ses habitudes depuis quelques mois maintenant. Elle n'y vient pas tous les jours, mais très souvent. Si souvent que les serveurs connaissent son prénom et même ce qu'elle a l'habitude de prendre.
C'est pourquoi elle est à peine assise que déjà l'un d'entre eux lui apporte un muffin aux myrtilles. "Merci Luke." lui dit-elle en souriant avant de s'installer. Bloc-note et stylo sur le côté gauche de son ordinateur portable qu'elle ouvre et déjà sa tasse de thé arrive. Tout est parfait ! Kloé rayonne, très souvent. D'un caractère plutôt doux et sociable, elle parvient très vite à faire de nouvelles connaissances.

Ca fait déjà une bonne demi-heure qu'elle pianote sur son ordi lorsqu'une envie d'aller faire un tour aux toilettes se manifeste. Pressée de revenir à sa place, elle fait à peine attention aux personnes présentes autour d'elle. Raison pour laquelle elle n'a le temps d'éviter cette jeune femme qui se retourne avec un café bouillant entre les mains. Elle a pourtant eu le réflexe de se reculer mais c'était bel et bien trop tard. Juste après avoir poussé un cri de surprise (et de légère brûlure), elle décolle d'une main son tee shirt de sa poitrine et de son ventre tout en gardant l'autre main en l'air comme si ça pouvait aider ! Quelle idée ! "C'est pas grave." Si, ça l'est. Parce que son café est super chaud et que son tee shirt sera certainement tâché. Mais sincèrement, pour Kloé, il y a pire que ça dans la vie. Surtout pour elle, peut-être, en fait.
Dans le ton qu'elle emploie pour lui répondre, aucune colère. Elle rit même légèrement vu le nombre de fois dont la demoiselle s'excuse. "Vraiment, ce n'est rien, je vous assure. Ce n'est que du café. Le tee-shirt se lave et regarder, Luke nettoie déjà le sol." dit-elle en montrant le serveur qui commence déjà à s'exécuter. Souriant à Luke qui s'en va déjà et à la jeune femme juste après, Kloé tilte à son tour. "Et vous, ça va ? Pas de bobo ?" A première vue, juste quelques tâches, comme elle. La seule différence, c'est que ça se voit plus sur elle que sur Kloé.

@Briannah Duparc

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Kloé - Briannah

« L’homme est un être essentiellement paradoxal. C’est quand il ressent le plus cruellement sa fragilité qu’il est grand. »andré frossard.

Ta maladresse est connue de tes proches, faut dire que même petite tu peinais à tenir sur tes deux jambes et tes genoux finissaient que trop souvent bleutés ou écorchés. Tu pleurais pas tu te contentais de te relever pour suivre tes grands frères dans leurs bêtises. T'étais une gamine joueuse et intrépide qui s'amusait à jouer dans les flaques d'eau et à marcher uniquement sur les dalles grises et non les plus claires au risque de tomber dans la marre aux crocos. Aujourd'hui on peut te prendre encore en train de rêver la tête en l'air rivée vers les étoiles en t'extasiant d'un rien. C'est peut-être ce qui plait tant à ton photographe dont t'accompagnes toujours plus la présence. Cette nuit partagée ensemble était la plus belle de toute ton existence, il n'y a de ça que quelques jours. T'as pu dormir à ses côtés le laisser s'éprendre de toi certes très sagement mais follement. Passionnément. Tu t'es jamais sentie aussi vivante qu'en ce moment. T'as cru rêvé être portée par un doux rêve. Si bien qu'il t'as été difficile que de croire ce que tu voyais à vôtre réveil. Il était bien là, encore endormi tout contre toi alors que tu caressais affectueusement ses pommettes de tes pouces aller et venant tendrement.

Vous vous êtes quittés naturellement, lui t'adressant un baiser sur le haut de ton front. Toi t'assurant qu'il n'oubliait pas son tupperware que tu lui avais préparé pour le midi. T'as pas pu t'empêcher que de saisir ses lèvres avec passion, l'embrasser furieusement sur le pas de la porte comme si ta vie en dépendait. Comme si rien n'était plus important que de le remercier de tes lèvres pour cet instant que vous avez pu partager. Aujourd'hui tu te contentes de l'accompagner pour une interview, de faire belle figure alors qu'il te récupère sur le seuil de chez toi. T'es premièrement très à l'aise, tu viens accueillir à la place de Nicho le journaliste en t'occupant volontiers des commodités. Tu ne sais que trop bien à quel point il peut être réticent quant aux autres, ceux en qui il n'a pas confiance. Pas un geste amical, pas une étreinte. Il est comme ça, il te fascine. C'est le plus bel être que ce monde puisse avoir eu la chance de voir alors forcément que tu lui trouves toutes les excuses du monde possible. Il n'y a rien qui ne puisse discréditer une si belle âme. Un homme si bon et si attentionné qu'il peut être avec toi. La perfection incarnée alors que tu n'es qu'un brouillon. Un début de quelque chose. Rien de spécial, rien de bien fou comparé à toutes ces femmes qu'il peut avoir la chance de côtoyer au quotidien. Tu ne vaux pas plus qu'aucune d'entre elles.

Tu t'es échappée de la table sur laquelle vous vous êtes échoués tous les trois pour mieux discuter de #woman2 le nouvel ouvrage de ton photographe. T'es incapable de répondre, te contentes d'hocher la tête ici ou là pour montrer à quel point tu peux supporter le projet colossal de Nicholas. Tu ne veux pas ternir son image de tes propos irréfléchis alors tu t'excuses poliment pour gagner le bar et commander un nouveau café pendant que la discussion des hommes vont bon train. T'es absorbée par toutes ces émotions dans ton cœur, imprimant tes membres d'une drôle de sensation que t'es encore incapable de définir. T'en as presque la tête qui tourne alors que tu te retournes pour regagner la table alors que tu t'heurtes à quelque chose si ce n'est quelqu'un tout en déversant toute ta caféine fumante sur vos corps. Tes opales cherchent des yeux ta victime alors qu'elles se posent sur une jeune femme splendide à qui tu balbuties quelques excuses tout en rougissant à vue d’œil. Gênée de ta maladresse tu te confonds en excuses de peur que cette dernière vienne s'insurger de ton manque de concentration. Tu ne t'es pas brûlée, du moins tu ne penses pas combien même ta veste blanche se retrouve maculée de tâches brunâtres.

La jeune femme s'inquiète alors que l'homme derrière le bar s'en vient nettoyer ce que tu as pu renverser. T'es gênée, pivoine même alors que la demoiselle aux yeux azur semble réellement concernée à propos d'éventuelles blessures. "Non je.. Tout va bien ne vous en faites pas!" Tu prends un instant pour constater l'ampleur des dégâts une mine déconfite sur ton visage. Vos deux tenues semblent tâchées et en plus de ça t'as fais déranger ce pauvre homme pour nettoyer tes bêtises. Couverte de honte, t'essaies tant bien que mal. "Si vous voulez je peux vous payer le pressing! Je suis si désolée je devrais réellement plus faire attention." Que t'insistes en reportant tes yeux dans les siens alors que t'ôtes le tissu tâché de tes épaules. Nicholas au loin ne semble pas avoir flairer la catastrophe et c'est tant mieux parce que tu ne tiens pas à le couvrir de ridicule de tes actions désordonnées. "Je peux peut-être vous offrir quelque chose à boire pour me faire pardonner? Franchement je m'excuse de vous être rentrée de dedans..." Tu regardes tes pieds, définitivement gênée avant de te présenter. "Je m'appelle Briannah, laissez moi me faire pardonner sincèrement! Enfin si je n'abuse pas plus de votre temps! Je ne voudrais pas vous importuner plus que je n'ai pu le faire." Politesse maladive qui t'atteins lorsque tu te sens rougir à vue d’œil alors que tu ne le devrais pas. Tout va bien, c'est ce qu'elle a dit non?

(c) DΛNDELION / MORPHINE  

@Kloé Brooks vraiment désolée pour le retard bichette

Des maladroits, y'en a plein sur Terre. Kloé en fait partie aussi mais plus par ses mots que par ses gestes. Quoique... Ca reste encore à voir.
Aussi, lorsque la jeune femme la heurte et lui renverse son café bouillant sur elle, la brune ne s'énerve aucunement. Elle prend sur elle, décolle légèrement son tee-shirt pour aérer et sécher - même si ça servira pas à grand chose - et affirme à la demoiselle se confondant en excuse que ce n'est rien.
La situation en est presque drôle. En tout cas, ça finit par faire rire Kloé. Légèrement.
Elles restent toutes les deux plantées là pendant que Luke nettoie tout et de nouveau, Kloé rit légèrement aux paroles de la jeune femme. "Le pressing ? Non non. Ne vous inquiétez pas, c'est un vieux tee-shirt." Ce qui est totalement faux mais ça la mettrait carrément mal à l'aise alors elle préfère mentir sur ce coup.
Elle se présente ensuite et se confond encore en excuse. Elle va vraiment finir par mettre mal à l'aise Kloé qui n'a de cesse de lui répéter que ce n'est rien. "D'accord pour un truc à boire alors mais s'il vous plait, arrêtez de vous excuser." Kloé lui sourit, toujours aussi radieuse et invite Briannah à s'assoir à sa table. "Je m'appelle Kloé." affirme enfin la brune juste avant de prendre place à son tour et de ranger toutes ses affaires. Ordi et bloc notes rangés, elles peuvent enfin parler en toute sécurité.
"Vous venez souvent ici ?" Question comme une autre pour rompre le malaise précédent. Non ?

@Briannah Duparc Pas de soucis t'en fais pas ^^ Je suis moi aussi pas mal occupée en ce moment
Et désolée pour mes RP très courts comparés aux tiens ^^"