SAVE THE QUEENS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
-26%
Le deal à ne pas rater :
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil Unlimited ...
249.99 € 339.99 €
Voir le deal

Partagez

 

 Mutual Suspicion (Adama)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




Mutual Suspicion (Adama)  Empty
Message Sujet: Mutual Suspicion (Adama)    Mutual Suspicion (Adama)  Empty Mar 17 Sep - 14:27

Une journée tranquille. Pas de travail, que du repos. Du moins c’est ce qu’il est censé faire. La vérité est toute autre. Pendant longtemps Boyd n’avait que le mot ‘travail’ à la bouche, il n’avait que ça dans la vie, c’était sa raison de se lever dans la vie. Aujourd’hui c’est encore le cas mais il essaye de réduire la cadence comparée à auparavant. Sans doute est-ce parce que contrairement à ces jobs précédents, il commence à se faire une place à New York, il n’est plus muté à droite et à gauche et ça change tout. Il peut se construire une vie, se faire des amis, ce qui n’était pas le cas auparavant puisqu’il savait pertinemment qu’il allait finir par repartir dans les mois voire semaines. Alors aujourd’hui, alors qu’il peut profiter de son congé comme il se doit, il regarde quand même ses mails et demande des nouvelles à ses collègues sur tel et untel dossier. Il devrait pourtant en profiter pour tout couper, ne pas y penser mais non, c’est comme ça pour Boyd, il vit travail. Aujourd’hui i la quelques trucs de prévus, des potes à aller voir mais rien de méchant. Il sera surement rentré tôt chez lui où il pourra profiter de son repos comme il se doit pour se caler dans son canapé et surement s’endormir devant un film au bout d’un quart d’heure comme il en a l’habitude. Quelques petites courses en ville. Conduire sans avoir sa casquette d’enquêteur est compliqué car défaut professionnel oblige, il est tout le temps sur le qui-vive, à observer tout le monde. Après deux ou trois boutiques, il envisage de retourner à sa voiture. Pourtant, à peine eut-il fait cinq mètres qu’une enseigne attire toute son attention. Cette bijouterie, il la connait. Il a eu une affaire il y a des mois ici. Une sale affaire qui a commencé par un cambriolage et plus encore. Boyd ne put alors se résigner à passer son chemin. Au contraire le voilà en train de se rentre à l’intérieur de la bijouterie et c’est loin d’être l’occasion d’acheter un bijou. Il veut voir comment va la jeune femme si elle travaille toujours ici. Apercevant une employée, ou responsable il ne sait plus vraiment trop, il lui sourit. « Bonjour ! » Dit-il simplement en reconnaissant la demoiselle qu’il avait interrogé lors de l’enquête. Il n’avait pas voulu trop forcer sur les questions car elle avait l’air chamboulé et son but n’était pas de la rendre encore plus mal. « Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi ! » Elle a dû en voir des agents de police avec cette affaire. « J’étais l’inspecteur chargé de l’enquête ! » Se présente-t-il simplement, avec un sourire pour la mettre en confiance. Lui il veut juste savoir si elle va bien. Il ne se contente pas seulement de faire son travail, il aime savoir que les victimes se remettent bien après certaines histoires.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




Mutual Suspicion (Adama)  Empty
Message Sujet: Re: Mutual Suspicion (Adama)    Mutual Suspicion (Adama)  Empty Mar 1 Oct - 16:06

L’oubli.
Plonger dans l’oubli.

Ça devait être un sujet de philosophie dans le temps, lorsqu’elle étudiait d’autres matières que le marketing et autres stratégies commerciales. Elle a oublié parce qu’elle a appris sans s’intéresser, quelle ironie. Oublier l’oubli. Sinon elle se souviendrait bien sûr que vivre dans le déni qu’elle a vécu un épisode traumatique et prétendre que tout va bien, qu’elle ne se sent pas complètement vulnérable n’a rien avoir avec l’oubli, et encore moins avec la guérison. Mais elle en a décidé ainsi, et elle s’y tient, un peu amère.

Cette nuit-là, le cauchemar a pris fin au creux d’une couverture qui démange, ébloui par les sirènes. On l’avait rapidement conduite au poste de police, du côté des victimes. Ils l’avaient choyé mais personne n’avait su la rassurer, ni lui expliquer pourquoi. Pourquoi est-ce que les bijoux n’avaient pas suffi ? Pourquoi sur sa tempe elle sentait encore le canon froid ? Elle frottait, frottait encore et encore cette tempe, mais elle ne se réchauffait pas, et jamais la peur de mourir ne voulait en partir. Il y avait eu l'interrogatoire bien sûr, même si posé gentiment par ce flic elle n'avait pas su quoi lui dire. Tout ce qu’elle avait vu c’était des paires d’yeux, des bleus, des marrons, des noirs quand les siens n’étaient pas bandés. Ils l’avaient emmené quelque part où ils avaient débattu sur son sort, puis ils l’avaient emmené ailleurs, la larguant au beau milieu de nulle part. Ils voulaient la tuer, tous sauf un, c’était la seule chose qu’elle savait, elle se souvient de sa voix en particulier et au milieu de sa détresse, de l’envie de le remercier. Leurs empreintes marquaient sa peau sans pouvoir être lus, autant ecchymoses et pas une qui aurait pu aider l'enquête. Enfin, échouée sur le bord de la route elle a pleuré, elle a tremblé jusqu’à ce qu’on lui vienne en aide et qu'elle entende les sirènes. Sous le choc, elle n’arrivait pas à parler au début et elle a oublié ce visage qui a appelé les secours. Ses parents l’ont rejoints au poste alors qu’elle tentait tant bien que mal de répondre aux questions et de lister ses biens volés : boucles d’oreille, collier, bracelets, bagues, montre, téléphone… Il y avait son frère aussi, étrange réunion familiale où les câlins se sont succédé alors que personne n’avait eu le temps de s’inquiéter. Cependant elle avait apprécié ces gestes plein d’affections qui se faisaient rares, ses deux parents étant aussi sévères l’un que l’autre.

Quelques semaines plus tard, alors que le père était absent, travaillant trop comme à son habitude, Ada était venue parler à sa mère. Elle avait en effet eu des nouvelles de la gérante qui lui annonçait une date de ré-ouverture, puisque le constat était terminé et qu’elle allait pouvoir lancer les travaux de réparation. Madame Myers voulait savoir si elle souhaitait continuer à travailler là-bas. Ada ne voulait pas, elle a pourtant juste dit qu’elle avait encore un peu besoin de temps pour y réfléchir. La jeune femme s’était ainsi dirigée vers sa mère en quête de conseils, à peine avait-elle abordé le sujet que la réponse s’abattit tel un couperet, ferme, définitive, rapide. « C’est fini Ada, ma biche, n’en parlons plus. » Elle avait beau se parer de douceur, il n’en était rien. Ada, peinée mais pas combative sur ce coup là accepta cette sentence comme seule vérité.
C’est du passé, n’en parlons plus.
Voilà d’où vient l’amertume.


Alors que son cœur fait un bond à chaque fois qu’un client passe le pas de la porte, quand bien même elle a appris à ne plus sursauter. Aujourd’hui l’homme qui a fait retentir la clochette lui semble familier. « Bonjour. » répond-t-elle poliment, avec un léger sourire contrit et complètement forcé. Elle maudit juste toute personne qui rentre dans cet espace, ça n’a rien de personnel. Elle hoche la tête, par politesse encore. Se souvenir est un bien grand mot, de cette nuit elle a du mal à collecter les visages. Elle se souvient de formes, de couleurs, de sons, du froid mordant alors qu’il faisait bon et enfin de la chaleur réconfortante. Elle n’essaye pas de se souvenir non plus, puisqu’elle s’est promis l’opposée. Pour autant, elle n’a pas su imprimer les faciès de ces inconnus qui lui sont venus en aide… En quelque sorte. Elle n’a pas l’impression qu’ils ont fait grand-chose non plus. Alors il est là, ce policier qui l’a interrogé sur le cambriolage et elle se tend immédiatement. Pour quelle autre raison pourrait-il être là que pour lui poser d’autres questions ?
« Je vois, oui… Qu’est-ce que vous cherchez ? » Le ton est glacial, bien plus dur qu’elle ne le voulait, et même sa patronne lui jette un regard entendu. « … comme bijoux ? » se rattrape-t-elle rapidement. S’il n’est pas là pour l’enquête, il est là pour acheter non ? Un cadeau à faire à sa femme, ou bien une bague de fiançaille pour faire sa demande ? Intérieurement ça la fait rire Ada, cette notion du mariage. Et en même temps elle trouve ça super étrange que son enquêteur vienne ici pour ses bijoux…

Il n'y a que des gens heureux, et des cambrioleurs qui pénètrent cette boutique. Toi, t'es quoi ?



@Boyd Sanders Mutual Suspicion (Adama)  2306000062
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




Mutual Suspicion (Adama)  Empty
Message Sujet: Re: Mutual Suspicion (Adama)    Mutual Suspicion (Adama)  Empty Sam 26 Oct - 15:55

Avec le job qu’il exerce et même avec le parcours personnel qu’il a eu, Boyd est habituée aux histoires qui pourraient faire de bons films, des histoires à en glacer le sang et à faire pleurer toutes les ménagères de moins cinquante ans durant les programmes de l’après-midi relatant des faits divers. Outre son enfance que Boyd essaye d’oublier comme dans un lointain souvenir malgré l’horreur de ce qu’il a vécu, il est toujours appelé pour des choses graves. C’est son métier après tout, rares aujourd’hui sont les fois où on l’appelle pour une simple disparition de chiens. Il n’est plus novice, ses enquêtes sont de plus en plus dur, autant sur le plan de l’enquête que psychologiquement. Vol, meurtre, viol, kidnapping, c’est monnaie courante dans le Queens, bien plus que dans les précédentes villes où il a pu travailler. Malgré tout ça, malgré qu’il est censé garder une certaine retenu et ne pas trop s’impliquer personnellement. Au vu de toutes les horreurs auxquelles il doit faire face, c’est une façon pour lui de se protéger. Pourtant, il ne peut décidément pas rester de glace face aux situations, il est humain après tut alors même s’il essaye de garder une certaine distance, il a beaucoup d’empathie pour les victimes. Elles ne sont pas que des victimes de plus, elles sont uniques, autant qu’elles puissent être.
Alors, quand il passe devant cette bijouterie où il a mis les pieds uniquement pour une enquête de cambriolage et kidnapping, il ne peut s’empêcher d’y mettre une nouvelle fois les pieds. Autant dire que ce n’est pas pour savoir si les affaires marchent bien depuis la réouverture et si cette histoire n’a pas fait fuir une clientèle potentielle. Ce n’est pas non plus pour acheter le moindre bijou à quiconque. Non, juste prendre des nouvelles, si la malheureuse victime de cette histoire travaille toujours ici. A sa place il ne sait pas s’il serait revenu. Il y a eu de quoi en être traumatisé. Tout dépend du caractère de chacun, mais aussi du besoin de garder ce job financièrement. A peine est-il rentré dans la bijouterie qu’il la reconnait. Avec tout le monde qu’il voit, on pourrait croire qu’il peut oublier certains visages mais outre sa mémoire photogénique, cette affaire restée sans suite pour le moment car ils n’ont pas trouvé toutes les preuves dont ils ont besoin, lui prend tellement la tête que forcément, elle n’est pas comme n’importe quelle autre victime qu’il aurait pu voir le temps d’un simple interrogatoire durant une petite demie heure à peine. Il ne la fixe pas pour le moment, non, il y a certains respects à avoir. Puis il se présente. Et la jeune femme semble sur la défensive. Il pourrait rentrer dans son jeu et prendre du temps à faire semblant de chercher un bijou mais à quoi bon ? S’il s’y connait dans pas mal de domaine, la bijouterie n’en n’est pas un. Ça fait bien longtemps qu’il n’a pas offert ce genre de chose à n’importe quelle femme. Ses ex il ne leur en offrait pas forcément et si c’est le cas c’est elles qui choisissait, et sinon sa mère pour les fêtes, mais ça remonte maintenant. « Je voulais savoir comment vous vous sentez aujourd’hui ? » Bon, s’il peut lui poser d’autres questions il ne va pas se gêner mais il ne veut pas pour autant être oppressant. Il ne lui vaut que du bien. « Je vous dérange peut-être dans votre travail mais je ne suis pas là pour un bijou ». De toute façon il n’est pas en planque, il n’a aucune raison de ne pas jouer carte sur table et acheter un bijou pour se le faire rembourser plus tard pour se trouver une excuse de sa présence. Il voit bien le regard de la responsable sur lui, mais il n’y a pas grand monde dans la boutique. « Je peux vous embêter quelques petites minutes ? » Demande-t-il à la jeune femme concernée, par politesse, même s’il devrait poser une question à la gérante, si elle vient lui demander quoi que ce soit, il lui montrera son insigne même s’il n’est clairement pas là en temps qu’inspecteur de police, il est là en tant que civil, de sa propre initiative.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




Mutual Suspicion (Adama)  Empty
Message Sujet: Re: Mutual Suspicion (Adama)    Mutual Suspicion (Adama)  Empty Mer 27 Nov - 21:12

- Je me sens bien, merci. Elle a cette froideur dans la voix et dans le regard qu'il ne mérite pas. Ce n'est pas pour lui qu'elle est comme ça, mais bien à cause des mots de sa génitrice qu'elle se répète indéfiniment. N'en parlons plus. N'en parlons plus. N'en parlons plus. Lui, s'il n'est pas là pour des bijoux, il est là pour parler de l'affaire, dans l'espoir d'obtenir plus d'informations sans doute. C'est ce qu'elle se dit, et du coup, ça ravive le fait que la réaction de sa mère ne l'a pas satisfaite d'une part, et qu'elle ne sait que lui obéir d'autre part. Tout ça l'énerve et elle se maudit d'acquiescer quand on lui demande si elle va bien alors que non, elle ne va pas bien. Pas du tout.

- Je n'p... C'est d'accord, si vous me montrez votre badge, interrompt aussitôt la patronne qui avait suivi tous les échanges. Il n'y a en effet que peu de clients, elle peut se permettre de laisser Adama s'absenter et puis ce n'est pas le genre de personne à dire non à une figure de loi. "Par ici," poursuit-elle après avoir vu le fameux badge et confirmé son identité, montrant la porte de l'arrière boutique. "Vous n'allez pas parler de ça devant la vitrine, vous allez faire fuir les clients." Cette femme, quoiqu'elle fasse, semble ne le faire que pour elle-même.

Suivez-moi. La jeune brune prit le relai, montrant d'abord la voie pour passer de l'autre côté des vitrines et du comptoir puis la porte menant à l'arrière boutique qui sert de stockage pour tout ce qui est emballage cadeau et autres, mais aussi de vestiaire et de cafétéria improvisée. Une autre porte les fit déboucher sur l'atelier, une pièce toute en longueur où se trouvaient deux autres portes dont une blindée. Ils la traversèrent pour arriver sur le local poubelle qui donnait sur l'arrière cours. Ada avait eu le temps de se calmer, alors même que cette situation désormais imposée ne lui convenait pas. C'est qu'en longeant toutes les pièces de la boutique, elle avait nourri l'espoir, mais aussi la crainte qu'il était venu lui annoncer quelque chose sur ses ravisseurs. Pour quelles autres raisons pouvaient-ils être là ? Ada n'avait de cesse de revoir ces yeux bleus et d'entendre ce timbre qui l'avait sauvé, c'était presque devenue une obsession maladive et autant elle espérait un jour trouver ce gars, autant elle craignait de le voir se retrouver derrière les barreaux. Parce qu'il y avait peut-être un mec bien dans cette bande, il devait en réchapper. Et parce qu'elle était en plein Stockolm.

C'est donc sur un ton curieux mêlé d'angoisse qu'elle reprit la parole dès qu'ils furent arriver dans la cours, bien loin de la voix tranchante qu'elle avait eu jusque là.

- Vous avez du nouveau sur l'affaire ? Vous les avez retrouvé ? C'est ça ?



@Boyd Sanders  Mutual Suspicion (Adama)  2306000062
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




Mutual Suspicion (Adama)  Empty
Message Sujet: Re: Mutual Suspicion (Adama)    Mutual Suspicion (Adama)  Empty Sam 14 Déc - 19:25

Bien que Boyd n’ait pas fait d’études dans le domaine, il se doute que ce traumatisme a dû avoir beaucoup d’impact sur elle. Elle n’est qu’une victime dans cette histoire, et elle a vécu ce que personne ne devrait vivre. Elle était juste là au mauvais endroit parce qu’elle y bosse. Elle n’a donc rien demandé à ça. Alors, même si pour lui ça part d’un bon fond de venir voir comment elle se sent, il ne pense pas forcément au fait, que ça lui fasse juste revivre l’enfer par lequel elle est passée dans cette histoire. Pourtant, c’est de la froideur dans sa réponse qu’il ressent. Pas de la peur, pas de moment de recul, de la froideur. Fronçant des sourcils, il trouve sa réaction étrange. Boyd préfère ne pas rentrer dans la moindre théorie vis-à-vis de ça mais comme à chaque enquête, il garde cette information dans un coin de sa tête. Il est peut-être culotté Boyd, mais bon, il avance à l’instinct. Son instinct lui dire de venir ici, il vient ici, tout comme il lui a dit d’insister pour lui parler. Ce n’est pas la jeune femme qui prend les devants, mais visiblement sa patronne. Il fronce les sourcils, c’est à Adama qu’il souhaite s’adresser et c’est à elle d’accepter ou non. « Oui bien sûr le voici » dit-il en sortant son badge, qu’heureusement il garde toujours sur lui-même lorsqu’il est en civil car il n’est pas là pour le travail. Il lève les yeux au ciel en entendant la bonne femme, tout en souriant et en la remerciant. Vaut mieux pas qu’elle se plaigne à qui que ce soit et puis même, en règle générale Boyd reste quelqu’un de courtois. Ils vont donc à l’arrière de la boutique. Cela n’est pas un lieu inconnu pour Boyd, qui était venu avec que la scientifique essayait de trouver des empruntes.
Arrivés à l’arrière, il se contente de la remercier « Merci, j’espère que je ne dérange pas ! » Même si grâce à ça, ça lui octroie une pause, mais il espère que la gérante ne pas lui retirer de sa vraie pause officielle. Il l’observe, encore une fois, il remarque un timbre qui ne va pas avec la manière donc elle devrait réagir. Il a eu à faire avec beaucoup de traumatisme, lui-même en a connu un gros, il sait que chacun vit les choses différemment, mais là, il ressent qu’il y a quelque chose derrière. « Pour le moment non, on fouille encore mais pour le moment l’enquête est en cours » autrement dit, ça n’avance pas du tout, sinon ils auraient au moins coincé l’un d’entre eux. « Je voulais juste m’assurer que tout va bien ! » Peut-être est-il bizarre d’être trop insistant sur ça ; peut-être est-ce parce que les autres enquêteurs se contentent de faire le boulot et de ne pas chercher plus loin. « Alors, comment vous allez suite à tout ça ? » Intérieurement, Boyd se dit qu’il ne se contentera pas d’écouter, comme il le ferait avec une personne lambda, non, en plus de ça il compte surtout voir ses réactions, ses mimiques pour voir s’il n’a pas vu des signes qui n’étaient autre que du hasard. Cacherait-elle quelque chose ? Il y a-t-il quelque chose qu’elle ne leur dit pas ?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé;

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -






Mutual Suspicion (Adama)  Empty
Message Sujet: Re: Mutual Suspicion (Adama)    Mutual Suspicion (Adama)  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Mutual Suspicion (Adama)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» SMS / adama ft vince
» SMS / timothée ft adama
» every time you hurt me. (adama)
» SUPPR / Maxine, Adama, Frida, Seena, June (départ).
» Central Park / Change de ciel, tu changeras d’étoile. [Julius & Adama]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SAVE THE QUEENS :: 
 :: boulevard of broken dreams :: versions #13 et #14 :: RPS
-
Sauter vers: