Photograph {ft Marco}

Photograph .

We made these memories for ourselves
Where our eyes are never closing
Our hearts were never broken
And time's forever frozen, still.

Tu prends le temps de préparer les dernières photos que t'as pris. Un tas avec des modèles porteuses de vêtements de marque. Un tas avec les photos de nus et de sous vêtements dans ton studio. Et un dernier tas qui comprend toutes les photos en maillots de bain et sous vêtements qui ont été prises en extérieures. Tu prends le temps de préparer tout ça comme si c'était une question de vie de mort. Ou pas loin. T'exagères et tu le sais. Mais tu fais toujours ça toi. Tu sais pas faire autrement. T'en fais trop. T'en fais des caisses. Alors que t'es seulement sur le point de partager tes derniers travaux avec un autre photographe. Un type avec lequel tu partages une certaine amitié. T'aimes bien lui demander son avis sur tes oeuvres. Son oeil d'artiste que t'imagines être aussi affûté que le tien. Si ce n'était pas le cas, les plus grandes marques de la mode ne feraient pas appel à lui. Aujourd'hui, c'est dans ton foyer que tu le reçois. Plus personnel que ton studio. Ce qui est nettement plus logique quand il s'agit d'une rencontre amicale. Et c'est bien de ça dont il est question. De quelques heures en compagnie d'un ami. T'as hâte de découvrir ses dernières oeuvres en retour. En espérant qu'il n'ait pas oublié la chose de son côté non plus. T'es trop curieux pour passer à côté de ça. Surtout du travail de quelqu'un que tu trouves sincèrement talentueux. Même s'il est vrai que, question art, t'es facilement en extase ou au moins fasciné.

T'as pris le temps d'installer tout ça sur la table de verre qui trône dans le salon. Elle te sert davantage à bosser qu'à manger celle ci. Raison pour laquelle elle est si bien éclairée par les ampoules claires juste au dessus. Il y a suffisamment de place dans la cuisine pour y manger à deux et une salle à manger assez imposante qui ne vous serre pas des masses. C'est pour tout ça que cette table ci te sert à d'autres choses. Et c'est donc là que t'attends aussi sagement le jeune homme qui doit te rejoindre.  T'ignores s'il voudra boire un café ou une autre boisson froide. Alors tu ne prévois rien. Et te contentes de l'attendre aussi sagement que possible. Pour tromper le temps qui semble s'étirer en longueur, tu rejoins la chambre noire que t'as aménagé chez toi aussi. Là, tu prends le temps de développer quelques autres photos que tu vas laisser sécher et s'immortaliser tranquillement pendant les prochaines heures que toi tu vas passer en compagnie de ton ami. Des photos que tu devrais pouvoir utiliser pour ton prochain bouquin sur lequel t'es toujours en train de bosser. Tu prends le temps. Parce que tu préfères y passer trois ans et faire un truc absolument parfait, plutôt que de le boucler et d'être déçu par la suite.  Tu prends même le temps de vérifier le succès de tes photos au cours de quelques expositions d'art. Et c'est certainement ça également qui fait que ça dure si longtemps.

Mais t'assumes. Toi qui vends ensuite tes oeuvres une sacré petite fortune parce que tes bouquins sont, par dessus le marché, réalisés de façon artisanale. A la main pour les plus coûteux. Y'en a bien d'autres que tu vends un peu moins chers mais qui sont imprimés sur du papier moins luxueux et à la chaîne, par des machines.  Un choix que tu as fais pour atteindre le succès, sans surprise. En vendant un maximum de tes bouquins. Le but n'est pas de bosser pour rien. Quand bien même c'est davantage une passion qu'un métier pour toi. Toi qui es du genre à croire en tes rêves, t'es vraiment pas mécontent de pouvoir également en vivre ! Concentré sur ta tâche, tu ne réalises pas tout de suite que l'heure tourne. Aussi es-tu surpris quand t'entends la sonnette de la porte d'entrée qui se rappelle à toi. Il te faut moins d'une minute pour abandonner ton travail en cours et atteindre la porte d'entrée que t'ouvres à la volée pour trouver, sans surprise, Marco sur le perron. Salut Marco !  Tu te recules pour le laisser entrer. Sans lui serrer la main ni lui faire la bise. T'évites au maximum tous les contacts physique avec tout le monde. Même avec tes proches. T'as bien trop peur des germes que les gens peuvent transporter avec eux. T'es hypocondriaque, rien de nouveau pour toi. T'as peur de tellement de choses depuis toujours, que t'es habitué. Ce n'est sans doute pas le cas des autres. Tu sais que ça peut surprendre au début.

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Our hearts were never broken
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Assis par terre dans son salon, un tas de photos devant lui, Marco hésite, se questionne encore et encore. Les thèmes éclectiques qu'elles représentent, là, étalait devant lui, lui corresponde bien. Il aime ça d'ailleurs, Marco. Ca lui plait de ne pas être cantonner à un seul style. Il y a autant des photos provenant de shooting qu'il a fait pour le magasine que des tirages de ses tribulations personnelles, ou encore des séances qu'il a fait pour Andra, celle qui considère comme sa soeur de coeur et à qui il ne refuse rien. Chacune de ses photos lui parle, réfère à quelque chose de précis en lui. Il aime à croire que c'est ce qui le rend si bon dans son job. Chaque photo est pensé et repensé, jusqu'à la dernière seconde. Rien n'est laissé au hasard pour capturer le moment ou l'émotion qu'il désire. Se replonger dans ses photos en vu de son rendez-vous avec Nic, fait un bien fou à Marco et il se dit qu'il devrait le faire plus souvent. Il est fière de son travail, fière que ses photos plaisent et marquent les gens. C'est le but ultime de tout photographe. C'est en tous cas le siens. Ces rendez-vous avec Nic sont important. Il lui permette d'échanger avec un autre photographe, d'avoir des avis, des conseils. Et inversement. C'était toujours une bonne chose d'avoir un autre avis critique sur son travail. Marco n'était pas du genre à prendre mal qu'on ne voit pas les choses de la même façon que lui. Plusieurs fois, Nic et ses remarques lui avait permis de s'améliorer encore un peu plus.

Il rangea dans des pochettes une sélection non exhaustive de ses derniers tirages et replaça le reste en lieu sur. Pour passer le temps avant de se rendre chez son ami, il s'occupa comme il pouvait, travaillant sur les dernières photos qu'il devait rendre pour qu'elles soient intégrées dans la prochaine édition du magasine. Il était certain que se genre de shooting lui permet de bien gagner sa vie et de pouvoir, à côté, laisser libre court à son imagination. Mais il prenait aussi plaisir à les faire. Il avait la chance de pouvoir gérer les choses comme il voulait même si sa vision devait être validé en amont. Il fut bientôt l'heure du rendez-vous. Il ramasse donc ses affaires et prend la route de chez son ami. Habituellement, c'est à son studio qu'ils se rencontrent. Marco était content d'aller chez son ami pour une fois. Maintenant, Marco connaissait Nic et il savait qu'il avait certaine réserve face au contact. Il y était maintenant habitué et ne faisait rien pour mettre son ami mal à l'aise. Il fait les derniers pas qu'il le sépare de la porte d'entre de Nic et il sonne, attendant ensuite patiemment qu'on vienne lui ouvrir. Quelques secondes plus tard, Nic ouvre la porte. " Salut Marco ! " Lance t-il en ouvrant un peu plus la porte pour que Marco puisse rentrer. Pas d'accolade, pas d'embrassade ou de mains qui se serrent. Marco s'en fiche et ne tique même pas. Il se contente de sourire en entrant, sa pochette de photos sous le bras. " Salut vieux. " Lâche t-il une fois à l'intérieur. " Comment ça va depuis la dernière fois qu'on s'est vu ? " Lui demanda t-il pour prendre de ses nouvelles. Ca si il était là aujourd'hui, ce n'était pas simplement pour partager son travail avec un collègue, c'était avant tout pour passer un moment avec un ami qui se trouve être aussi passionné par la photographie que lui. Avoir ses avis et conseil n'était qu'un bonus. Il avait hâte de voir les dernières créations de Nic.

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Tu es toujours content quand arrive le moment de retrouver un ami. Que ce soit pour parler photo ou simplement pour partager un verre. Parce que tu ne partages pas beaucoup d'amitiés sincères, malheureusement. T'es conscient d'être relativement compliqué comme gars. Pas au point d'être infernal ou insupportable, mais sans doute pas si loin non plus. Parce que t'es plein de tics et de manies et que certains sont capables de prendre ça pour eux, un peu bêtement. Il y a des personnes bien incapables de comprendre que tu puisses ne supporter que très peu le contact physique avec autrui. Ce qui ne te semble pourtant pas si compliqué à comprendre pour ta part. Toi c'est ça que tu ne comprends pas. La raison pour laquelle les gens ne peuvent que si peu se passer de contact physique avec un autre être humain. Tu ne comprends pas l'intérêt de la chose mais t'es malheureusement d'une rare espèce Nicholas. C'est en tout cas ce que les autres essaient de te faire saisir. Mais globalement, tu ne le vis pas si mal que ça. Pour ne pas dire pas du tout. T'es ce que tu es et tu ne le vis pas si mal que ça. T'es même plutôt bien dans tes baskets la plupart du temps. Surtout quand il y a certaines personnes qui sont là pour te rappeler que tout le monde ne te tourne pas le dos. Toi qui es d'ailleurs doué pour faire la différence entre les personnes sincères et celles qui ne gravitent autour de toi que pour ton argent ou ta notoriété.

Tu sais par exemple que Marco fait partie des personnes sincères. Et c'est bien pour cette raison première que son avis en tant que photographe compte vraiment pour toi. Tu sais qu'il ne te raconte pas des conneries pour te faire emprunter de mauvaises voies dans le domaine de la photo. Il est aussi bien placé que toi pour connaître l'avis des magasines, des personnes chargées d'imaginer et de créer des publicités et des consommateurs. Parce que la photographie de mode est importante dans tout ce processus de vente. C'est donc avec une joie sincère et non dissimulée que tu ouvres la porte à Marco et l'invites à entrer. Super ! Toujours ! Et toi ? Que tu retournes tout naturellement la question, en refermant la porte de la maison derrière lui. Tu prends ensuite la direction de la table de verre sur laquelle t'as étalé tes propres tirages et lui fais signe d'installer les siens sur l'autre moitié de la table. Je te sers un truc à boire ? Chaud ? Froid ? Alcoolisé ? De l'eau ? Que tu proposes avec naturel. Tu n'iras pas jusqu'à lui faire la liste de toutes les boissons disponibles chez toi. Pour la simple et bonne raison qu'elles sont trop nombreuses pour le coup. Et ce, dans chacune des catégories que tu viens de mentionner. Ça va du cocktail au jus de fruits en passant par l'éternel café.

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Une fois que son ami lui ouvre la porte, Marco s'engouffre chez lui, lui demandant de ses nouvelles, content de passer un moment en sa compagnie et d'échanger des points de vu professionnel sur leurs boulots respectifs. Il était heureux d'avoir un ami avec qui il puisse échanger sur sa passion de la photographie. Certaines personnes avaient du mal à véritablement comprendre, il était donc content d'avoir le jeune homme avec qui parler technique, prise de vu, luminosité, appareil dernière cri et tant d'autre chose encore. Même si ils n'avaient parfois pas le même avis sur telle ou telle chose, il s'en fichait Marco, ce qui lui importait c'était l'échange. " Super ! Toujours ! Et toi ? " Lui répondit Nic avant de lui retourner la question. Nic referma la porte derrière lui. Marco se tourna vers lui, un sourire sur ses lèvres. " Eh bien écoute ça va plutôt bien aussi, comme d'hab ! " Lâcha Marco en riant avant de le suivre à travers le couloir. Il était évident que tout n'allait pas toujours bien. Pas quand on avait un énorme problème au coeur, quand on cachait des choses à une femme qui compte plus qu'on ne voulait bien l'avouer. Il en avait peur Marco, du jour ou toute la vérité éclaterait en plein jour. Peur des conséquences, peur de la perdre. Mais comment lui expliquer sans la perdre dès qu'il ouvrirait la bouche ? Alors égoïstement il attendait. Il attendant que le sol s'ouvre devant pour profiter de chaque instant qu'il avait encore avec son ange.

Nic l'entraine dans l'appartement et jusqu'à une table en verre ou Marco voit déjà les clichés de Nic installait sur un côté de la table. D'un geste, Nic lui fait comprendre de faire de même avec ses photos. Discipliné, Marco commence à disposer méthodiquement ses propres photos sur la table. " Je te sers un truc à boire ? Chaud ? Froid ? Alcoolisé ? De l'eau ? " Lui demande Nic. Levant les yeux de ses photos, il le regarde et souris. " Je crois que je vais commencer par un soda, merci. " Répond t-il avant de se remettre au travail pendant que Nic se charge d'aller remplir leur verre. Il ne faisait pas de doute qu'ils étaient là pour un moment. Quand Nic revient, Marco a finit d'étaler ses photos sur la table et observe le résultat. " Timing parfait. Je viens de finir l'installation de mes propres photos. " Prévint Marco quand Nic fut à mes côtés avec nos verres. " Tu n'a pas chômer on dirait, de ce que je peux voir. " Lança Marco en désignant les photos avec un sourire avenant et sincère.

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T'es toujours satisfait de pouvoir passer un peu de temps en compagnie de l'un de tes amis. Surtout un photographe. Avec qui tu ne peux qu'avoir tout un tas de sujets de conversations à aborder. T'es donc content qu'il ait accepté l'invitation et tu comptes bien faire en sorte que tout se passe aussi bien que possible. Tu veux pouvoir échanger librement avec lui et qu'il se sente dans la possibilité de faire de même de son côté. C'est le but d'une conversation après tout. Le but premier de cette rencontre, surtout. C'est bien avec cette idée là en tête que vous avez pris le temps aujourd'hui. Et t'es satisfait au possible de son arrivée à l'heure dite. T'es pas tellement fan des gens qui cumulent les retards. Surtout ceux arrivent tout naturellement dans la foulée. Qui se présentent sans la moindre parole d'excuse. Te voilà donc à proposer une boisson à ton ami qui profite de ton absence temporaire pour sortir ses propres clichés. Quand tu reviens avec un verre de soda pour lui et une tasse de café encore fumant pour toi, ses photos sont étalées de l'autre côté de la table. T'as tout de suite un petit sourire satisfait alors que t'y jettes un bref coup d'oeil.

C'est que je suis en train d'accélérer les choses pour tenter de sortir les premiers exemplaires de mon livre avant noël. Que tu prends le temps de lui expliquer. T'aimerais sortir les plus coûteux et les plus rares, au cours du mois de novembre. Pour enchaîner avec la sortie des plus basiques et plus abordables, au cours du mois de décembre. Histoire que ce soit l'un des cadeaux de noël les plus originaux à offrir au fan des mannequins qui ont posé pour toi et aux amateurs de photos de ce genre. Et toi alors, c'est quoi ? Des photos pour des magazines ? Que tu l'interroges dans la foulée, en continuant de zieuter avec un intérêt sincère, en direction de son côté de la table. T'apprécies vraiment son travail à Marco. Et si ce n'était pas le cas, ça ne fait aucun doute que tu n'aurais pas davantage cherché à nouer un lien quelconque avec lui. Ce que t'as rapidement fini par faire. Parce qu'il est doué pour ce qu'il fait, en plus d'être relativement amical. Pas prise de tête pour un sou et surtout, pas dans la compétition non plus.

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« C'est que je suis en train d'accélérer les choses pour tenter de sortir les premiers exemplaires de mon livre avant noël. » Lui explique son ami et collègue. Marco hoche la tête et sourit. « Cool ! Je pourrais peut-être avoir ça sous mon sapin alors ? » Le taquina-t-il. Il était très content pour son ami. Le monde artistique n’était pas facile. Tout le monde le disait. Marco pensait que la moindre des choses étaient de se soutenir entre eux, entre professionnels essayant de vivre de leur art. C’est exactement pour ça qu’il s’était procurer chacun des livres qu’avait sorti Nico, en guise de soutient. C’est donc, à ses yeux, normal d’attendre avec impatience ce nouveau livre qui serait, il en était certain aussi réussit que les précédents. « T’oublieras pas ma dédicace, pas vrai ? » Plaisanta Marco avec bonne humeur.

« Et toi alors, c'est quoi ? Des photos pour des magazines ? » Lui demande-t-il en retour. Marco se redresse, prêt à déblatérer des heures sur les photos qu’il a prise, sur le pourquoi du comment. Il ne garde jamais le silence quand il s’agit de ses photos. Sa passion le dévore et tout le monde peut s’en rendre compte. « Il y en a ouais ! J’ai fait des shootings plutôt cool dernièrement. » Dit-il un peu énigmatique, repensant au shooting avec Taz et à la tournure qu’il avait pris. " Mais il n'y a pas que ça. Y a le résultat de pas mal de mes tribulations artistiques. " Avoua t-il, amusé. " Je ne pourrais pas ne faire que des shootings pro. Je deviendrais fou ! Mais ça paie bien alors. Puis je choisis ceux qui m'inspire le plus. " Lance t-il en haussant les épaules, depuis toujours réaliste sur son métier. Etre photographe n'était pas un emploi stable ou une paye tombe à chaque fin de mois. Alors il faisait des shootings. Il lui permettait de vivre plus que correctement et de pouvoir quand il le souhaite se concentrer sur ses propre photos, sur ce qu'il veut vraiment.

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Tu ne peux que sourire devant la joie évidente et que tu sais sincère, de ton ami. Tu sais que ça l’intéresse réellement de voir le résultat de tout ton travail. Et que ça lui plairait sans doute, vraiment, d’avoir droit à un exemplaire de ton bouquin. Certes, tu ne pourras mettre au pied de son sapin l’exemplaire en édition limitée. Beaucoup trop coûteux pour ça. Mais en ce qui concerne la seconde édition, bien sûr que tu pourrais lui faire ce présent. Ça devrait pouvoir se faire ! Entre amis qui ont pour même passion la photographie, c’est évidemment le moins que tu puisses faire. Toutefois, l’idée de la dédicace t’arrache un bref rire. Drôle d’idée. Mais si vraiment il en a envie, tu ne vois évidemment pas de raison de ne pas le faire. Bien sûr ! « A mon petit Marco, avec toute mon amitié sincère. » Que tu cites en mimant l’écriture de ce fameux mot, dans les airs. Avant de lui offrir un sourire qui se veut ironique.

Tout naturellement, tu te montres curieux en retour en ce qui concerne le travail que lui-même peut avoir produit ces dernières semaines. Tu souris en l’écoutant et hoches positivement la tête. Tu me montres un peu tes « tribulations artistiques » ? Tu sais que c’est ce qui m’intéresse le plus ! Non pas que le reste de ses travaux ne t’intéressent pas. Mais il est toujours plus intéressant de voir le résultat de l’artiste plus encore que celui du photographe. Toi-même tu préfères nettement les photos que tu produits pour toi-même et tes bouquins, aux shooting que tu fais pour les différents magazines et différentes marques qui font appels à toi. Et qui sont, tout naturellement, accompagnés de tout un tas de contraintes qui ne sont pas faites pour réellement te plaire. Plus tu es libre de produire des œuvres selon ton bon vouloir, plus tu es heureux. Et c’est là que tu produits le mieux, sans surprise.