boy get around.

traits de caractère / maladroit + bagarreur + impulsif + colérique + indépendant + difficile d'approche + oiseau libre + rancunier + déterminé + manipulateur + joueur + solitaire + loyal + fidèle + brillant + rusé + arrogant.

Les origines
Pax c’est un enfant un peu abîmé. Abîmé par la vie. Pax c’était le p’tit bagarreur de cour d’école et de ruelle. À la moindre contradiction, il utilisait les poings. Il avait horreur des règles, horreur de se faire dire quoi faire. Normal, quand on grandit dans un orphelinat, on s’endurcit comme on peut. Pour se protéger des autres et surtout, des blessures de la vie. Pax il n’a jamais comblé ce manque, ce vide en lui causé par l’absence de parents. Parents qui ont regrettés bien des années plus tard et qui ont voulu le reprendre, mais il était trop tard. Et ça faisait souffrir ses parents adoptifs. Chaque fois que ses parents biologiques tentaient une approche, lui il reculait, se refermait, devenait agressif. Et ce sont ses parents adoptifs qui subissaient les dommages collatéraux. Il n’était pas conscient du mal qu’il faisait autour de lui, mais lui ça lui faisait du bien en d’dans. Ça lui en fait encore d’ailleurs. Il a été longtemps suivi pour ses problèmes de comportement et pour apprendre à gérer sa colère. C’est ce pax encore fragile qui se promène dans les rues aujourd’hui à la conquête de son identité. À 16 ans, il s’est émancipé de sa famille d’accueil. Il les aime d’un amour inconditionnel et leur est reconnaissant pour tout ce qu’ils ont fait pour lui. Ils l’ont sauvé. Mais pax avait l’impression d’avoir d’autres choses à vivre de son côté. Une fois émancipé, il squattait ici et là chez des amis ou des appartements abandonnés. Limite SDF, mais ça lui convenait pour le moment. Il n’a jamais connu le luxe et le confort.

La période sombre
« dégage sale enfoiré. » pax se retourne lentement vers son voisin de gauche. « c’est à moi que tu parles ? » et sans crier gare, son poing s’abat directement sur la tronche de l’autre mec qui essaie de lui faire peur. Violence brutale, comme il l’aime. Il regarde ses jointures ensanglantées et douloureuses et cette vision l’excite tant qu’il recommence à taper à ne plus pouvoir s’arrêter, incontrôlable. « quand j’vais avoir fini avec toi tu reconnaîtras même plus ta propre mère ». Il tapait si et tant bien que quelqu’un dû l’assommer avec une chaise de bois pour l’arrêter, lui faisant perdre connaissance. Jusqu’à présent, les thérapies ne semblaient pas trop fonctionner, car il ressentait toujours autant de colère refoulée en lui.

Pax c’est aussi le p’tit gars trop influençable, naïf et qui est toujours à deux doigts de se plonger dans des merdiers incroyables. C’est qu’il sait pas s’y prendre, il n’a pas d’expérience de vie le petit, ayant passé la majorité de son enfance cloîtré entre les quatre murs de l’orphelinat, ce lieu froid et dépourvu de toute chaleur humaine. À côté, même le parquet humide d’un vieil édifice incendié lui paraît plus supportable.  Quand il traînait dans la rue, il en a vu des choses et il s’est souvent fait approcher par des gens pas forcément bien intentionnés. Il est une proie facile pour les dealers, les escrocs, les trafiquants de toute sorte. Qui ne voudrait pas d’un petit pion comme pax dans ses magouilles ? Il n’en faut pas beaucoup pour qu’il cède à la tentation. Il est au bord du précipice. Il adore tout ce qui est clandestin. Sa passion : infiltrer des résidences, y faire des partys et mettre la pagaille la plus totale. Il a déjà fait trois ans de prison d’ailleurs pour avoir mis le feu au domicile d’un important membre du gouvernement. Il fait aussi des petits vols ici et là pour sa payer à manger. Les casinos… la cible parfaite. Rien de plus facile que de glisser sa main dans les poches des clients pendant qu’ils sont absorbés par le son des machines à sous ou concentrés devant leur mise de poker. C’est assez payant. Il a l’œil pour trouver les mieux nantis.

Gosse de la rue depuis presque toujours, le queens n’a plus de secret pour lui. Il s’est promené partout, a dormi sur presque chaque banc de parc et mangé dans probablement tous les conteneurs à déchets de la ville. À défaut d’avoir étudié, il occupe son temps à la photographie. Photographier les choses les plus trash du queens. Les animaux morts, les blessures, il fait ressortir le côté obscur de la ville. Il lui arrive même de publier des articles anonymes dans le journal local. Mettre à nu les secrets des habitants, révéler à tous la vérité. Car, tapi en silence dans l’ombre d’une ruelle, son poste d’observation quotidien, il en voit de toutes les couleurs. Bien des choses qu’il ne passe pas forcément sous silence…

Il peut être utile pour bien des gens Pax. Le chantage et la manipulation, il connaît. Il n’hésite pas à lever les poings, mais sa naïveté pourra un jour lui nuire…

Elle
Elle était si belle, si jeune. Elle dégageait quelque chose de doux, de sensuel et assumé qui rendait pax fou. Il aimait ça. Elle lui faisait tourner la tête brandy. Ça lui faisait tout drôle comme sensation. Une sensation que pax n'avait jamais ressenti auparavant. Est-ce que c'est ça qu'on appelait l'amour ? Pax n'avait jamais aimé personne, pas même lui-même. Il était maladroit, débutant. Se réveiller à tous les matins avec le doux visage de cette personne en tête et ne pas pouvoir s'en départir de la journée, avoir toujours envie d'être ensemble c'était ça l'amour ? Tout d'un coup, ça lui paraissait si simple. Tout était facile avec brandy. La communication, le respect, la complicité les unissaient. Ils s'aimaient, mais sans s'étouffer. À la fois indépendants, mais fusionnels, se laissant juste assez de liberté. La confiance, c'est ça le secret. Jusqu'au jour où il apprit cette nouvelle qui vint tout basculer. Première cassure dans son couple. L'annonce d'une vie nouvelle, fruit d'un amour passionné et insouciant. Une troisième personne viendrait s'immiscer dans leur vie. À peine 22 ans... Pax n'avait aucunement le profil de l'emploi. Il ne pouvait pas se faire à l'idée qu'il allait être père. Il n'y connaissait rien. Lui même avait eu un modèle de père absolument inadéquat. Heureusement, son père adoptif avait largement fait augmenter le niveau de compétence. Mais pas assez pour donner envie à pax de se reproduire et de devoir donner l'exemple à une version miniature de lui. La décision de mettre fin au développement de ce petit être s'en suivit. Décision commune. Pax y était indifférent. Il essayait de pas trop y penser en fait. Une erreur de parcours, rien de plus. Pas le temps de s'attacher. Malheureusement, cela n'eut pas le même effet sur son couple. C'est comme si une partie de son couple avait disparue en même temps que  le foetus. Jusqu'à l'avortement de son couple. Cet événement, mêlé aux autres chicanes quotidiennes avait été la goutte de trop. il avait implosé.