Sujet: all the good girls go to hell ± zadig Jeu 5 Sep - 17:40
all the good girls go to hell
Zadig - Tri
«La Russie est un rébus enveloppé de mystère au sein d'une énigme.» winston churchill
Y'a pas à dire, la baston et toi, c'est une et même chose. Car quand tu rentres dans c'bar tu sais qu'tu risques d'en ressortir d'une manière des plus bruyantes. Parce que bordel t'as b'soin d'te défouler Tri. T'as besoin d'faire évacuer ta rage par des coups d'poins, t'as besoin d'entendre des os craqués qui n'seront pas ceux des hommes d'ézéchiel ou des irlandais qu'tu ferais mieux d'pas trop aller chercher avec ta petite sauterie avec Joe et dix d'entre eux. Ça aussi, ça t'fous en rogne d'avoir dû compter sur la "gentillesse" du tatoué pour v'nir te filer un coup de main à tous les éclater. T'as quand même gardé l'dessus, t'en as envoyé six sous terre là où il s'en est contenté de quatre. Pas trop mal, pour de premiers assassinats. Brouillon, sans nul doutes. Mais bordel c'que t'as apprécier de voir cette flamme danser dans ses yeux lorsque ses phalanges tatouées sont venus se resserrer autour de ta seringue pour en déverser l'contenu dans les plus grosses des armoires à glaces. Deux minutes, c'est le temps qu'il faut à ta grande-ciguë pour agir. Cent vingt secondes, le temps qu'il te faut pour faucher une vie en la laissant dans un état des plus dégueulasses.
Yeux révulsés, injectés de sang. Écume blanchâtre présente en masse au niveau des lèvres, cellules osseuses totalement détachées de leurs os pour créer une septicémie des plus foudroyantes. Il est connu, ton poison Tri, loin très loin dans les contrées de l'est où les faux sont connues et craintes. Car vos histoires, sont des plus terrifiantes. Vous êtes les quatre démons des services des renseignements russes, combien de politiques, d'hommes importants, ou de militaires vous avez éteint pour l'compte de l'armée? Combien d'indics, agents, dommage collatéraux vous avez emmenés sous terre? Parce que vous étiez du genre à faire les choses en grand il y a une dizaine d'années pendant votre âge d'or. Vous étiez tous les quatre âgés de dix neuf ans et vous déchaîniez le monde d'votre colère. Bêtes enragées dont les brides sont finalement tombées. Adin et ses balles ne manquant jamais leurs cibles, Chést et ses explosions redoutables. Toi même Tri, avec tes poisons laissant des monts de cadavres dans ton sillage sans que l'on ne t'aies vu passer. Et Siém, dont la lame est encore plus affûtée que la faux de la mort. Vous êtes étiez les plus crains de tous, et encore jusqu'à ce jour certains n'osent pas murmurer vos pseudonymes. Ca t'fais bizarre de vivre ici pour personne ne connaît le folklore vous entoures dans ton pays. Mais tu l'sens dans ton sang qui bouillonne en toi qu'tes frères sont pas loin. Qu'ils ne tarderont pas à te rejoindre pour soit semer le chaos ici en se rangeant à tes côtés, où bien s'allier à tes ennemis pour venir faire rouler ta tête. Tic tac tic tac, qui des trois s'en viendra en premier? L'compte à rebours est lancé pour la lutte au pouvoir et tu n'le sais que trop bien qu'les effusions d'hémoglobine déchireront les rues d'new-york.
Ton regard noircit par la coke balaye la salle. Le casque de ta nouvelle victory flambant neuve sous l'bras, t'gratifies le moindre des connards présents d'ton habituel air prêt à en découdre. T'as pas encore trop foutu l'bordel ici, alors ça devrait passer pour ce soir. Et puis c'est bizarre comme on pardonne toujours plus facilement au d'moiselles hein. C'fou qu'une paire de seins peut t'accorder comme crédit lorsque tu leurs montre qu'tu vaux mieux lorsqu'il gémissent sous ta botte de cuir. Tu t'diriges d'un pas traînant vers l'bar, ton cuir fidèle sur tes épaules. Combien d'temps tu l'porteras encore avant d'câbler? T'arriveras à ployer l'échine d'vant lui Tri? Parce que putain dans l'fond il est pas con Narek lorsqu'il sous entend que t'as rien à faire à la botte du tatoué. Tu dois juste lui laisser l'temps d'digérer vos petites sauteries au Boss, il le sait aussi qu'dans l'fond qu'il a besoin d'toi. Parce que tu les entraînes foutrement bien les bleus voulant intégrer l'organisation. Qu'tu les malmènes, à la limite de la rupture pour en faire de bons p'tits soldats. Le régime par la peur, tu dois au moins lui r'connaître ça à Ezéchiel. Encore faudrait t'il qu'la terreur soit inspirée de lui, et non des chiennes à son service. Tu finis par t'échouer contre l'un des tabourets v'nant claquer un billet vert contre la surface poisseuse. "Met moi une bouteille de vodka et pas la merde qu'tu sors à ses abrutis, j'veux un truc qui viens du pays." Tes babines s'retroussent sur tes canines alors que la menace claque. T'sais pas être aimable, t'sais juste effrayer pour mieux t'faire respecter et jusque là ça a toujours fonctionné.
T'étais tranquille, et cette fois-ci t'avais vraiment, mis vraiment rien demandé à personne. T'étais pépère, à profiter d'une jolie nana laissant tes mains assassines passer sous ses courbes graciles. Tu les trouves fades, maintenant les poulettes qui s'ramènent à toi. Depuis qu't'as pu profiter d'ta tsarine, la si belle Anya. Il n'y a plus qu'elle pour t'mettre un peu d'lumière dans ta vie. Y'a qu'pour elle qu'tu fais preuve de douceur. Alors tu t'perds avec les autres gazelles en rêvant à ta rouquine tatouée. Parce qu'tu peux pas t'permettre de brûler les étapes. La poulette de ta soirée roucoule à ton oreille, lorsqu'un un baraqué s'ramène en voulant t'la dérober. Et puis quoi encore, d'où tu s'rais obligée d'partager ta proie maintenant? Alors t'la r'poses gentiment de tes genoux au cuir sur l'quel ton cul repose. Ta bouteille de vodka vide dans la main, la coke sous le nez tu t'relèves de façon menaçante en grondant. D'un geste vif, suivit d'un bruit de verre se brisant tu viens éclater le cul d'la bouteille pour t'en servir d'arme. Alors vous vous menacez un instant, t'attends l'moment ou il frappera l'premier. Tu lui laisses même le loisir de le laisser heurter ta peau. Juste pour l'fun d'te mettre en colère une fois pour toute. Alors tu jures en russe, de façon sonore tout en crachant du sang sur l'sol après l'impacte contre ta mâchoire. L'animal est réveillé. Alors tu quittes le sol pour fondre en sa direction, t'es trop rapide pour qu'on puisse voir l'coup venir. Tu viens éclater sa gueule contre le comptoir d'une main pendant qu'l'autre tiens fermement l'morceau d'bouteille brisée. C'que tu t'es pas rendue compte, c'est qu't'as encore déclenché une énième bagarre générale. "Yob tvoyu mat" Que tu susurres à l'oreille de celui ayant initié tout ça. T'as pas d'daronne alors tu baises celle des autres volontiers la sienne y comprit. Dans un élan d'rage tu l'envoies voler dans l'paysage où il percute un grand baraqué. T'as l'temps d'equiver un ou deux mecs qui fondent sur toi d'une façon tout à fait gratuite, ce qui n'est pas du tout ton genre pas vrai? Alors tu t'contentes d'tes faire valdinguer tout contre le sol crasseux. Ils sont tellement alcoolisés qu'ils tiennent même plus d'bout d'toute façon.
Tu t'retournes des deux espèces de débiles jonchant sur le sol pour t'intéresser à ta première victime en train d'prendre cher par le baraqué prenant un plaisir à s'laisser aller. T'pourrais presque trouver ça bandant d'voir un mec s'faire autant éclater par un autre. T'aimes bien trop ça la violence. "T'partages un peu où j'te l'laisses celui-ci?" Qu'tu lui lances avec un sourire mauvais aux lèvres en désignant d'un coup d'menton le mec passant un sale moment. Étrangement les lieux se sont vidés d'la clientèle ne laissant qu'les plus furieux d'entre vous. Tu t'retournes pour voir qu'la poulette à filer, p'tain en plus de ça fallait qu'tu rentres bredouille. C'vraiment pas ta soirée Houna.
Sujet: Re: all the good girls go to hell ± zadig Dim 8 Sep - 15:32
Un bar. Un enième. Juste un de plus dans sa tournée dévastatrice. Il prend lentement la voie de l'alcoolisme, sans même s'en rendre compte. Cruelle illusion de sa vie, qui n'est rien de plus qu'un ramassis d'inutilité. Toute articulée autour de sa fée danseuse, qui ne le connaît même pas. Jours et nuits qui défilent, entre les bras innombrables de ces femmes dont il n'a que faire. Il s'agit de l'une de ces nuits. Celles où il ne sait pas pourquoi il existe. Celles où il déprime sans savoir que faire pour se sentir mieux. En général il tape... ou il se tape selon ce qui lui tombe sous la main. Le seule constance reste l'alcool. La vodka. Comme celle réclamée par cette fille non loin de lui. Celle du pays. Un rictus décore son visage, les accents familiers chantent à ses oreilles. Il se rend rarement compte de son mal du pays, mais c'est en l'entendant parler que ça le prend soudainement. Son estomac se contracte légèrement et il vide d'un trait le verre qui traîne encore devant lui. L'alcool brûle sa trachée mais il en a l'habitude, il en veut plus et laisser l'ivresse le prendre. Putain de soirée qui commence cruellement à le toucher. Du bout des doigts il attrape son téléphone et du bout des yeux il observe l'écran. Hésitation, à composer un numéro pour avoir de la compagnie. Désir qui se trouve de toute façon bafoué par l'irruption soudaine d'une type dans son dos.
Bousculade qui jette son portable au sol et le projette lui sur le comptoir. Dans un juron il se redresse, se retourne et attrape l'homme avant même qu'il ne touche le sol. Cadeau tombé du ciel, qui ajoute à son agacement ambiant, mais qui lui donne néanmoins une bonne raison de se laisser aller. Ses poings volent et s'écrasent avec aisance sur le visage de l'inconnu et il éprouve une satisfaction toute particulière à la violence qu'il exprime. Les craquements qu'il déclenchent, le sang qu'il fait couler, tout ça déclenche des frissons le long de sa colonne vertébrale. De satisfaction. Rien n'égale cette sensation de liberté qui le prend à cet instant. Moment bafoué par l'interpellation de la rouquine incendiaire. La russe. D'un coup sec de son front contre l'arête de son nez, il conclut son combat, répondant par là à la question qui lui est posé. Trop tard рыжик. * L'idiot au sol ne bouge plus maintenant qu'il en a terminé avec lui.
A côté de lui traîne son téléphone, qu'il ramasse comme si de rien n'était. Ecran fracassé, éteint, il lui faut plusieurs secondes pour se rendre compte que l'appareil est cassé. блядь! ** La vie de ce téléphone semble à l'image de la sienne ce soir. Pathétique. C'toi qui a fait tout ça? Il embrasse la pièce d'un large mouvement de bras, malgré lui impressionné par les dégâts qu'un bout de femme comme elle a pu déclencher. La bagarre semble s'être terminée aussi vite qu'elle a commencé... mais c'est quand il avise le barman au téléphone, qu'il se prend un moment de panique. J'sais pas toi... mais j'ai pas trop envie qu'les flics me voient. On s'taille? Il n'articule pas. Laisse les accents russes prendre possession de lui. Sa réponse ne l'importe pas forcément, mais il n'a pas franchement envie de laisser une compatriote dans la merde.
Sujet: Re: all the good girls go to hell ± zadig Lun 9 Sep - 2:11
all the good girls go to hell
Zadig - Tri
«La Russie est un rébus enveloppé de mystère au sein d'une énigme.» winston churchill
Si y'a un truc qui est plutôt fou, c'est qu'c'est toujours quand t'as décidée d'pas trop foutre le bordel qu'les bagarres viennent à toi. Encore une fois tu d'mandais pas grand chose, t'étais tranquillement assise en train d'siroter ta p'tite vodka lorsque la poulette s'est ramenée. T'dis jamais non à d'la compagnie, encore moins lorsque y'a un p'tit cul bien roulé en jeu. T'vas finir par avoir baisé plus d'meufs que t'as pu tuer d'hommes dans tout ça. Va sérieusement falloir t'remettre au boulot Houna, parce que c'plus du laisser aller tout ça, mais t'risques de perdre la forme à force d'te ramollir. Ton quotidien manque de palpitant, d'adrénaline. C'bien normal qu'tu tiens pas en place et qu't'exploses d'temps à autres. Les seuls connards qu'il t'aies été donné d'pouvoir buter sont ces connards d'irlandais et l'mec que t'as fini au poing américain l'soir de ta rencontre avec Joe. Parce que ouais, la baltringue a succombé à ses blessures comme une petite merde en agonisant sur l'pavé. C'est ça d'essayer d'jouer dans la cour des grands quand t'y es pas invité. Faut pas faire l'malin. Et c't'enculé l'avait nettement cherché, on t'abîme pas si on est pas capable d'suivre le rythme d'ta colère lorsqu'elle s'déchaîne.
Tu t'rends pas vraiment compte d'la baston du soir. Tu t'contentes d'envoyer tes poings voler, de t'acharner contre celui ayant instauré tout ça juste parce qu'il était trop bourré pour savoir r'connaître sa nana. T'fais claquer son crâne avec violence, avant d'le perdre étant assaillie par d'autre abrutis voulant s'mêler à la danse. T'envoies voler tes pieds, les épaisses semelles de tes bottines venant percuter des diaphragmes de plein fouet et sans vergogne. Tes poings s'couvrent rapidement d'sang, lorsque t'cherches des yeux l'abruti qu't'es bien décidée à terminée. T'es presque déçue, lorsque tu l'retrouves entre les pattes d'un mec bien décidé à lui faire passer un sale moment également. Putain, si t'avais su t'l'aurais pas envoyé valser pour t'occuper des deux précédents abrutis. T'as un frisson des plus désagréables, qui t'secoues l'échine lorsque l'baraqué en face de toi vient répondre à ta question. Pourquoi est-ce qu'il faut qu'tu tombes sur un putain d'russe dans une putain d'baston d'bar? Ton coeur s'met à battre la chamade, et ton cerveau à fumer. Et si il était envoyer par les militaires? Et si c'était un sbire de tes frères bien décidé à t'ramener par la peau du cul dans votre pays natal? T'peux pas t'empêcher d'retrousser tes babines pour laisser dévoiler tes canines aiguisées.
T'as qu'une envie, c'est d'le mettre hors course lui aussi. C'la première chose qui t'passes par l'esprit lorsque qu'il s'abaisse vers le sol pour attraper quelque chose. T'fais quoi putain, est-ce que tu l'cognes maintenant et tu t'barres en t'faisant la belle? T'as pas assez d'temps pour réfléchir qu'le barbu s'est déjà r'levé en balayant la salle de son r'gard en te demandant si c'est toi qui as déchaîné les enfers. "Ouais, et?" Qu'tu lui réponds en crachant dans ta langue maternelle. Tout l'temps qu'tu sauras pas qui il est, et quelles sont ses intentions t'resteras sur tes gardes. T'es incapable d'faire confiance aux russes, ukrainiens tout pareille à la rigueur t'peux juste faire un entorse pour l'arménie comme avec Narek pour lequel vous trouvez des accords de coalition sous les draps. T'comprends pas trop, quand l'tatoué t'proposes de t'faire la belle à ses côtés. Tu t'contentes d'passer au dessus du bar d'un bond d'gymnaste ta main s'faufilant tout contre ton dos pour attraper l'une des seringues présentes dans la boite en métal accrochée à ta ceinture. L'barman en fait tomber l'téléphone, paniqué lorsqu'il s'retrouve avec ton aiguille contre la carotide menaçant d's'enfoncer avec amour dans ses chaires. Ez t'as dis d'surveiller tes arrières, alors à vos ordres mon commandant.
T'laisses pas un instant à la réflexion cette fois et vient abattre le poussoir de ta seringue en même temps que l'aiguille pénètre l'artère pour y déverser ton tranquillisant. T'le tueras pas, mais tu lui offres un bon p'tit somme de plusieurs heures. Tu t'contentes d'laisser son corps s'étaler presque instantanément au sol en l'retenant sans ménagements. T'aurais pu juste le laisser chuter comme une connasse. L'téléphone raccroché, t'plantes ton regard noircit par la drogue dans ton organisme dans celui du grand bonhomme tout en r'plaçant ta main contre ta ceinture prête à dégainer une nouvelle aiguille si l'russe s'en venait à être un ennemi. "T'qui toi? T'bosses pour qui? J'peux savoir pourquoi t'parles le russe aussi bien?" C'est plus l'anglais dans ta bouche, mais bel et bien ta langue maternelle qui claque contre ta langue. T'fais quoi toi Houna s'il fait partit d'la GRU et qu'il est prêt à t'ramener morte ou vivante au pays? T'les laisseras pas faire, t'les laisseras pas t'emmener, et vu leurs moyens tu n'as que trop raison que de te méfier.
Sujet: Re: all the good girls go to hell ± zadig Dim 15 Sep - 18:52
Agression qui change de camp, à l'image de cette langue qui prend soudain des accents bien familiers. Il avait évité de l'employer, pour ne pas se laisser embarquer dans une nostalgie qu'il ressent rarement. Ce n'est pas la soirée. Il ne veut pas se sentir attristé d'avoir quitté ces terres qui l'ont vu naître et grandir. Le sentiment s'estompe pourtant à mesure que sa méfiance envers la rouquine s'élève. Pourtant, ils étaient en train de partager allégrement les coups auparavant. Instant dépassé, maintenant il semble être l'ennemi numéro un. Son apparence n'aide probablement pas à se faire apprécier de prime abord. Il en a néanmoins l'habitude et s'arme d'un sourire pour détruire les suspicions qui l'assaillent. Impressionnant, j'fais pas mieux. Il hausse les épaules pour ne pas sembler agressif, tout en gardant son regard dans le sien. Ne pas le quitter, rester sur ses gardes, pour ne pas se laisser surprendre par la belle. Elle semble dissimuler plus qu'elle ne montre derrière ce visage si agréable à regarder. Ses gestes sont précis, elle n'a rien d'une bagarreuse de bar comme lui. C'est plus... professionnelle. Lui se contente de balancer ses poings et son corps entier dans le combat. Elle en revanche... Sourcils froncés, il continue à l'observer quand elle met le barman hors service et sa méfiance monte d'un cran. Et semble réciproque lorsque sa verve s'adresse finalement à lui. T'emballe pas, tu t'trompes de cible visiblement. Ses mains traînent toujours en l'air et il s'offre un air pincé pour accueillir la menace qu'elle représente sans l'avouer. Cette fille représente des problèmes, il a en conscience assez rapidement et il se demande ce qu'il devrait lui répondre. La vérité semble une bonne idée, mais il craindrait amener les ennuis sur Evie. Peut être est elle là pour terminer sa vie.
Son rapprochement envers la danseuse a peut être été remarqué après tout. Et lui se sent nauséeux en prenant conscience un peu plus des risques qu'il a prit ce soir là. Et ceux que la rousse représentent désormais. J'réponds à tes questions. Mais si t'es là pour m'tuer, tu devrais savoir que j'tomberai pas facilement. Quiproquo qui s'installe doucement entre eux, avant qu'il ne tente de détendre l'atmosphère dans un soupir éreinté. Son humeur déjà morose, se décore de traits assombris, quand la paranoïa vient s'installer doucement. J'm'appelle Zadig. J'suis né en Russie. Donc j'parle russe. Mais j'suis pas russe. Et t'as vraisemblablement rien à craindre de moi puisque j'sais même pas qui t'es. A son image il répond en russe, sans vraiment se poser la question. C'est agréable, d'entendre les accents de chez lui. Curieuse dualité finalement. Soupir de nouveau, avant qu'il ne se penche au dessus du comptoir non loin, pour attraper la bouteille de cette bonne vodka qu'elle réclamait plus tôt. Tentative de faire la paix... ou de dissimuler le fait qu'il n'a pas répondu à sa question sur son employeur. Il préfère le garder sous silence. Prudence exacerbée, pour rester dans le calme relatif dans lequel il vit depuis son arrivée à New York.On s'prends un verre ou tu m'plantes avec ton truc là? Il lance un regard vers sa ceinture, comme pour lui montrer qu'il a bien compris la menace, avant de s'assoir, délaissant presque la nana derrière lui. Il reste alerte, la garde dans son champ de vision sans en avoir l'air, incapable d'être entièrement à l'aise en sa présence.
Sujet: Re: all the good girls go to hell ± zadig Mar 24 Sep - 23:55
all the good girls go to hell
Zadig - Tri
«La Russie est un rébus enveloppé de mystère au sein d'une énigme.» winston churchill
Encore une fois, t'as pas su te r'tenir. T'as laissé tes poings parler à ta place sans même chercher. T'aimes pas forcément parler Tri, t'préfères nettement le bruit des os qui craquent sous tes phalanges assassines lorsqu'elles se mettent à pleuvoir dans un torrent de coups. Tu cherches pas, tu t'abreuves de cette haine à la source tout en y reversant ton animosité pour un cycle sans fin de chaos et de désolation. C'est pour ça, que l'on t'as élevée. Pour ça, que tu as été recueillie par l'armée alors que tu n'étais qu'un bambin pas plus haut qu'une matriochka. Ils t'ont façonné à leur image: une créature dénuée de sentiments et d'empathie. Qui vient sévir, laisse l'effroi derrière elle créant la panique. Combien même tu as tourné le dos à ta patrie, ils ont fait de toi la machine à tuer que tu es. C'est eux qui ont façonné la Morana au fur et à mesure des années en te maltraitant, brisant tes os, te rendant plus animale et mortelle que jamais. C'est à la Russie que tu dois tout Houna. Tri, tri pour trois gravé à jamais dans le creux de ton cou te rappelant sans cesses ton appartenance aux services de renseignement. Combien même t'leurs a tourné le dos, t'resteras à jamais l'une des faux originelles. La première à avoir survécu à cet entrainement long de dix ans. La première femme à avoir acquis un si haut niveau en terme d'espionnage et d'assassinats parmi vos rangs.
T'as laissé tes poings parler, tes bottes venir couper des respirations pendant que t'envoyer voler tes pieds dans les cages thoraciques s'précipitant contre toi. T'es encore trop abîmée d'ta dernière rixe alors si tu peux éviter d'te briser une autre côte ce soir ça s'rait pas mal. T'as dû t'reposer pendant quelque jours, n'pas faire parler de toi. T'es en manque d'adrénaline, t'as ce besoin de détruire. Alors t'envoie voler ton poing dans un uppercut venant décrocher une mâchoire sous l'coup violent d'ton poing américain ornant tes phalanges encore bleutées. Tu cognes, encore et encore un sourire malsain s'étirant sur tes babines couvertes de projections de sang de part et d'autres. Les carcasses deviennent rapidement inertes, bien trop à ton goût. T'cherches de tes opales noircies par l'adrénaline le connard ayant débuté cette putain d'baston alors qu'pour une fois tu t'tenais à carreau. L'un d'ces connards voulant prouver qu'il est un dur à cuire en menaçant une minette. Pas d'bol pour lui, mauvaise gazelle à qui il s'en est prit un puma s'cachant derrière le masque de l'herbivore pour mieux v'nir planter ses crocs acérés dans l'reste du troupeau. Tu r'trouves le connard inanimé lui aussi dans des paluches plus larges que les tiennes qui semblent l'avoir terminé grassement.
Il n'reste plus grand monde, et l'dernier debout s'met à jurer en russe. L'entièreté de ton corps se tend, félin prêt à bondir. T'as aucune confiance en ton pays, tu l'sais qu'ils sont tous à ta recherche. Tu l'sais que c'est qu'une question de temps avant qu'ils ne comprennent où tu t'caches vraiment. Tu t'dois d'être prête pour cet instant Houna, tu t'dois d'être préparée, prête à répliquer avec l'artillerie lourde. T'les laisseras pas t'emmener, t'retourneras jamais dans tes contrées froides. Jamais. Alors tu siffles à son encontre, il s'veut pas hostile mais peu importe. Lorsqu'il se baisse t'hésites un court instant à le mettre k.o tout comme les autres. Cependant t'es attirée par ce connard de barman que tu manques pas d'assommer à coup d'aiguille bien sentie. T'peux pas t'permettre de voir les flics abouler, et si ça ce trouve t'en as pas fini de danser non plus. Il vient saisir une bouteille de vodka l'barbu, pendant qu'sa voix traînante t'annonce qu'il compte pas s'laisser faire. Soit. Tu l'écoutes s'présenter, et pourtant t'es toujours pas vraiment satisfaite. "Si t'es né en russie, et qu'tu parles russes tu m'la fais pas à l'envers en m'faisant croire que t'es australien!" Qu'tu craches dans votre langue maternelle, l'anglais s'étant fait la malle. Il vient rapidement désigner ta boîte métallique fermement attachée à ta ceinture comme depuis des années te d'mandant si tu comptes le planter. Tout ça, n'dépendra que de lui.
"T'm'as pas dis pour qui tu bosses. Pour le pays? T'es un militaire?" Qu'tu balances toujours de l'autre côté du bar en laissant tes opales le jauger. Il te tourne le dos, s'en bat foutrement les reins d'ta présence. Tu t'faufiles à nouveau par dessus l'comptoir pour rejoindre la partie jonchée d'corps inanimés ou grognant d'douleur. T'en déplace plusieurs de ta botte, juste pour apprécier les dégâts qu't'as su laisser contre leurs couennes violacées. Tu t'es encore bien lâchée c'soir, la faute à qui hein. Cependant, t'es bien trop pour tes gardes pour agir de façon naturelle. Tu bouges tel un puma s'méfiant de sa proie qui pourrait très bien venir à lui rendre la pareille en lui bondissant dessus. "J'te jure que si tu viens d'la GRU j'te bute sans ciller, peu importe qui t'envoie." Peu importe qu'il vienne de Sièm, ou du reste des faux. Rien que pour t'avoir compromise t'serais capable de l'éteindre. T'es bien trop stressée par l'idée d'avoir été retrouvée Tri, qu'tu te demandes même pas s'il est juste un mec lambda n'ayant rien d'mandé. T'encoures trop gros, pour ne pas t'méfier.
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Sujet: all the good girls go to hell ± zadig 
Jeu 5 Sep - 17:40
