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 rude (nell)

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Message Sujet: rude (nell)   rude (nell) Empty Sam 17 Aoû - 22:08

la porte claque et c'est toute la baraque qui tremble. elle est pas bien grande, jane. elle est pas bien solide non plus. plutôt chaton que cabot. plutôt colombe que crapaud. pourtant elle gueule comme une louve aux aboies. j'ai le droit de rien faire avec toi de toute façon ! tu me casses les couilles ! la gamine entre en trombes. elle bouscule au passage la tranquillité des lieux et la fierté d'son père qui débarque au pas d'course juste derrière. surveille ton langage ! je n'suis pas ton pote ! alors tu r'viens ici tout d'suite ! marshall entre avec la même colère que sa progéniture, l'élégance en moins. une main agrippée sur la poignée de la porte et l'autre qui pointe un index accusateur sur la fuyante. jane ! le mâle s'égosille à s'en arracher les poumons tandis qu'elle ne s'arrête pas, emprunte les escaliers sans se retourner. ses talons claquent sur le bois et heurtent le silence paternel.
une porte claque encore une fois.
marshall reste con en bas des marches. les yeux fixés sur cette porte qu'elle vient d'lui claquer presque au nez. et puis d'abord, t'en as pas, des couilles ! il lâche enfin sa prise et balance une dernière fois la porte d'entrée. ultime vacarme. les clefs de sa bécane qu'il laisse s'échouer bruyamment sur le meuble le plus proche et les deux casques qu'il dépose juste à côté. il grogne, râle et insulte l'idée de connerie qui lui a prit lorsqu'il a entendu pour la première fois ses cris. des côtes qui s'animent de bonheur de d'venir père. mes couilles ouais. on lui avait pas spécifié qu'elle grandirait.

rick se dégage de son cuir avec la délicatesse d'un ours pour le jeter sur la première chaise repérée. sa carcasse qui passe inévitablement devant le salon et deux paires d'yeux qui l'observent bien ronds. oh. y'avait des spectateurs. nell assise dans le divan, saucissonnée dans un plaid avec noah n'ayant qu'les bras qui dépassent. un pot sur les genoux d'la mère et la glace au coin des lèvres du p'tit. j'savais pas qu'vous étiez là. pas un son. mais l'sourire amusé d'nell qui en dit long. une main qu'il passe derrière sa caboche toute gênée, marshall fait un pas vers les jurés. j'suis désolé pour .. pour l'insolence de la gamine et l'impuissance du paternel ? un pas de plus et l'odeur de la fraise vient aux narines de rick. pour ça. pas grand chose de plus à ajouter.
oh. comme il pourrait s'vautrer
dans ses yeux et c'sourire égaré.
pas pour lui sa spontanétié,
diable qu'il voudrait l'enlacer.
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Message Sujet: Re: rude (nell)   rude (nell) Empty Sam 17 Aoû - 23:01

rude, rick & nell - - - The city sky's feeling dark tonight, We're back to back with our heads down. Just look at me, give me more tonight. @lea michele
les instants fugaces d'une tranquillité bien méritée. ils sont rares, parfois inexistants. elle se tue à la tâche pour combler les placards. espère une vie meilleure, sereine dans laquelle son fils gardera le sourire aux lèvres. ils sont loins les souvenirs joyeux, presque normaux, d'une vie sur le fil, brisée d'un coup de cil. nell ne se souvient même pas de la dernière fois qu'elle a prit une journée de congés, une journée de tranquillité. aaron, il te manque même si tu refuses l'évidence. chaque parcelle de son âme. chaque fois que tu t'es perdu dans son regard. pourtant, nell l'a quitté. y a quelques semaines à peine, en prison, ne lui laissant aucune chance de se rattraper. plus simple. ça fait moins mal. elle a toujours été faible à son égard. naïve au point de croire que les sentiments furent réciproque. cage dorée dans laquelle elle a si longtemps été enfermer. de ces ailes, elle déploie, peint le paysage d'une nouvelle oeuvre, beaucoup moins belle, beaucoup moins riche et rationnelle. repartir de zéro, espérer un avenir nouveau. les bras enlacés dans le canapé, un pot de glace sur les genoux et son fils à ses côtés. c'est ce qu'elle appelle une bonne soirée. loin de l'effervescence d'une ville qui l'étouffe, elle suffoque de cette omniprésence. au bord de la rupture. elle est comme le son qu'émet un doigt, tournant autour d'un verre humide : prête à se briser.
de ses instants,
tu gardes le plus important.

le ventilateur tourne à plein poumons et pourtant, c'est bien le plaid sur les genoux qu'elle regarde un dessin animé à abrutir le plus débile des adultes. elle le scotche sans pour autant le regarder réellement. morphée l'emporte, à petit feu, les yeux à peine ouverts. elle s'endort nell. et elle ne devrait pas. elle l'a promit à noah. et c'est le son d'une porte ouverte à vive allure, finissant sa course contre le mur et les éclats de voix qui la font sursauter. sortant de sa léthargie, la tête qu'elle secoue et ses yeux rivés vers l'entrée. elle fronce les sourcils, tourne les pupilles vers son fils bien aimé. pas une grande surprise quand elle voit une tignasse brune tracer son chemin tout droit vers le fond du couloir et la carrure imposante d'un ourse suivre ses pas. dans un dernier geste maternelle, à la première insulte, nell met ses mains sur les oreilles de son fils, visiblement bien amusé de voir la scène se déroulait sous ses yeux enfantins. nell, pas vraiment. elle contemple d'un air interloqué, avant de lâcher un rire suspect. ça lui a toujours fait bizarre de le voir dans le rôle d'un père. surtout celui d'une adolescente. une adulte maintenant. elle ne le lâche pas du regard jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'ils n'étaient pas tout seul. de toute façon, jusqu'à preuve du contraire, on était chez nell. bonsoir. qu'elle balance, le sourire étiré sur son visage et les mains qu'elle relâche finalement des oreilles de son fils. c'est rien, noah n'a pas eu l'temps d'entendre quoi que ce soit. n'est-ce pas ? mais nell, elle n'a même pas le temps de finir sa phrase que le petit diable se met à la couper, un sourire satisfait sur le visage. si si. tonton rick il a dit que jane elle avait pas de ouilles. il mout sa tête de haut en bas, regarde sa mère avant de se cacher la bouche de ses mains. heureusement qu'il n'sait pas le prononcer. le pot de glace qu'elle replace sur la table basse et de ses fins doigts, elle éteint la télé. déplace le plaid qui lui donne définitivement trop chaud -sauf que noah avait froid- et sonne son fils qu'il est temps d'aller se coucher. aller petit diable, au lit. il ne semble pas vouloir désobéir ce soir. nell n'aurait pas eu le courage de se battre. elle s'endormait déjà sur le canapé quelques secondes avant, alors pas le temps pour une sérénade.
son fils dans ses bras qu'elle emprisonne,
comme les enfants et les cigognes.
à peine le temps de retrouver le sol de ses pieds que nala, son gros saint bernard, s'octroie une place de choix sur le canapé. étale toute sa carcasse et commence à pioncer. le pas léger, la brune passe à côté de rick, lui adresse un sourire. je t'ai attendu pour manger. et faut qu'on parle. elle n'a jamais été le genre de personne à passer par quatre chemins quand il s'agit de dire les choses. sauf avec aaron. encore et toujours lui. il ne lui faut pas des heures pour coucher son fils, déjà presque endormi à peine arrivé au pas de la porte. elle l'embrasse sur le front, le contemple quelques instants. bonheur éternel. le cadeau du ciel qu'elle n'attendait plus. les cheveux qu'elle attache sur le sommet de son crâne, nell abandonne la veste sur ses épaules et les chaussettes à ses pieds. il fait bien trop chaud cet été. revient au salon, contemple de loin rick farfouillant dans le frigo. elle s'avance doucement, cale son dos contre l'encadrement de la porte et croise ses bras sous sa poitrine. il parait que lorsqu'on t'interdit de faire un truc, t'as encore plus envie de le faire. nell laisse sa phrase en suspens et hausse un sourcil, le contemplant de toute son échine. volontairement, elle lui fait passer un message. sait très bien qu'il comprendra le sous entendu. un nouveau sourire fend son visage, scrutant la moindre de ses réactions.
ça fait longtemps que vous vous connaissez,
ça fait longtemps que vous deux, c'est inné.
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Message Sujet: Re: rude (nell)   rude (nell) Empty Dim 18 Aoû - 19:14

il l'a souvent ressenti, cette sensation ; la même que d'se retrouver comme un con derrière une porte qu'elle vient d'claquer. d'sentir sa colère à travers les barrières - et sûrement son majeur levé en l'air. il a souvent eu la terrible impression d'être l'impuissant, le désabusé. celui qui s'sent dépassé par cette vie qu'il a créé, par cette gamine qui grandit sans s'arrêter. elle a l'amertume de son père et l'foutu culot de sa mère. jane il la voulait. jane il l'espérait. mais il était pas prêt. alors il s'défend avec c'que l'bon dieu lui tend ; essaie de l'élever lorsqu'elle veut l'faire capituler. mais il flippe marshall. il flippe de la voir s'envoler et d'ne plus jamais pouvoir la récupérer.
galère sortie d'tes entrailles,
fougue d'hérédité,
amour qui t'tiraille,
tu t'souviens qu't'as chialé la première fois qu'tu l'as regardée.


rick reste spectateur de la sérénité qui anime la mère et son fils ; sérénité inatteignable en ces temps pour les marshall. spectateur aussi du poison trop brutal qu'il fait couler sur les lèvres du petit prince - de nom et de renom - et qui prend la forme de mots prononcés trop tôt. nell lui en veut à peine. elle connaît les risques d'une vie qui défile à perdre haleine. il croit voir ses yeux rouler d'abandon et finalement, non. elle sourit. elle se contente de sourire, toujours. ce sourire à la discrétion charmante. ce rictus inconscient de bienveillance. le gamin obtempère lorsqu'il est congédié ; pas combatif ce soir. noah s'approche et marshall tend une paume que l'enfant vient frapper de sa force ridicule. un sourire partagé et quelques mots galvanisants, t'es un champion gamin. le bout d'famille lui tourne le dos et s'envole jusqu'à la chambre inoccupée ; l'avertissement calme de nell et l'acquiescement silencieux de rick. un coup d'oeil rapide vers son lit d'fortune et l'abruti d'clébard qui s'est déjà vautré d'dans. entre toi et moi. le combat de toute une nuit - de toutes les nuits -, celui que d'trouver une place dans l'divan déjà rageusement occupé par l'ennemi canin. marshall reporte le duel pour plus tard et tourne les talons.

la main au fond du frigo, pas loin d'empoigner l'dernier sandwich club de la portée, marshall remarque même pas nell qui s'est repointée, l'épaule déposée sur l'angle de la porte ouverte. il pensait pouvoir avaler une bouchée avant d'se faire piéger. la voix de nell résonne. marshall qui sort sa gueule du frigo, sa victime entre les doigts. parce que j'ai plus l'droit de me servir dans l'frigo ? c'est nouveau ? pas de réponse. nell hausse son sourcil un peu plus haut - comme si c'était possible. la commissure de ses lèvres se brise un peu plus mais elle reste muette. amusée mais muette. putain neeell. ça percute et c'est tout son crâne qui s'laisse tomber vers l'arrière alors qu'ses épaules s'affaissent de simili désespoir. je n'lui interdit rien du tout. l'attitude retrouvée, l'autre main s'enfonce dans le frigo et sort une bière. je veilles juste à c'que tout se passe bien pour elle. t'en veux une ? la bouteille levée en guise de question. pas l'temps de répondre que les deux sont déjà posées sur la table, tout comme le cul de marshall sur sa chaise. le loup a déjà entamé le ridicule amuse-bouche pour son estomac d'ogre et n'patiente pas d'avoir terminé d'mâcher pour reprendre sa plaidoirie improvisée. j'dis juste qu'aller passer la soirée j'sais pas trop où, en pleine semaine de cours, avec une soit-disante, le geste des doigts qui miment les guillemets accompagne les dires, meilleure amie, j'suis pas d'accord. les coudes plantés dans la table, papa garde ses positions rétrogrades et ses peurs viscérales de perdre c'qu'il a jamais cessé d'aimer.
la rigidité pour figure paternelle et l'ampleur pour traits maternels ; jane elle a tout pour s'paumer d'vant l'éternel.
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