Agir avant de réfléchir n'est pas l'idée du siècle | Noam

Les beaux jours ont fait leurs apparitions ces dernières semaines. Arès qui n’est pas franchement un mec qui profite des grasse matinée a donc commencé à prendre l’habitude à sortir tôt. Avec le soleil qui se lève plus tôt, Arès n’a aucune envie de rester enfermé chez lui alors qu’il ne trouve pas le sommeil. S’il n’en parle pas forcément, rester à l’intérieur est quand même assez difficile, sauf qu’il est occupé ça va de soi. Depuis qu’il a retrouvé la liberté en sortant de prison, il préfère mille fois trouver des activités à faire en pleine air qu’enfermé entre quatre murs. Avec l’hiver, il a eu tendance à rester devant la télévision lorsque le froid était trop présent mais avec la météo qui s’est calmé et les températures beaucoup plus douces, Il n’a aucun but alors qu’il parcourt les rues du Queens, ces rues qui l’ont vu grandir et qu’il n’a pas quitté alors qu’il aurait pu recommencé sa vie n’importe où tant que c’était loin. Ces rues pleines de souvenirs dont il est compliqué d’en retenir que le meilleur. Mais bon, Arès a grandi en partant du principe de ne rien regretter, de vivre avec. Avec tout ce qu’il a vécu, enfant comme adolescent et sa vie adulte, il n’aurait pas pu rester debout sans cet état d’esprit. Alors il marche, sans suivre de direction, sans se perdre, repérant les nouveaux endroits branchés ou non qui ont fleuris durant qu’il était loin de ces rues, sans qu’il ne s’en aperçoive lors des dernières excursions. C’est au détour d’une ruelle qu’il entend un bruit attirant son attention. Le bruit d’un aboiement venant d’une voiture en plein soleil. Il ignore depuis combien de temps le chien est là, seul, dans cette voiture faisant office de four durant ces températures en hausse. Sa réaction est peut-être trop précipitée, il aurait dû réfléchir ou du moins attendre de voir si le propriétaire arrive mais il n’a pas réfléchi, il a immédiatement essayé d’ouvrir les portières. Il aurait pu essayer des ouvrir, mais il n’a pas envie d’être en porte à faux si on l’arrête alors il prend la première chose qui lui vint, un caillou pour pouvoir péter cette vitre et pouvoir faire respirer le chien en mec d’air. « Bah alors, t’avais besoin d’air ? » On dirait qu’il fait le gaga face à ce clebs, il est trop concentré à son idée d’avoir joué les héros qu’il n’entend pas que quelqu’un arrive, juste derrière lui, surement le propriétaire du chien, mais surtout de la voiture qu’il vient de briser la vitre arrière…

Tout est compliqué ces derniers jours pour toi, ta sœur est partie, tes parents ont fait des changements dans leur vie. Même ta propre vie change, toi retrouvant la petite Maheen, la date approche, tu vas bientôt devoir la rencontrer, tu le feras seule , car ta sœur a disparu de ton monde, le temps de te pardonner sans nul doute. Tu n’avais pas le choix, tu n’avais pas le répondant qu’il fallait à l’époque et tu avais dû garder cela secret, pour ne pas froisser tes parents adoptifs. Tu étais tout bonnement coincée, tu avais agi comme tu pensais devoir le faire. Ne pas parler de la grossesse, de la petite, elle était heureuse jusqu’à ce que son propre monde ne dégringole, alors tu n’avais pas le choix, clairement. Tu essayes de te rassurer comme tu le peux, mais tu n’es pas prête à avoir une fille, surtout de cet âge , tu n’avais jamais osé déposer ton regard sur ta puce à cette époque, tu n’as pas déposé tes opales d’adolescente sur les photos qu’on te donnait, tu ne voulais pas la voir, ne pas rêver d’elle. Tu pensais que tu n’y penserais jamais, pourtant ce fût tout le contraire, tu avais dû subir clairement tout cela. Tu avais décidé d’aller prendre quelques jours au vert avec Azur, tu avais mis la voiture dans une ruelle un peu à l’ombre, la climatisation allumée, vu que la voiture était déjà plus ou moins au frais, azur a toujours été très excité quand on allait en voiture, au point où elle jappe de joie à longueur de temps, alors tu avais commandé au vétérinaire un médicament pour la rendre un peu plus détendue. Tu n’avais pas mis longtemps entre le temps que tu avais quitté ta voiture et récupérer ce qu’il te fallait pour la chienne. Et quand tu reviens à la voiture et que tu vois la chienne lécher le visage d’un type , tu vois rouge, comment elle est sortie ? Il a ouvert la porte ? Des questions par dizaine, et puis tu vois la fenêtre de ta voiture. Tu râles directement ou après ? « Non mais c’est quoi ce bordel ? » Que tu demandes, tout de même pas azur qui a brisé la vitre, en se blessant ? Non car les verres sont à l’intérieur et non à l’extérieur. « Il se passe quoi, vient ma belle ! » que tu lances à azur qui accoure rapidement à toi.