SAVE THE QUEENS
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Message Sujet: down by the riverside   down by the riverside Empty Mar 4 Juin - 13:59

save the queens ---- / JAIME AZNAR

0 2 2 ans ---- / ace of clubs ---- / damaris goddrie

identité complète - aznar qu'on murmure par peur de faire apparaître le démon. aznar et le carmin sur les mains d'un père à la violence facile. nom lourd à porter pour ses héritiers, pour cette progéniture fragile à qui on a retiré le seul point de repère. enfants abandonnés par leur mère, détestés pour les actions de leur père. et jaime au milieu de cette famille chaotique. jaime qui a dû s'affirmer sous les insultes de ses frères et l'absence de sa mère. jaime qui n'en est pas sortie indemne et apprend tout juste à se relever. lieu de naissance et origines - les histoires colombiennes racontées pour l'endormir et la langue du pays de son père pour bercer ses nuits. les origines maternelles dont on ne parle pas, secrets à jamais enfouis au fond de cœurs qui refusent de s'ouvrir. américaine de nationalité, mais colombienne fière jusqu'à son dernier souffle. études ou métier - études abandonnées et aucun diplôme jamais décroché. elle a tout laissé tomber, jaime. pour punir son père – ou se punir elle-même. il y a eu les petits boulots réglos enchaînés pour s'échapper de la maison familiale, éviter son oncle et esquiver les insultes de ses frères ; pour se faire son propre argent et nourrir l'espoir d'un jour en avoir assez pour disparaître. puis elle s'est laissée entraîner dans les méandres du queens, jaime. pour punir son père – ou se punir elle-même. au départ, ce n'était que de simples deals, de l'argent facile tiré des poches d'âmes errantes et en manque. au départ, jaime était libre, mais il a fallu qu'elle goûte. un peu, juste un peu. une fois par mois, puis par semaine, jusqu'à que ses prises de stupéfiants soient quotidiennes et qu'elle s'attaque aux drogues dures. et ç'a été la descente en enfer, le point de non retour – ou presque. des mois et tragédies plus tard, c'est son petit frère qui l'a repêché et obligé à se sevrer. aujourd'hui sobre et reprenant doucement une vie normale, jaime est une serveuse dans un bar miteux pour aider son cadet à payer le loyer. orientation sexuelle - bisexuelle qui peine à s'accepter et refoule son désir des femmes. statut civil - ça va, ça vient, puis ça part finalement pour ne jamais revenir. ça va, ça vient, puis même quand ça part, ça reste ancré en jaime comme des lettres d'or dans le marbre d'une pierre tombale. pi, scénario ou prélien - prélien d'@ander wilkes.

save the queens ---- / TELL ME WHO YOU ARE

once upon a spirit ---- / a soul ---- / a shining star
traits de caractère / jaime, elle est aussi ardente que son père et glaciale que sa mère. jaime, elle a la détermination de son ainé et l'impulsivité de son cadet. jaime, c'est la chaleur au milieu des champs de glace et la froideur dans le désert saharien. c'est la benjamine chérie par un père qu'on lui a enlevé trop tôt, les menottes aux poignets et les barreaux pour les séparer. c'est la gamine désapprouvée par sa propre mère, celle qui n'a cessé de l'éloigner d'un mari qu'elle a un jour aimé. c'est la petite sœur à briser, l'aînée à malmener pour montrer sa supériorité. jaime, c'est un artifice de couleurs dans un monde en noir et blanc et une touche grisâtre dans un tableau arc-en-ciel. jaime, c'est toutes les facettes du monde en un seul être, le beau et le laid combinés pour créer la plus imparfaite des œuvres d'art. jaime, c'est l'inconnu qu'on évite et l'imprévisible qui effraie. c'est la lame de rasoir au poignet et les doigts au fond de la gorge. c'est les milliers de morceaux de cœur au creux de la poitrine et les larmes invisibles sur des joues bleutées d'amour brut. c'est le désir de se donner et la peur d'être abandonnée. jaime, c'est tout. jaime, c'est rien. jaime, c'est sûrement qu'une illusion d'optique sur une terre bousillée.
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Message Sujet: Re: down by the riverside   down by the riverside Empty Mar 4 Juin - 14:00

save the queens ---- / TELL ME MORE

once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
when that old river runs past your eyes
to wash off the dirt on the riverside,


papá,
j'comprends pas pourquoi.
pourquoi t'es pas là.
elle hurle, maman. elle hurle tout le temps.
j'crois que tu lui manques. à moi, j'suis sûre.
j'suis sûre que tu me manques. parce que moi,
moi, j'crève de ton absence.

november 6th, 2009, sing sing correctional facility, ossining ---- / tout est aussi froid que la neige tombée sur le béton armé. aussi grisâtre que le ciel hivernal au-dessus de son crâne. c'est d'abord bruyant. elle les imagine au-delà des briques gelées, jaime. elle imagine ces centaines d'hommes vêtus d'orange, les opales hantées et le visage dur. entrevoit les corps écorchés et les crânes rasés dans son imaginaire. elle les imagine, jaime. elle imagine les crimes et atrocités commis par ces hommes aux différents vécus. mais surtout, jaime imagine ce qu'ils étaient avant – avant que tout dérape comme pour papá. des pères, des frères, des oncles, des fils, des amis, des amants. des hommes responsables et aimants – ou cruels et monstrueux. c'est d'abord bruyant, puis tout n'est bientôt que silence. les voix deviennent lointains souvenirs et jaime se sent vide. vide entre ces murs moroses. vide entourée de ces officiers aux traits tirés. vide à ne plus se rappeler qui elle est. la gamine s'accroche à son aîné, terrifiée d'être ici – et de savoir qu'elle partira mais que papá, lui, restera. – get off me! javier brise le silence funèbre de sa voix amère, retirant violemment son bras de l'emprise de sa sœur. ça a l'effet d'une décharge électrique, d'un choc qui lui retourne le bide et refroidit jusqu'au dernier millimètre de son être brisé. ses pas sont lourds sur le béton et l'éloignent doucement d'une famille qui n'a plus l'air d'en être – qui se décompose sans la présence de papá. elle retient ses larmes, jaime. elle retient son cœur d'exploser au creux de sa poitrine et de faire des dégâts impossibles à réparer. c'est avec ses propres bras autour de son corps tremblotant qu'elle continue son chemin, s'arrête pour attraper le badge qu'on lui tend (sur lequel on peut lire visiteur en lettres capitales rouges) et reprend sa route jusqu'à une salle illuminée de néons qui brûlent sa rétine.
un officier invite les quatre aznar à s'installer, affirmant que l'un de ses collègues a prévenu le détenu aznar et qu'il ne devrait pas tarder. c'est dans un mutisme morbide qu'ils attendent, julio sur les genoux de maman, javier et jaime de chaque côté d'eux. cette dernière fixe ses mains jointes sur ses genoux, la peur et l'angoisse se faisant un nid douillet au fond de ses entrailles. deux minutes plus tard, papá est là. papá est là et à travers la vitre dégueulasse qui les sépare, jaime pose les yeux sur l'uniforme orange et la lèvre fendue qui orne vulgairement son visage. elle attrape sa propre lippe inférieure entre ses dents, retenant tant bien que mal un sanglot qui menace de la secouer comme un tremblement de terre. papá est là et il a mal. papá est là, il a mal et jaime ne peut rien faire pour apaiser sa peine – pas même entourer son cou de ses bras faiblards et embrasser sa joue avec espoir que ça effacera toutes ses douleurs. elle l'observe attraper le téléphone en plastique et bouger ses lèvres abîmés. jaime entend vaguement la voix de sa mère résonner à sa gauche, trop occupée à fixer un père qu'elle n'a pas vu depuis plusieurs mois. depuis qu'ils sont venus et l'ont embarqué, menottes aux poignets. c'est finalement un coup sur son bras qui la ramène à elle. ses opales tourmentées se posent sur sa mère, cette dernière lui tendant vulgairement le téléphone et s'apprêtant à se lever avec hargne. jaime l'attrape et le pose à son oreille, ignorant les commentaires désobligeants de ses frères et l'insulte étouffée que maman glisse d'entre ses lippes avant de s'éloigner. elle est seule, jaime. seule avec papá et si elle s'est imaginée lui dire des milliers de choses, les mots refusent de sortir de sa bouche entrouverte et tremblante. – how you doing, cariño ? que son père demande d'une voix douce et calme – la même qu'il utilise pour l'endormir ou l'apaiser dans les pires moments. et c'est à l'aide d'un incontrôlable sanglot que jaime y répond. une fois calmée, elle vomit sa peine des derniers mois. elle pleure son absence, lui demande quand il reviendra à la maison. it may take some time, jaime, qu'il répond avec un sourire loin d'atteindre ses yeux – faux, you need to stay strong. for me. can you do that? – you have no right to ask that of me. pour la première fois, elle hurle presque sur son père, jaime. elle est comme un chien enragé qu'on vient de lâcher, les crocs sortis et les pupilles dilatées par la faim. you left me alone with them and you dare ask me to be strong? they hate the hell out of me and i just... i can't do this. la main de papá se posent doucement sur la vitre, ses yeux à la fois peinés et furieux dans ceux de son unique fille. – i'll talk to your mom. jaime secoue brutalement la tête, le cœur dans la gorge et les larmes menaçant de dégringoler une nouvelle fois le long de ses joues. – you talking to her will only make it worse, papá, and you can't protect me from here. il ne répond rien, papá, parce qu'il sait qu'elle a raison. et au lieu de laisser des mots inutiles s'échapper de ses lèvres écorchées, il presse plus fort encore sa paume contre la vitre, invitant sa fille à faire de même. ils ne se touchent pas – pas vraiment, en tout cas. ils ne se touchent pas, mais ils ont l'impression de pouvoir sentir la chaleur du toucher de l'autre. – te quiero, jaime. i love you so damn much, don't ever forget that. – i love you too, papá. et la vérité, c'est que jaime, elle n'a jamais été capable d'aimer quelqu'un autant qu'elle aime son père. des années, reproches et amertumes plus tard, il continue de prendre toute la place au creux de sa poitrine – et dans sa vie.


traductions:

Go to the water so every near,
the river will be your eyes and ears


papá,
j'comprends pas pourquoi.
pourquoi t'es toujours pas là.
elle est partie, maman. partie pour de bon.
et j'sais que tout le monde suivra.
j'sais que tout le monde m'abandonnera.
comme elle. et surtout, comme toi.

call recieved on december 28th, 2009 at 9 am ---- / – hello, cariño.
– papá...
– are you alright, baby? what's wrong?
– it's mamá... she left us... she said that she would be back, but it's been three days and uncle river's getting angry. i heard him tell javier he was going to kick us out. oh my god, papá... what if she never comes back and we... we die out there? we won't survive on our own. i mean... i won't. javier and julio, they-
– slow down, jaime. take a deep breath, alright? just like i taught you... good girl. now, baby, i need you tell me what your mother said before leaving.
– mamá told us she was going out and we needed to stay at uncle river's for the night. they had a fight, i think, but i couldn't hear anything. she didn't say goodbye, papá. she just left uncle river's house and... and hasn't come to pick us up in the morning.
– did she tell any of you where she was going?
– no... i assumed she was going to the bar or somethin'.
– and river doesn't know anything about her whereabouts?
– of course, he doesn't. uncle river hates us, papá, and he wants us three out of his house. if he knew where mamá was, he would've dragged her back here and we would be home already.
– alright, cariño. i'll ask someone out there to look after her, okay?
– d-do you think she is...?
– dead? no, she isn't. your mother can't die, it's part of her charm.
– but she can!
– do you know why they say the good die young, jaime? because death don't want people like your mom and i. we're destined to live a long and miserable life.
– one minute left, aznar.
– listen, cariño... river will take care of you.
– what? he-
– i'll talk to him, jaime. river owes me and taking care of you three is how he's going to pay me back.
– but what if he says no?
– he won't.
– i don't want to stay here, papá.
– i know you don't, baby, but you have no choice. river's your best option – at least, until i find your mother.
– but-
– ten seconds.
– don't worry, baby. i love you.
– alright... i love you too.
call disconnected.


traductions:

call recieved on december 2nd, 2012 at 1 pm ---- / – papá?
– jaime? i thought... javier told me you weren't allowed to use the phone.
– i'm not, but i really wanted to talk to you and i'm using sarai's.
– mi niñita's doing illegal shit now? is it river's daughter who influences you – or are you born this way and i was just too blind to see it?
– second option, i think.
– i thought so too.
– papá... i- i'm so sorry.
– what are you apologizing for, cariño?
– everything.
– everything? jaime... you have nothing to blame yourself for. i'm not mad, baby, and i don't need your apologies.
– you should be fucking mad! you asked me to be strong and i couldn't even do that... so be mad. shout at me. insult me. tell me i'm worthless and pathetic. be. fucking. mad!
– baby, please, listen to me.
– i betrayed your trust. i-
– jaime! listen to me, for fuck's sake! you don't deserve any of it, you hear me? you don't deserve the pain and loneliness, to feel like there's no way out and all this shit. i'm not mad, baby, because i can understand why you did it. i understand and it hurts me to know you thought this was the only option. and if anything, you didn't betray me, i betrayed you.
– wh-what are you talking about? you-
– i knew what i was risking, jaime, and i did it anyway. if everything's so fucked up, it's all my fault. i- i'm sorry i wasn't there, baby.
– i miss you so much... it hurts like hell, you know?
– i do know... i'm so sorry, jaime.
– i'm scared... the psychiatrist told me... he told me i'm suffering from borderline personality disorder. it just... i don't even know what it is and it scares the shit out of me.
– it's gonna be okay. you're going to be okay, alright?
– i don't know, papá...
– listen, cariño... i'm doing my best to get an early release. my lawyer's not very optimistic, but we're trying.
– you didn't say anything.
– i didn't want to get your hopes up, but today, i want you to know that i'm doing everything i can to come back to you and your brothers. and i will, you hear me?
– i- oh shit! papá, i need to go. te quiero mucho.
– lov-
call disconnected.


traductions:

call recieved on may 29th, 2013 at 11 am ---- / – what the fuck did they do this time?
– we don't know. julio refuses to talk and javier... we have no idea where he is.
– for fuck's sake! how could he leave his own fucking brother? if i find this pendejo, i'll-
– papá, stop! we don't know what happened, okay? javier may have had no choice.
– and you really believe this? javier's a damn coward and always has been!
– do you hear yourself right now? javier's tu hijo, not a fucking soldier!
– why are you defending him all of a sudden?
– because despite everything, he's still mi hermano and i'm not one to forget this easily. as far as i know, javier could be hurt and you only think about how much of a coward he is.
– oh come on, jaime. he wouldn't care about you even if you were dying on the floor. you two share blood, but that's it.
– and whose fault is that?
– what- you're blaming me now?
– you said it yourself, papá. if everything's so fucked, it's your fault. and to be honest, i believe it now.
– i'm not the reason you're all so fucked up!
– you know what? go fuck yourself!
– don't you dare speak to-
call disconnected.


traductions:

I walk to the borders on my own,
Fall in the water just like a stone


papá,
j'voudrais que tu sois là.
que tu me sortes de là.
que tu m'emportes avec toi,
là où l'espagnol est la langue qu'on parlera,
là où ta vie résonnera,
là où il n'y aura plus que toi et moi.

elle se raccroche, jaime. elle se raccroche à lui comme à la prunelle de ses yeux, glisse ses doigts entre les siens pour l'empêcher de s'éloigner – de l'abandonner. elle l'embrasse même quand elle n'en a pas envie, le laisse l'entraîner dans ses draps malgré la fatigue. elle ne bronche pas quand il la frappe, ne pleure pas quand il la force à faire ce qu'elle ne veut pas. elle reste, jaime. elle reste avec lui comme on resterait auprès de l'amour de sa vie. elle dit l'aimer, jaime. elle dit le chérir plus fort encore que le souvenir du sourire de son père. la vérité est qu'elle y croirait presque – même lorsqu'il agrippe ses cheveux avec hargne ou lui hurle des insultes jusqu'à ce que les xanax qu'il s'est enfilés l’assomment. il lui arrive d'être doux, de poser tendrement ses lèvres sur les siennes, d'accepter ses refus, de lui glisser des mots tendres. dans ces moments-là, jaime y croit. et même lorsque les couleurs prennent un teint noirâtre, qu'elle n'arrive plus à entrevoir son amour maladroit, elle se dit que tout va bien. tout va bien parce qu'il est là et que si le reste du monde l'abandonnera, lui sera toujours. et même lorsqu'elle se défonce à coups de poudre dans le nez et de cachetons sur la langue, elle se dit que tout va bien. tout va bien parce qu'il a beau lui crever le cœur, jaime n'est pas seule et c'est l'unique chose qui importe.

mais il est parti – comme ça, précipitamment et sans un mot. il l'a laissé là, désemparée et bousillée par la simple sensation de ses doigts sur son corps et de sa voix dans ses oreilles. il est parti et jaime a mal, si mal qu'elle aurait souhaité recommencer – s'enfiler des cachets au hasard et enfoncer la lame dans sa peau cicatrisée jusqu'à ce que la vie disparaisse à son tour. cette fois, il n'y a pas le souvenir de papá pour l'en empêcher. cette fois, elle est seule, véritablement seule. sauf que cette fois, sur ce pont sombre du queens, jaime prend peur – pas de la mort, mais de la chute. bientôt, elle n'est plus qu'une âme errante de plus dans les rues de new york city. elle est seule, véritablement seule, et se tourne vers le seul réconfort qu'on lui offre. plus jaime s'enfonce l'aiguille dans le bras, sniffe et avale, plus elle se sent paradoxalement revivre. et le cœur brisé au creux de sa poitrine, elle décide d'oublier dans les bras de ceux qui veulent bien d'elle. ce n'est jamais rien que ça – jusqu'à ce qu'ander débarque. ça commence comme le reste, tourne autour du sexe et du besoin de se vider la boîte crânienne. ça commence comme le reste, puis jaime ne contrôle bientôt plus rien. ander et jaime, c'est beau, intense, chaotique. ander et jaime, c'est surtout court. il lui explique sa décision, ander, mais elle est incapable de l'entendre. même loin de sa famille, ils continuent de venir la hanter, de bousiller tout ce qu'il y a de bien dans son existence en ruines. même mort, river revient détruire ce que jaime a eu tant de mal à construire. et elle n'accepte pas, jaime. elle se raccroche à ander, ne bouge pas de là avec espoir qu'il changera d'avis. et ça dure. ça dure jusqu'à ce qu'elle le retrouve sur le sol, un tournevis enfoncé dans la peau qu'elle a tant aimé embrassé et une mare de sang autour de ce corps qui n'a jamais cessé de la faire rêver. la vérité est qu'elle aurait pu faire des milliers de choses, jaime, mais la seule option dans son crâne de camée a été de fuir et de l'abandonner. de le laisser se vider de son sang sur le parquet et possiblement d'en crever. elle ne l'a pas fait par haine, jaime, mais par panique maladive. et encore aujourd'hui, les regrets et la culpabilité l'empêcheraient même de se regarder dans une glace.


Chilled to the marrow in them bones,
Why do I go here alone?


papá,
j'comprends toujours pas pourquoi.
pourquoi il a fallu que tu fasses ça.
tu devais être là, tout le temps là,
à jamais là.
tu devais être mon papa,
m'envelopper de tes bras
et me protéger de l'orage.
mais aujourd'hui, il y a plus rien.
il y a plus rien et t'es l'unique responsable.

call recieved on march 5th, 2019 at 1 pm ---- / – hello, mijo.
– hi.
– how's your sister?
– better.
– is that all you gonna give me?
– are you kidding me? you don't even care how i'm doing, so why should i fucking bother telling you how your cariño's doing?
– come on, julio, don't be like that. you know i care.
– you can pretend all you want, but you'll never fool me.
– julio...
– jaime's better, i mean it. she's still as fucked up as when we were kids, but she seems okay now.
– no drugs?
– no drugs.
– good. really good.
– papá?
– yeah?
– javier's back.
– what? did you see him?
– he came by yesterday. tried to get me to open the door. you should have seen him, papá... he looks like a ghost.
– he left you, julio. don't go feeling sorry for him now.
– he didn't want to talk to me, you know.
– and you didn't let him talk to jaime, did you?
– of course not.
– she can't know he's back, alright?
– but why? she already hates you... her knowing won't change anything.
– i don't give a fuck, julio. you will do as i say.
– alright.
– i have to go. say happy birthday to your hermana for me.
– i will.
call disconnected.


traductions:

save the queens ---- / BEHIND THE MASK

océane ---- / 0 1 9 ans ---- / rpgiste

ville - village paumé de bretagne. études ou métier - en recherche de service civique. avis général sur le forum - c'est beau, c'est doux. le détail qui t'a fait craquer - vous. fréquence de connexion - everyday. crédits des icons - vocivus. le mot de la fin - down by the riverside 3227196488

Code:
[b]damaris goddrie[/b] / [i]jaime aznar[/i]
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Message Sujet: Re: down by the riverside   down by the riverside Empty Mar 4 Juin - 14:01

Rebienvenue parmi nous down by the riverside 3476085353
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Message Sujet: Re: down by the riverside   down by the riverside Empty Mar 4 Juin - 14:10

t'es beauuuucoup trop belle
la meilleure cousine du monde down by the riverside 3176379322
j'suis fan fan fan de tout ce qui est déjà écrit down by the riverside 3227196488
j'aime chacun de tes mots et tu sais à quel point j'aime jaime down by the riverside 697000959
puis cet avatar, jamais je m'en remets, cette beauté down by the riverside 1948873765
re à la maison mon chat et vivement qu'on fasse du feels encore down by the riverside 3227196488
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Message Sujet: Re: down by the riverside   down by the riverside Empty Mar 4 Juin - 14:37

elle est belle down by the riverside 697000959
j'ai dévoré la première partie comme toujours down by the riverside 2746119247
re bienvenue chez toiiii petit chat down by the riverside 857285543
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Message Sujet: Re: down by the riverside   down by the riverside Empty Mar 4 Juin - 14:55

oh mais j'suis si fan down by the riverside 2470315465
j'ai adoré la première partie de ta fiche down by the riverside 697000959
j'aime déjà énormément jaime, elle a l'air tellement intéressante down by the riverside 2941531464
puis cette avatar, gosh down by the riverside 3176379322
j'veux un lien, absolument down by the riverside 1252774950
re-bienvenue par ici down by the riverside 3794924939
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Message Sujet: Re: down by the riverside   down by the riverside Empty Mar 4 Juin - 16:01

rebienvenue à toi down by the riverside 3227196488
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Message Sujet: Re: down by the riverside   down by the riverside Empty Mar 4 Juin - 16:22

T'as le don toi, d'être une beauté fatale. down by the riverside 2480631781 down by the riverside 1252774950 down by the riverside 3794924939
Rebienvenue à la maison petit minou down by the riverside 2470315465 down by the riverside 805256838
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Message Sujet: Re: down by the riverside   down by the riverside Empty Mar 4 Juin - 18:40

tjrs aussi sublime down by the riverside 697000959
ce choix de vava, elle est magnifique ... down by the riverside 2470315465
puis ton début de fiche, ta plume.... down by the riverside 1774268211 down by the riverside 1774268211
re-ouelcome chez toi ptit chat!!! down by the riverside 2781936883
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Message Sujet: Re: down by the riverside   down by the riverside Empty Mar 4 Juin - 21:02

ta plume est toujours un régal pour les yeux down by the riverside 3176379322
j'ai hâte d'en savoir plus sur elle !
rebienvenuuue chaton down by the riverside 3794924939
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