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 lilith. (juliette)

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Message Sujet: lilith. (juliette)   lilith. (juliette) Empty Jeu 25 Avr - 22:43

juliette et madalena, an de grâce où l’univers poussera son dernier soupir. madalena et juliette, ténèbres.
l’heure où le monde animal s’éteint pour laisser filer la noirceur du monde. dans une attention portée seulement par les plus concentrés ou adeptes du chaos, les insectes se taisent dans un euphorisant decrescendo pour laisser place aux fourmillements des chuchoteurs contre les oreilles des êtres. que des ultrasons imperceptibles pour eux. dommage, là était le premier annonceur. les oiseaux cessent de chanter les merveilles de la nature, permettant aux rires stridents des gargouilles rampantes de bourdonner le chant de la mort comme deux putains de chiens de garde transparents à tes pieds, madalena. une offrande de satan qui reniflent aux pieds des humains assis en terrasse. ils se faufilent, tes démons, entre les jambes, les pieds de table, les sacs, grimpent sur les tables, s'accrochent aux murs dans une odeur mortuaire. c’est l’annonce de la puanteur de votre retrouvailles. mortelles pour deux immortelles dans la communication imminente du cataclysme. courte apocalypse, comme un égorgement sec et rapide pour amener rapidement le jugement dernier. l’une des messagères fait son retour sur terre.
madalena, t’es libre. de retour dans la capitale, résidence principale de votre royaume.
petit sourire en coin, putain de garce aux cheveux de feu envahissant l’espace en passant la porte, elle s’infiltre, prend place dans la chaîne alimentaire. bien au-dessus de l’homme. elle bouscule d’un coup d’épaule sans filtre, sans regard ou excuse une serveuse sur son passage. dégage, salope. un verre éclate derrière ton cortège, fait tourner la tête de quelques mangemorts te survolant, les dérive, les perturbe avant qu'ils ne reprennent leur marche. les éclats luxueux effleurent tes escarpins, manquent de taillader la peau fine de tes pieds. empotée. si t’étais pas de si bonne humeur, à ta manière, tu lui ferais un procès. mais autre chose t’attend. de bien plus important. juliette.
c’est le retour de la pute de satan, venue embrasser sa seule et unique maîtresse. léchouille poisonneuse sur l’âme noire de la reine. tu rends grâce, va tfaire mettre seigneur avec satan. tu trompes ta reconversion forcée. tournes ta veste à la première occasion, à tes premières croyances. t’es sujet que d’une femme, madalena. c’est lilith que tu préfères admirer et aimer madalena. c’est satan que tu te tapes juste pour rester auprès de la reine du royaume du Mal. tu ne te prosternes que devant une seule et même personne. même pas un homme, même pas satan qui n’est que prétexte. et alors, ta reine noire se présente devant toi, assise sur une des chaises du café comme s’il s’agissait de son trône fait d’os et d’or. juliette. le sourire qui stagne, grandit peut-être un peu plus.
première fois depuis ton retour. c’est presque sincère, alors que tu t’approches.
première fois depuis ton retour. c’est ta véritable personne qui se présente devant elle. terminé les faux-semblants, le diable reprend possession de ton corps. elle s’élève la reine du chaos, paraît plus belle encore que deux ans plus tôt. toujours plus jeune, secret du coeur déchiré, brisé, en sang, de ses victimes. et pourtant, c’est pas un premier cheveux blancs que jvois là, dans ta tignasse corbeau ? tu la prends contre toi. tu m’as manqué putain. et c’est le cas, réellement. elle est la seule à t’avoir manqué. outre flip et ta vengeance qui font frétiller ton sang d'excitation. tes lèvres contre sa joue pour un baiser mortel dont elle se relèvera sans aucun souci. intouchable. ou presque. parce que madalena, t'es devenue princesse, bientôt reine de ton propre royaume du Mal. ou peut-être du tien, juliette chérie ?
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Message Sujet: Re: lilith. (juliette)   lilith. (juliette) Empty Mer 15 Mai - 12:28

Madalena. Madone des Enfers. Créatrice des pires saloperies. Madalena, soupir funeste avant le grand désastre. Appel au chaos d'un sourire. A la disgrâce en quelques mots. Madalena, ensorceleuse des âmes naïves, jouant du piano sur les corps mal-aimés, tirant le son de la folie, de l'éternelle souffrance. Phœnix jaillissant des cendres qui l'ont poussées à trouver refuge dans les ombres des sempiternels flammes bénites. Mada, soufflé du bout des lèvres amères, souvenir fugace d'une ambiance chaotique parsemée par leurs deux voix de pécheresses pour mener les hommes à ployer les genoux, les femmes à l'ultime folie. L'endroit est parfait pour les retrouvailles d'un duo vipérins, les langues de serpents prêtes à cracher leur venin sur la prochaine cible, à irradier de colère en paroles doucereuses sur ceux qui les ont menés à l'illusion de la défaite. Et au fond, à savourer le sucre de la réunification. L'absence a été rude bien que comblée par les tirades souvent envoyées en cachette. Personne ne doit savoir ni entendre. Le lien est incassable, couler dans le moule de l'amitié infâme. Reliées par le fil d'or d'une fidélité à la torture sans jamais s'effilocher. Ou presque. Elle ne sait pas, Mada, à quel point elle a fauté. La langue s'est déliée, prémisse d'un scandale qui l'a mené à devenir pécheresse parmi les nonnes rigidifiées par leur foi. Juliette, trop bavarde, les mots ont trébuchés dira-t-elle, sorties dans un moment d'égarement. Peut-être qu'elle avait bu, peut-être qu'elle était ailleurs. Ou simplement, n'était-elle qu'avide de mouvement dans l'ennui perpétuel qui active sa vie. La capricieuse a bien finie par mettre le doigt sur l'interdit cherchant à voir ce qui en sortirait. Le secret est au fond de la poitrine, pesant parfois mais la conscience est absente, l'empathie désintégrée, l'envie de passer à autre chose plus forte que l'envie des aveux et du pardon.
L'élégance au bout des doigts, elle laisse tourner le bout de son ongle le long du bord de son verre où baigne un vin blanc, le cristal sifflant discrètement sous l'incisive peint de carmin. Le sang sur les doigts, sur les lèvres, tâchant ses yeux qui en ont trop vus. Les prunelles ont connues la luxure trop tôt, observant une mère s'abandonner aux bras d'amants passagers, un père lorgnant ailleurs, toujours ailleurs que sur sa femme. Trop tôt ses lèvres ont été entachées par les baisers curieux d'hormones en constante éruption. Juliette, née du sein d'Aphrodite, quémandant les vices les plus impures auprès d'hommes qui ne satisfont jamais rien, qui ne comble jamais vraiment le vide. Rien qu'une fois, elle a été proche de la félicité amoureuse, l'effleurant du bout des doigts pour que finalement il lui échappe. Elle craint encore les penchants du cœur qui bat parfois trop vite. Encore aujourd'hui, l'angoisse d'être captive d'une autre âme lui tord l'estomac. Il n'y aura que dans l'au-delà qu'elle se le permettra. Ici, rien ne peut la faire dévier du chemin qu'elle s'est tracé. Droit vers la gloire. Droit vers la fortune. Droit vers la puissance. Les rêves n'en sont pas. Des fantasmes devenus ambitions. Elle veut tout. Avide. Affamée. La recherche constante d'un néant à remplir étiole l'âme, la remplie simplement d'une vive frustration. Agitation fugace au-delà du verre caressé, elle attrape le feu d'une chevelure parfaite. Témoin de la bousculade, du regard qui condamne l'importune, de la damnée qui finalement oublie et s'avance vers elle. Madalena. Sainte-Madeleine, maîtresse des puissants, des hommes, des faibles, des fourbes. Le sourire est de connivence lorsqu'elle atteint leur table. juliette. La Sartier observe, décortique les moindres détails d'un changement, même minime, d'une fêlure ou d'une dorure en plus. Plus puissante encore, tu as l'air aussi assoiffée que moi, prête à pourfendre le monde en mille morceaux pour y jeter ta rage. Madalena. Le nom entier pousse des lippes honorée du même sourire, le plus fidèle à celle qui vit au fond de son être. Ici, pas de masques, pas d'artifice. La beauté de la laideur est mise à nue, peu importe les regards curieux qui tombent sur leurs silhouettes de nymphes jetées à l'océan du petit peuple.
L'enfer brûle au fond des prunelles, défilant sur l'univers avec le mépris d'une souveraine jamais satisfaite. Pas tant que le sang ne coulera pas. Tu veux te noyer Mada ? Dans l'hémoglobine noirâtre de toutes les victimes que tu es prête à faire souffrir ? Qu'est-ce que tu viens chercher, au fond, en revenant à la surface ? Elle se relève Juliette, délie ses membres dans une lente ascension jusqu'à l'étreinte qui lui insuffle une énergie qu'elle pensait perdue. tu m’as manqué putain. Ses bras qui, comme des cordes, l'entourent se resserrent un peu plus, laissant naître un sourire nuageux au coin des lèvres, plus doux pour un visage d'ange déchu. Toi aussi, un peu trop d'ailleurs. à jamais, ta présence restera essentielle. à jamais, j'aurais besoin de la fièvre dont tu es toujours atteinte. Les corps se séparent, fusion furtive des lèvres contre la peau. La faucheuse et son baiser de la mort, détraqueur aspirant le bonheur. Mais ici, il est inexistant. Factice. Il n'y a rien à grignoter chez moi Mada, oublie ça. Juliette se rassoit, claquement sec pour un serveur passant non loin mais le regard ne quitte pas celui de son double maléfique. Alors ? La remontée des Enfers a été rude ? Les jambes se croisent, posture d'une détente infinie mais l'attention bien aiguisée. Raconte moi toute l'étendue de ton calvaire, j'ai hâte. Le serviteur débarque, habitué à n'être rien de plus qu'esclave des princesses aux mains d'or, le mépris coule des yeux mais pas des lèvres et de son sourire à un million de dollars. Qu'est-ce que Mademoiselle Lankford prendra pour fêter son retour ? Faisons couler l'ambroisie dans nos gorges insatiables. Enivrons nous à l'excès pour célébrer ta résurrection. Mais surtout, Mada, je veux être la première à entendre les psaumes de tes envies sanglantes et dévorantes.

@madalena lankford lilith. (juliette) 697000959 lilith. (juliette) 3227196488
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Message Sujet: Re: lilith. (juliette)   lilith. (juliette) Empty Ven 7 Juin - 15:38

puanteur des enfers comme une odeur d’enfance. là où les souvenirs reviennent, où le sentiment d’être à la maison t’assaille. l’étreinte de deux coeurs froids enveloppés de chaleur humaine, tu te recules et pars t’installer sur la chaise en face d’elle. deux trônes se faisant face, s’opposant dans l’union. toi aussi, un peu trop d'ailleurs. sens-tu le moment venu de se séparer ? l’abandon quand les choses deviennent trop indispensables, l’abandon quand les personnes prennent trop de place dans une vie. c’est la puissance des courtisans autour d’une reine. s’approcher au plus près pour tirer les cartes, pour influencer les choix jusqu’à la chute. éclat d’une couronne contre le sol, elle roule sur la pierre froide pour s’arrêter aux pieds d’une autre. les tiens. tu courbes déjà l’échine pour l’atteindre, la ramasser et la poser sur tes mèches enflammées. paraît que ça me va mieux qu’à toi.  alors ? la remontée des enfers a été rude ? regard l’un dans l’autre, un rire et tu replaces tes cheveux derrière tes épaules. un jeu d’enfant, j'ai l'air d'une parfaite petite religieuse coincée non ? ça a marché pourtant, la tromperie. t'as joué la fausse sage, la serviable et rédemptrice. la tête sur ton menton qui se pose, le sourire sur les charnues rouge sang. aucun regard pour le serveur sans intérêt qui vient d’arriver, ni pour la carte. les mots suivants, que tu gardes pour toi, s'impatientent et tu serais presque exaspérée d’être interrompues, autant que s’il ne s’était pas empressé de venir à vous comme le bon chien appris. mais t’es également prudente, comme toujours. les oreilles écoutent, prêtes à délivrer à n’importe qui pour se faire de l’argent. les oreilles traînent et tu sais que ton père ne te laissera pas tranquille sans te faire suivre, prêt à te renvoyer d’où tu viens. qu'est-ce que mademoiselle lankford prendra pour fêter son retour ? le sourire qui augmente, démon libéré du cloître des religieuses qui s’épanouit de plus en plus. l’alcool, liquide banni du couvent alors que soeur thérèse cachait sa bouteille sous son matelas. puis qu’elle n’a plus trouvé ensuite, le liquide ayant délecté ton être. un dom pérignon oenothèque. réponse évidente qui découle de tes lèvres, elle est capable la carte de crédit noire contenant bien plus d’argent que n’en aura jamais de toute sa vie l’homme debout à ta gauche. ni les générations qui le suivront lui, à trimer pour payer les factures, nourrir les bouches parasites de la société. votre société. je te laisse choisir l’année. l’honneur. celles des temps anciens, de celles où vous n’aviez encore poussé aucun cri. vos vies non encore conçues mais prédites par la déesse hell. réincarnation de la sartier. et toi, madalena, qui es-tu ? jumelle cachée hors de l’histoire, effacée par les conteurs, effacée par hell en personne ? pour qu’il n’y ait qu’elle, reine des enfers. jt’ai laissé trop longtemps gouverner le monde seule, juliette. mais c’était l’horreur oui. la concession d’une fille peu habituée à la vie austère sans artifice. gris, noir, vierge ont rythmé ta vie pendant ces longs mois, argent, or, pouvoir t’explosent à la figure. t’y plongent pour te noyer, pour rattraper le temps perdu. la confession d’une fille qui aurait pu devenir folle, les prières encore en tête dans une ambiance d’horreur. la gourmandise en guise d’apéritif que t’attrapes entre tes mains, l’attente du serveur avec votre bouteille. jvais lui faire payer. tes yeux dans les siens, la promesse fatale. un croc dans l’aliment, du même genre qu’il prendra, flip. t’en prends un autre, du même que tous ceux qui ont participé parmi tes connaissances seront mangés. non, plutôt déchiquetés entre les mâchoires des chiens. qu’est-ce que j’ai raté ? paraît que zaira est sorti du nid ? rire moqueur pour la fille, la conversation que tu détournes pour le moment. l’intérêt qui se porte sur la ville de new-york et ses ingrats habitants, sur la vie de ta douce et acide amie. il paraît qu’il y a zarai et beaucoup d’autres choses dans ta vie qui s’écroulent en ce moment juliette. tes frères, le retour de ton amant d’autrefois, le retour des fantômes de ton passé en armée rangée devant les remparts de ton château. plus forts, plus robustes, plus puissants pour t’achever. tu m’attendais pour t'aider ? ou pour t'achever définitivement ? mutuellement, je mourrai que de tes mains.

@juliette sartier lilith. (juliette) 3794924939
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