(vague à l'âme) ft lio

Mélodie régulière, qui ne te laisse aucun répit. Les cernes accablant ton charmant visage, poupée est usée. Les secondes qui défilent, les minutes puis ces satanaient heures qui glissant sur le firmament. Les paupières qui se ferment, laissant cette pénombre rassurante t’enivrer, Morphée qui devrait te porter, mais tu n’y arrives pas. Anxieuse que tu es. Cet organe qui bat trop fort, qui ne te laisse aucune seconde de répit, t’aimerais qu’il s’arrête, qui te laisse trouver la paix, qui laisser ton sommeil s’atténuer, mais non. Incapable de supporter cet imbécile qui bat dans ta poitrine. T’aimerais tout abandonner dont les médicaments, tout pour pouvoir en finir, mais tu as toujours le visage de Lio te faisant promettre de pas abandonner. C’est sans nul doute la chaleur de sa main qui avait fait que tu ne pouvais pas l’abandonner, tu ne pouvais pas le faire. Tu avais tout laissé derrière toi que ce soit tes amis ou ta famille. Lio il fût l’étoile brillante de ta voûte, les opales qui l’observaient dés qu’il était là, tout le temps pour dire. Durant tes deux mois à attendre ta mort jusqu’à ce que le biper sonne, puis un mois à l’hôpital, tenant compagnie, même quand tu dormais, le repos étant l’une des choses importantes de ta convalescence depuis que ce maudit cœur bat en toi. Boumboum. Puis la clinique de convalescence et de repos, à peine sorti y a trois semaines que te voilà à jonché les murs malsains de cet endroit où tu avais la plupart de tes affaires. Tu deviens folle poupée, ça résonne si fort dans ta tête, les larmes qui torture tes lèvres gercés, l’endroit n’est pas fait pour toi, tout comme la terre, pourquoi ta place serait ici ? Les idées sont parfois sombres, du pourquoi ta vie était plus importante que celle d’un nombre, tu regrettes parfois d’avoir accepté, de t’être jeté dans des abîmes que tu ne connais pas. Tu les travers en long et en large depuis ces semaines avec cette chose en toi, sans jamais te retrouver, ton néant n’est plus là, il est différent, bien trop. Comme un monde meilleur caché dedans, ce cœur te fait vriller, t’usant un peu plus. Mélodie trop brutale, la télé qui essaye de gagner face à cette musique que tu supportes depuis quelques mois. Une douleur psychique, mais bien réelle. Pas habitué à tout ce bruit , le cœur qui résonne dans ta tête, dans ton corps, portant ton âme à bout de bras, essayant de la faire vivre. Mais tu doutes de tout, le cœur de quelqu’un d’autre qui bat dans ta carcasse, t’avais pas évalué toutes ces choses avant d’accepter à la demande de ton bébé, petit frère dont l’adn coulant dans ses veines n’était pas tienne, pourtant ton ancien cœur l’aimait, celui-ci s’emballe aussi, mais en sera-t-il ainsi pour les autres . D’autres être que tu devais affronter, cesse de te terrer seule dans le noir, attendant le bon moment. Moment qui n’existera sans doute jamais. Tu lui as dit que tu avais vu Andreas, tes opales l’avaient vu, mais pas les siennes. La porte qui s’ouvre sur le bouclé, tes lippes qui s’étirent, tu te redresses, séchant tes larmes qui ne cessent de te mettre à terre. La peur est tienne, peur qui casse toutes cette beauté de la vie découlant dans tes artères, à présent. T’es en vie. Et t’arrives pas à te réjouir, car la peur te mange, te nourris, une peur qui émane de différente personne. « Hey , tu m’as manqué, tu étais chez qui cette nuit ? » Le petit matin, alors que la nuit n’est pas passé ici, pas pour toi.
@lio stevenson (vague à l'âme) ft lio 1967697819

« vague à l'âme »

@odaleen stevenson & @lio stevenson

ϟ difficile de se dépêtrer du grand frère quand il n'y avait aucune apparente raison de le quitter, les bêtises qui menaçait toujours et lui qui s'inquiétait. impossible de le rassurer sur le fait, même avec toute la bonne intention du monde, lio complètement incapable de savoir ce qu'il ferait s'il avait l'occasion de quoi que ce soit, regrettant déjà de se poser la question. c'est un peu de douleur rassurante qui manque à sa vie d'avant, et les façons d'y remédier facilement. toutes les raisons du monde de quitter la morphine et pourtant un vide qu'aucun de ses frères et sœurs ne sauraient remplacer nullement. difficile de se dire prendre la bonne décision quand aucun signe ne l'indiquait, quand aucune épiphanie métamorphose n'avait encore eu lieu malgré les joues qui passaient. impossible de se trouver un plan de vie du jour au lendemain après avoir passé tant de temps à jouer les enfants, il le savait.

le chemin qui se fait facilement, la force de l'habitude qu'il avait prise malgré lui, odaleen qui avait choisi le pire quartier pour récupérer, il lui avait dit. ça sent la clope et l'alcool dans toute la rue, d'autres vagues odeurs dont il n'a pas envie de se rappeler ; ces coins de new-york qu'il a toujours tenté d'éviter, avec son amour des belles choses, sa passion des parures des quartiers huppés - encore une chose qui de son ancienne vie lui manquait, l'argent facile qu'il n'avait jamais eu le moindre scrupule à dépenser. un regard noir au voisin alors que la clef s'enfonce dans la serrure, le double dont il a difficilement su se parer, au moins la conscience tranquille sur ce point, si la moindre chose venait à arriver. et elle qui n'en aurait presque jamais voulu, à se draper dans sa solitude désemparée, quitte à en cas de problèmes se retrouver isolée.

et l'enfant capricieux qui n'aurait pas su y croire, qui avait tout nié en bloc, les cris, les pleurs et la voix perçante, jusqu'à ce qu'elle ait le cœur de ne pas abandonner. le sacrifice était gros, lio l'avait compris malgré lui. des semaines passées à se guérir et à la regarder lutter desquelles il n'était toujours pas remis, pas préparé à voir un jour sa sœur dans un tel état de fragilité. qui sait, quand il ouvre la porte, pourquoi il a lutté, pourquoi il n'a jamais abandonné. oda émis comme un chuchotement, pas envie que tout le monde les entende alors qu'elle tentait à ce point de se cacher. tu m'as manqué encore plus, je déteste ne pas pouvoir rester la nuit. je pourrais dire aux autres que j'ai retrouvé des amis, rester, ils n'en diraient rien, tu ne crois pas? la décision fort déraisonnable et tous les jours le même manège enfantin, juste que ça lui fait trop de mal de s'imaginer partir et de ne jamais la retrouver, que ses nuits sont sans rêves quand elles ne sont plus passées à ses côtés. je suis chez alexander en ce moment, il m'a créé un compte en banque, on a fait un test d'orientation qui n'a rien révélé d'autre que j'aurais définitivement dû naître riche pour des raisons de santé. tu nous manques tellement, qu'il omet, parce qu'elle le sait. hâte que son myocarde soit prêt.

DESIGN ϟ VOCIVUS // AVATAR (C) dark dreams / thestral

Puis le rayon de soleil est là, il est la lumière dans ta nuit, t’aurais jamais su qu’il était cet être si tu n’avais pas disparu. Disant adieu à tous vos souvenirs en famille, à tout cet amour que tu as toujours ressenti avec eux. Une chance inouïe d’être dans une famille, d’être protégé, d’être une personne considérée malgré ses choix. T’aurais aimé laisser des mots comme : vous savez je vais guérir, je vais aller mieux. Mais t’avais abandonné, t’avais décidé que ta vie devait prendre fin, car tu ne voulais plus voir la déception naître dans leurs opales, tu ne voulais plus souffrir de leur peine. Lio. Être que tu ne comprenais pas, désireuse de le protéger, mais tu peinais à le faire, tu ne pouvais t’accrocher à sa vie si terrible, alors que tu t’essoufflais en une seconde. T’aurais aimé tenir sa main bien avant, le soutenir mieux, l’apprendre comme une note mélodieuse de musique. Il est devenu indispensable le bouclé à ta vie. Il est la raison de tes yeux qui s’élèvent vers la voûte quand t’es déjà saoulé d’être en vie. Ivre d’une merdique, devoir affronter les autres, t’expliquer. Il est le seul qui n’a pas de question, connaissant les réponses que les autres Stevenson désirent. Ta mort n’est que songe à présent, mais jusqu’à quand. Tu le sais que seul les vrais sont là, la fratrie qui ne t’aurait pas laissé t’envoler comme hirondelle sans se battre, oubliant que la force en toi, n’était plus apte à supporter de se déchaîner contre la vipère, la vie. Ces mots te font sourire, laissant une douleur s’installer dans ton myocarde. Ce cœur il réagit comme jamais le tien ne l’avait fait, il n’est pas tien et tu ne le comprends pas. Un jour tu parviendras, ou pas, à le conjuguer à ta vie, à l’aimer comme l’autre, si imparfait. Qui ne se combinait malheureusement pas au futur. « Non, tu dois continuer à dormir loin de moi … » Tu souris poupée en sachant que c’est pour son bien, votre bien. « J’irais bien, je vais bien … » Pas trop sûre de toi sur tes derniers mots. La fatigue qui use, l’envie de liberté, de ne pas te terrer dans les ténèbres pour éviter de faire succomber d’autre cœur que le tien. A l’abris du monde et de ces malheurs qui se hissent au-dessus de ta tête comme l’épée Damoclès. Pour son bien, lui qui décroche, lui qui n’a pas à lâcher la bouée pour toi, tu ne seras pas l’épine de lio, qu’à était Rose pour Jack. Tu lui laisses la bouée Stevenson pour l’aider, pour qu’il survive au démon, tu survivras à cet organe qui n’est pas en accord avec toi. Tu ouvres tes bras avec douceur pour qu’il vienne s’y plonger, t’en as besoin, envie de sentir sa chaleur se fondre à la tienne, oublier tes maux qui ne cessent d’être dissimulé par tes soins, à ton seul proche encore à tes côtés, par ta faute. Tu ris de bon cœur ? Tu ne sais même plus si ce cœur est la raison de tout cela, il est peut être juste un moyen de survivre, sans jamais être tien. Appartenant sans doute toujours et à jamais à cet autre être l’ayant abandonné en donnant son dernier, ton dernier souffle t’a été volé par l’organe rouge, qui te permet de t’imaginer un simple futur avec eux. « Comment se passe la cohabitation avec Alex ? » Tu l’observes de tes opales, cherchant le moindre indice avant qu’il ne te laisse ses mots te guider. « Naître riche ,ce n’est pas une mauvaise chose. » que tu dis en rigolant. « Mais tu trouveras ta voie, je crois en toi. » tes lèvres s’imposant sur son front. « Un petit déjeuner ? » estomac bien plus en accord avec toi qui râle de faim, une nourriture saine, alors que t’aimerais juste manger sucrée et bien gras. C’était beau d’imaginer des choses peu saines fondre sur ta langue, bien plus plaisant que du sexe.
@lio stevenson (vague à l'âme) ft lio 1967697819

« vague à l'âme »

@odaleen stevenson & @lio stevenson

ϟ mais moi je ne veux pas murmuré sans y croire, l'habitude de leur laisser le dernier mot, de n'avoir à leurs yeux que des idées irrationnelles dont il saurait vite se démêler. sincèrement envie de rester ici pour toute une vie, à surveiller les battements de cœur de sa grande sœur, à se réjouir de chacun d'entre eux, après avoir tant veillé pour les écouter de façon plus stable qu'ils ne l'étaient. pour chacun d'entre eux un remerciement différent, et le bip bip des machines une douce mélancolie qui a des nuits su le bercer. forcément que ça allait aller, puisque ça le devait. crève-cœur que de devoir s'habituer à vivre loin d'elle maintenant que le pire est passé, alexander qui comprend tristement que les cauchemars à son sujet continuent de le hanter - qui reste malgré tout très loin de la vérité. j'ai envie que tu retrouves un appartement bien, où tu sois en sécurité, tu sais pour toi je me remettrais à travailler. je ne sais pas combien je me faisais exactement parce que je n'étais pas en état de compter mais shiva m'aurait toujours laissé de quoi me loger. une pause, le temps de voir la colère parvenir, puis de ne pas se raviser. si je ne peux pas dormir ici, je ne vois pas comment cet endroit peut être mieux pour toi... la logique qu'il estime implacable, sans admettre combien ses années d'errances dans ce genre de quartier ont pu le fragiliser.

la réponse sur laquelle il ne revient pas. déjà vu les cicatrices, déjà vu les multiples intubations, les intraveineuses sur toutes les articulations. je vais bien pour détourner la question, une trop possible remise en cause des derniers propos. pas moyen d'obtenir une réponse franche et depuis longtemps - tout en sachant que si ça allait bien, alors elle aurait su revenir. oda qui n'a jamais su faire une croix sur un décès qu'elle avait si longtemps préparé, et lui qui attendrait. avec alex, forcément bien. ses voisins ont un chien et j'ai réussi à négocier à le promener, donc ça me fait faire quelque chose de mes journées. j'ai tenté d'apprendre à devenir infirmier, aussi, pour être resté longtemps à tes côtés, mais je suis trop stupide tu sais. réelle conviction dans ses propos. rien de salvateur à annoncer, alex qui a longtemps tenté, jamais réussi. si j'étais né riche j'aurais pu avoir une personne pour me lire tout le cours et je n'aurais eu qu'à m'en rappeler, pas à le déchiffrer. petit sourire en coin, la conversation qui revient souvent ; tous les beaux bijoux de shiva qu'il aurait pu s'offrir et représenter.

lio qui s'approche plus encore de la grande sœur, qui accepte volontiers son baiser. se réfugie directement contre son épaule, l'odeur qui lui avait tant manqué. un silence qu'il laisse planer, le temps de s'imprégner de sa douceur, de rassurer son myocarde à lui de sa santé. le jeune adulte qui se détourne un moment, tu as meilleure mine, avant de profiter à nouveau de sa présence - pas de mots pour définir combien elle lui avait manqué. j'essaye de manger vegan maintenant, j'ai appris que c'était meilleur pour la santé. peut-être qu'avec ça tu vivras plus longtemps tenté fébrilement, toujours inquiet de la voir disparaître d'un moment à l'autre, bien au fait des conséquences d'un nouveau myocarde et de ce qu'un miracle ne ferait pas. tu penses que tu pourrais tenter, les lèvres qui en deviennent sèches d'angoisse et de stress. tout pour lui rajouter quelques années.

DESIGN ϟ VOCIVUS // AVATAR (C) dark dreams / thestral

Les prunelles qui s’élancent sur le plafond, il le sait ce n’est pas sa place à tes côtés à présent. « impossible. » tu lui offres un sourire malgré tout, tu ne veux pas l’offusquer, t’aimerais l’avoir à tes côtés aussi, il t’apaiserait de sa respiration t’aidant à t’endormir comme à la clinique, mais tu ne peux pas lui demander de continuer de se sacrifier pour toi. il a déjà tant donné. T’as déjà trop demandé à ton petit, tu ne peux pas continuer à le faire. Mentir et se torturer pour toi. les entendre parler de toi, s’inquiéter pour toi, il avait tant à porter sur ses frêles épaules déjà déstabiliser par ses propres maux. Tu t’en rends compte qu’avec lui tu avais été égoïste, tu t’en veux, ce maudit cœur qui brûle dans ta poitrine. « Lio … » Tu l’observes ce bout d’amour qui fait battre étrangement ce cœur. « Tu n’as pas à t’occuper de moi, je suis la grande sœur ici, laisse-moi t’aider moi et pas l’inverse, cette fois. » laisse moi me sacrifier pour toi, cette fois. Le regard qui le supplie le jeune. La bonté dans ses yeux tu la vois, tu veux plus clair dans ton frère, tu le connais beaucoup mieux, à trop vouloir le préserver, tu t’étais éloignée de lui, bêtement. Et le retrouver fût un réel bonheur. « Il est mieux pour moi, car je sais que pour vivre, je ne dois pas faire d’erreur. » ta vie est encore un pourcentage, une possibilité de te voir mourir sous ses yeux et possible. Tu peux encore flancher avec ce cœur, le rejeter, alors au vu de comment tu l’acceptes, rien n’est gagné, mais tu les tais ces possibilités. « Dis-toi juste que je suis là, c’est le plus important. » puis tu avais un chez toi, avec Orlando, avant que tu ne quittes tout, lui comme cette vie bien trop rangée, en apparence.
Tu te remémores tout ton parcourt depuis ces derniers mois, ces longs mois de douleur, cette cicatrice aussi longue qu’un bras qui s’impose sur ton torse. Tu n’arrives pas à ne pas ressentir la brûlure parfois, ça gratte, comme l’envie d’ouvrir la cicatrice pour te retrouver le cœur en main, à hésiter à le détruire et à t’évanouir dans l’oubli. « T’aimerais pas avoir un chien, toi ? » Tu ne sais plus qui demandait à chaque noel à avoir un animal de compagnie, mais pas les moyens, pas assez, toujours ta faute. Tu as toujours été celle qui demandait tellement de soin, tellement de thune que t’abandonner dans un trottoir aurait été la meilleure des choses à faire, t’y crois dur comme fer. Le cœur qui bat, comme toi tu sais te battre, mais ton monde est fragile, la peur de tout perdre en une montée de fièvre tant de chose qui te rappelle que votre union à ce cœur et toi est si délicate. « Arrête, s’il te plait , arrête. » Le myocarde en crise, quand tu l’entends tu aurais envie de lui jeter toutes les merveilles dont il est capable, dont il a été capable pour toi. Il est juste incapable de meilleur pour lui, tu l’attends la prochaine fois qu’il tombera, tu seras là, la main tendue vers lui pour le relever, même si tu dois y laisser ta peau. Capable de tout et du plus fou par amour, toujours. Comme abandonner des derniers moments de bonheur pour protéger les tiens. « tu es capable d’énormément de chose, beaucoup, je crois en toi, énormément. » Tu lui offres un sourire en pinçant un peu tes lèvres. « alors faut juste tu trouves ta voie, les animaux peut être ? pourquoi vouloir te retrouver dans mon monde, il est si moche. » La médecine est si complexe et si horrible de côtoyer la mort sans être sûr de rattraper la vie d’une personne. « Je t’imagines parfaitement en riche … » Tu rigoles alors que ton cœur implose dans tes éclats de rire, il l’entend ton frère, ce cœur qui ne cesse de vouloir vivre à l’unissons avec toi ?
l’effluve de Lio qui enivre ton nez, tu te laisses à fermer les yeux dans un régal du moment. Oubliant que tu n’étais qu’une putain de condamné à mort, qui avait accepté de porter la mort sur ses épaules, pour partir, prouver que les meilleurs ne partent pas les premiers, car les meilleurs des Stevenson étaient encore vivants, juste à souffrir de cette date de péremption qui était tienne. « si on se fit à mon visage on va dire ça … » Tu souris pensant à cette balafre sur le corps, si longue, notant le chemin parcouru. « tu sais je mangeais que du poisson avant déjà et le médecin hésitait sur le fait que ce soit une bonne idée … » Tu soufflais, gardant toujours au plus prés lio de ce cœur, continuant à chanter d’une façon différente de l’ancien. « Tenter de manger végan, oui, je pense mais faut voir avec les médecins, tu sais comment ils sont … » Tu n’étais pas sûr qu’il parlait de ça. « Tu sais je pense que je vais aller voir Andreas … mais que cette fois je vais vraiment l’affronter. » comparé à la dernière fois où tu ne l’avais qu’observer, silencieusement dans le noir.

@lio stevenson (vague à l'âme) ft lio 1967697819

« vague à l'âme »

@odaleen stevenson & @lio stevenson

ϟ n'importe quoi déclaré brutalement, l'enfant buté devant un problème résolu il y a longtemps. si c'était moi qui était tombé malade, t'en aurais fait mille fois plus, et je n'aurais pas eu à vivre ici. ça je le sais. jamais satisfait de ne pas suffire alors qu'il est la seule personne qu'elle accueille encore, tout à fait au fait qu'il n'aide que par sa présence, rarement plus, jamais autrement. prunelles vert d'eau tournées vers le bas, le temps de contenir son anxiété. le discours trop prenant pour une heure si matinale, mais qu'il ne peut empêcher d'initier. ce n'est pas de la gentillesse, ce n'est pas quelque chose de chevaleresque, tu es ma sœur, et tout valait le coup pour te garder avec nous. ce que j'ai fait, tous l'auraient fait, si ils avaient pu. pas de reproche malgré la pointe adressée, juste qu'ils auraient pu être tellement à se relayer à ses côtés ; qu'elle aurait eu un endroit à dormir chaque soir et de nouvelles fleurs tous les jours sur sa table de nuit. les enjeux qu'il a entendu, faute de les avoir compris tous les jours pendant de longues semaines, qu'il a compris suffisamment pour ne plus lui faire remarquer. trop compliqué de mourir devant tant de personnes, toujours aussi difficile d'avoir survécu à son propre myocarde et d'avoir tout à vivre une fois de plus. tu m'aurais jamais laissé dormir dans ce taudis malade, tout en sachant qu'il avait fait pire, à ne jamais oser se pointer chez aucun de ses frères et sœurs après avoir consommé, avec dans sa poche quelques sales billets qu'il n'auraient jamais souhaité voir dans une maison qu'ils habitaient. coucher chez des clients ou dans les chambres du club qu'ils n'auraient jamais voulu pour lui non plus.

la main qui passe rapidement sur les yeux trop vite mouillés, grande inspiration, avant de retenter. excuse moi, mais cet endroit me stresse tellement, il n'est pas bien pour toi... la main qu'il agrippe, le pouls rapide et fort qu'il sent contre son derme, dont il est sûr qu'il ne se détachera jamais - parce que ce serait comme s'il l'abandonnait. ça fait longtemps que j'aimerais bien. ou un furet. j'ai jamais su trancher. mais les parents m'ont dit d'attendre que j'ai une maison, une situation. toujours doués pour ramener les choses telles qu'elles sont, leur fils qu'ils ne supportent pas voir les poubelles ou ils ne savent quoi ; lio qui n'a jamais souhaité leur parler de comment il vivait. qui réduit avec eux ses conversations à de simples banalités quitte à les faire s'indigner. un mince sourire quand la question d'un futur emploi revient, les animaux auxquels il a longtemps pensé, juste une chance que la filière soit bouchée. tout le monde veut s'occuper des animaux, et tout le monde est doué pour ça. pas envie de lui annoncer les choses dans lesquels il se trouvait moins médiocre, risque trop important de la rendre malheureuse en temps de crise déjà trop important. sans doute qu'elle verrait toujours le meilleur en un frère qu'elle avait vu grandir toutes ces années, mais personne d'autre que shiva qui s'était jamais arrêté pour l'employer. en revanche j'ai eu un contrat dans une agence de mannequinat. ça me fait toujours ça pour moi, si ça fonctionne, en tous cas ça me plait bien jusque là. le premier shooting qui avait paru beaucoup plus naturel qu'il ne l'aurait jugé d'un premier abord, et les compliments dont il n'avait pu se lasser, tout à fait prêt à recommencer. apparemment ça peut bien payer. toujours cette idée de bijoux en tête plutôt que d'un toit qui lui serait réservé, pas enclin à s'imaginer seul et isolé alors que ses vieux démons seraient juste à la porte d'entrée. subitement les propos qui ne peuvent que l'interpeller, le nom d'andreas qu'il n'a pas entendu depuis un moment maintenant. pourquoi lui avant un autre, qu'il se sent obligé de demander. un franc sentiment d'éloignement depuis que les deux ont choisi momentanément des chemins différents, lio qui donnerait tout pour être plus pris au sérieux dans sa tentative de sobriété, qui aimerait ne pas être encouragé.

DESIGN ϟ VOCIVUS // AVATAR (C) dark dreams / thestral

Le voilà le lio. Ton regard devient tendre avec un brin de dureté. Ton rôle de grande sœur, de le faire passer avant toi. comme pour tout. « ouai mais là c’est moi qui est … » tu n’oses pas dire la suite et pourtant. « été malade. Alors, oui tu n’aurais sans doute pas vécu ici, car toi t’es bien plus précieux que moi. » pour toi. il est bien plus précieux que ta vie, comme les autres. Ils t’ont façonné, donné de l’amour à bout de champ et à bout de force. Tu ne peux pas les laisser prendre pour toi, tu ne peux pas laisser ton frère imaginer que ce serait pareil, car il a raison, vous n’auriez jamais laissé faire ça. Tu tends ta main pour prendre la sienne, ton sourire s’imposant, luttant contre la mélodie qui se joue en toi, te donnant des nausées. « Tu sais que tu as été mon bonheur Lio, je ne te remercierais jamais de t’être incrusté dans cette envie de vous laisser en paix. » Tu le remercierais tout autant que tu le pouvais, tu le sais, mais tu as encore du mal à vrai dire à accepter ce cœur, ton cœur comme dirait les autres. Mais ce n’est pas le tien, toujours la sensation d’avoir un alien en toi, un lutin farceur qui frappe sur des tambours dans ta tête, laissant des maux de tête, car tu ne la supporte plus cette cacophonie. « Je sais ils l’auraient tous fait …. Je suis la méchante dans l’histoire, mais je voulais plus vous voir triste, espérer pour moi, alors que je n’avais plus aucune envie de m’accrocher à la vie … » Tu pinces tes lèvres entres elles, les iris plongeant dans les siennes, tu le sais que ça le touchera, mais tu n’as pas changé de refrain, car tu es supposément sauvé, tu le sais que trop bien. « Non, t’as raison je n’aurais pas laissé ton cul ici, mais le mien, si. » tu l’embrasse sur la joue. « Je suis là, je ne sais pas si c’est pour longtemps, on le sait très bien qu’en une seule seconde, je pourrais finir à la case départ … » le cœur qui se fait rejeter, et comme l’avait dit le médecin, fallait que toi tu l’acceptes et t’y arrivais pas, tu n’arrivais pas à te conjuguer entièrement avec lui. Pourquoi un autre ange, avait dû laisser sa place sur cette terre. Tu le sais que trop bien que ce dernier fût à un âge comme le tien, pour que tout soit compatible, alors pourquoi toi, et pas lui ? tes douleurs ne partiront jamais, car tu n’as pas la sensation d’avoir un quelconque mérite de plus qu’un autre, à v i v r e.
« ne t’en fait pas pour moi Lio, je suis là, je suis en vie. » Tu le regardes sécher ses larmes ce qui te laisse mal au point. Tu ne supportes pas de le voir si mal. Ses mots qui te touchent, qui font vibre le cœur ennemi dans tes entrailles. Tu n’arrives pas à gérer tes émotions avec ce myocarde, incapable de tout maîtriser. Tu te sens incapable de vivre avec celui-ci, t’aimerais qu’on puisse te redonner l’ancien, qui laissait à désirer, mais qui te donnait le sourire, sourire qui manque à ton visage. Mal de tête, douleur psychique et physique. Cicatrice qui tiraille, tu ne cesses d’avoir la sensation du scalpel roulant sur ton épiderme pour t’ouvrir en deux, la cicatrice qui brûle, comme la cire de la bougie chaude. T’aimerais être dans le froid, pour souffrir plus aisément, et sans douleur. On ne dit jamais que la greffe du cœur est une chose simple après. On oublie toutes les choses qu’il faut affronter. « faut pas toujours écouter les parents … » Les opales dans les siennes, tu lui offres un sourire loin d’être robotisé, il est si vrai qu’il t’en décroche un peu la mâchoire. « ça pourrait te motiver à avoir une situation justement que d’avoir un animal, mais faut le vouloir , tu le sais. » t’as plus envie qu’on parle de toi, de ce cœur qui se bat bien trop dans ta poitrine, juste de lui. « non pas tout le monde, t’en as qui sont des calamités pour ça … » si t’avais pas fui t’aurais pu offrir à Lio et Orlando de se rencontrer, mais cela n’était point possible. « Tu as déjà des photos et tout à me montrer ? » Tu as sas nulle doute les yeux qui brillent, surtout en le voyant si heureux de ce contrat signer. Il n’avait pas besoin d’un miracle Lio pour s’en sortir, juste d’un peu d’espoir d’une vie meilleure sans aucune aide artificielle. « Ouai et tu vas devenir une star, j’espère bien être invité à un tapis rouge monsieur Stevenson. » Tu souris à ton petit ange. « Je suis fière de toi, même sans tout ça je l’étais. » Car faut de la force pour affronter le regard des autres quand on se saccage comme le faisait lio avant. Andreas et pas un autre ? Sans doute que tu as moins peur de lui que des autres, l’ainé n’avait jamais su faire trembler tes opales faces aux siennes. Il était juste ton double et t’aimais beaucoup trop l’affronter. Alors une dernière rencontre pour rejouer la partition d’un retour qui t’effraie, qui te donnerait presque l’envie de regretter la mort. La peur de la réaction de ta fratrie. « il est plus facile je trouve .. » Tu les vois déjà tous te retourner comme une crêpe. « et je peux pas te demander de me tenir la main dans cette épreuve .. » Une grimace qui s’impose, la douleur de la cicatrice qui te brûle à petit feu.

@lio stevenson (vague à l'âme) ft lio 1967697819

« vague à l'âme »

@odaleen stevenson & @lio stevenson

ϟ c'est un mensonge qu'elle lui dit, mais il choisit de l'accepter, pour ne pas apporter un nouveau débat. bien sûr qu'il n'est pas plus précieux qu'elle, qu'elle aurait mérité le meilleur du monde et qu'aucun de ses frères et sœurs n'a su lui apporter, pas faute d'avoir au moins essayé. au moins eux pour le considérer précieux, spécial d'une certaine façon, à voir par delà des apparences qu'il s'est si facilement donné - le caractère profond derrière l'effarante superficialité. petit sourire quand elle lui rappelle qu'elle ne l'a pas laissé s'en aller, lio pas peu fier d'avoir su chercher autant pour la retrouver ; des semaines de traque intense dans tous les quartiers, à interroger toutes les connaissances qu'il avait déjà pu rencontrer. les photos de son instagram révélée à bientôt la moitié la face du monde pour tenter de la regagner, et finalement un indice dans le coin d'un supermarché. new-york qui est immense mais rien qui ne saurait séparer deux frère et sœurs destinés à se rejoindre une fois de plus, puisqu'il le fallait. au moins pendant sa période une consommation extrêmement baissée, la vigilance au maximum, et après, pour la soutenir, pas tant que ça l'envie de retomber.

t'es pas la méchante dans l'histoire. dis pas ça. pas d'idée de comment plus argumenter, lio qui n'a jamais été doué pour les dissertations bien organisées, juste une brutale vérité. t'as eu peur et ça arrive, je comprends, on le fera tous. personne qui ne s'est jamais retrouvé dans cette situation avant après tout. sans doute qu'il aurait eu la même réaction, à se terrer devant tous, de la même façon que les rechutes le rendaient aux abonnés absents la plupart du temps. et si on doit recommencer tout ce qu'on a fait ces derniers mois à nouveau, en partant de zéro, alors on le fera. les prunelles bleutées qui se plongent dans ses opales, pour être sûr de se faire comprendre, d'être entendu alors qu'il insiste une autre fois. on pourra le faire mille fois. et il faudra que mille autres personnes donnent pour la sauver, alors il garde la carte qui leur promet que c'est ok pour lui partout dans ses affaires, qu'ils puissent faire vite, et offrir une nouvelle chance à au moins dix autres personnes, en espérant que personne n'ait à souffrir de son foie déjà trop malade malgré ses jeunes années.

un haussement d'épaules quand le raisonnement de la grande sœur lui vient, sûr qu'il a du sens mais lui qui ne veut pas en faire pour elle, l'air maussade quand elle annonce ses mots, prêt à répondre mais ne sachant pas commencer pour autant. on se parle plus trop. claquement de langue bref et limpide, pas trop conscient de quoi ajouter. il ne se rend pas compte de l'influence qu'il a sur moi, et combien ce qu'il pense de moi a de l'impact sur ma vie. c'était soit la thérapie soit sa compagnie. pas qu'il ait jamais pensé que lio pourrait s'améliorer, juste que sa meilleure version était la plus décomplexée. que ça le mettrait face à sa propre consommation, à son usage depuis ses plus jeunes années, à ses propres responsabilités, et que andreas a choisi d'éviter. et on me connaît pas sous le nom de stevenson, dans mon agence de mannequinat. j'ai pris shakera. c'était le nom de ma maman, je me suis dit que s'ils faisaient des recherches sur ma vie entre mes cinq et vingt ans je ne serais jamais accepté nulle part, tu vois. les yeux vers le bas, pas trop sûr de quoi attendre comme réaction, lio qui s'est toujours trouvé doué pour éviter de se rappeler qu'on l'avait adopté, la chance qu'il n'a jamais su saisir de se trouver de nouveaux parents qui sauraient s'occuper de lui, pour changer. j'espère que tu comprends pourquoi. sourire timide, tentative de faire passer la pilule, le reniement de la famille qu'elle a bien pratiqué, au moins une fois.

DESIGN ϟ VOCIVUS // AVATAR (C) dark dreams / thestral

Leur amour ta façonné, sans eux, t’aurais peut-être jamais été cette femme que tu es à présent. Ils ont été ces anges berçant ton ancien myocarde, laissant cet écho à l’intérieur de toi. Tu ne peux pas survivre sans eux et pourtant, tu sais que tu as merdé. Tu sais que fuir pour mourir, pour ne pas les laisser souffrir était une mauvaise chose, t’aurais dû oublier cette idée. Loin d’être égoïste à ton sens, tu voulais juste saluer les ténèbres loin d’eux, sans les larmes qui te briseraient, car ces dernières étaient de ta faute. Tu ne pouvais pas supporter de les blesser par ta mort, les imaginer pleurer te brisait un peu plus. « Tu es le seul à penser cela Lio …. » Il le saura. Tu te doutes bien qu’il sera l’un des seuls à ne pas t’en tenir rigueur, car il était là, main dans la main, berçant de son amour ta guerre. T’es usée par ce bruit incessant du nouvel organe central, tu puisses ta force en lui, en lio. Il n’en prendra pas conscience qu’il est la roche de cette histoire, sans lui t’aurais peut-être même jamais franchi les portes de l’hôpital, car tu avais abandonné, accepté ton sort de mourir dans l’ignorance, c’était ton envie. Ta main dans la sienne, les iris dans les siennes. Tu le chéris, le nouveau cœur était il capable d’aimer autant que celui malade ? Tu n’arrives pas à y croire, pourtant tu essayes de ne pas paniquer, de devenir parano. Pourtant s’il savait ce qui se trame dans ta tête, que tu n’es pas sûre d’apprécier d’être en vie, de laisser l’air pénétrer dans tes poumons, t’aurais sans doute aimé ne pas l’écouter, mais il est trop tard.
T’écoutes les nouvelles, te demandant comment leur vie c’était déroulé, sans toi, mieux, mal. Tu t’en fiches, tout ce que tu voulais c’est qu’il soit heureux, tu ne sais pas comment tu aurais été sans eux, ou encore comment ils seraient sans toi. tu ne veux pas y songer. Bim bam. Et il continue de chanter, l’écho de ses battements te détruise, te laissant toujours avec la même question, pourquoi toi et pas un autre. Une meilleure âme que la tienne. T’arrives pas à te faire à cette idée que tu sois plus méritante qu’un autre être. T’as jamais aimé toute cette merde, tu le regretteras un jour que ce cœur batte en toi, qui pollue tes tissus, ta carcasse aurait dû être sans vie, perdu dans les ténèbres de la faucheuse. Tu fais semblant, tu es heureuse et abimée, pourtant tu t’accroches aux mots de Lio, à ses dires pour ne pas te noyer dans ta culpabilité. « Je suis désolée Lio, de pas avoir su ça avant, pourquoi tu ne m’en as pas parlé. » Tu le sais, les réponses sont déjà claires dans ton esprit. T’étais sur le point de crever, lio voulait te protéger et ça te tue, ça te fait mal de savoir qu’il était celui qui devait protéger ton pauvre myocarde incapable de battre correctement pour te laisser vivre. Parler de lui te donne le sourire, le myocarde plus silencieux, laissant la mélodieuse voix de ton frère happer ton âme, tu l’observes, si fier, si heureux, que tu aimes cela . « Oui je vois, mais tu sais aussi que ton passé c’est aussi une force, ce qui fait que tu es lio, une personne merveilleuse et attachante, mais je comprends. » Tu le comprends totalement, tu le sais bien qu’il ne veut pas qu’on regarde son passé de peur d’être jugé, comme la plupart des gosses sortant de vos situations en tout genre, des vies déjà abimés avant même que vous ne saviez réellement parler, marcher. « J’adore la symbolique du prénom de ta maman … » Maman pour toi c’est la mère stevenson, mais tu comprends Lio, qu’il se rappelle bien plus sa mère que toi. Comme si tes souvenirs s’étaient estompés avec les années, pleine de rêve, que tu avais dû faire s’évaporer, quand tu avais su que tu étais condamné. « Je te comprendrais toujours, je serais toujours là, maintenant. » Une promesse, qui fait mal. Qui arrache le souvenir de ton encire myocarde, mais c’est ce qu’il faut, que tu t’accroches à la lumière sans songer à cette pénombre encore présente dans ton âme. « Je t’aime … » Des mots qui paraissant si faux, appliqué sous cet organe inconnu, un baiser s’imposant sur sa joue.

@lio stevenson (vague à l'âme) ft lio 1967697819