don't give up on me. (bear)

Tu t’étais déconnecté de tout. De lui. Peut-être de ta vie au passage… T’avais voulu l’oublier ta vie juste l’espace d’un instant de dire que tu l’avais belle. Une fichue connerie alors que la réalité quand elle vous rattrape elle fait mal. Elle vous percute de plein fouet et tu l’avais mérité le coup de fouet. L’heure du rappel à la réalité. L’heure de faire les compte ou te se réveiller des putains de conneries que tu as enchaîné. Celle qui t’on maintenue en vie mais, qui t’on perdue en chemin. Oh, oui, tu avais voulu le retrouver lui mais, vous ne sembliez plus surfer sur la même vague. Elle semblait si loin cette connexion et cette innocence qui avait agité vos enfances malgré la misère de votre histoire. Tu voulais t’accrocher à la nostalgie d’un passé qui n’était plus. T’avais envie de l’oublier le présent dans lequel vous étiez coincé. T’avais tellement rêve de grandes choses pour vous mais, les rêves c’étaient qu’une connerie. Tu le savais maintenant. Il n’y avait pas de rêve pour vous. Il n’y avait rien. T’étais resté accroché à sa colère. A la déception dans son regard qui t’avais transpercé. Tu l’avais compris qu’il ne voulait pas te voir. Peut-être bien que c’était pour ton bien ?! Peut-être bien qu’il voulait t’épargner de la rage qui sommeiller en lui mais, toi tu voulais juste retrouver ton frère. Tu ne l’avais pas mérité. Tu avais fait n’importe quoi. Tu faisais n’importe quoi. T’étais resté qu’une gamine forcé de grandir trop vite. Sauter des étapes pour s’en sortir. En vraie, tu t’en étais sortie qu’à moitié et maintenant tu avais fui aussi. Prit la tangente et sous l’excuse de quoi ?! Le boulot ou bien la peur de l’affronter lui. La peur de te faire de nouveau percuté par cette même lueur de ressentiment qui t’avait explosé en plein visage. A quoi tu aurais pu t’attendre de toute manière ?! Aveugler par la naïveté ou peut-être bien que t’étais juste stupide. Aussi stupide que la décision d’accepter de partir à Los-Angeles au prix d’un travail plus que bien payer. Aussi stupide que d’ignorer ces appels. Tu n’avais fait que reculer le moment ou ces opales recroiserons les tiennes. Car, tu le savais, ce moment finirait inévitablement par arriver. La maison n’était pas grande. Vous ne pourriez pas vous fuir indéfiniment. Tu ne le pourrais pas toi. La situation tout entière te déchirer le cœur. La faute à qui de toute manière ?! La tienne. C’était toi qui avais poussé la vis un peu trop loin. Toi et ton putain de caractère. Voilà, tu n’avais qu’à te mordre les doigts. T’étais celle qui avait créé toute cette situation. Prendre sur toi et ton courage à demain en venant même à prier secrètement qu’il ne t’attendrait pas derrière cette porte. Juste à te laisser un instant de plus quand tu traverses l’allée avec ta valise. Quand tu cherches tes clés dans ton sac et que tu les glisses dans la serrure. Quand tu baisses la poignée et que tu te laisses envahir par cette même odeur si familière qui te rassure en temps normal. Là, tu as peur. Tu en a peut-être de bonne raisons d’avoir peur…. C’est le souffle de courage qui s’enquille en dehors de ton corps. De ton cœur. La porte que tu fermes derrière toi et la valise que tu laisses dans un coin de l’entrée voulant presque jouer les voleuses sous ton propre toit. Trop tard. Tu sens l’inévitable te rattraper.  

@bear rosenwald

c’est silencieux, bien trop. y a même pas la télévision d’allumer, aucun son, rien qui te permet de mettre en état de veille ton cerveau. tu peux pas, impossible. tu réfléchis bien trop. tu contrôles pas cette colère en toi. tu fais parti de ces douze hommes en colère.
il est plus là, le gentil ourson. il s’est effacé pour la dangereuse bête, le grizzli aux dents longues. l’affamé à la recherche de la justice, de la vengeance, qui fait des tours de cage. c’est plus la cellule, c’est le salon. c’est des tours la cellule de ta vie. t’es libre depuis des mois mais tu te sens encore prisonnier.
bear, t’es devenu un mec bien trop différent.
bear, t’es devenu un gars bien trop colérique.
t’es le gars à la recherche de la vérité. celui qui cherche à comprendre ce qu’il s’est passé, ce qui a réellement merdé. chez ton père et ta belle-mère. chez toi. chez elle, autumn. surtout chez elle.
tu l’avais quitté sans avoir le choix. tu garderas toujours en mémoire chacune de ses expressions, chacune de ses larmes pendant plus d’un an et demi.
à jamais, tu verras son faciès quand ils débarquaient pour t’arrêter, quand on t’a coupé la circulation avec les crocs du métal froid sur tes poignets. tu verras toujours la tristesse dans ses yeux, l’incompréhension lors de toutes ces séances dans des salles privées du tribunal. tu verras encore et encore, dans ses yeux, le même reflet que dans les tiens, l’injustice, la colère, la fatalité quand la sentence est tombée. des années fermes. tu verras pour le reste de ta vie sa comédie, le masque qu’elle prenait en venant au parloir. elle était douée la rosenwald pour tout te cacher, pour paraître aller bien alors qu’elle s’enfonçait autant que toi dans les bas fonds, alors qu’elle trimait autant que toi mais d’une manière différente.
la seule chose que tu ne comprends pas c’est la voie qu’elle a choisi, exposer son corps aux yeux de connards. t’aurais préféré qu’elle rentre en puant la vieille friture du mcdo du coin.
la seule chose qui t’échappe et te détruit c’est de voir le fossé qui s’est creusé entre vous et qui continue de se creuser. loin est le temps où vous étiez deux, comme des jumeaux, unis comme des siamois. deux gamins se supportant et s'entraidant dans cette vie de merde. loin est cette époque où vous n’étiez que deux gamins insouciants, tout le temps ensemble.
ça fait des jours que t’as pas de nouvelles ou peu. ça fait tant d’heures que tu te demandes où elle est passée, la autumn. ça fait des jours que tu bouges presque pas de la maison pour attendre son retour. tu fais le moins d’heure possible au salon, tu sors beaucoup moins avec tes potes, juste pour tomber sur elle. juste pour l’engueuler. juste parce que tu veux t’assurer qu’elle va bien.
et ça fini par arriver. aujourd’hui même. assis sur le canap de grand-mère comme un putain de psychopathe, la clef finit par tourner de l’autre côté de la porte, autumn finit par passer la porte presque sur la pointe des pieds. comme si elle savait ce qui allait l’attendre. elle n’a pas tort.
t’étais où putain ? ça fend l’air, ça gronde et casse le silence, brise sa volonté de rentrer comme une voleuse, comme une putain de personne qui a quelque chose à se reprocher.

@autumn rosenwald

Tu avais fui. Fuit comme une lâche en sautant sur la première occasion pour ne pas l’affronter. Pas dans l’immédiat du moins. Quoi que, tua vais été prête à les recevoir ces foudre ce fameux soir où il était tombé sur toi au club. Ce fameux soi qui n’aurai du jamais arrivé. A croire que la vie s’acharner telle une garce sur toi. Sur vous. Comme si vous n’aviez pas assez mordue la poussière il fallait en rajouter une couche. Toujours plus. Tu avais été prête mais, pas lui. Tu serais la gamine qui balancerait qu’il avait fui le premiers. Celle qui lui rejetterait la pierre en disant que tu n’avais pas eu d’autre choix. Tua vais essayer de bien faire, de te battre et tu avais échoué sur tout la ligne. Lamentablement. C’était peut-être la vraie chose que tu fuyais. Pas ton putain de travail mais, la fatalité qui c ‘était abattu sur toi. Celle que tu n’avais pas pu stopper. T’étais qu’une gamine à qui on avait forcé la main pour brûler les étapes de la vie. Quelle vie ?! Il n’y en avait pas c’était que de la survie. Une putain de survie au jour le jour. Tu avais pris la tangente en jouant l’égoïste ou la lâche. Du pareil au même. T’avais ignoré ces appels et expédié ces messages. Tu n’avais fait que reculer l’échéance. T’avais eu peur. Peur de toi. De lui aussi un peu. Il avait tellement changé et tu ne l’en blâmer pas. La prison t’avait volé ton frère. La vie vous avez bousillez tous les deux. T’avais eu peur de retrouver ce regard de déception qu’il avait posé sur toi. Pourtant, tu t’en étais voulu de cette connerie de partir comme une voleuse d’un simple mot griffonné sur un bout de papier collé sur le frigo. Tu l’avais d’autant plus regretté en remontant l’allée en sachant ce qui t’attendait au bout. Il était là tu le savais, tu le sentais. Il était là à t’attendre et toi, tu n’avais aucune force de l’affronter. Tu n’avais plus la force de rien de toute manière. Tu voulais juste redevenir l’Autumn d’avant tout ça. Avant que votre monde s’effondre un peu plus. Tu voulais le retrouver lui. Le Bear d’avant mais, au fond de ton cœur, malheureusement, tu savais que c’était impossible. Tu savais qu’il n’y avait pas de retour en arrière possible. C’était à reculons que tu avais franchi le seuil de la porte. Pointe des pieds comme une voleuse dans l’espoir d’être invisible. Sa voix n’étais venue te surprendre car tu l’avais attendue. Tu l’avais attendue mais, tu n’y étais pas préparer. Pas préparer à cette violence verbale qui te heurte. Trois mots et tu l’as sens sa colère faire trembler presque silencieusement de la maison. Elle en avait vécu des choses cette baraques et c’était certains qu’elle n’en avait pas fini d’en vivre. « Au travail… » Que tu lances la voix timide, le corps stagnant dans l’entrée alors que tu n’oses pas aller à sa rencontre. Il ne s’en contenterait pas de ta réponse pas plus que le reste. Il en attendait un tas de réponses. Une pour chaque mensonge que tu lui avais servie pendant un an. Tu ne l’avais pas fait pas plaisir mais, pour lui. Tout ce que tu avais fait avait toujours été pour lui…

@bear rosenwald

t’as changé bear. ton un an de prison a fait de toi quelqu’un d’autre. adieu le gentil bear. le tendre. le calme. le conciliant. t’es plus ça, bear. quelque chose a changé en toi. quelque chose en toi s’est cassé en même temps que l'étau s’est resserré sur toi, que tes mains ont été enchaînées et qut’as grimpé dans le convoi, avec d’autres prisonniers, vous emmenant dans votre prison en béton.
t’es en colère, contre le monde, contre les marks, contre autumn. et ce soir, surtout contre cette dernière. t'oses même pas penser à ta grand-mère. elle détesterait vous voir comme ça, te voir ainsi. elle t'engueulerait avant de te réconforter et de te pousser dans les bras de ta soeur. mais elle est pas là. elle est plus là. y a plus que vous deux. autumn et bear contre le reste du monde. ou plutôt autumn d'un côté et toi de l'autre, l'un contre l'autre avant d'être contre le monde.
sa voix timide te retourne le cerveau. elle te gonfle autant qu’elle aurait pu t’attendrir à l’époque.
ça marche pas, plus, ça, autumn.
il y a pas moyen de t’attendrir pour ce sujet. elle reste dans l’entrée, passant d’un pas à l’autre et tu continues à la regarder, essayant de décortiquer son apparence. essayant de voir ce qui aurait pu changer chez elle depuis ton départ, depuis qu’elle a accepté d’offrir son corps aux regards d’hommes et de femmes. surtout d’hommes en manque. c’est ce qui te révulse le plus., ce qui te met les nerfs à rude épreuve. t’aurais bien envie de la secouer, de lui demander de se réveiller et d’arrêter ses putains de connerie. lui dire que t’es là maintenant, qu’elle peut arrêter tout cela. t’aimerais qu’elle redevienne la autumn d’avant. ta autumn. ta petite soeur. t’aimerais que tout revienne comme avant. que vous ne soyez qu’encore que des enfants innocents, avec leurs galères mais les supportables. pas les destructrices. au travail ? tu répètes, interroges comme si t’avais mal compris, te fous de sa gueule limite. le sourire ironique sur les lèvres, toujours la même lueur dégoûtée dans les yeux quand tu penses à ce genre de travail qu’elle fait. t’es méchant bear, avec autumn. mais c’est plus fort que toi. tu comprends pas pourquoi elle fait ça, encore moins pourquoi elle continue de faire… ces choses. elle est où ta jeune petite-soeur ? la pudique ? l’innocente. et, t’étais où pour ton travail ? si on appelle ça un job. reniflement, ta jambe s’agite, tes bras se croisent alors que tu ne la quittes pas du regard, seulement pour jeter un coup d’oeil à la grosse valise de votre défunte grand-mère.

@autumn rosenwald

Tu l’avais prévu cette tempête mais, tu n’avais rien fait pour l’éviter. Ou, au contraire, tu l’avais trop repoussé l’échéance des mots qui te feraient mal. Tu l’avais fui le même regard qu’il avait porté sur toi l’autre soir au club avant de partir. T’aurais voulu avoir le courage de l’affronter à ce moment-là mais, tu n’avais été que lâchée. Guidé par la terreur de perdre pour de bon celui qui compter le plus pour toi aujourd’hui. La seule personne qui te restait. Tu voulais te raccrocher à lui comme par le passé mais, t’avais la sensation que plus rien ne serait jamais comment avant. Vous ne seriez plus jamais les même. Tous les deux malmené par la vie, vous aviez changé. Naïve de croire que tout pourrais s’arranger. Tu te berçais encore de futiles illusions. D’un espoir qui semblait mort et enterrer. Toi-même tu te l’as posé cette fichue question.
Pourquoi Autumn ?!
Pourquoi, tu te laisses attirer par les abysses ?!
Ne voient-tu pas la lumière qui t’appel ?
Non, tu ne voyais plus rien. Tu ne te sentais plus rien. Tu t’étais perdue en chemin pendant toutes ces années. Toi non plus, tu ne te reconnaissais plus. Tu avais cette impression de te réveiller après un long cauchemar sans comprendre ce qui se passer. Triste réalité de savoir que le cauchemar c’était votre putain de vie. Tu voulais désespérément croire aux rêves. Rêver encore. Tu voulais qu’on te rende ta vie d’avant. Ta grand-mère. Bear. Ton Bear. Ce n’était là que les rêves d’une gamine qui n’était plus. Il ne l’achetait plus ton sourire timide et ton regard d’agneau. L’innocence perdue depuis longtemps mais, avais-tu eu vraiment le choix ?!
On a toujours le choix Autumn,
Non ?!
Tu as pris la route facile,
La lâcheté même…
Il n’avait rien de facile le chemin que tu avais arpenté. Tu le détesté même et pourtant tu avais appris à vivre avec les regrets. Tu t’étais oublié en chemin pour ta grand-mère. Pour lui. Pour eux. Cela ne lui suffirait pas tu le savais. Tu l’avais entier à la minute ou tu avais franchi la porte d’entrée. Ces mots perçant l’air et la violence qui t’atteint. Son rire moqueur qui te pique et ton cœur qui saigne.
T’es en morceaux Autumn,
Ramasse.
Tu l’attrape le peu de courage qu’il te reste car, face à lui tu l’as redeviens la gamine que tu étais avant tout ça. Sa force qui te happe et tu te laisses ronger par la culpabilité d’avoir tout foiré. De ne pas avoir été à la hauteur. A sa hauteur. « A Los Angeles… » Que tu souffles la voix qui tremble et la peur au ventre. Tu ne sais pas quoi dire et pourtant il a tellement à entendre. « Je suis désolé… je… je n’ai pas pu répondre au téléphone… » Que tu t’empresses de dire et c’était vraie. Tu n’aurais pas pu l’affronter au téléphone. Tu n’aurais pas pu lui faire ça. Pas à lui. Le regard qui fuit et le corps qui ne sait pas où se mettre pourtant tes iris qui finisse par s’aventurer dans les siennes brumé par la colère. Une colère qui te fait mal. Un mal de chien. « Je n’ai pas eu le choix tu sais… » Que tes lèvres souffles enfin. Aucun de vous deux n’avez eu le choix.

@bear rosenwald

c’était n’importe quoi, cette situation. tu ne comprenais pas autumn. tu ne comprenais plus cette fille que tu connaissais pourtant sur le bout des doigts à l’époque. elle avait changé autant que toi après un an. voire peut-être même pire que toi. elle rentrait tard le soir pour son boulot de merde alors que t’avais envie de lui dire de tout arrêter, que t’étais là, que t’étais de retour. jsuis là autumn, tu peux tout arrêter. jsuis là maintenant, autumn, tu peux te reposer sur moi. à Los Angeles ? que tu répètes, incrédule avant de sentir l’énervement grimpait encore d’un cran dans ton corps. t’es partie montrer ton cul dans quel club encore ? horrible, t’es ignoble bear. mais c’est impossible de t’arrêter. impossible de laisser passer ça. impossible pour toi d'accepter ce qu'elle est devenue, ce qu'elle fait. et sa réponse ne t'aide pas à t calmer. c’est vrai que c’est compliqué de nos jours de répondre au téléphone... cynique ou une autre manière de clairement lui faire comprendre que tu penses qu’elle se fout de ta gueule. qu’est-ce qu’on est devenu autumn ? qu’est-ce qu’ils sont devenus ces gosses inséparables comme des jumeaux ? abandonnés par des parents trop égoïstes mais heureux sous l’amour assez grand d’une grand-mère ? j’aimerais nous retrouver. que tout redevienne comme avant. impossible. c’est clairement impossible. les événements qui ont changé vos vies ne sont pas qu’écrit sur des papiers administratifs. ils sont gravés en vous. gravés par les autres événements qui sont venus se lier à l’événement central, attirés comme des aimants à toute cette merde qui a bousillé votre vie. Son regard qui te fuit, le tien qui ne la lâche pas jusqu’à ce qu’ils se rencontrent, enfin. rencontre de deux courants opposés, l’orage gronde bien trop fort dans ton corps comme dans le sien. tu la sens, l’électricité dans la pièce, la tension trop présente entre vous, prête à tout faire péter. et c’est peut-être ce que tu cherches. l’énerver pour qu’elle arrête de t’ignorer. la mettre en colère pour qu’enfin toutes les vérités et les ressentiments non dits sortent. parce que tu crois pas que t’as pas eu plus de choix que moi, autumn ? égoïste bear, clairement. mais c’est surtout que t’as dû mal à comprendre son choix de carrière. quelqu’un t’a mis une arme sur la tempe pour te dire d’aller danser comme ça devant des mecs ? jcrois pas nan. les sourcils qui se haussent, t’as un ricanement mauvais. redeviens une petite fille, autumn. redevient celle que j’ai toujours connu pour que jpuisse me raccrocher, que jpuisse tenter de tout oublier.

La douleur au bord des lèvres que tu as Autumn. La souffrance qui déchire ton cœur dans un entrelacs de morceaux qui implose en toi. Il te brise et il ne le voie pas, non. Il n’y a rien à voir en même temps. Tu t’en morts les doigts de ta stupidité Autumn. Tu te flagelle de culpabilité celle de ne pas avoir été à la hauteur. A sa hauteur. Des erreurs que tu ne pourras pas réparer. Des choix que tu ne pourras pas défaire. Le temps c’est écouler. Le temps votre putain d’ennemie. Celui qui vous à tout prix. Tu voudrais lui crier ta douleur. Le prendre avec force et lui ouvrir les yeux. Tu la vendrais ton âme au diable pour retrouver en arrière. Pour le remonter ce putain de temps. Impossible. Tu rêves de l’impossible. T’es qu’une gamine piégée dans une vie qu’elle n’a choisie. Que tu n’as pas choisie. Pas un mot de plus dans la claque invisible qu’il te lance. Dans ce coup de poing qui assailles ton être. De ces ressentiment qu’il te crache comme si tu ne méritais rien d’autre. –bear regarde-moi, bear je t’en supplie ouvre les yeux…- Elle est silencieuse ta supplique à son être. Pas de genoux à terre, pas de larmes si ce n’est celle que tu retiens au creux de ta gorge. Le regard qui s’attarde au siens à ne pas en supporter la déception de ces yeux autrefois protecteur. Pas de justification, pas d’excuse. Tu en as aucune à croire que tu ‘accepte le mauvais rôle qu’il te donne. Tu les acceptes tous ces blâmes avec lesquels il t’accueil. – t’es qu’une putain d’égoïste Autumn, qu’une putain de lâche…- A quoi bon parler de toute manière quand il a réponse à tout. Quand quoi que tu dises ne lui suffiras pas. Il entend mais, il n’écoute pas. Non. « Je n’étais pas dans un club Bear… » Souffle murmurer comme si cela changerais quelques chose. Comme s’ils les prendraient pour ce qu’ils étaient tes aveux.  Tu les subies en silence les agressions et cette rage qui brûle en toi de l’injustice que tu ressens. –et toi bear ?! et toi qu’à tu fais dans tout ça ?!- Le courage de rien. De ne rien dire, celui de les garder au fin fond de toi les secrets d’une douleur accumulés. D’une souffrance qui t’as retourné. Qui ta brisé. Tu t’es perdue en chemin Autumn. Tu t’es perdue et personne n’était là pour te rattraper. Pour te guider. L’injustice qui résonne en toi. Le crie silencieux qui deviens de plus en plus fort. La voix qui veux sortir mais qui reste inerte. Paralyser dans une gorge qui contient des années entières de chagrin. Celle qui s’est refusé de craquer pendant tout ce temps mais, qui arrive à bout. Épuisée. Celle qui ne veut plus se retenir. Celle qui n’a plus rien à perdre.- tu n’as plus rien Autumn, pourquoi tu te retiens ?!- Les prunelles humide qui s’accroches au siennes et les poings qui s’écrases contre son torse. Le cœur qui implose. L’âme qui vole en éclat. « Arrête Bear, je t’en supplie arrête !!! » la tête qui se secoue dans une marre de colère ou de chagrin. La distinction qui s’envole et la raison aussi. Il n’y a plus que les lambeaux d’un cœur qui ne tient qu’au bout de quelques souvenirs. Souvenirs d’un passée qui ne serait plus. Plus jamais. « T’es injuste Bear, tu ne sais rien bear !! Rien !! » La colère qui jaillie qui s’abat contre le dur du corps de ton frère. A en avoir mal à tes poings. Il faut juste que sa sorte.  « Tu ne sais rien de ce que j’ai vécu…. Je t’interdis de dire que j’ai choisi la facilité !!! » Les un an à te battre seul pour tous. Il ne l’avais pas vue cela. Il assumait tout sans savoir. Il fallait qu’il sorte ce chagrin qui t’avais tué à petit feu. « T’en sais rien bear… tu m’entends, t’en sais rien !!!! » Le corps qui s’éloigne. La distance qui vous séparent ou celle qui te fait encore plus mal. –comprend moi bear, comprend moi comme avant….- « Mes choix ont été tous sauf facile Bear… t’es pas le seul à avoir tout perdu !! » Les iris qui s’accroches à celle de ton frère et tu ne le lâches plus. Qu’il y voie ce qu’il y a voir. Tu lui donnerais tout s’il le fallait, juste pour qu’un instant, il se mette à ta place comme tu te mettais à la sienne…  

@bear rosenwald

tu ne sais pas pourquoi tu n’arrives pas à ressentir la culpabilité. tu n’arrives pas à comprendre pourquoi la voir dans cet état ne te fait rien. pas strictement mais presque. c’est peut-être parce que t’es en colère. contre votre père. contre sa mère, ta belle-mère. contre votre grand-mère qui n’est plus de ce monde et ce goût d’inachevé. t’as jamais pu lui dire au revoir bear. la dernière image que t’as d’elle ce sont ses yeux peinés alors que votre conversation au parloir doit prendre fin. c’est ce maigre sourire qu’elle t’envoie, ses mots d’amour telle une mère qu’elle prononce alors que t’es appelé à la porte pour repartir dans ta cellule, mains enchaînées, vie enchaînée. c’est contre elle, autumn, contre ses décisions débiles, contre son choix de vie impensable. elle est où ma autumn ? putain, t’es où autumn ? la vraie. la fragile. la gamine que t’as toujours protégé, aimé. elle est où ta soeur ? celle qui ne se déshabille pas devant des hommes ? qui ne danse pas sensuellement pour attirer une clientèle qui te dégoûte ? je n’étais pas dans un club Bear… une brise, trop fine, trop vive que tu ne sens presque pas, que tu n’entends pas plus que cela. parce que y a tes yeux qui se relèvent vers elle, les sourcils qui se lèvent, le ricanement bien placé. ne me mens pas, autumn. pas toi. t’étais où alors ? tu bronzais sur la plage avec un cocktail pt-être ? la question sonne fausse, témoin du foutage de gueule. tu ne crois aucun de ses mots. elle se fout de toi autant que tu te fous d’elle. comment pourrais-tu la croire ? elle t’a tout caché. elle disait que ça allait bien. qu’elle se débrouillait, qu’elle avait trouvé un travail respectable pour vivre. ou plutôt survivre.
puis les révélations étaient tombées. puis, tu t’étais fracassé au sol en comprenant, voyant surtout, ce que faisait ta soeur. ta gamine que tu ne voulais pas voir grandir trop vite.
et pourtant, les épreuves que vous avez enduré ont fait qu’accélérer les choses… t’es en colère bear, contre tout, contre elle et tes mots ne sont pas les plus doux. ils sont loins ceux-là. loin de votre maison, de votre vie. arrête Bear, je t’en supplie arrête ! et tu continues malgré sa colère, malgré sa supplice. T’es injuste Bear, tu ne sais rien bear !! Rien !! qu’est-ce que je ne sais pas autumn, sérieusement ? que tu continues alors que tu te lèves. c’est la fin du tonnerre lointain, l’orage est là. les premières explosions vous pulvérisent, vous électrisent pour vous monter en tension. tu n’attends rien comme réponse.  tu ne sais rien de ce que j’ai vécu… je t’interdis de dire que j’ai choisi la facilité ! t’en sais rien bear… tu m’entends, t’en sais rien ! elle hurle, s’éloigne comme si ça lui faisait trop mal. mais toi bear, c’est tout le contraire. ça pique tes mains, fourmille dans tes membres. mes choix ont été tout sauf faciles Bear… t’es pas le seul a avoir tout perdu !! son visage qui revient sur toi, ses iris qui accrochent les tiens dans ce silence de plomb qui tombe entre vous. se fracasse sur vos gueules alors qu’tu serres la mâchoire. alors explique moi. que jcomprenne un peu parce que beaucoup de choses m’échappent ! parce que t’as clairement du mal à comprendre bear. totalement du mal à te mettre à sa place. t’es pas con, tu sais qu’elle a perdu autant que toi. ce que tu n’arrives pas à comprendre c’est pourquoi elle s’est lancée là-dedans. pourquoi elle est encore là-dedans surtout.

« oui… je bronzais sur un yacht Bear, rien de plus… » tu provoques surement un peu trop le lion de rage qui sommeille en lui. Tu les voies les éclaire dans ces yeux. De ceux qui te transpercent jusqu’au tréfonds de ton âme. Il te bouscule sans même te toucher et toi, toi tu la fuis la noire colère qui fait tressaillir son être. Surement que tu devrais te taire Autumn, ne pas dire un mot de plus alors qu’il ne veut pas vraiment les entendre les explications. Tu l’as prend de plein fouet cette colère qu’il déverse sur ton être. Tu subis la violence de mots qui ne sont autre que la vérité de Bear. Celle qu’il voit de ces yeux sans la voir de la tienne. Triste constatation de voir à quel point le temps vous à ravager. A quel points les horreurs de vos parents vous on accabler. Deux gamins perdus obligés de grandir. Happer par la vie de la pire des manières. Quelle vie, tu n’étais même pas certaines d’avoir vraiment vécu un jour. Finalement, tu te rendais compte aujourd’hui que cette fichue épée de Damoclès au-dessus de vos tête vous l’aviez toujours eu. Non, toi, tu ne vis pas Autumn, tu survie. T’es plantée, là, encore une fois à tenter de survivre à l’assaut de ton propre frère. Lame chaude qui transperce ton cœur déjà que trop abîmée par des maux que tu ne serais décrire. Aucune cure, aucun remède au mal qui vous habite tous les deux. Le mal était déjà fait depuis longtemps. Trop tard. La douleur au bord des lèvres et cette souffrance qui paralyse ton être. L’explosion qui s’abat sur vous et ta peine que tu lui craches en plein visage. Il ne comprend pas et toi t’es incapable de parler. Paroles coincé dans le fond de la gorge. Tirailler par des émotions que tu n’es même pas certaines de comprendre. -comment on en est arrivé là bear, pourquoi s’est si compliqué entre nous, pourquoi on se fait du mal bear ?!- Les questions sans réponses qui s’agglutine dans une esprit qui à déjà trop vu, trop subi. Sacrifice d’une vie au prix de rien. Il n’y avait rien qui t’attendais au bout. Piégé dans un néant à survivre dans le vide. Triste sort. Triste réalité. De tes poing qui s’abat sur son torse à ton corps qui se brûle loin de lui, tu ne sais plus, tu n’as plus envie de savoir. Une fuite qui te semble alléchante alors que les explications semblent inévitables. Oh que tu aimerais que ta langues se délie d’elle-même. Qu’un flot de paroles se déverse dans l’air. Tu aimerais en finir et vous retrouvez, vous, comme avant. Un avant illusoire. Un putain de rêve de gamine qui ne viendras jamais à réalisation. « T’étais pas là Bear, ta pas vue toi… t’as rien vue…d’ici…. » Souffle las d’un esprit qui n’as plus la force de se battre. De celui prêt à déposer les armes face à un ennemi encore prêt à combattre. « J’ai essayé… j’ai essayé de toute mes forces Bear, si tu savais comme j’ai essayé de tout garder en place…De me battre pour elle, pour toi… j’ai échoué… » que tu lances le dos contre le mur et le corps qui se laisses tomber lentement sur le sol. « Continuer les cours, aller aux auditions, travailler au mcDo du coin et m’occuper de Mamie…. J’ai essayé…et pendant un temps ça à marcher puis,… elle a sombré… l’assurance, les médicaments, les allées retour à l’hôpital… j’en pouvais plus bear… j’ai perdu le contrôle !!! » Les larmes qui perle sur le délicat de ton visage et la douleur de souvenir que tu voudrais oublier. T’avais échouée et tu le porter sur les épaules se poids. Ce poids qui chaque jour te fait plier un peu plus. « J’ai raté une audition pour un rendez-vous chez le médecin… perdue ma bourse pour m’occuper de mamie….et McDo suffisait plus… j’étais serveuse au début puis, un jour un client habituée et les patrons qui on insisté… j’ai été idiote je sais…. Tu peux le dire Bear… dis-le !! » il n'y a que la peine qui couvre ta voix, il n'y a que l'envie d'en finir qui guide tes pas.   « C’était beaucoup d’argent bear, assez pour tout couvrir…assez pour essayer de te sortir de là-bas aussi, alors, j’ai continué…. » le corps en boule et les mots en vracs. Incapable d’un regard pour lui, incapable de l’affronter. « Je sais que tu veux que j’arrête…. Et j’aimerais retrouver ma vie d’avant, recommence à rêver de danse et d’audition mais,… j’ai peur Bear… j’ai peur qu’il te ramène, j’ai peur de perdre encore plus…. Alors je continue, je continue au cas où… » Main tremblante que tu laisses aller dans tes cheveux. Cette lèvres que tu mordille pour étouffer les sanglots et l’attentes, toujours l’attentes. La peur de le perdre, toujours cette même peur…

@bear rosenwald

les éclairs éclatent entre vous et tu ne reconnais plus rien de ce que tu étais, de ce qu'elle était, de ce que vous étiez. oui… je bronzais sur un yacht Bear, rien de plus… fous-toi de ma gueule encore, autumn. t’es plus à ça prêt. rire méchant, rire froid, tu détournes un instant les yeux. tes poings se ferment, tu les ouvres pour te détendre plusieurs fois de suite pour te détendre. sympa ta vie, merci pour l’invit’. raillerie dans la voix, les yeux toujours aussi fou pour cette situation qui dérape.
tout fout le camp depuis cette histoire. tout t’échappe. tu vois filer les mots et les actions devant toi sans pouvoir les rattraper. incapable de courir plus vite, impossible de résoudre les énigmes présentes devant tes yeux. elles sont pourtant là, les solutions. elles sont sur le bout de ta langue mais les pensées refusent de se concentrer, les mots refusent de se formuler. elles sont devant tes yeux mais ceux-ci refusent d’ouvrir les yeux ou de voir correctement.
tu ne cherches qu’à bien faire. tu ne cherches qu’à rattraper ton retard pour soulager sa conscience à elle, autumn autant victime que toi. autumn celle qui n’a encore moins demandé que toi.
t’étais pas là Bear, t’as pas vue toi… t’as rien vu…d’ici… un soupir lasse de ses lèvres, les tiennes se pincent. on revient toujours à la même chose autumn. comment tu voulais que je sois là hein ? on est pas dans prison break. ça siffle entre tes lèvres.
autumn, celle qui explose. j’ai essayé… j’ai essayé de toutes mes forces Bear, si tu savais comme j’ai essayé de tout garder en place… de me battre pour elle, pour toi… j’ai échoué… sur ses mots, son visage se transforme. grimace et chargrin, larme et début de tragédie. continuer les cours, aller aux auditions, travailler au mcDo du coin et m’occuper de mamie… j’ai essayé… et pendant un temps ça à marcher puis,… elle a sombré… l’assurance, les médicaments, les allées retour à l’hôpital… j’en pouvais plus bear… j’ai perdu le contrôle ! tu le savais sans le savoir. loin d'elles, tu devinais que la situation était difficile. dans ses yeux se révélait le chagrin dissimulé lorsqu’elle s’installait devant toi. dans ses mots rassurants se cachaient les mensonges d’une vie sous contrôle lorsqu’elle te donnait des nouvelles de la maison, de votre grand-mère qui ne pouvait plus se déplacer. j’ai raté une audition pour un rendez-vous chez le médecin… perdue ma bourse pour m’occuper de mamie….et McDo suffisait plus… j’étais serveuse au début puis, un jour un client habituée et les patrons qui ont insisté… j’ai été idiote je sais… tu peux le dire Bear… dis-le ! les erreurs accumulées, les malheurs écroulés de ses épaules à tes pieds. là au milieu de la pièce, tu l’observes s’écrouler elle-même mentalement. les larmes aux yeux, la fatalité dans la voix, tu t’approches. les pas doux, t’es mesuré dans l’approche de peur d’effrayer la biche blessée. chassée par la vie, ses parents ont disparu, sa seconde-mère s’est envolé vers les cieux et son frère pris au piège par les chasseurs, elle se retrouvait seule.
c’était trop pour elle.
c’était trop pour autumn de recevoir le poids de deux vies sur son corps.
c’était trop pour une gamine de se retrouver seule. les mains non tendues vers elle collées contre les corps, les yeux remplis de pitié détournés pour ne pas la voir.
c’était beaucoup d’argent bear, assez pour tout couvrir… assez pour essayer de te sortir de là-bas aussi, alors, j’ai continué… je sais que tu veux que j’arrête… et j’aimerais retrouver ma vie d’avant, recommence à rêver de danse et d’audition mais,… j’ai peur Bear… j’ai peur qu’il te ramène, j’ai peur de perdre encore plus… alors je continue, je continue au cas où… les mots s’entrechoquent, se brisent avant leur fin dans les soubresauts d’une mélancolie. les rêves et peurs exposés te crachent à la gueule. et plus encore, tu t’avances. et plus fortement que tes hurlements tu l’attrapes pour la prendre contre toi. l’étreinte trop forte, celle pour lui apporter réconfort et apaisement. je suis là autumn. des mots contre la chevelure, la caresse dans les cheveux. jsuis là maintenant, autumn. détache toi. laisse moi faire. il ne t’arrivera rien. elle non. peut-être toi oui. tu dois toujours quelque chose aux hells. tu sens toujours le regard des marks contre ta nuque qu’importe où tu vas. mais elle, autumn, elle ne lui y arrivera rien. tu t’en assureras. jsuis là. tu peux te laisser aller. plus fort sont tes bras autour de ta soeur. plus fortes sont tes paroles rassurantes.
quitte à tout risquer, jte laisserai plus seul. plus jamais.
quitte à demander de nouvelles faveurs, tu ne le seras jamais plus. tu ne seras plus obligée de vivre cette vie que tu n'as jamais désiré.
c'est promis.

@autumn rosenwald