Il finit par s’écarter, se retirer et tu restes allongé sur le sol après avoir desserré tes cuisses pour le libérer. T’as besoin d’un peu de temps pour récupérer après tout ça. T’es pas sûr d’avoir la force de pouvoir te tenir sur tes propres jambes après le sport de la journée. Tu te demandes même comment tu vas bien pouvoir bosser ce soir alors que t’as vidé ton quota d’énergie. Tu n’es plus que sueur, souffle erratique et béatitude d’après orgasme. Tu tournes ton visage vers Slade à tes côtés et croise son regard. Ça t’arrache un sourire en coin. « Ta queue est magique. » que tu balances, sans prévenir, juste parce que tu peux, parce que ta franchise t’y pousse et que tu veux qu’il sache que c’est pas un spectacle que tu lui fais, que t’es putain de sincère. Tu sais pas pourquoi t’as envie de nourrir son égo comme ça aujourd’hui mais tu suis là où ton cerveau t’emmène sans trop chercher d’explications. Ouais. Sa queue est magique, pour toi. Elle te baise comme jamais, te remplit juste comme tu aimes l’être. Elle sait quoi faire et quand le faire avant que tu n’aies à le formuler. Elle est magique. Elle lit dans ta putain de libido.
tu fermes les yeux un instant, les lèvres légèrement pincées, tandis que tu reprends ton souffle rapidement, posant ton regard sur le blond un bref instant. ou peut-être que tu l'observes de longues secondes. tu sais pas ou il va trouver l'énergie de se pointer au mermaid ce soir. tu veux bien voir ça, ouais. t'as même pas mal hâte de voir ça. parce que toi, tu seras à ton poste, comme tout les soirs, peu importe ton état physique. tu vas pour te redresser un peu, quand le blond rouvre la bouche, pour lâcher simplement quelques mots. ta queue est magique. tu arques un sourcil à ses mots, l'air à moitié étonné, à moitié amusé par ses mots. ouais, amusé. parce que ça fait cinq ans que vous baisez ensemble, et c'est sans doute la première fois qu'il te balance un truc comme ça. ton cul l'est. tu réponds, rentrant dans son jeu, avant de te redresser, d'attraper ton boxer pour l'enfiler, soupir au bord des lèvres. d'aise. de contentement.
t'enfiles ton short, avant de t'approcher du blond, tendre une main pour l'aider à s'relever. parce qu'il a sans doute du mal à l'faire seul. ouais, t'es pas du genre tendre non plus, et c'est souvent le cas. c'est souvent que damen, il reste juste posé, là. tu te pinces brièvement les lèvres. t'as pas d'mal à relever son poids du sol. t'as bien besoin d'une douche. le blond aussi. pensée futile qui te traverse l'esprit d'lui proposer d'repasser jusqu'à ton appartement. t'as aucune idée de l'heure, t'as aucune idée de savoir si le blond, il a le temps, ou pas, d'rentrer. se doucher. se changer. enfiler une tenue décente chez lui.
Tu sais pas pourquoi t’en viens à t’attarder avec Slade après vos ébats. Ça vous arrive assez souvent maintenant. Faut croire que depuis le temps, vous seriez presque potes, au fond. Depuis le temps que ça arrive, vous avez aussi consolidé et compris les barrières de votre relation alors vous n’aviez plus besoin de vous casser juste après pour bien les confirmer. Peut-être que maintenant, vous pouvez discuter, vous rhabiller tranquillement sans que l’un de vous ne se mette à flipper du fait que ça pourrait un peu trop ressembler à une relation. Vous savez où vous en êtes, vous savez ce que c’est. Alors il n’y a sûrement plus de problème à rester un peu.
Cette fois, tu vas même jusqu’à complimenter sa queue. De toute manière, ce n’est pas un secret pour lui que tu l’aimes, sa queue. Sinon, tu ne reviendrais pas. Sinon, tu n’en aurais pas re-demandé pendant cinq putain d’années. Mais tu le fais quand même, à ta manière, parce que t’en as envie. « Ton cul l'est. » qu’il te réplique ensuite et tu te marres comme un con, encore couché sur le sol et la banane sur le visage. Tu ne t’y attendais pas à celle-là. Tu lui as tendu la perche, pourtant. « Bien joué, bien joué. » que tu souffles doucement, amusé.
T’allais te relever pour te fringuer enfin même si l’énergie n’est pas au rendez-vous lorsque Slade te tend la main pour t’aider. Tu la saisis, bien heureux d’avoir un peu d’aide. Et une fois debout, tu grimaces en baissant les yeux. T’es crade. Et pas seulement de sueur, pour le coup. « Putain j’ai besoin d’une douche. » que tu lâches avant de te diriger vers les bancs pour au moins attraper une serviette pour t’essuyer. T’en profite pour regarder l’heure et tu grimaces. « Fuck. J’ai pas l’temps de rentrer. » C’est le moment que choisit une de tes jambes pour céder un peu, pour te faire limite basculer mais tu te rattrapes au mur, étonné. « Bordel. » Comment tu vas bien pouvoir bosser ce soir, toi ? Comment tu vas pouvoir te balader dans ton propre établissement pour vérifier que tout va bien ?
n'importe qui pourrait affirmer qu'en cinq ans, votre relation a évoluée. mais personne n'est vraiment au courant de cette situation, ou bien n'est pas assez proche pour en voir toute les subtilités et toute l'évolution. (même toi t'es pas capable de la voir. alors bon.) tu réponds à la provocation du blond, prends sans doute un peu trop de plaisir à le faire de temps à autre. il te tend une perche en même temps, avec sa remarque sur ta queue. tu te pinces brièvement les lèvres, enfiles ton boxer et ton short. t'as besoin d'une bonne douche, ouais. et le blond aussi. t'observes damen sourire un bref instant. bien joué, bien joué. tu aurais pu esquisser un sourire, mais non, tu te contentes de hausser un peu les épaules, terminer de récupérer tes fringues. enfin. t'aides le blond à se redresser avant ça, attrapant sa main pour l'aider à se lever.
il se redresse un peu, et tu fronces les sourcils, ton regard suivant le sien sur son corps. il a peut-être bien plus besoin d'une douche que toi, ouais. y'a pas que de la sueur sur sa peau. putain j’ai besoin d’une douche. tu hoches la tête à ses mots, enfilant ton t-shirt. le blond s'éloigne un peu, récupérer une serviette. fuck. j’ai pas l’temps de rentrer. bordel. tu te pinces les lèvres un instant. ouais. la soirée de boulot de damen s'annonce compliquée. tu hausses un peu les épaules. t'as cas en prendre une chez-moi. que tu te contentes de souffler. ouais, t'habites moins loin, après tout. et puis, comme quoi ça a pas été inutile de faire se changer le blond avant cet entraînement.
Tu t’essuies comme tu peux avant de t’enfiler à nouveau tes fringues d’entraînement. T’as pas envie de refoutre tes fringues propres vu l’odeur que tu dois dégager. D’autant plus que tu dois bientôt aller bosser. Au pire, tu irais prendre ta douche au Mermaid et tu enfilerais tes fringues propres une fois là bas. Ça te semble être une solution plutôt vivable à ta situation actuelle. Mais c’est sans compter sur Slade qui te propose d’aller chez lui. « T'as cas en prendre une chez-moi. » qu’il souffle et tu arques un sourcil. Tu viens te tourner vers lui, prunelles sur son visage pour vérifier qu’il n’est pas en train de se foutre de ta gueule. Non. On ne dirait pas. Il à l’air des plus sérieux. Ça t’étonne un peu qu’il t’invite de sa propre initiative alors qu’il est le premier à se casser bien vite après un énième ébats. « Putain, tu me sauverais la vie. » que tu avoues sans le quitter du regard, toujours à la recherche de cette trace de moquerie ou d’ironie que tu pourrais percevoir s’il n’était pas du tout sérieux. Et comme t’es humain, ton regard glisse de son visage à son torse toujours nu, bien qu’il ait enfilé le reste et tu toussotes afin de te ramener à la réalité. « Déjà j’vais arrêté de te regarder parce que c’est terriblement déconcentrant et que le boulot nous appelle. » C’est pas comme si tu n’allais pas assumer de le mater ouvertement, après tout. T’assumes tout, toi. Surtout quand un mec est sacrément bien foutu au point de te faire oublier où tu es et qui tu es.
T’es enfin fringué, tes fringues propres glissées dans ton sac et tu regardes autour de toi afin de vérifier que tu n’as rien oublié. Dernier regard sur Slade pour voir s’il se dégonfle ou non mais ça n’a pas l’air d’être le cas. Bien. Tu vas donc pouvoir prendre une bonne douche chaude chez lui avant d’aller bosser et ça, tu ne vas certainement pas le refuser.
t'as aucune idée de pourquoi tu viens de lui proposer ça. sérieusement. prendre une douche chez toi ? et en même temps, c'est pas si con, si ? t'en sais rien. un soupir s'échappe finalement de tes lèvres. disons que c'est un peu comme rendre un service. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant. putain, tu me sauverais la vie. tu te contentes de hausser un peu les épaules face au blond. tu l'observes un instant. y'a le regard de damen qui glisse contre ton torse et, après tout, est-ce que tu peux lui en vouloir de regarder ? pas vraiment, non. déjà j’vais arrêté de te regarder parce que c’est terriblement déconcentrant et que le boulot nous appelle. tu lèves les yeux au ciel à ses mots, un peu amusé malgré tout. tu enfiles ton t-shirt, termines de rassembler tes affaires. tu préfères pas trop réfléchir. un soupir manque de t'échapper.
tu fermes ton sac, tournes la tête vers le blond, sonde son regard un bref instant. ce serait con que le boss débarque au boulot couvert de sperme. tu te contentes de souffler en haussant les épaules, avant de t'éloigner un peu, laissant le blond te suivre, fermant derrière vous. l'air est toujours froid à l'extérieur, et il vient frapper tes jambes à moitié nues. tu fronces un peu les sourcils. peut-être que, finalement, t'aurais du mettre un pantalon. boarf. il n'y en a pas pour long. tu pousses la porte de ton appartement quelques minutes plus tard, glissant une main dans tes cheveux par la même occasion. tu te tournes un instant la tête vers le blond. tu connais la route. que tu souffles. pas la première fois qu'il se retrouve dans ton appartement pour autre chose que baiser. tu fronces un peu les sourcils, laisses damen s'éloigner.
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Sujet: Re: never wanna be powerless again (slamn) 
Sam 20 Avr - 11:08
