| | everything's fine / wilkes. (tw vulgarité, violence) | |
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| Sujet: Re: everything's fine / wilkes. (tw vulgarité, violence) Mar 16 Avr - 22:17 |
| La démence dans le regard, deux morceaux d’âme qui se retrouvent enfin. Ils s’emboîtent et y’a plus rien pour les arrêter. Ander et Mimi, c’est une tornade qui ne pardonne pas, qui ravage tout sur son passage et qui le fait en rigolant. Y’a jamais un moment où elle se sent plus vivante que lorsqu’elle est avec son frère, et que le monde entier n’est plus que leur terrain de jeu. Que lorsque leurs mains sont liées et leurs esprits assemblés, sur la même longueur d’ondes et sur le même chemin vers la gloire. L’hilarité aux lèvres, rien pour les ralentir, y’a que la vitesse dans leurs corps à présent, sans avoir peur de se fracasser. Juste leurs ailes pour voler, bien haut, en train de rigoler. L’amour pour son frère qui ne connaît aucune limite, qui saurait dévaster des villes et détruire des royaumes, personne pour le toucher et personne pour l’approcher, y’a que lui et elle qui compte à cet instant. L’adrénaline exacerbée, par leurs deux désirs de se lâcher, c’est dangereux et c’est risqué, gare à ceux qui prétendront être bien placés pour les arrêter. Le dernier est passé à tabac, il a la respiration sifflante sur le sol, peut-être qu’il va crever, sans doute, Mimi s’en fout, elle veut juste rire et profiter de son nouveau cadeau. Y’a le rire d’Ander pour faire écho au sien, et pendant un instant les sons s’entremêlent pour ne faire qu’un, une seule et même gorge pour rigoler vers le ciel d’encre, personne pour nous arrêter.
Bras autour de ses épaules, et elle le suit en traînant un peu des pieds, lèvre mordillée par la fébrilité. « I want a line. Not just some little sniffing. A fuckin’ line. Y’know a place we can go ? Otherwise, I’ll rent us a room. » Des endroits, elle en connaît, après tout ça fait trop longtemps qu’elle écume les coins sombres où se défoncer en paix, mais la proposition d’Ander est trop alléchante pour la refuser, alors elle entoure sa taille de ses bras, ses mains qui sortent à peine des manches un peu trop longues, mais elle est au chaud et elle se sent foutrement bien. « Let’s get a room. We can be in peace and watch TV and steal food from the vending machines. » Le rire qui lui échappe, les yeux qui pétillent, l’euphorie qui n’est qu’amplifiée alors qu’il la ressente tous les deux. « Fuck, I missed that. » Elle relève les yeux pour voir son sourire, Ander, il est beau à en crever, elle serait tellement rien sans lui. Nothing nothing nothing. Et elle lui rend son sourire, comme une gamine amoureuse, mais elle est juste en extase de la folie partagée. We’re so fucking good together. Why are we ever apart ? We could take over the world. Over the fucking world. « Didn’t you ? » Et elle acquiesce, avec fébrilité, avec euphorie. « You have no idea. »
« I feel like having blood. » Et Mimi rigole, en secouant la tête. Les pas qui les rapproche du motel où ils iront se perdre pour de bon. « You already had blood, you fucking psycho. » Et elle attrape sa mâchoire, pour la serrer entre ses doigts. Lui secouer un peu la tête, au clébard enragé, mais y’a de la tendresse quelque part dans le geste. « I fuckin’ love you. » Et elle se fracasse un peu plus contre lui, comme une gamine réfugiée entre les jambes de sa mère, Ander, son pillier, son ancrage, sa mort, sa destruction. « Me too, crazy. » Raccrochée à un pan de sa veste, comme si elle avait peur de glisser et tomber. « I hate it when you’re far away from me. » Qu’elle lui lance, en se reculant un peu, lui attrapant la main pour tourner autour, sans cesser d’avancer. Valse de la mort, valse de la vie. Rien pour nous arrêter. « I love you, I love you, I love you so much I hate your fucking guts. » Et elle rigole, en laissant échapper un baiser sur sa joue au passage. Le motel qui se rapproche, et la soirée qui ne va pas s’arrêter.
Le front desk passé, employé scandalisé au passage et la clé obtenue, Mimi déverouille la porte et entre dans la chambre mal aérée. Plisse du nez, à l’odeur de malbouffe et de poussière, mais se laisse quand même retomber sur le matelas défoncé. « This place is a shit hole. I love it. » Qu’elle laisse tomber, rire aux lèvres. Se redresse, enlève sa nouvelle veste et pose délicatement. Puis, se laisse retomber sur une chaise à la petite table, posée près de la fenêtre. Impatiente comme une enfant, les yeux fixés sur son frère. « Now c’mon. Let’s set fire to the universe. » Donne moi la coke, Ander. Qu’on s’oublie, avec la poudre dans le nez.
Qu’on s’retrouve, comme on sait si bien le faire. Et qu’on fracasse les murs avec notre gloire.
- dialogues:
(ander) « j'veux un rail. pas juste un bout du doigt à r'nifler. un putain d'rail. tu connais un endroit où aller ? sinon j'nous loue une chambre. » (mimi) « on s'prend une chambre. comme ça, on est tranquilles et on peut r'garder la télé et voler d'la bouffe des machines distributrices. » (ander) « putain, ça m'a manqué. » « pas toi ? » (mimi) « t'as pas idée. » (ander) « j'ai l'goût d'sang. » (mimi) « t'as déjà eu du sang, espèce de psychopathe. » (ander)« putain c'que j't'aime. » (mimi) « moi aussi, cinglé. » « j'déteste quand t'es loin d'moi. » « j't'aime, j't'aime, j't'aime tellement que j'te déteste. » « c'est un trou, ici. j'adore. » « allez, maintenant. on fout l'feu à l'univers entier. »
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| Sujet: Re: everything's fine / wilkes. (tw vulgarité, violence) Ven 19 Avr - 4:01 |
| ☽☾« Me too, crazy. » Crazy. Crazy. Crazy. Ça lui fait remonter le sourire encore plus large, à Ander. Large de l'avoir, là, dans le creux de son bras. Large de pouvoir la serrer, et de la sentir se raccrocher. Large du sang qui coulait le long de ses doigts, large de ses phalanges douloureuses, large de la putain d'euphorie qui l'animait depuis qu'il avait laissé la violence couler dans ses poings serrés. Crazy. « I hate it when you’re far away from me. » Touché. En plein coeur, alors qu'il ne peut que la regarder. Le sourire fiché, cloué aux lippes comme si rien ne pourrait jamais l'en décoller. Elle prend sa main, Mimi, se met à tournoyer. Sa ballerine détraquée. Elle sait même pas danser. Pas d'autre rythme que celui de leurs coeurs allumés. T'es belle. T'es allumée. Complètement jetée. Bon sang qu'tu m'as manqué.« I love you, I love you, I love you so much I hate your fucking guts. » Elle rit. Le rire qui recoud les coeurs, balaye la douleur. Elle claque un baiser sur la joue de sa moitié, et lui ne peut que la regarder. Les dents du requin toujours dévoilées et le satané besoin aux tripes de la garder à ses côtés. À jamais. « You damn crazy girl. » Mais ça sonne affectueux, dans sa bouche. Ça sonne comme la putain de déclaration d'amour qu'il lui fait, du bout des yeux et du bout du coeur. M'laisse jamais, Mimi Jamais.Elle le laisse gérer le concierge du motel. Le type aux yeux ronds, le type qui se retrouve avec du sang sur sa vitre en plexiglas quand il essaie de leur dire d'aller voir ailleurs. Ton trou est pas assez merdique pour nous, connard ? Ça lui fait peur. Les yeux fous du Wilkes qui le percent de part en part — et il jurerait que l'autre en pisse dans son froc. Le volume de voix qui ne monte pas. Clé balancée. Ils paient le plein prix en liquide, juste pour une nuit. Caution qu'il compte bien récupérer. Ou pas Pas avec Mimi dans les bras Pas avec une ligne de coke dans l'nez
Pas avec le besoin de prouver à ce connard de quel bois vous vous chauffiez.« See you around motherfucker. » Il frappe de la main sur le comptoir en s'éloignant, Ander. Le salue insolemment, bien ravi de laisser derrière lui les gouttes de sang de ses jointures éclatées. L'autre n'appellera pas la police. Pas avec l'habituelle gangrène du quartier. Faudra juste nettoyer son comptoir laqué. Dommage dommage dommage Quel dommage.Et elle rit, Mimi. Rit jusqu'à la chambre. Découvre l'endroit, se laisse tomber sur le matelas. Cinglée. « This place is a shit hole. I love it. » Cinglée. « You've got my permission to fuck it up. But not too bad. Just, like, it's-your-birthday-party-and-I'm-not-gonna-have-the-bail-back bad. Alright ? » Cinglé. Ta parfaite moitié.Il s'assied sur la chaise, dans la cuisine misérable. Le sachet de poudre qu'il sort de sa poche. Son portefeuille, et l'argent ramassé pour la drogue qu'il vendait. Bourses séparées. Il exécute le transfert en reniflant. Si tu consommes ta propre merde, tu la paies. « Now c’mon. Let’s set fire to the universe. » « Alright, alright, goddammit. » C'est prêt. Il a leur dose, range les billets. Enlève sa veste. Le t-shirt taché par le sang du type. Rien à foutre. « Ladies first. » Il sort une carte, commence à aligner. Sait qu'il aura ce qu'elle faut pour snifer. Lui tend la carte, pour qu'elle termine d'arranger la ligne à sa convenance. « Consider it your third and last birthday present, honey. » Le sourire toujours aux lèvres.. Tant qu'y aura Mimi, le monde ne le lui prendra pas. Pas comme ça.« Now, come on. » Do it. Do it.« Show me what you've got. » Murmure. La ligne, qu'il commence déjà à s'arranger. La soirée, qui ne fait que commencer. I fuckin' love you, honey. To Hell and back.
To Hell, and back. PAR MARS / @MIMI WILKES- dialogues :
(mimi) « moi aussi, cinglé. » « j'déteste quand t'es loin d'moi. » « j't'aime, j't'aime, j't'aime tellement que j'te déteste. » (ander) « espèce de cinglée. »
« à plus tard, connard. »
(mimi) « c'est un trou, ici. j'adore. » ander) « t'as ma permission d'tout saccager. mais pas trop non plus. juste, genre, c'est-ta-soirée-d'anniv'-et-j'récupèrerai-pas-la-caution. pigé ? »
(mimi) « allez, maintenant. on fout l'feu à l'univers entier. » (ander) « c'est bon, c'est bon, putain. » « les dames d'abord. » « considère que c'est ton troisième et dernier cadeau d'anniversaire, princesse. »
« allez. » « montre-moi c'que t'as. »
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