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 late night (billie)

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Message Sujet: late night (billie)   late night (billie) Empty Dim 24 Fév - 0:20



Des éclats de rire qui flamboient jusqu’au plafond d’une salle de bain où la buée colle aux miroirs muraux, des blagues débiles qui fusent entre deux gorgées d’un alcool de merde, Nine a le sourire d’une gosse de son âge, le rire encore vibrant au fond de sa gorge brûlée à la nicotine. Ca picote encore, des aiguilles de bonheur plantées dans la gorge. Elle arrive à oublier que dehors c’est la merde, surtout quand elle roule sa tête contre l’épaule de Billie, que ses cheveux trop fins se mêlent à ses boucles clairs, leurs cheveux s’accrochent comme elles ont accrochées depuis des années, ça semble être des siècles maintenant. Son bras croisé au sien, elle sourit à des meufs qu’elles connaissent pas mais qui ont l’air de connaître l’hôte de la soirée qui s’est fait embarqué par d’autres mains elles ne savent où et qui sous leurs airs de filles des beaux quartiers ont au moins la qualité de pas paraître arrogantes. Nine et Billie elles ont voulus venir dans une soirée pour tester l’apesanteur des nuits sauvages qui vous entraînent jusqu’aux abysses de la gueule de bois. Et Nine elle savait déjà qu’ici elle trouverait de quoi rouler du paradis entre du papier fin. Ca s’paye moins cher selon les mains auxquelles on confie ses billets. Suffit d’avoir déjà embrassé, d’avoir touché un coin du coeur et Nine elle se sert de ça pour trouver sa came, gamine capricieuse, toujours trop égoïste. Le parfum fleuri de Billie lui monte au nez, elle le noie dans son verre qui pue la bière bon marché, l’amertume qui traîne sur sa péninsule humide. La discussion s’enlise, traîne et Nine, malgré son sourire, commence à s’emmerder de cette salle de bain où elles font une contre soirée par pure envie. Ses yeux se tournent vers la porte close qui ne le demeure pas bien longtemps, s’ouvre brutalement sur le visage rougie et luisant d’un type qui a forcé sur la liqueur. La poignée de porte comme appui, il grogne des trucs qu’elles ne comprennent pas. Blasée d’avance, Nine soupire, l’observe tenter d’avancer, son doigt vacillant dans le vide “Hé ! Vous … Vous foutez quoi là ?” La question s’adresse à personne en particulier, le bras tendu et le doigt comme un pinçon accusateur tourne dans l’air jusqu’à se poser sur son visage à elle. Nine cille à peine, comme si tout était normal. Elle est toujours un peu ailleurs, la tête dans la nuit étoilée, le calme difficilement cassable “Toi .. Tu …” “Bon, v’nez on bouge.” Elle marmonne de sa voix blasée, se décollant du lavabo, descendant sa robe d’un geste sec alors que les deux filles aux prénoms oubliés passent devant elle et l’intrus sans encombre. C’est quand c’est à leur tour  que le con se met à dérailler. C’est le bras de Billie qu’il enserre entre ses doigts, ses doigts qui se crispent sur la peau et Nine qui tient l’autre de sa main plus douce. “Tu fous quoi ?” Elle murmure toujours avec un brin de menace, les plumes brûlent et deviennent de la cendre. Les yeux rougis d’alcool quittent pas le visage de sa pote, la détaille d’une manière trop lubrique, réussissant à la baiser mal même de cette façon  et dans un soupir sec, Nine se décide à bouger. Le contenu de son verre lui vole dans la gueule, cascade jaunâtre qui lui éclate à la face et elle a presque envie de sourire de son air ahuri. Tirant sur le bras de Billie, elle la dégage “La touche plus ou j’te brise en deux la prochaine fois.” Peu crédible mais elle est même pas certaine qu’il l’entende. En quelques pas, elles ressortent alors qu’elle tourne ses yeux vers ceux de Billie “Ca va ?” Question étrange dans sa bouche, elle s’intéresse si peu au bien-être des autres. A part ceux qui ont réussis à s’installer définitivement sur la planète de son cœur, comme des roses qu’un petit prince viendrait entretenir de temps en temps, avec toujours beaucoup d’amour. Un moment de silence et Nine qui lâche un rire un brin moqueur “T’aurais vu ta gueule …” Elle secoue finalement la tête, faisant voleter sa queue de cheval qui commence à s’épuiser “Bref, on a perdue nos potes d’un soir. Tu veux qu’on reste là ou on bouge ailleurs ? J’ai toujours pas trouvé de quoi rouler en plus.” Elle a plus d’verre auquel porter ses lèvres et l’ambiance légère est un peu redescendue, elle sait pas bien ce qu’elle fout encore là.
(icons by kane.)
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Message Sujet: Re: late night (billie)   late night (billie) Empty Jeu 7 Mar - 21:49

Tu les écoutes, de loin. Comme si tu’n'étais pas vraiment là, une enveloppe charnelle dépourvue d’une âme bien consciente. Ta l’impression de ne pas exister, de n’avoir peut-être jamais existé, comme si ton histoire n’était qu’un vaste mensonge, remplie de vide. Tu t’es souvent poser la question quand tu’étais gosse, quand tu’avais ce besoin d’amour trop envahissant, tu’a souvent imaginé ce qu’aurait été le monde sans ton existence. Et la conclusion douloureuse, qu’il ne se serait pas porter plus mal, que la terre aurait continué de tourner, et que ton absence –où ta non-existence- n’aurait pas dérangé bien grand monde. Et les questions te reviennent, noyer dans l’alcool et le joint que tu viens de fumer, embrumer dans une tête trop petite pour tes rêves trop grands. Et tu ne les écoute plus. Peut-être que tu ne les as seulement jamais écouté ? Elles se parlent entre elles, il n’y a pas non plus la voix de Nine, seulement les leurs. Tu fermes un peu les yeux, la tête chancelante sur l’air qui parvient jusqu’à la salle de bain, la porte qui s’ouvre, la musique devient plus forte, le son plus pur et tu ouvre les yeux. Prise d’un demi-malaise, tu comprends pas tout de suite ce qui se passe, le mec qui s’avance le doigt pointé, les deux autres filles qui vous regardent, l’air qui se suspend. Ou peut-être que ce sont tous tes muscles transformés en coton qui te laissent penser que le temps s’est arrêté, même quand Nine ordonne de bouger, que votre pied retrouve le sol de la salle de bain. C’était son idée à Nine de venir ici. Ou peut-être la tienne. Tu sais plus, tu sais juste que tu’es là, tes doigts dans les siens, tu la suis encore pour sortir de la pièce. Arrêter dans ton élan, une main sur ton bras, des phalanges qui enserrent ta peau. Tu ne bronches pas, pas tout de suite, ton regard allant de ton bras à celui du mec. Tu fronce les sourcils, tu veux te dégager de son emprise, ton corps ne réagit pas. Pas assez vite, bien moins rapidement que Nine, qui ordonne déjà de te lâcher, jette son verre et son contenue à la gueule du mec. Tu pouffes. De rire. Te dégage de son emprise pour suivre Nine, sans comprendre tout le sens des mots qu’elle vient de cracher à la gueule du mec. Elle t’emmène un peu au loin, chancelante sur les talons de tes bottines, tu te rattrapes à elle, un sourire qui ne te lâche pas. Tu hoches la tête quand elle te demande si ça va. « J'suis déchirée », t’es complètement déchirée, ta tête tombe sur le côté. Tu te redresses, non sans mal, une main sur son épaule, t’essaie de rester droite, t’essaie de montrer le moins possible ton état alcoolisé. Et c’est con. De boire pour faire semblant de pas être saoule. Finalement elle se fout de ta gueule Nine, se moque de l’expression de ton visage, et tu la pousses légèrement. « tu m’étonnes… j'ai pas compris ce qu’il s 'passait », parce qu’elle, elle sait que t’es complètement bourré. Elle te propose de partir, d’aller ailleurs, parce qu’elle a plus rien à boire, parce qu’elle n'a rien trouvé à fumer. Tu passes un bras autour de son épaule. « Ouais on s'barre s'tu veut… y'a une boîte pas loin », y aura pas de quoi fumer non plus, mais tu n'as pas l’intention de rentrer, pas l’intention de laisser la soirée se terminer là. Tu l’emmènes, bras dessus, bras dessous, comme avant, comme toujours, pour toujours. Avant de t’arrêter, de la traîner avec toi au milieu de la piste de danse improvisée. « J’adore cette chanson », tu hurles, hystérique, t’accroches à son cou en dansant, retrouve sa main pour la garder avec toi. Tu laisses le son de la musique désarticuler ton corps, faire remuer ta tête, tes bras, tu te laisses transporter par les sons, les mélodies électroniques, plus rien n’existe, rien de rien, même pas toi.
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Message Sujet: Re: late night (billie)   late night (billie) Empty Lun 11 Mar - 11:15

Elle est déchirée Billie, elle a le sourire de l’ivresse Billie, le rire qui sent les cocktails faits-maison, le corps en total apesanteur et Nine, toujours un peu lucide, qui a la force de repousser un connard de plus, qui tente sans parvenir à quoi que ce soit. Abandonné là à sa léthargie de bouffon ivre, elles slaloment parmi les corps, croisent des couples qui se roulent des pelles à s’en étouffer à force d’être en apnée, des doigts qui courent dans des endroits secrets, traversent les éclats de rire délirants de mecs racontant des blagues qui ne font rire qu’eux, Nine qui sourit à certains, attrapent entre ses filets opalescents l’attention de mecs qu’elle oublie dès la tête détournée, son attention toute tournée vers Billie qui oscille déjà sur la musique qui passe mais Nine cherche entre des mains de quoi s’oublier, de quoi s’abrutir, l’alcool ne suffit plus, vieille junkie en manque de sa dose, endormir et les faire éclore à se jetant du rhume au fond de la gorge, tirer une latte d’enfer, se flinguer le cerveau et danser jusqu’à grimacer à chaque pas engendrés. “Si c’est une boite à 30 dollars le verre, oublie.” Mais Billie écoute pas, l’entraîne déjà et Nine abandonne l’idée de trouver quoi que ce soit ici, les filles d’avant déjà fondue dans la masse. Son bras accroché à celui de Billie, elles ont l’air d’être le jour et la nuit, l’une solaire, brillant de son rire dans une rue où les fêtards se pressent, qui parlent tellement forts qu’ils doivent éveiller le voisinage de leurs échos avinés et y’a Nine qui s’est paré de noir, encore, qui laisse toujours un sourire au bout de ses lèvres sanguine, l’aura dérangeante mais pas pour Billie qui s’fiche bien de ce qu’elle fait ou est. Déjà avant, quand elles étaient que des gosses rêvant de liberté à s’en faire mal au crâne, Billie ne jugeait pas, la regardait avec son sourire pleins d’étoiles, ses boucles blondes caressant un visage d’une beauté sans artifices. Le chemin jusqu’à la boite est un peu laborieux, elles s’entraînent, se bousculent de leurs corps-cocktail molotov que Nine allume d’une clope au bec, vite écrasée à l’entrée de la boite sous des escarpins qui lui niquent les chevilles. Le kaléidoscope de lumières prend possession de leurs prunelles et dans la fosse, les chaînes se brisent, s’éclatent au sol comme la réserve que leurs pieds saccagent des aiguilles qui leurs servent de chaussures. Samedi soir éclaté par une joie qui nous épuise le lendemain, c’est le beat incessant des basses qui font résonner leurs coeurs ondulant, de mouvements de filles soûles. Peut-être qu’elles dansent longtemps, peut-être qu’elles s’appuient l’une contre l’autre dans la ferveur d’un moment naïf et où y’a pas de places pour les pensées. Puis Nine attrape la main de Billie, les muscles tendus à force de forcer dessus, résiste à l’envie de finir pieds nus, repousse les cheveux sombres qui lui tombent sur le visage d’une main avant d’échouer jusqu’au bar, elle commande un truc, la même chose que la meuf pas loin, Nine qui oublie ses principes de prix trop élevés et une fois les cocktails devant elles, elle se tourne vers Billie “Bon allez, raconte moi ta vie avant qu’on y retourne.” Nine qui se fait curieuse, l’air toute intéressée par ce qu’elle pourrait bien lui avouer ou lui confier. Billie, elle a aussi ses secrets, quelques uns qu’elle lui lâche parfois, d’autres qui, comme pour elle, se cachent derrière des sourires crispés et ce serait mentir de dire qu’elle n’est pas intriguée parfois, par ce qu’elle ne dit pas. Mais ce soir, c’est peut-être pas le moment, pas quand leurs myocardes commencent à peine à s’apaiser sous l’adrénaline de la musique, qu’elles ont leurs lèvres prête à épouser le bord d’un verre plein d’alcool, fait pour noyer les mauvais souvenirs. Ce soir, y’a pas de place pour Elena et sa vie cachée qu’elle a l’envie de confier à Billie, pas de place pour elle et ses vieilles conneries qu’elle a pas la force d’assumer. Pourtant … “Une meuf est passée la dernière fois, chez moi. Enfin, j’sais pas, elle était … Elle pourrait peut-être m’aider pour Elena.” Nine pleine de paradoxes qui en une seconde craque, qui en quelques mots vient sûrement de faire tomber du plomb dans l’effervescence du bonheur ambiant. Elle s’excuse du regard mais le reste de ses traits sont parfaitement poudrés à l’indifférence. Qu’elle ne remarque pas qu’elle est angoissée, qu’elle a vraiment besoin de ce verre, qu’elle en boit trois fois trop, trop vite.
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Message Sujet: Re: late night (billie)   late night (billie) Empty Sam 6 Avr - 14:38

Tu ne sais même plus pourquoi tu bois Billie, peut-être pour faire comme les autres, peut-être parce que c’est plus cool, peut-être aussi parce que t’aime bien cette sensation de coton qui envahit le corps et rend la tête plus légère. Ouais surement. Alors pourquoi tu fais toujours semblant de ne pas être bourré ? Pourquoi t’essaie de marcher droit ? De garder la tête haute ? de pas rire toute seule, même quand l’envie te démange ? Il y a qu’à voir nine que tu avoues, sans aucun ménagement, sans aucun filtre, tu lui dis, que tu’es bourré, complètement déchiré. Et elle le sait déjà très bien. Juste à voir ta tête devant ce type encore plus défoncé que toi. Heureusement qu’elle est la nine, pour te sortir de la merde quand les type tendent leurs paluches vers toi, le regard libidineux et l’envie mauvaise. Heureusement qu’elle est le tout court, pour être avec toi, te soutenir, te retenir si tu chutes comme tu le ferais pour elle. Elle râle un peu Nine, parce qu’il n'y a rien à fumer à la fête, parce que l’ambiance est moisie et que vous avez maintenant perdu vos amis factices. Et toi tu veux pas qu’elle fasse la gueule ta belle brune, tu veux pas qu’elle se souvienne de ce soir comme une soirée chiante au possible. Tu proposes de partir, d’aller en boîte, celle que tu connais vaguement, pas très loin d’ici.

Elle râle encore, mais tu l’entraines, hors de l’appartement, hors de l’immeuble, le froid de la nuit qui te frappe à la gueule, comme une claque cinglante contre ta peau de poupée. L’air te fait du bien, rend ta tête plus légère, moins lourde à porter, peut-être qu’elle atténue l’effet de l’alcool sur ton sang. Et vous vous dirigez vers la boîte, pleine à craquer, entrée facilement, les yeux doux au videur, les billets claqués dès l’entrée mais vite oublier par la musique qui retentit, fait battre ton cœur en rythme. Ta main attrape déjà la sienne, l’entrainant au milieu de la piste, bouscule les bras nus, les hommes, les femmes, les regards qui se posent sur vous et disparaisse. Plus rien n’existe. Rien de rien, seulement vous, la musique n'a vos oreilles, les corps qui remue, bouge sous les notes électroniques. Ça s’essouffle, parce que tu vois pas les minutes passées, parce que ta bouche demande qu’on l’hydrate, parce que tes pieds te font souffrir. Et tu la suis sans questionnement, jusqu’au bar, où tu claques encore quelques billets sur le comptoir, jusqu’à à voir apparaître un rhum coca devant tes yeux. Les lèvres s’y trempent, alors que Nine te demande de lui raconter ta vie. Ta vie. Y en a tellement à dire, si peu qu’elle ne connaît pas au fond. Tu perds tes yeux un instant, hausse les épaules un soudain sourire mélancolique. « Je pourrais te parler d’un truc mais ça va probablement me faire pleurer », une main dans tes cheveux, la chaleur qui se répand, trop chaude. Tu poses le verre, affronte enfin ses yeux noirs. « Ça concerne Émile », et tu veux pas en dire plus, bien sur que tu lui raconteras, tout, absolument tout, mais pas ce soir, pas encore. Et une confidence en entraine une autre, Nine parle, de cette fille, d’Élena, d’un truc qui pourrait l’aider pour Élena. L’aider pourquoi ? faire son deuil ? Trouver une raison à sa disparition volontaire . Tu sais pas, surement parce que tu comprends pas non plus, parce que'au fond tu pourras jamais comprendre ce que c’est de perdre une partie de soi. « C’est qui cette fille ? », que tu finis par demander, les sourcils froncés, pas bien sur d’aimer l’idée d’une nouvelle rencontre qui pourrait bousculer sa vie. Trop possessif, un brin jalouse, même de celle que tu ne connais pas. « Tu peux lui faire confiance ? », et puis aussi parce que tu t’inquiètes un peu, tu t’inquiéteras toujours pour Nine.
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